Dépendance sexuelle

Version complète : Dexter Sevrage
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Pour le coup, je comprend ce que tu veux dire Burrhus. J'essaie de partager avec vous. Je fais ce que j'aurais aimé avoir à l'époque. Crois moi, même si j'ai pas été aussi loin que certain ici, j'en ai fait des trucs cons avec la masturbation... Quand j'y repense... Bref, des choses que j'ai envie d'oublier.
Un jour, certainement, je serai las de mettre à jour mon site, de poster ici. Mais c'est pas tout de suite. 
Désolé que tu aies l'impression que ce sont des leçons, ce n'est pas mon but ! J'essaie de faire avancer les choses.

Pour Dexter (et ceux qui n'ont pas de sexe en couple), j'ai parlé de votre cas avec ma femme et elle m'a dit : "pourquoi leur femme refuse d'avoir des rapports ?".
Réponde qui en a envie. Ce n'est ni moralisateur, ni une leçon cette question Smile
Ben dites donc, il y en aura eu, des messages sur mon fil hier!! De quoi flatter à mort mon ego Big Grin

Merci en tout cas pour vos encouragements à TOUS. C'est très certainement grâce à vous que je n'ai pas craqué hier. Aujourd'hui, j'ai la crève, un boulot de fou, et cet aprem, je pars pour la capitale, pour en revenir dans la nuit, donc aucun risque que je rechute. Samedi non plus, dimanche han han... Bref, je suis tranquille jusqu'à lundi, c'est bien. 

Pour répondre à ta femme Florent: Je ne sais pas ^^ De mon côté, je n'ai pas l'impression de l'avoir négligée sexuellement. J'ai toujours fait attention à elle pendant nos moments intimes, à ce qu'elle vivait, j'ai toujours essayé de n'être ni trop pressant, ni trop absent. je pense vraiement qu'une partie du problème se situe dans notre vie, si peu propice à ces moments. 3 enfants, une belle mère très âgée dont elle s'occupe continuellement, peu de moments à 2...

Et puis il y a moi bien sûr, et toutes ces soirées passées sur l'ordi. C'est la cause, et la conséquence... Pas de sexe parce que je suis sur l'ordi. Et pas de sexe alors je vais sur l'ordi...

J'ai sans doute aussi développé inconsciemment des mécanismes et des comportements d'addict qui ne lui donnaient plus du tout l'envie de s'abandonner dans mes bras, mais si c'est le cas, je l'ai fait vraiment inconsciemment. 
Lorsque l'on en parle, elle me dit clairement que c'est elle qui n'a plus envie. Mais je n'ai sans doute pas non plus toujours trouvé les mots et les moyens pour l'aider. 

C'est compliqué. Ca s'appelle la vie de couple ;-)

Et oh Florent: moi j'aime bien tes leçons :-p D'abord je ne les vis pas comme tel, et en plus, de temps en temps, un prof, c'est pas mal. Et si de cette manière, tu te sens bien alors vasy, te gène pas.

@+ les gens
MErde, lundi matin, a peine 1h et hop, au tel rose, où j'ai bien failli craquer!!
MErde, j'aurais été trop dégouté. Je ne voulais pas craquer, juste me détendre... C'est bien fait pour ma pomme. Je suis tellement sensible maintenant, que quelques paroles suffisent!! C'en est presque risible.

Résultat, ben j'ai plus qu'à laisser tomber cette option quand j'aurai besoin de me relacher et de trouver autre chose. Le soucis, c'est qu'en pleine crise, rien ne me fait envie.
chiote
Une douche d'eau glacée, peut-être ?
Dexter, quand tu as besoin de te détendre il faut que tu arrives à trouver autre chose que le tel rose. Je crois que tu ne peux pas avoir un usage sain du tel rose. Ce serait comme demander à un alcoolique d'avoir un usage sain d'une bouteille d'alcool. Il faut nécessairement qu'il se sépare de la bouteille, comme toi du tel rose. Tu dois acquérir d'autres réflexes !

Courage à toi ! Ton compteur indique 12 jours, ce n'est pas rien.
Bonjour et merci, Stef, pour ton message.

C'est exactement ça, tu as parfaitement raison... Je le sais bien. En fait, cette attirance pour le tel rose n'est qu'une conséquence. En fait, lorsque je peux aller sur des sites X, je ne fais pas trop de tel. mais là, pour mon sevrage, l'ordi est ultra sécurisé. donc... en pleine crise, je vais là où la sécurité n'existe pas... sur le tel. J'ai déjà essayé de bloquer les appels en 08, d'appeler mon opérateur, de trouver une appli, rien n'existe apparemment. je vais donc devoir faire sans...

Et c'est très dur, comme tu te doutes. Tu as raison, je dois acquérir d'autres réflexes. J'en ai déjà acquis plein, j'ai bcp progressé. A moi de combler également cette faille là...

Et bravo à toi, pour tes 52 jours. Ce n'est pas rien non plus ;-)
Fin du 12e jour...
Bientôt s'achève la première phase de mes sevrages. Celle que je connais bien. les premiers jours, bien balisés, où je sais comment me maîtriser, ou tout va bien, avant la remontée progressive du désir...

Je dois absolument me protéger de toute rechute et pour cela, je dois me trouver de nouvelles "solutions" pour m'extirper de tout cela, des trucs auxquels je n'ai pas pensés, ou dont je peux me passer au départ...

J'ai pensé à quelques solutions. Parmi les premières évidences, il y aurait trouver un moyen de bosser hors de chez moi, au moins pour quelques heures chaque jour. Le matin at home, et l'aprem à l'extérieur, pourquoi pas... Je pourrais organiser mes journées de la sorte, ça ce serait jouable.

Et il faudrait que je remette un compteur à zéro à ce moment là, pour que je n'en sois, psychologiquement, qu'au commencement... et puis il faaudrait que je prenne le temps, de réfléchir, de vivre, de ne pas être que dans cette lutte, mais aussi dans le lâcher prise. Mais qu'il est loin, ce lâcher prise... Ces nouvelles habitudes dont je viens de parler pourraient peut-être m'aider, à lacher du lest...

Pour le reste... je suis toujours le même avec les femmes, toujours plein de désir pour tout le genre féminin, à toujours imaginer tout et n'importe quoi avec toutes les femmes que je cotoie, toujours cette envie. Incapable d'une amitié sans désir, sans imagination, sans délires. Le nouveau moi est loin dans ces moments là. Incapable d'avoir un regard détaché, même en ce moment, en plein sevrage. Peut-être parce que je suis dans une période difficile, d'incertitude... un moment où ma détermination demeure, mais se trouve taraudée par tant de toutes.

Je sais pourquoi je me bats. Je sais pourquoi je ne dois pas céder.
Je sais ce que je veux devenir...

Pfiou. Allez, bientôt au lit.
Tu cherches une idée, j'en ai peut-être une.
Quand tu jouais le rôle de Morgan sur les tchats, tu disais aux hommes, tu les mettais au défit en disant : (si mes souvenirs sont bons), "étonne moi".
Ne pourrais tu pas personnalisé cette proie, cette victime, en ta propre personne, ou en la nature, ou en "la providence", et devenir attentif à cette personne comme étant inconnue, comme étant surprenante. Et toi, tu en serais le réceptacle manipulateur.
C'est un peu abstrait bien sur, mais je pense que tu as une psychologie apte à gérer ce genre d'abstraction. 
Tu peux expliquer stp? je ne suis pas sûr d'avoir tout saisi... Idea
En fait c'est horizon qui m'a donner cette idée en proposant la personnification de l'addiction comme une troisième personne dans le couple, personne dont le couple veut se débarrasser. Je ne sais s'il a eu l'idée de lui même, ou si c'est une technique proposée par son psy (il pourrait peut-être nous en dire d'avantage).
Je me dis, que la personne avec qui, sous le nom de Morgan, tu as eu une relation virtuelle pendant trois ans, est à la fois une personne qui existe et qui n'existe pas, tous comme cette relation que nous avons les uns les autres sur ce site qui est à la fois réelle et virtuelle.
Puisque une partie de ta personnalité est fragmentée en la personne de Morgan, tu pourrais peut-être la faire exister dans une dynamique de prédation qui te sois profitable.

Par exemple, pour moi, je l'ai expérimenté en acceptant de tomber amoureux de garçons d'une manière virtuel en message privé. Je les rencontrais d'une manière très intimes dans leurs problèmes, et cela me remplissait dans de l'utile (parce que cette rencontre était dans une relation d'aide, je leur faisais se raconter dans les trucs les plus inavouables pour eux, ce qui était pour moi sans conséquence puisque j'ai à peu près tous vécu d'inavouable, et pour eux bénéfique parce que cela les sortait de l'isolement).
Cela avait une part de douloureux pour moi, parce que ce bonheur était virtuel. Cependant, dans du généreux, tous une partie de moi qui n'avait été auparavant que disposé au vice, expérimentait de la guérison. Cela m'a emplit d'une bouffée de bien être exptrèmement forte (c'est pour ça que je dis tomber amoureux, le terme n'est peut-être pas adapté, parce qu'il n'y avait pas de sexualité, mais une joie interieur très forte et très réparatrice pour moi).
Voila une bribe d'explication de mon précèdent post, je ne sais si je suis clair, et si je peux l'être davantage, je ne sais dans quelle mesure cela peut avoir un écho dans l'approche de ton sevrage.
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