Dépendance sexuelle

Version complète : Dexter Sevrage
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deja

Publié le 30 Juin 2015
J'ai déjà envie ce matin, pendant que je travaille.
Mais il s'agit du besoin physique. Celui qui se réactive très vite, dès que je cède. Celui qui apparaît sans la moindre excitation. Je ne dois pas le satisfaire. Il disparaîtra d'ici 2 ou 3 jours. Je dois me souvenir que l'éjaculation n'est qu'un bref plaisir, même pas important, bien souvent, et que cela met en l'air tout le reste, mes efforts, mon compteur, mes listes, mon estime de moi...
Nous sommes au début de l'été, j'ai envie de m'offrir un bel été, motivant. Un été de repos pour mon corps, de sommeil, un nettoyage de mon esprit. J'ai 60 jours pour prendre de bonnes habitudes.

Burrhus je te répondrai en privé mais merci..
Bon, je profite du début du mois de juiller pour tenter un énième départ, une remise en route de la machine. un moment symbolique. Je ne m'étends pas trop, mais juste le besoin de l'écrire quelque part.

Bonne semaine à tous :-)
Bon courage à toi Dexter et nous sommes avec toi pour ce bel été. C'est l'occasion d'essayer de nouvelles choses. Tiens nous en courant et dis nous en peu plus quand le moment sera venu !
bon, nouvelle chute

Le désir est trop fort. et je ne sais plus très bien par quel bout le prendre. J'ai besoin de repos. me reposer, ne plus penser à rien. #deprime.

Je dois repenser mon travail, et reprendre le cheminement intellectuel qui a été le mien toute l'année dernière. Car seule cette prise de recul me permet d'avancer. Sinon, je me trahis instantanément. tous mes derniers longs sevrages n'ont été qu'une absence de jouissance, mais tout le reste était là. Résultat, le désir persiste et se renforce a mesure que je me frustre. C'est inefficace, et inutile.

tout m'emmerde, personne ne m'intéresse, je n'ai que des fulgurances de bien être, le reste est neutre, et dès que le désir pointe, sous quelque forme que ce soit, j'y succombe instantanément. J'ai tant d'envies, tant de tentations insatisfaites, il y a tant de tentations autour de moi, et je m'en crée chaque jour de nouvelles à force de dériver au long de mes soi-disants sevrages...

Je n'attends plus de solution immédiate. MAis je ne trouve plus d'aide non plus dans des solutions graduelles.
Je pense qu'à me battre tous ces derniers mois, j'ai oublié certaines des règles que je m'étais fixées. il faudrait lire, relire, revenir...
me réveiller...
remonter au front

mais je suis si fatigué. Je n'ai plus envie de rien.

Ma déprime est hormonale, je suis dans la phase de répulsion et de rejet qui suit la chute. Ca ira mieux tout à l'heure. mais dans quelques heures, qu'en sera-t-il? aurai-je de nouveau envie? et trouverai-je la force de résister?
#me reposer
Salut Dexter,
tu essaies, et je suis sûr qu'un jour un déclic se passera et qu'alors tu pourras avancer sereinement sans cette dépendance. Il n'y a pas de solutions immédiates, mais il y a des solutions qui se construisent dans le présent.
Qu'entends tu 'par retrouver le cheminement intellectuel qui était le mien toute l'année dernière' ? Tu sembles dire qu'il y a une piste à creuser.
Parfois comme tu le suggère, il est bon d'écrire certaines choses et de les relire régulièrement pour se les rappeler. Se rappeler que tu as réussi de longs sevrages (que donc c'est possible), se rappeler de certaines actions dont on est fier...
Pour la fatigue / déprime, quand sont les vacances en famille ? Ce sera peut-être le moment pour toi de faire une pause et reprendre ensuite sur de nouvelles bases...
Bon courage à toi tu vas y arriver.
Bonjour Dexter

Je pense que le mot désir est un trop beau mot pour décrire les affreuses urgences qui nous obligent à compulser dans l'addiction. 

Aujourd'hui n'est pas un bon jour pour réfléchir. Pas plus que les jours suivants, d'ailleurs. Sous l'influence du toxique, c'est la seule réflexion valable qu'on peut avoir.

Je me trouve également dans une rechute. Je n'ai pas du tout, mais alors là pas du tout les idées claires. Il est probable que tes accès compulsifs t'embrument aussi sévèrement l'esprit. 

A mon avis, il est vain actuellement pour nous d'essayer d'analyser quoi que ce soit. Une seule chose à faire : nous protéger, parer aux urgences et au fonctionnement du quotidien, mettre en place une routine  et des activités qui rendent la vie vivable (un peu). Puis patienter. Attendre.

Rester sobre; acquérir notre 1er mois de sobriété. Le mieux va revenir. De la clarté va revenir. On avisera alors quoi faire, depuis ce nouveau point de vue.

Je t'encourage à définir le cadre de ton sevrage en 5mn, et si tu le désires à venir le partager avec nous ici.

Bon courage.
Merci à vous pour cs messages réconfortants. C'est vrai que c'est chiant à la fin, de toujours se battre, et de flancher dès qu'une jupe se pointe à moins de 100 mètres...
Ecrire pour ne pas oublier, écrire pour ne pas succomber...

Hier soir, j'ai chatté jusqu'à pas d'heure... Je n'ai pas craqué mais:

le résultat, c'est que ce matin, je me réveille avec 4h30 de sommeil au compteur, je suis fatigué, je n'ai pas bossé hier soir comme j'aurais dû, j'ai plein de taff que je vais devoir reporter, un patron qui va ptet raler, je flippe un peu. Et puis je suis crevé.

Voilà un des nombreux méfaits du chat.

Ekeiloh

Eeeh oui, le tchat, même sans le craquage qui va avec, c'est pas bon pour nous, notre vie sociale, personnelle et professionnelle. Et le pire c'est qu'on le sait avant même de s'y remettre... Perso j'ai dû m'interdire tout ça. Ne pourrait-tu pas mettre en place quelque chose, un projet perso par lequel tu pourrais remplacer ces tchats? C'est une idée comme ça, mais tu pourrais deja avancer dans quelque chose dont tu serais fier, plutôt que de jouer avec le feu et qui ne revêtira pas cet aspect addictif qui te fout dans la merde au taf notamment..

En tout cas bon courage pour ta journée, pour ton sevrage.
Bonsoir à tous et merci, Ekeiloh, pour ces messages de soutien. Tu as o combien raison sur la nécessité absolue de ne pas reproduire le mécanisme de dépendance lorsque l'on est en sevrage... Je suis de nouveau reparti à la conquête de moi même voici quelques jours et pour l'instant, je tiens le coup. J'en suis à 15 jours. Ce n'est pas énorme, mais l'entrée en 3e semaine marque déjà une jolie perfe. Mon travail devient tout à coup "notable", même si je me suis accordé une "détente" masturbatoire voici quelques jours. Mais le contexte était si particulier, que je ne l'ai pas voulu l'inscrire en tant que chute, du moment que je parviendrais à être correct les jours suivants.
Et correct je le fus ;-) voire sobre comme un moineau... donc ok, je poursuis mon travail. Si j'osais, je dirais que le sevrage n'est pas tant l'abstinence totale qu'une totale rupture avec celui que l'on était avant, lorsque l'on n'avait aucun contrôle sur soi-même.

Si cette définition est la bonne, alors oui, je suis en plein sevrage.

Enfin bon, je reviendrai vous parler de cela dans quelques jours, histoire de vérifier avec vous que mon travail a fonctionné.
ou pas.
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