Dépendance sexuelle

Version complète : Dexter Sevrage
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Wouf (bis) J'ai en tout cas certainement un problème de communication avec les modérateurs de ce forum.  Désolé fritzecat de ne pas t'avoir remercié de ton dernier message mais il me semble que je l'avais déjà fait dans mon 2e post...Quant à ton long message du 5/05, il m'a fait du bien par son écoute, je te le confirme. Alors sorry si j'ai oublié ensuite de le rappeler dans mes messages suivants. Ton discours est parfois un peu abstrait pour moi, j'ai du mal à considérer mon parcours de manière "spirituelle" tel que tu l'entends. Cela viendra sans doute, c'est une étape prochaine. Mais pour l'instant, j'en suis loin. Voilà sans doute pourquoi je n'ai pas réagi à tes encouragements dans le sens où tu le souhaitais. J'espère que tu reviendras perdre ton temps sur mon fil de discussion. Mais de fait, j'ai vécu ma situation seul pendant 26a, pour l'instant, ma démarche est très personnelle. Désolé donc si j'ai du mal à communiquer sur ce sujet avec les autres. Ce forum est très important pour moi, il me permet de me soulager de sensations que j'ai éprouvées sans jamais pouvoir les partager. Désolé si pour l'instant, je ne parviens pas tout à fait à aller davantage vers les autres.
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pas de problème, j'ai peut être pas lu tous les messages, je survole un peu maintenant, si c'est le cas mes plates excuses, et bonne continuation à toi...
pour en savoir plus sur la "spiritualité" à la mode fritzecat, lire mon topic : allo ? sevrage de fritzecat, j'y développe des idées qui m'ont semblé utiles pour des sevreurs et même des non sevreurs, d'ailleurs. mon idée de base est que la "dépendance" est  une maladie spirituelle qui vient de la séparation de ce que j'appelle la Source et qui est notre source intérieure de contentement et de bonheur.il nous appartient de la découvrir et de travailler à s'y reconnecter car c'est cette séparation qui nous pousse à rechercher à l'extérieur, ce qui normalement devrait venir de l'intérieur...à plus
Dexter, tu peux aussi consulter orroz.net et pornodependance.com, sites assez synthétiques et pleins de bons conseils.
Ok, je connais déjà orroz.net, et j'irai voir le second site que tu euh... cites, John. Merci à vous 2 (je remercie maintenant hein... Tongue )  @+
bonjour à tous  Aujourd'hui, 12e jour en cours depuis ma précédente et première rechute de mon sevrage. Sevrage, je n'ai vraiment jamais aimé ce mot qui signifie effort, purification, qui devrait avoir en moi une connotation positive mais qui ne fait que m'exaspérer. Quoi qu'il en soit, en sevrage, j'y suis... Pour l'instant, je tiens le coup, les jours fériés font que je suis entouré donc moins en proie à la tentation, sauf en soirée. Je me suis donc trouvé depuis trois semaines un jeu vidéo particulièrement addictif auquel je joue au lieu de me perdre sur les sites X. Ca ne marche pas toujours, mais cela m'aide tout de même un peu. 12 jours après une première série de 13, moi qui ne m'étais jamais arrêté auparavant plus de 8 jours, c'est exceptionnel. Je suis content, je surperfe lool... Reste à confirmer et à persévérer et à ne pas me dire "ça y est, c'est fini, je peux me relacher maintenant.."Au fait, à quel moment peut-on se relâcher et penser à autre chose et s'adonner aux plaisirs du sexe comme une personne normale? et faire l'amour quand on veut sans risquer de retomber dans le stupre et la luxure à outrance? Jamais, comme un alcoolique? L'avenir s'annoncerait alors bien sombre... Perso, je me suis fixé un objectif de 100 jours (lool) sans trop y penser, mais tout de même, un cap motivant, semé d'étapes à atteindre, J+20, J+40 etc qui sont autant de motivations pour me permettre d'arriver à ces seuils. Un peu comme font les alcooliques ou les drogués il me semble. Je suis seul dans mon combat, hors de question de passer par un psy ni d'en parler à ma femme... Mes munitions sont limitées, autant dès lors ménager les cartouches que j'ai vers moi. L'affection à l'addiction...Bref, tout cela pour dire que je ne dois pas encore être mur pour un arrêt complet de toute MB. Je pense que cette réflexion viendra petit à petit, quand le désir se fera moins fort et que je me sentirai prêt à ne plus avoir cette petite envie, un jour, de replonger. Car il y a toujours cette petite chose en moi qui m'a tant fait échouer par le passé, un truc curieux, une sorte d' "affection" de l'addiction qui, au bout de quelques jours, me fait regretter la frénésie de sexe dont je voudrais pourtant sortir. Ca dit qqch à quelqu'un ça?Allez, ce soir, je serai à J+12. on y croit!  Bye à tous 
Citation : Dextermorgan a écrit:Au fait, à quel moment peut-on se relâcher et penser à autre chose et s'adonner aux plaisirs du sexe comme une personne normale? et faire l'amour quand on veut sans risquer de retomber dans le stupre et la luxure à outrance?
Tu en parles comme d'un besoin que tu satisferais sans interroger le désir de l'autre. Faut être deux, non ? "faire l'amour quand on veut", il faut que l'autre veuille aussi, et ça, d'après mon expérience, pour être aimé, faut être aimable. Ce qu'on est malheureusement rarement en début de sevrage.
Citation : Dextermorgan a écrit:Car il y a toujours cette petite chose en moi qui m'a tant fait échouer par le passé, un truc curieux, une sorte d' "affection" de l'addiction qui, au bout de quelques jours, me fait regretter la frénésie de sexe dont je voudrais pourtant sortir. 
Affection de l'addiction ? Bien sûr qu'elle nous aime, et nous le lui rendons bien. sans nous elle ne peut survivre !Tu veux peut-être parler de complaisance. Abus de langage fréquent chez les pornodeps : on s'imagine complaisants du fait d'une cohabitation forcée de longue date avec nos geôliers; en fait on souffre d'une forme maligne du syndrome de Stockholm. "La complaisance contient sa propre récompense, mais aussi son propre châtiment. Et lorsque quelqu'un cède à une tentation c'est toujours le même mécanisme quel qu'il soit : la jouissance immédiate qui en est retirée est supérieure à tous les autres impératifs. C'est mécanique. Si les autres impératifs deviennent supérieurs, alors la complaisance cesse. " (Sherlock)On ne peut pas agir directement sur la complaisance, parce que par résonance nous lui sommes trop attachés. (comme dans l'expression "pas ce soir, je suis attaché au radiateur") Etre honnête au point de la relever en soi et d'en faire l'aveu auprès d'un tiers est déjà salubre. Après, on peut jouer à cesser de l'alimenter, et s'investir dans des activités autres. Progressivement, elle perd sa charge énergétique et s'atrophie. Par ailleurs, l'abstinence ne peut effectivement être un but en soi, ce n'est qu'un moyen pour acquérir l'indépendance émotionnelle et spirituelle vis-à-vis de nos démons, qui nous interdisent l'accès à nos anges. On peut pas bouffer aux deux râteliers. Il faut choisir.Mais si l'obsession du sevrage se substitue à celle du porno, avant d'être à son tour remplacée par l'obsession de la rechute, quel progrès réel ? Y'a pas à chier, faut se taper la traversée du désert. La notre, pas celle du voisin. Se détacher, c'est à dire se désattacher, car attachés nous sommes. Et le drame du détachement, c'est qu'on ne peut en mesurer le progrès. On avance dans un désert, justement, et on ne sait jamais où on en est. Pas avant d'avoir atteint l'autre rive ! L'autre rive du désert ? qu'est-ce que j'ai fumé, moi ce soir ? Moebius utilisait une image assez juste, il disait de la dope que c'était comme traverser l'Egypte sans descendre du bus. C'est un parallèle qu'on peut faire aussi avec le porno, "dépliant touristique pour un pays merveilleux auquel on n'arrive jamais" comme je dis dans mon film.Sauf que le pays auquel on peut arriver en vrai quand on est clean, c'est d'avoir une relation vraie avec une femme (vraie aussi). Ca vaut le coup de remonter son pantalon et de le laisser remonté, non ?J'ai connu des alcooliques qui s'étaient laissé prendre "entre deux eaux" : ils picolaient, mais continuaient d'assister aux réunions d'entr'aide d'anciens buveurs, parce qu'ils s'étaient rendu compte que ça stabilisait leur consommation.Sincèrement, je les plains, et je nous plains si nous prenons cette pente.Surtout un jeudi de l'ascension ! 
"Tu en parles comme d'un besoin que tu satisferais sans interroger le désir de l'autre. Faut être deux, non ? "faire l'amour quand on veut", il faut que l'autre veuille aussi, et ça, d'après mon expérience, pour être aimé, faut être aimable. Ce qu'on est malheureusement rarement en début de sevrage." JE reprends tes termes John, tu as tout à fait raison. je parlais de faire l'amour comme je le veux, je ne suis bien sûr pas seul dans l'histoire, mais ce lapsus écrit est sans doute révélateur. Aujourd'hui, je suis très tourné vers moi même, en pleine lutte, ce que j'ai écrit le trahit.Merci tout de même de tes encouragements et de ceux aussi de Sid. A bientôt :-) 
Argh Je viens de rechuter... Alors plusieurs manières de prendre la chose. Le désespoir, genre je n'y arriverai jamais... Ou bien se dire que 13 jours, deux fois de suite, c'est bien et que je suis sur la bonne voie. Ces coups de butoir à mon addiction m'emmènent j'en suis sûr vers le bon sens... Allez, je dois poursuivre ma réflexion intérieure et mes efforts. Reste que les tous prochains jours seront terribles, c'est dur de repartir sur un cycle... 
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