Dépendance sexuelle

Version complète : Dexter Sevrage
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Excellente occasion de travail pour évoluer encore. Avouer, ce serait commencer par s'avouer vaincu, avant de se déclarer décidé à changer : si on veut être honnête, on aimerait bien aussi se décharger un peu de sa culpabilité… provoquant ainsi plus de dégâts collatéraux que nécessaire.Quand j'ai décidé de changer, j'ai été tenté de déballer tout mon linge sale pour avoir meilleure conscience après : "tiens, chérie, ça c'est pour toi, c'est trop lourd pour moi, SSSCCHHHLLLLAAAAFFFF !"Un peu fastoche.Alors que se rétablir provoque des conséquences positives qui seront appréciées avec enthousiasme sans nul besoin de se justifier d'aller mieux. Comme le proposent les étapes 8/9/10 du programme de rétablissement suggéré par les AA, NA, SAA : "8. Nous avons dressé une liste de toutes les personnes que nous avions lésées et nous avons consenti à réparer nos torts envers chacune d'elles.9. Nous avons réparé nos torts directement envers ces personnes dans la mesure du possible, sauf lorsqu'en ce faisant, nous risquions de leur nuire ou de nuire à d'autres.10. Nous avons poursuivi notre inventaire personnel et promptement admis nos torts dès que nous nous en sommes aperçus."... on ne peut changer le passé. il faut l'accepter en l'état. Ce qui ne signifie pas qu'il faille l'imposer aux autres. Surtout que l'aveu n'est absolument pas garantie de guérison, il peut engendrer doute, colère, chagrin… même si souvent les conjoints sont censés ignorer tout de notre addiction, ils sentent bien qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond.Quant à ton fils, t'as bien le temps de chercher les mots qui pourraient l'aider sans te le faire perdre. 
Merci de ces mots John Je partage ton point de vue. Je ne pense pas que tout raconter soit la meilleure des méthodes. J'ai porté cette croix seul. Je continuerai à le faire. Et pour tout te dire, ça m'arrange bien... Je me sens incapable du moindre aveu. et puis, je crois, pour reprendre là encore ce que tu expliques, que mes efforts rejaillissent déjà sur mon comportement et profitent à mon entourage. Même s'il est inconscient de ce qui se joue en moi. Et c'est bien comme cela qu'il faut faire à mon avis.  Allez, j'en suis au 9e jour. On continue! 
HumDur ce matin, j'ai envie d'une femme, j'ai envie de sexe, j'ai envie de mes mains, j'ai envie d'un dial bien cru, j'ai envie de me lâcher, de tout lacher, de jaillir, de maculer une photo de femme, de libérer mes pulsions, mon stress, c'est vraiment difficile. Heureusement, je ne suis pas seul. Je serais très surpris de céder. J'ai envie de partager, de trouver un autre pervers comme moi. Mon côté clair succombe, mon côté obscur m'envahit. Que c'est difficile de tenir en ces moments-là.Désormais, ce qui me fait tenir en cet instant, c'est le poids de quelques habitudes nouvelles que j'ai prises depuis les 5 semaines que j'ai débuté mon combat. Et mes 9 jours de sevrage total que je ne veux pas voir s'achever. Et ma volonté d'aller beaucoup plus loin. Et les caps que je me suis fixés, à J+20, 30 et tout ça. Réécrire à V. Aller voir J. Me prétendre assez fort pour donner ensuite quelques conseils. Peut-être faire de mes commentaires et pensées quelque chose de plus construit que je pourrais partager... Parler d'A, dont j'ai été explorer la page Facebook hier tant il me manque parfois, même si, lui ne connaît que Morgane."Ne sens-tu pas ton côté clair qui succombe?..." 
J'ai relu un message de FritzecatC'est vrai qu'il vaut mieux venir ici que de compulser. même si ce forum n'est pas la solution à tout et qu'il faudra savoir s'en éloigner aussi pour se sortir de l'ambiance MB et tout.Au fait, quelques lignes que j'avais écrites voici quelques jours sur mon blog perso, qui me sert d'efficace journal de bord pendant mon combat...Allez, maintenant, je me casse, je me mets à bosser!!Bonne lecture:  

A LIRE EN CAS DE PÉRIL!!

Publié le 13 Mai 2013

Oufff, l'après-midi a été extrêmement dure... Mais je n'ai pas craqué!! Je ne suis pas revenu au point de départ... Je n'ai pas à me remotiver...!! Je suis toujours debout.

 

Si j'avais craqué:

- Mon compteur serait retombé à 0, j'en serais à me dire: "ce soir 1er soir, allez on y croit!!"

- Je me dirais que la tendance est très négative.

- Je serais tout prêt d'une nouvelle rechute demain, puisque toujours à compteur 0, très insuffisant pour se motiver.

- Le désir reviendrait et je perdrais en quelques jours mon acquis de ce dernier mois.

- Je n'aurais plus de motivation par rapport à ce blog.

- Je serais comme les mecs du forum qui cèdent tous les jours, se lamentent, a juste titre, je l'ai tant fait, et se débattent à la recherche de la motivation ultime!!

- Je ne me verrais plus de solution et entamerais une grosse période "vide".

- Je serais ... Vidé, de me dire que 2x13 jours n'ont pas suffit...

- Je serais... perdu, anéanti, et je n'aurais plus qu'à me perdre a nouveau dans le foutre et la cyprine et la mouille a en crever. Et ma bite, si belle et si longue cet aprem redeviendrait usée et mes couilles douloureuses. 
13 jours de passés.  En 26 ans de masturbation la plupart du temps frénétique, je n'ai jamais été au delà de ce cap. alors je sais qu'il ne faut pas trop se focaliser sur la durée, mais tout de même. Voici un passage important. A moi de décider si je vais au delà où si je me sens suffisamment satisfait pour m'accorder un petit plaisir. J'avoue, cette perspective est très tentante, et si je passe le reste de ma vie à me laisser aller une fois tous les 13 jours, j'aurais bcp progressé, cela me semble une vie tout à fait envisageable... Mais qu'est ce qui me dit qu'après, je ne craquerai pas au bout de 10 jours, puis 8, puis 5, jusqu'à une lente dégringolade? Combien de temps devrai-je me priver pour ne plus sentir le désir sans cesse me tenailler? 
Salut Dexter, Je pense que lorsqu'on est sur la bonne voie il ne faut pas lâcher.  En tant qu'addict sexuel, la masturbation est un problème. Elle n'est pas un problème pour les "gens normaux". Le problème avec la masturbation compulsive est le suivant : souvent lors d'une masturbation, l'esprit se souvient d'images pornographiques pour se stimuler. Lance toi un défi : suis-je capable de tenir 30 jours sans masturbation ? Tu verras dans quel état tu seras et tu jugeras par toi même ce que tu préfères. En ce qui me concerne je sais que je ne pourrai pas être totalement guéri sans sevrage à la masturbation. Après, chacun a sa propre définition de ses comportements à risques ou de ses états limites.  Tiens bon surtout !! Raph 
Citation : Dextermorgan a écrit:Combien de temps devrai-je me priver pour ne plus sentir le désir sans cesse me tenailler? 
Tu veux que je te rechante "quand t'es dans le désert ?";-)Le critère absolu, c'est que tant que tu as soif, c'est que t'y es encore. Et quand la soif est passée, c'est que t'en es sorti. Et pas en buvant de l'eau salée, hein ?Ce n'est pas le désir qui te tenaille, mais le besoin. Le désir, c'est un truc qui a plus à voir avec ta personne. Le besoin est impersonnel, et vient du fait que tu te prives d'un truc que tu croyais vital, et dont tu t'aperçois qu'il ne l'est pas tant que ça puisque tu n'en es pas mort. On va donc l'appeler un faux besoin, né de l'habitude.Comme la clope, quoi. Le sevrage, c'est l'apprentissage de l'élévation du seuil de résistance à la frustration. Guère exaltant, mais passage obligé.  On est avec toi. Mais je t'avoue que ça irait quand même plus vite si tu allais voir un psy spécialisé dans l'addiction sexuelle... 
Merci pour vos encouragements les dépendants et ex-dépendants :-)J'avoue que trouver ce forum m'a été très grand bénéfice. même si je savais que mon cas n'était pas isolé, trouver cet adresse de même que plusieurs autres dont le site d'Orroz a été comme un coup de fouet. Un déclic mental qui m'a permis de partir d'extrêmement bas pour remonter la pente.  Comme je le disais, j'ai tout débuté vers 14a, pour très vite perdre le contrôle de mon désir. Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours voulu arrêter la mb, sans jamais y parvenir. Une fois, je me suis battu plus d'une année, m'arrêtant un jour par semaine, puis deux jours, puis trois et ainsi de suite. au bout de 13 mois, j'enchaînais 6 à 7 jours d'arrêt à la suite systématiquement avant de me relacher. mais le jour de relache, c'était open bar et branlettes incessantes... Et je ne vous parle pas du moment où j'ai quitté le domicile familial pour m'installer seul. la première chose que j'ai faite en arrivant dans mon nouvel appart, c'est acheter des revues de cul et hop... Et oui, internet n'était alors que balbutiant ;-) Moi, je suis un fils du 3615 ;-)Je ne me suis pas battu sans cesse, bien sûr. il y a eu des période sd'acceptation, et puis j'ai pu construire ma vie tout de même. Mais lorsque désormais, avec du recul, j'examine ma parcours, je me rends compte à quel point cette dépendance a guidé mon existence et comment j'ai organisé chaque recoin de ma vie en fonction d'elle, totalement involontairement finalement.  Aujourd'hui, je ne me masturbe presque plus, 2 jours en 45 jours, ce qui est une perfe inégalée chez moi. Les habitudes s'en vont, même si le besoin, (tu as raison quant à ce terme John) est toujours présent. Je gomme petit à petit les moments de dérive, j'oublie, je me découvre de nouvelles occupations, de nouveaux centres d'intérêt, je ne regarde plus les femmes de la même manière. mon comportement évolue. Je suis sur la bonne voie. J'espère ne plus jamais chuter. ET SURTOUT, ne jamais me souvenir de ce moment magique que je vis, même si le combat est très loin d'être gagné, comme d'une simple parenthèse dans une vie d'illusion et de plaisir solitaire et vain. 
Bonsoir à tous. 15 petits jours, et bientôt 16. Quel exploit pour moi et quel total pourtant ridicule par rapport à certains membres de ce site qui ont tenu plusieurs semaines voire plusieurs mois pour ensuite rechuter. De quoi m'inciter à bcp de méfiance. Je sais que bientôt, les effets physiques du sevrage, les bénéfices que je ressens en termes d'ouverture aux autres, de nouvelles activités, de sommeil en plus vont s'estomper. Je dois y prendre garde. Ne pas baisser ma garde, ne pas m'estimer sorti d'affaires.  j'ai repris la clope après 5 ans d'arrêt et je me suis vu retrouver mon rythme d'avant en seulement quelques jours. Je sais qu'il en sera de même avec la branlette... Attention donc. 
Putttt... Je n'en peux plus. Que c'est dur les jours où je suis seul...Je me suis titillé le bout à m'en faire couler la goutte. Mais heureusement, pas de jouissance, pas de quoi remettre mon compteur à zéro. Pourtant, je sais que j'en ai été très près. Et que ce comportement n'aide pas à me sortir de la dépendance. Une double dépendance en fait puisqu'il y à la fois une dépendance à l'éjac pure et à la décharge hormonale, et il y a une dépendance aux images et au porno.Je dois me débarasser de tout cela et même si j'ai fait d'incontestables progrès puisque le besoin est moins fort, rien n'est gagné. Aujourd'hui, j'ai vraiment faillé craquer. Qu'est-ce que je donnerais pour trouver la solutions à ces crises et pour ne pas m'y trouver confronté. Pour aujourd'hui, ça devrait aller maintenant. Et ce soir, fièrement, j'afficherai 18 jours pleins à mon compteur. Demain aussi, mercredi, je serai sauvegardé par mes enfants. Objectif: tenir jeudi et vendredi!!! Et ne plus aller sur les sites de Q, qui me font risquer mon sevrage et me maintiennent dans un état d'esprit négatif.Pfiouuu 
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