Dépendance sexuelle

Version complète : Dexter Sevrage
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Hello

merci pour ta réponse. :-)
J'ai déjà pensé à cela en effet. Me servir de Morgan pour "faire le bien" et aider ceux avec qui, auparavant, je jouissais. mais cela voudrait dire replonger dans le chat et franchement, je ne suis pas sûr de pouvoir, une fois dedans, avoir une attitude normale... Inconsciemment, le chat est pour moi un exutoire sexuel. Je l'ai bien vu avec d'autres personnes avec qui je chattais , de vrais amies, sous ma vraie identité. 

Il m'était très dur de ne pas parler sexe. Vraiemnt très très dur. 

merci en tout cas, je garde ta solution de côté, elle pourrait m'être utile.
Bon, je viens de craquer. Rechute involontaire si je puis dire, car j'ai en fait bcp de mal à me contrôler désormais. Je suis devenu hyper sensible, et chaque crise à laquelle je cède un peu, par des atouchements, se termine mal...

Et donc ça me fait repartir de zéro. chiote chiote chiote

Le tout sera de repartir immédiatement... J'ai pu le faire avant... Ya plus qu'à
Bon voilà, une bonne bonne bonne bonne bonne grosse rechute hier, de quoi mettre les compteurs à zéro, oublier les fantasmes et essayer de repartir de l'avant...

Mince tout de même, mais c'est impressionnant de voir comment, au bout de 10-15 jours de sevrage, les tensions s'accumulent, et comme la montée du besoin est linéaire au fil des jours. Est-ce physique, ou est-ce juste dans ma tête? Quoi qu'il en soit, impossible, lorsque je commence à céder, de me reprendre...
Il faut donc que les premières tensions apparaissent le plus tard possible. Comment faire?

Pfff, j+0, chier. Alors je n'ai aucun doute sur ma capacité à repartir, je suis devenue addict au sevrage en fait. J'aime trop le bien être et l'estime que me procure l'effort ^^ mais j'aimerais durer maintenant. Et franchement, au delà de 2 semaines, c'est pas gagné. Alors oui, c'est hyper bcp mieux qu'il y a 1,5 ans, mais quand même...
C'est déjà bon signe si tu deviens "addict" au sevrage, si tu aimes ces moments de bien être. C'est signe que tu veux t'en sortir. Après j'ai remarqué me concernant que, outre les difficultés liées à la dépendance à se sevrer, il y a aussi j'ai l'impression une sorte de confort à ne pas aller au bout du sevrage. Ce n'est qu'une impression mais j'ai eu l'impression me concernant que même si j'aimais bien ces moments de bien-être provoqués par le sevrage, ça me faisait (illusoirement!) du bien de replonger une fois de temps en temps. Comme si le sevrage complet me faisait peur. Comme si j'avais du mal à lâcher totalement la "tétine" de la dépendance. On apprend à marcher sans la dépendance, on s'en éloigne, mais au bout d'un moment l'inconnu qui est devant nous nous fait peur, alors on court se réfugier dans la dépendance. C'est un peu comme ça que je vis les choses. Après j'imagine que ce ressenti est sans doute lié au mécanisme de la dépendance : mon cerveau n'est pas encore totalement sevré donc il réclame sa "dose" au bout d'un moment.

Je vois un peu le sevrage comme un élastique que l'on apprend à rendre plus élastique au fil du temps. Au début on ne tient que quelques heures, puis quelques jours et enfin on commence à compter en semaines. Et ainsi de suite.

Bref, je n'ai pas de solutions "magiques" à te proposer. Mais ne lâche pas ! Essaie peut-être de voir ce que tu pourrais apporter de "nouveau" dans ta vie. Tu as déjà mis en place des choses qui t'aident à mieux fonctionner. Mais ce n'est pas encore suffisant. Quelle leçon tu peux essayer de tirer de ta dernière rechute et qu'est ce que tu peux en retour améliorer ou changer dans ta vie ? Tu devrais te poser à toi même cette question je pense.
Bonjour Dexter,

Je ne sais pas trop quoi te conseiller je suis aux prises avec la même chose que toi. Comment dépasser le cap des 15 jours- 3 semaines et rendre ce sevrage durable et définitif.
C'est sur que reussir régulièrement à franchir le cap de la semaine, des 10 jours environs, fait déja de nous des expérimentés du sevrage, mais c'est vrai que c'est frustrant de ne pas arriver à faire décoller davantage ce sevrage...

Pourtant il semble bien qu'en s'extirpant régulièrement des 10 premiers jours de sevrage ont accompli déja quelque chose de très éprouvant. Alors qu'est ce qui fait résistance à notre éloignement définitif de toute ce merdier ?
- Les fausses croyances, les pensées négatives, celles la même qui nous refoutent le nez dedans...
- La nostalgie, les regrets, les remords...
- La peur de l'inconnu, de cet avenir qui nous tend enfin les bras...
- Quitter le monde des illusions (le si je n'étais pas dépendant... Cela nous donne une excuse implacable pour ne pas tenter ou pour expliquer nos échecs), alors si cette excuse n'existe plus il nous faudra assumer chacun de nos échecs ou erreurs sans excuses...

Sans doute un peu de tout cela, vois tu d'autres pistes ?

Arrivé à notre stade j'ai le sentiment qu'il me suffirai de pas grand chose pour passer définitivement ce cap, mais à chaque fois je fini par reproduire les même erreurs, les mêmes croyances erronées se développent dans mon esprit, que je crois rendu aguerri par ces quelques jours de sevrages, je fini par re-cèder au : juste une dernière fois... 

Sans doute qu'une étape nous échappe encore...
Ton message est formidable de lucidité et justesse. Il me parle beaucoup. Je te rejoints sur le fait que l'addiction ne se combat pas de l'intérieur seulement car c'est justement conçu pour neutraliser ces efforts là. Je suis d'accord il y a une question de reprogrammation, d'apprentissage vers une autre voie de fonctionnement. Pour moi l'état d'abstinence est un indicateur comme la fièvre est un indicateur d'un niveau d'infection (suis pas sur que la comparaison soit heureuse...). Merci
Salut à tous, nouveau içi , je commence mon sevrage !
Alors juste vous souhaiter bon courage pour le cap des 15 jours/3 semaines !

Comment évacuer les tensions qui apparaissent ?
Sport ? Peinture ? fendre du bois ?
"couper du bois" lol Yo ;-)

Musique sur les oreilles, Guru, livesafer, je devrais travailler mais je n'en ai plus envie. J'ai bien bossé ce matin, et la détente s'empare de moi. D'habitude, à ce moment précis, je sais ce que j'aurais fait. JE me serais pris en main et me serais fait planer des heures durant. Chat, prise en ligne, dialogue, comment vas tu? que cherches tu? étonne moi, ne me déçois pas... montre moi... je ne renc pas... Pourquoi? parce qu'en fait, je suis un homme (mais cela ne je le dis pas, ne pas rompre le charme...

Voilà bien ce que je fais en général, dans ces momens de solitude, de fatigue, de détente. mais aussi lorsque je me sens seul et faible. Deux contextes très diffférents. voilà bien d'ailleurs ce qui rend le sevrage si difficile. L'addiction m'accompagne, depuis si longtemps, dans chaque instant de ma vie. chacun de mes moments de libre, branlette, mes allers et retour dans les librairies, revues, images, photos, starrs... mes émissions de télé du soir, vidéos, films, eros, stars, chanteuses, actrices... Chaque moment dans la rue, je matte, décolleté, jambes, pieds, sandales, jeans.. ... Au boulot, collègue, chemisier ouvert, ongles manucurés, escarpins, jambes fuselées, j'aime trop les femmes.

Les femmes sont des compas qui gouvernent le monde, truffaut a dit un truc comme cela... Mes semblables sont si envoutantes... Comment m'en sortirai-je lorsque chaque moment de ma vie a été construit, depuis bientôt 28 ans, pour me rendre disponible à ces sollicitations?. Non pas pour les concrétiser en réel, mais pour les fantasmer, encore et toujours... 
Chaque moment de ma vie m'y ramène, chaque lieu, chaque souvenir, chaque musique, chaque regard, chaque envie, chaque souvenir, chaque pièce de ma maison, chaque lieu de ma vie, chaque femme amie que j'ai pu cotoyer. Je suis prisonnier, mes chaînes sont si douces et solides...

Je me sens bien, je coule, doucement, mon esprit se délite, ma conscience disparait, ma volonté s'affaiblit...
Je sais que je ne céderai pas maintenant, mais qu'adviendra-t-il ce soir? demain? bientôt? Aurai-je un jour la moindre chance de lutter, quand j'oublie si vite l'enfer de la dépendance, lorsque qu'après quelques jours, mes désirs se sont apaisés, et que chaque image me ramène à un besoin plus sain, mais qui très vite, lorsque j'y cède, me ramène enfin, inévitablement, vers la fange?

Je ne dirai pas ici jusqu'où on pu me conduire mes fnatasmes, mais j'ai été si loin... si bas... Pauvre de moi...

Puissent mes proches ne jamais le découvrir, puissé-je ne pas tout perdre, ne jamais être rattrappé par ce que je fus, et ce que je ne veux plus être... même si je n'ai pas encore trouvé la voie pour partir. Merci en tout cas à vous d'être ici, à mes côtés. A mon arrivée, voici 18 mois, j'étais si deséspéré...

Ca passe, ou ça casse..
Fin du 7e jour

Ne pas se dire que craquer ne serait pas grave et qu'il suffirait de recommencer... A trop se reprendre, on chute pour de bon. A trop plier, on casse...
Il faut effectivement relâcher les tensions mais tout en restant un minimum vigilant. Il y a une sorte d'équilibre à trouver !

Courage Dexter, je vois 8 jours à ton compteur ! C'est un début !!
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