Dépendance sexuelle

Version complète : Dexter Sevrage
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Hello à vous :-)

Note à construire dans la journée. Pas très fun comme écriture, mais utile.

J'ai craqué plusieurs fois ces jours-ci, le redémarrage est difficile. Reprendre à zéro.


- Ne pas oublier de me détendre dans la journée...
- Continuer à noter mes progrès, chaque jour. A ce propos, inclure mon sevrage dans un effort global et une progression globale sur plusieurs sujets. Exemple: ranger mon bureau. Faire un léger exercice tous les jours, pas plus, pour ne pas me faire mal... Mais indispensable pour reprendre confiance en moi.

- Trouver des dérivatifs aux moments de détente dont j'ai besoin. Jeux, activités "annexes", m'occuper de ma maison... tout plutôt que de reprendre mes vieilles habitudes.

Et surtout, ne pas me toucher, jamais, pour donner plus de valeur aux jours qui passent, et vraiment changer de vie et d'habitudes.

Et pas de chat. Jamais.
Car au final, les chats, m'empêchent de dormir et donc de récupérer pour être fort dans la journée. Les chats me mettent en danger. Les chats attisent les vices de mes interlocuteurs. Les chats m'empêchent de bosser le soir et me mettent en retard pour tous mes travaux.
Les chats n'ont que des défauts et en aucun cas des avantages. Même pas ceux d'échanger avec qqn puisque, finalement, ce n'est pas avec moi qu'ils échangent, mais toujours, toujours, avec mon double féminin.

Le matin, premier geste la journée: routine.

Avant de me mettre à travailler: routine.
Le midi: exercices.
Le soir: écrire sur moi, mes efforts.
Le soir: lecture, au lit, avec ma compagne, ou travail, au lit, avec ma compagne. Jamais de solitude, au moins pour le mois qui vient.

Ensuite viendront des caps importants, des événements de la vie quotidienne, (vacances, anniversaires...) qui, s'ils se font en état de sevrage, marqueront des étapes importantes.

Et surtout, toujours me souvenir que la chute est toujours tout près... Même quand je me sens bien, ne jamais me mettre en danger ni dévier. Car certains moments que l'on croit de détente vont ensuite me poursuivre, des images, et me vaincre, en un jour ou deux. Par ailleurs, être plus solide face aux événements de la vie quotidienne. Pour ne pas chûter à la moindre contrariété.

Quelques heures ont passé, et déjà, quelques pulsions, très légères. La grosse rechute d'hier fait effet aujourd'hui. Pour peu de temps, je l'espère. D'ici demain, ou après demain, le besoin "physique" aura disparu. Restera la dépendance psychologique, bcp plus forte celle-ci.
Hello à tous

Même si mes quelques mots et mes petits problèmes ne sont que peu de choses en ce moment... J'entame aujourd'hui mon 4e jour. Ce n'est pas brillant. je suis toujours tenté, très tenté... ET je cède régulièrement, sans me lacher complètement toutefois. C'est dur. Je ne sais pas trop comment m'en sortir là.

Mais je ne veux pas céder, ça ferait trop de fois après un début d'année déjà bien compliqué. Et puis je veux m'en sortir merde. Alors je me fixe des habitudes, des repères dans la journée. PAs facile. mais on essaie.

Courage à vous tous
S'il faut combattre l'état de manque physique,pourquoi ne pas essayer l'aide d'anxiolitiques légers?
Perso je suis tout à fait d'accord avec Thump... Nous avons perdu toute trace de ce qu'était la normalité. Et souffrons d'une double dépendance, à la fois physique, et psychologique. Je suis suis pas sûr, toutefois, quel la dépendance physique soit si longue à vaincre. Par contre, la condition psychologique, elle, est redoutable. Car dépendants depuis longtemps, nous avons organisé notre vie pour satisfaire quand nous le pouvions nos coupables besoins.

Par conséquent, pour vaincre totalement notre dépendance, il nous faut supprimer ces moments que nous nous étions créés, et réagir différemment quand des occasions ou des tentations surviennent...
Et ça c'est très difficile et très long à régler...
J'observe également des evolutions physiologiques, je pense que la durée de remission est complétement vairable d'un dépendant à l'autre. Sur des forums anglophones certains au bout de 40 jours était complétement retourné à la normale pour d'autres ce fut pres d'un an et demi.
Au bout de 30 jours de sevrage actuellement j'observe un retour progressif à la normale, je n'ai plus de manque physique, je n'ai plus d'insomnies. Par contre encore pas mal de coup de blues, j'observe ces moments, je tente de comprendre les signaux que mon psychisme m'envoi et je lui offre tjs la même réponse : ok c'est pas la grande forme mais en aucun cas du visionnag pornographique améliorera ma condition !
10e jour en cours.

Un score à la fois pas énorme, mais un cap qui commence à signifier quelque chose. 10 jours, c'est un chemin que l'on a commencé, certains efforts qui ont déjà été faits. Mais aussi de nombreux efforts qui restent à faire. Car finalement, cela ne reste pas grand chose. 10 jours, je les ai déjà souvent faits. Et cela ne m'a pas tiré d'affaire pour autant. Tout juste ce total me permet-il de pouvoir, plus tard, espérer qqch.

Côtés corps et esprit, rien de bien nouveau. Je suis seul chez moi, peu tiraillé, heureusement, mais il ne faudrait pas grand chose. je ne sais toujours pas où je vais et si je vais être capable d'une vraie série. Enfin bon, j'avance. En attendant mieux du lendemain.
Le 11e jour s'achève, série en cours.

Mais quelle série au fait... Car plus les jours avancent, et plus je perdure dans mes comportements déviants. Je n'ai pas joui auj... C'est bien le seul truc que je n'ai pas fait! Car pour le reste, fête du slip, toute la journée... Toute la journée, le chat, skype, l'excitation, les visions, les délires, nul, et non avenu...
Et aucune chance que je me calme dans la journée, puisque je m'interdis de jouir. Donc la fin de l'excitation est sans cesse repoussée, et mes malsaines activités se poursuivent, se sont poursuivies toute la journée.
Et merde. J'aurais pourtant des choses à faire, à construire. MAis je sens bien que tant que je suis à ce point dépendant, je suis comme un oiseau mazouté, incapable d'un simplement mouvement puisque tout effort demande d'abord de me défaire d'un océan de merde...

J'ai, ce soir, coupé mon compte skype, en le dotant d'un mdp que j'ai caché... J'espère ainsi ne plus replonger dans la vidéo. Car pour le reste, K9 est très bien paramétré et me protège efficacement de tout errement googlesque. Reste tout le reste...
Et il y en a, du reste...

Demain le WE, changementd e rythme et je l'espère, début d'une vraie série valorisante...
Courage dexter, courage ! !
La réponse de Neil résume bien l'attitude à adopter dans les moments difficiles: «ok c'est pas la grande forme mais en aucun cas du visionnage pornographique améliorera ma condition !» Le sevrage n'est pas facile, car il oblige à choisir entre une souffrance longue, mais qui disparaîtra à long terme et une souffrance apaisée brièvement, mais qui ne disparaîtra jamais. Les deux options sont peut tentantes. Courage Dexter, je suis avec toi !
Merci pour vos petits mots les amis... J'ai débuté mon 16e jour, ce qui chez moi est une très bonne performance, mais la liberté n'est pas encore pour demain. Je reste dévoré de désir. Parfois, les sevrages débutent avec une vraie "flatline" en matière de libido, ce qui me facilite grandement la tâche. En ce moment, cela ne se passe pas du tout comme cela... Je lutte à longueur de journée, j'ai des crises régulières où je cherche des images, avant je chattais aussi... Alors je ne craque pas, mais je sais très bien que me priver sans lutter aussi contre ces bonnes habitudes est bien moins porteur d'avenir...

Je dois me sevrer, et changer mes comportements, ce qui n'est pas encore arrivé pour l'instant. Alors je me dis qu'en bossant correctement sur moi-même, et en me privant de l'extase finale, je perdrai peu à peu mes mauvais comportements. Espérons que cela fonctionne ainsi. C'est en tout cas un très long chemin sur lequel je m'engage. J'espère que j'aurai la force de poursuivre longtemps.
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