Dépendance sexuelle

Version complète : Dexter Sevrage
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Hello

Quelques jours depuis le précédent message et pas de chute. Mais bcp de difficultés. après quelques premières journées tranquilles, le désir est revenu, fort. Très fort. Hier, j'ai du tel rose, sans me lacher finalement, mais est-ce un vrai sevrage dans ce cas? J'espère que peu à peu, en me privant de l'extase finale, la dépendance diminuera d'elle même, et que ces pratiques ne vont pas l'entretenir. Je sais que je devrais tout stopper, mais c'est tellement difficile, lorsque l'on est en crise.

Je ne renie pas ce que j'ai écrit voici quelques jours. ces derniers mois m'ont appris que même avec les crises et des pratiques limites, je pouvais tenir un sevrage long. Mais combien de temps devrai-je souffrir? c'est si difficile... Pourtant, ma motivation est toujours là. Depuis juin dernier que j'ai repris l'offensive, j'ai remporté de grands succès et largement, très largement, diminué mes jours de chute. Je suis très fier de tout cela. Et mes progrès ne sont même pas fragiles. Aujourd'hui, j'ai de solides garde fou qui me protègent d'une large rechute. Pourtant, je sens encore lédifice fragile. Toujours menacé. Comme un barrage érigé sous la tempête, qui tient solidemnet désormais, mais qui exige une constante surveillance, avec des failles qui apparaissent régulièrement.

J'aimerais tant vivre un sevrage serein. Je vois bien que c'est impossible. En tout cas pas avant quelques mois, surement. Je n'ai pas encore cette visibilité... Y arriverai-je un jour ?
Salut,
Oui, je suis sur que tu y arriveras si tu continues tes efforts, sa à déjà payé pour toi Smile
C'est long, mais d'un coté il faut vivre son sevrage de façon positive, car en sevrage, tu es enfin libre. Je pense que se mettre à aimer le fait d'être en sevrage et un atout, il faut aussi le voir comme une chance.
Concernant tes proches, il ne sont jamais très loin, ont les éloignes nous même, et je pense que c'est un tord, se sentir entouré est une force, une force énorme, donner de l'amour aux autres et accepter d'en recevoir, je pense que c'est une des clefs du sevrage, parce que faire sa c'est tout simplement aimer la vie, et quand on aime vraiment la vie on se sent heureux, et quand on se sent heureux on a pleins d’énergie, quand on a pleins d'énergie on a envie de pleins de choses, et on s'aperçoit qu'il y a mieux à faire que passer son temps à remuer sa teub sur des trucs qui ne t’excite même plus, qui sont juste bien dans ta tête, mais qui en réalité ne t’intéresse même pas.

Courage tu avances bien, continue Smile
Salut Dexter,

je ne peux que te conseiller le sevrage total. C'est ce que j'essaie. J'ai pensé longtemps que je pouvais dissocier deux éléments dans mon addiction: les rencontres homosexuelles et le visionnage de site porno (pas nécessairement avec masturbation et plaisir). J'ai réussi d'assez longue période de sevrage concernant le premier point en me disant que pour diminuer la pression je pouvais me laisser aller au visionnage de vidéo/photos porno ou de chats. En fait, cela ne faisait qu'entretenir la flamme qui brule en moi, voire même l'exciter encore en plus.
Ce que je retiens de ce premier sevrage sur ce site est que chaque jour est une victoire. Donc bravo pour les jours sans. Chaque victoire nous renforce. Tu sèmes aujourd'hui ce que tu récolteras demain. Il faut du temps pour qu'une terre 'polluée' redevienne 'saine'. Si l'on est ici, c'est que nous sommes sur la bonne voie. Alors courage et  ne désespère pas.

Il est vrai que nous sommes souvent seuls dans ces galères. Mais ici, nous sommes solidaires et même si nous ne nous connaissons pas plus que cela ici, je trouve un réconfort dans ces solidarités.

Courage et tu le dis toi même les sevrages sont de plus en plus long et les rechutes de plus en plus coute.
salut Dexter,
je viens rebondir sur ces derniers posts,et apporter une petite réflexion récente.
Tout d'abord,je voulais saluer ton grand courage ,ta ténacité,et te dire que j'ai beaucoup d'estime pour toi.
Voilà,je me demandais juste si tu n'avais pas essayé de faire un sevrage de tout support porno ou érotique mais de maintenir une activité sexuelle solitaire.Ces derniers temps,avec l'aide des documents postés par Thump et Monty,j'ai cru comprendre que la porno était une drogue mais l'orgasme aussi,la première venant se greffer sur la deuxième.De ce fait il parait plus logique,si on en choisit qu'une pour commencer,d'arrêter la première.Or,dans mon cas,on voit qu'il vaut mieux attendre pour arrêter le cannabis,j'essaie déjà de sortir de l'addiction au sexe virtuel.bon,j'ai déjà lu sur le forum que la masturbation seule entrainait quand même vers la porno et qu'il vallait mieux arrêter les deux d'un coup(comme dit Fabrice).
A plus
Salut Dexter,

Je crois que je suis assez bien placé pour te dire qu'un sevrage partiel est une mauvaise idée... Je suis parti dans cette optique moi aussi il y a peu, malgré les réticences de nombreux membres qui m'ont averti des risques et ils avaient raison, je voulais le voir de moi même.
Ça n'a pas loupé, je me suis cassé la gueule, avec en prime une dépendance accrue de la pornographie. C'est pas glorieux.
Aujourd'hui, je peine à dépasser 5 jours de sobriété.

A toi de voir.

Je te dirais simplement de faire attention et rester vigilant, comme on l'a fait pour moi et d'ailleurs je les remercie de m'avoir ouvert les yeux !
Que de messages et que de réponses... Merci à vous pour vos soutiens, ils me sont chers...

Aujourd'hui, ce soir, cette nuit, j'écris dans le noir.

Je viens de craquer, où plutôt j'ai craqué cet après midi, et comme il ne sert à rien de se cacher ici ou de mentir, je viens m'y confesser.
J'ai la possibilité de voir une escort demain soir. Demain soir, je serai loin de chez moi. Seul. Libre. J'ai cherché, tous ces derniers jours, une rencontre tarifée. Et j'ai trouvé, bien sûr. une étudiante, pour un massage avec finition. (que les modos nuancent ce témoignage s'il y a lieu, je n'ai trouvé d'autre solution que d'être honnête ici...)

Mais je ne sais si je vais le faire. Elle est ravissante. 19a, étudiante, mon fantasme absolu. Tout ce que j'ai toujours voulu, ce dont je crève, ces filles que j'admire, que je désire, tout le temps, partout... Comme si je voulais ainsi rattrapper cette jeunesse dont je n'ai pas profité, parce que j'étais si naif, et sous une telle emprise maternelle que jouir de la vie était alors impossible...

J'ai donc l'occasion. Tout est prêt, balisé, je peux aller la voir, faire ce que nous avons à faire, puis rentrer chez moi, en toute impunité.

Oui mais voilà, il y a aussi cette foutue culpabilité... Le sevrage? a ce stade, il n'est pas important. Je n'ai jamais fait ce genre de rencontre. Y céder n'entrerait pas dans un comportement addictif... MAis cela me permettrait d'évacuer mes frustrations, de grandir, peut être?

Mais il y a toujours cette culpabilité, que je veux fuir, par mes efforts actuels. Le fait d'être un homme vrai, sans tâche, honnête, sans ombre. Ma part d'ombre est déjà si grande, je l'ai déjà tant combattue... Comment supporter de tromper ainsi ma compagne et ma famille? Une amie m'a dit qu'il me suffirait de compartimenter... Oui, mais je me connais... Et vous connaissez bien ce mécanisme... Il y a l'avant, l'excitation, la frustration, l'envie... Et il y a l'après, la rechute, la culpabilité, la tristesse, la solitude... Comment pourrais-je gérer tout cela? 

J'ai craqué tout à l'heure...

ET à ce moment là, quand je suis contenté, je suis si bien de n'avoir pas fauté "en vrai", à l'extérieur de mon couple... Puis, minute après minute, heure après heure, jour après jour, le désir remonte, et j'envie, à en crever, ces filles, leurs courbes... Toujours cette foutue dualité...

J'aimerais prendre cette décision, ce dont je viens de parler, un jour où je ne serais plus en manque... Un jour où, apaisé, et enfin libéré, je pourrais me dire, "J'y vais", et en connaissance de cause, tordre le cou à mes regrets de jeunesse, mais sans le faire parce que je suis en manque d'hormones...

Ce jour viendra-t-il. Je l'espère, je l'appelle de mes voeux. La délivrance, et enfin, cette possibilité de prendre ma vie à bras-le-corps, débarrassé de cet obscur passager qui, trop souvent, prend le volant et conduit ma vie à ma place.

A cette minute précise, je sais que je n'irai voir personne demain soir... Mais dans 30 minutes, je ne sais pas...
J'ai peu de temps pour te répondre. RESISTE.
Vois le coté positif, ton hésitation, ton envie de résister. Je connais trop bien ces sentiments, des pulsions. Je veux résister, puis non.
Dans ces instants de résistance (de LIBERTE), prend la décision la plus sage, détruit les profils sur les sites où tu as rencontré cette fille, détruit son numéro, son adresse. Tu te sentiras libre.
Dans tous les ca, COURAGE.
Mes enfants regardent régulièrement un film dont le personnage principale doit affronter une difficulté. Ces amis lui crient alors 'CROIS EN TOI, ET TU Y ARRIVERAS'.
Crois en toi, et tu y arriveras.
Courage Dexter, et quoique tu fasses, tu dois continuer à y croire et à te battre.
Bonsoir à tous

J'ai résisté, et je n'ai rien fait de répréhensible, finalement, ces derniers jours. Mieux, ces dernières réflexions m'ont permis de me donner un but. Celui de pouvoir, à l'avenir, prendre ce genre de décision de manière dégagée, une fois que je ne serai plus ou presque plus dépendant.

Or ce terme est à la fois loin, et peut-être plus proche que je ne le croyais jusqu'à présent. Après avoir en effet longuement réfléchi à ma dure condition, j'en susi arrivé à la conclusion que je n'étais pas dépendant au porno. J'ai un téléphone aucunement filtré, et pourtant, je ne vais y voir aucune vidéo. Je suis simplement dépendant à certains états, auxquels il me faut trouver des solutions. Et le principal, c'est la solitude, qui me pousse au chat, au tel rose et à la chute.

La seule contrainte, la seule difficulté, pour moi, est donc de combattre ce sentiment et ce fait d'isolement. Aujourd'hui, je suis en vacances, entouré, je ne suis pas seul; Cet état va durer 7 jours encore. A moi, de mettre ce temps à profit pour trouver des solutions adaptées pour le moment où mes proches repartiront tous vers leur journée respective. J'y réfléchis, j'ai déjà quelques solutions en tête, je suis confiant.

J'ai donc pris conscience que je n'étais pas/plus, dépendant au porno. ce qui me fait chuter, ce sont désormais des images très softs, extrêmement communes en fait... Et j'interprète désormais cet état comme les dernières luttes de la dépéndance pour me maintenir dans ses griffes... J'ai désormais un ennemi, et une solution. A moi de terminer le combat.
Hello

5e jour, et je n'ai pas varié d'un iota par rapport à mon précédent message. Je continue, droit devant. Je sais combien mes avancées sont fragiles. Je sais aussi avoir écrit ce type de message déjà des milliers de fois. mais j'en ai besoin, pour partager.

Depuis quelques jours, j'ai désactivé mon compte facebook pour m'éloigner des multiples tentations auxquelles il m'exposait. mais la solitude, dès lors, est présente. Je dois aller contre, trouver des dérivatifs. Ce sera difficile. Mais je sais aujourd'hui plus que jamais que la solution est toute proche, si je trouve le moyen de persister, si je reste sur ma ligne de conduite.
8e jour en cours.

J'ai croisé avant-hier mon ancienne voisine en ville... Un fantasme sur pattes, un désir inassouvi, une femme dont j'ai envie depuis 15 ans... sublime. Et je suis depuis en pleine crise. Tel rose, porno, chat... La rechute est sévère, même si je n'ai pas craqué. Dois-je dire pas "encore" craqué? Jusqu'alors, je n'ai jamais trouvé d'autre solution pour me sortir de cet état que de me laisser aller.

Je dois bien pourtant y arriver. Je suis en manque de toucher, de sexe... Ma femme ne m'en prodigue presque plus. Je me sens le droit, un jour, de m'accorder du plaisir ailleurs. MAis je dois le faire l'esprit libéré de toute dépedance, pour ne pas regretter après. Voilà pourquoi je dois résister et aller au bout de mon chemin.

Après, il sera toujours temps d'arracher la jupe de ma voisine.
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