Dépendance sexuelle

Version complète : Dexter Sevrage
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.

Ekeiloh

Bon courage, merci de nous faire part de tes états d'âme. C'est important pour nous. Pour moi en tout cas. On n'est pas là que quand ça va bien.
Bonjour Dexter,

Est-ce la dépression qui te fait consommer du porno ou ta consommation de porno qui te déprime?
Petite nuance, importante à mon avis, pour le rétablissement.

Bonne journée.
Bonjour Dexter,
tu peux venir là, c'est déjà beaucoup.
Une petit conseil par rapport à ton post: ne soit pas si catégorique, dans quelques temps les conditions seront peut-être différentes avec ta femme et pour le psy. Notre lutte demande du temps avec des hauts et des bas. Même si sur l'instant tu as l'impression que tout fout le camps, il faut tenir, se dire que nous semons des graines et qu'un jour elle porteront des fruits.
Je médite de plus en plus ces paroles de Jésus (Evangile de St Jean)
"si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit"
Nous devons mourir pour renaître, c'est un long chemin, mais tu es sur ce chemin. Cette renaissance fait peur, on ne sait pas ce que nous serons, mais nous serons. J'écris cela autant pour moi que pour toi...
Courage et nous sommes là pour t'aider dans ces moments difficiles.
Merci pour votre soutien.

C'est vrai que je me sens bien seul. Et pourtant si préservé par rapport à certains témoignages lisibles ici. Je pourrais tout perdre a continuer. C'est mon prmier gros gros passage à vide depuis un an. ET ce n'est pas facile. l'impression de perdre tout ce que j'ai gagné.

Alors je sais que ce n'est pas vrai. mais bon... Je ne sais plus trop quoi dire. Encore une fois, je me sens vraiment rien du tout...
Hello

6 membres connectés en même temps!! C'est le tempo du dimanche après-midi?

Je repasse juste par ici pour ne pas aller ailleurs... Après une petite reprise en main, je suis reparti de l'avant depuis quelques jours. J'espère que je tiendrai bon. J'ai eu un gros passage à vide entre le 15 août et le 15 juillet, je n'avais plus envie de rien.

Désormais encore, je ne sais pas si je vais aller bien loin dans cette nouvelle aventure. Les recettes qui m'ont bien servi toute l'année passée font moins leur effet, je me sens fatigué... Mais je sais aussi qu'à force davoir noirci des écrans entiers de mes états d'âmes et nourrit des pages et des pages de réflexions, j'ai toutes les armes pour aller au bout du chemin. Il ne me manque plus que la force de renverser la table. Ce que je conseille à tous, et que j'ai tant de mal à mettre en oeuvre par moi même.

Bref, je viens ici parce qu'en ces minutes, "l'autre côté" me manque. C'est con, je sais tout ce qu'il a de néfaste, mais pourtant, il m'attire à lui. Car c'est la proximité facile avec d'autres personnes, tout aussi factices et dégoutantes que je le suis lorsque je suis mon autre, mais pourtant si séduisantes. C'est l'opportunité de parler sans se cacher, de lacher tout ce que j'ai en moi, de me vautrer dans la fange... Cette boue dont je ne peux me défaire. Je l'ai déjà écrit quelque part, je me sens tel un cormoran mazouté, englué dans sa nonchalance et sa tendance à procrastiner. Un être qui, lorsqu'il parvient à peine à s'envoler se trouve aussitôt appelé et rattrapé par d'invisibles filets. Des voix de sirènes qui l'attirent à nous, irrémédiablement, et le ramènent vers le précipice, pour l'engloutir.

Chaque jour passé loin de ce monde est une victoire. LE tout est de me rappeler, minute après minute, pourquoi je me bats. L'habitude, le vice et l'oubli sont les pires ennemis.

------

Je suis Thomas, je suis Arnaud, j'ai 40 ans. Merci Florent ;-)
:-D même rythme, passage du livre bien choisi pour l'analogie.

Patience et... paliers !
;-)
Salut Dexter,

dans tes anciens posts,tu disais que non, tu n'irais pas consulter un psy.Je ne chercherais pas à te faire changer d'avis (bien sûr,tu es libre) mais je me demandais si tu avais pensé à la question :quelles sont tes réticences à aller voir un psy?
As-tu peut être pensé que c'est l'expression de ta dépendance qui se refuse à être débusquée?
Mais ces questions ne sont peut être pas pertinentes pour toi en ce moment.Oublies les si besoin.J'essayais juste d'aider.

En ce moment,j'essaie de travailler sur mes colères refoulées car je souffre de différentes douleurs chroniques et je suis certain que ces douleurs sont l'expression de ces colères ,rages refoulées.Ce sont malheureusement des émotions qui s'accumulent et nous bouffent de l'intérieur si on ne décide pas de s'y atteler un jour.On ne contrôle pas son inconscient et celui-ci se comporte de façon irrationnelle.Je suis persuadé que la dépendance au sexe virtuelle (ou une autre) répond de ce même processus: ces émotions refoulées vont s'exprimer à travers la dépendance.La dépendance pourrait aussi éviter la confrontation avec ces colères violentes;elle détourne l'attention .

Beaucoup de gens n'aiment pas l'idée d'aller consulter un psy,mais il existe d'autres solutions pour travailler sa psyché:sophrologie,hypnose,méditations,L'eft (d'Ekeiloh)et je t'en passe.Peut être seras-tu intéressé?

Je t'envoie mes meilleures pensées
Bonjour

Je ne passe plus beaucoup ici car j'y trouve moins d'aide qu'avant. Ce n'est de la faute de personne. C'est juste que j'ai peut-être épuisé les solutions proposées ici.
J'ai repris un nouveau sevrage, mais toujours les mêmes maux, les mêmes envies, les mêmes frustrations, les mêmes réflexes. Je n'ai plus beaucoup d'espoirs. Juste quelques habitudes de vie qui me ramènent à la fois à l'abstinence (ca fait presque 3 ans que je suis en effort désormais, ça marque...) puis vers la chute.

Je suis en 6e jour, mais me suis gravement mis en danger avant hier soir. Et c'est nul, car chaque mauvaise passe, chaque crise, réactive mes processus addictifs. Et je dois tout reprendre à zéro ou presque.

J'en viens à me demander si j'ai réellement la volonté de m'en sortir.

J'ai écris des trucs très sex hier soir par ailleurs... Là encore, débile. pourquoi ne pas plutôt écrire sur ce texte de liberté et d'introspection que j'ai commencé voici quelques mois et qui, indéniablement, m'a aidé à trucider certaines histoires qui trainaient dans mon insconscient? LE truc est que lorsque j'ai envie de m'y mettre, je n'en ai jamais le temps. ET lorsque j'ai le temps... bah j'en ai plus envie, ou alors, j'ai du travail qui est prioritaire...
punaise, mon record, 37 jours, commence à sacrément dater.
Bonjour,

Merci John pour ce lien. Je reviens régulièrement aujourd'hui sur les premiers posts de ce fil et je m'aperçois de tout ce que tu m'as écrit à l'époque et dont je ne perçois réellement la valeur qu'aujourd'hui, après trois années de maturation...

Merci pour cette aide.

Et voici quelques récentes réflexions personnelles, pas bien enthousiasmantes, mais finalement assez clairvoyantes, je pense:

"Ma femme est au 7e mois d’une grossesse non désirée

Mon fils de 15 ans souffre d’une paralysie cérébrale incurable
Je suis bcp trop compétent pour enseigner la chimie au lycée
J’ai vu tous mes amis et mes collègues me surpasser au fil des années
J'ai un cancer et je serai mort dans 18 mois

Et vous me demandez pourquoi j’ai fui? "

Cette tirade issue de la série Breaking Baad pourrait être la mienne si je ne reprends pas le contrôle de ma vie. 

Cet autre qui me guide quand je suis en crise et que j’admire parfois tant il paraît fort… Cet autre est faible finalement, car il est dominé par ses pulsions. Il n’aspire qu’à sa dépendance, et court vers sa déchéance. Cet autre est un enfant, que je dois prendre par la main et emmener ailleurs. Je ne dois pas penser que je suis si fort lorsque je suis cet autre moi. 

Bien au contraire, je suis faible, car j’oublie tout, je fuis la réalité, la difficulté, pour me complaire dans un plaisir immédiat, facile, stérile et trompeur. 

Cette force est un leurre. Faible je suis lorsque je suis dépendant.
URLs de référence