Dépendance sexuelle

Version complète : Dexter Sevrage
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Hello à vous :-)

bon deux de chute aujourd'hui. Maintenant c'est fini pour la journée. J'en ai bien assez fait, jour de relache. Et maintenant, il faut repartir. C'est souvent le plus dur. 

merci pour vos encouragements
Ce que j'aime comme argument chez toi, c'est quand tu dis, (je ne sais plus ou je l'ai lu), que pour ton sevrage, tu organises ta vie en construisant tout de plein de bonnes choses , ce qui fait que quand tu chutes, et bien, il te reste ces bonnes choses.
Ca c'est fort, ne pas s'obseder sur nos misères, et faire des réussites annexes. 
Nous sommes tous beaux !!
Hello à tous
Et merci Burrhus pour ton message. Il sonne parfaitement juste.

Tu vois là, je suis reparti de l'avant, 1er jour fait. J'attaque le 2e. Alors évidemment, niveau compteur, c'est pas terrible, mais je suis bien. J'ai retrouvé mes petites routines que je respecte les jours où je suis clean. Et lorsque je craque, et bien, elles me manquent. Résultat, je m'aperçois que j'ai peu à peu besoin de ce sevrage pour retrouver ces saines habitudes que je ne respecte que lorsque je suis raisonnable de mes mains...

Une addiction au sevrage en gros! :-) Et de toute manière un mieux être général.
Fin du 3e jour.

Que des bonnes ondes pour cette nouvelle vague de sevrage. On va bien voir ce que cela donne, je me demande pourquoi là, ça devrait mieux marcher que les fois précédentes, mais j'ai repris les mêmes recettes, expulsé quelques démons, fait le vide (hem). On verra bien.

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Je reviens ici pour un petit truc... J'ai déjà dit ici que j'aimais les statistiques. Parfois, ça encourage, même si cela n'est pas tout. Bref, je viens de calculer que depuis le début de mon "combat", le 13 avril 2013, soit voici 17 mois maintenant, il s'était passé environ 518 jours, et je me suis tenu à carreau 367 jours!!, soit presque 71% du temps...

Quel repos pour mon corps! Plus de 7 jours sur 10 clean!. Alors je sais que je n'ai pas réussi de super longues séries, mais la constance est bien là! chic. Ca file la pêche ça...
Hello camarade de galère,

On est aux prises avec le même problème, comment dépasser ce cap des 15-20 jours ? Tenir la semaine c'est quelque chose que je m'aitrise maintenant plutot bien. En revanche je mesure le poids de la dépendance psychologique à l'aube de la 3ème semaine en générale...
C'est tellement usant de se refoutre le nez dans la merde, alors là même que la veille on se sentais tellement fort. Je pense que plus les jours de sevrage passent et plus j'abandonne les petites routines qui m'aident les premiers jours, je laisse le chant des sirènes s'insinuer en moi de façon insidieuse, puis quand j'ai prété l'oreille quelque instants l'idée deviens obsedante, irresistible... Je ne vis plus que pour y céder, c'est même comme si j'avais déja perdu le combat. Je ne fais plus rien de ce que j'envisageais, jusqu'à ce que mon dégout de ne rien faire soit suffisament grand pour qu'il légitime une rechute... S'en suivra quelques minutes, quelques heures ou parfois même quelques jours le premier clic...
Hello cher ami

Ce que tu décris est pile-poil ce que je vis. C'est dire l'importance de ce forum qui nous fait rencontrer des personnes dans la même situation et nous sentir véritablement moins seul. Les premiers jours, tout va bien. c'est le bonheur, une sérénité retrouvée, un calme qui nous permet de voir loin vers des lendemains qui devraient chanter. 
Et puis bien sûr, jour après jour, le travail de sape. Des images, des filles croisées dans la rue, ou des souvenirs, ou de vieux fantasmes... Et puis on oublie, pourquoi on s'est lancé... C'est alors que les efforts accumulés au fil des mois doivent permettre de tenir. Et comme tu le dis, une petite voix se réveille, nous dit "allez, regarde, mignonne non?" et puis l'image grandit, et l'on sait, dès les premières minutes, qu'elle restera dans notre tête jusqu'à céder. 
Faire face à ces démons, et se dire que non, la chute n'est pas inéluctable, tel est la clé... Elle est accessible, cette clé. Une crise n'est qu'une crise. Et on peut tout à fait passer outre... Mais pour l'instant, mes fondations ne m'ont pas encore permis de faire le grand saut.
(14-09-2014 23:54)Dexter a écrit : [ -> ]Je viens de calculer que depuis le début de mon "combat", le 13 avril 2013, soit voici 17 mois maintenant, il s'était passé environ 518 jours, et je me suis tenu à carreau 367 jours!!, soit presque 71% du temps...

Quel repos pour mon corps! Plus de 7 jours sur 10 clean!. Alors je sais que je n'ai pas réussi de super longues séries, mais la constance est bien là! chic. Ca file la pêche ça...

un jour de post-rechute, une amie bouddhiste me disait : "Prenons une analogie. Je me suis fixée tant de pratique par jour. Il y a des jours, rares, mais existants, où je n'y arrive pas. Je pourrais me dire “bah c'est trop dur, fais ce que tu peux”. Non, le lendemain, je m'y remets comme s'il n'était rien arrivé. Comme s'il n'y avait jamais eu d'accroc. Cela préserve le sentiment de continuité d'une pratique sans accroc. Ce qui n'est finalement pas un mensonge, car rétrospectivement, un accroc par-ci par-là n'a rien changé. Tout est question de l'interprétation que nous en faisons. Si nous lui accordons la moindre importance, il a des chances de se reproduire. Etrangement, le déni dans ce cas est une bonne chose. C'est le déni de sa faiblesse, qui débouche sur une force qu'on s'ignore. Parce que si je me dis “je suis faible, je vais faire ce que je peux”, je ne vais plus rien faire. J'entretiens donc l'illusion de ma force afin de lui permettre d'exister, et ça marche. Et à la fin de l'année, je vois qu'il y a très peu de jours de rechute. Mais il faut que ça soit clair. Dans l'idée, AUCUN n'est permis. Si ça arrive, on oublie et on continue comme avant : AUCUN n'est permis." j'ai mis le temps, mais aujourd'hui je vois tout à fait ce qu'elle voulait dire. 

J'avais mis ça ici :

a+ les garçons
D'accord sur tous les points. Aucun jour de rechute n'est permis. Le tableau doit être sans tâche. Mais lorsque l'échec arrive, ne pas en faire la fin de mon effort. Et poursuivre la route.
Merci Mr. (Je me demandais justement l'autre jour ce que tu devenais :-p
Oui et non les gars,

Oui il ne faut pas se flageler davantage car la culpabilité et le remords sont le terreau propice pour uen rechute carabinée. Mais quant comme moi on souffre de trouble erectiles induits par le porno visionnée trop frequement depuis bien trop longtemps. Seul un sevrage stricte est la clé, je l'observe d'ailleurs lors de mes sevrages de plus de 3 semaines, je retrouve des erections matinales ou spontanée.
La rechute fout en revanche un serieux coup de canif à ses avancées physiques, la décharge de dopamine carabinée réactives les circuits neuronaux qui me poussent à être plus excité par une branlette que par une femme de chair et d'os.
Dans ce cas prècis comment ne pas cèder à la culpabilité ? Comment ne pas s'en vouloir de foutre en l'air des avancées physiquement tangibles ?

Bien difficile de concevoir ainsi la démarche de sevrage comme un long chemin dans lequel les rechutes ont leurs rôles.

D'ailleurs depuis ce matin je laisse aller la petite voix et cette actrice que j'ai en tête m'obsède, il faut que je me couche sinon je sais ce qui va se passer.

Sur je vous souhaite une nuit paisible.
Bonne nuit à toi. 

Je voudrais te dire que la rechute n'est pas forcément au bout de cette vision. On peut avoir en tête une belle femme pour ce qu'elle est, belle. Et avoir juste le plaisir des yeux. Je sais parfaitement l'état dans lequel une épaule dénudée, ou un sein peut mettre un dépendant... Mais finalement, céder, et puis après? pour revenir au même point qu'avant? 
La chute n'est pas forcément au bout. Se dire que "non, on peut aller au delà." et aller vers un état plus apaisé. 

Tu as raison, la nuit apporte repos et porte conseil... Repose toi, et focalise ensuite tes pensées ailleurs. 
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