Dépendance sexuelle

Version complète : Le Sevrage de Morbach
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Salut Morbach, pour ramener ma science et agrandir ta culture on parle pas de "workaholic", mais de ergomaniac!! ouai je me la pète et alors!!Je trouve ces différentes étapes et tes avancées très prometteuses pour la suite!!Bonne soirée et travail bien demain!! 
Bonsoir létudiant ; "workaholic" = ne serait-ce pas tout simplement l'équivalent anglais d' "ergomaniaque" ? Parce qu'après tout, surmenage, impossibilité à s'empêcher de travailler, et syndrome du burn-out c'est un peu la même chose non ? N'hésite pas à me corriger surtout, j'aime bien au contraire, les gens se foutent tellement de la probité intellectuelle d'habitude...Bon je me suis calmé cet après midi, et ça me va bien, je commençais à m'essouffler. Demain matin j'ai des madeleines à cuire ( je laisse la pâte reposer la nuit durant au frigo ), encore des cours à recopier ( tant de retard à rattraper hélas ), d'autres à ranger, réorganiser mon trieur, peut-être me faire à manger ( si j'ai le temps ) , avant d'aller en cours ( 12h30 - 18h ), pour tenter de bosser le soir ; pour moi c'est une grosse journée, alors je me ménage un petit peu, question de ne pas m'arrêter en chemin ( il n'y a pas pire pour moi que de m'arrêter en chemin, c'est la porte ouverte à la dérive mélancolique ).Quand je vois le chemin que j'ai parcouru ne serait-ce que depuis les quatre derniers mois ( avec des hauts et des bas bien sûr, tout n'est pas tout le temps comme on le souhaiterait ), ça ne me donne vraiment pas envie de rechuter, même si je sais que quelque part en moi, il y a peut-être quelqu'un qui veut précisément ma perte. Dois-je éradiquer ce "quelqu'un" ? Ou essayer de le comprendre ? "Il" a sans doute ses raisons, qu'elles soient "bonnes" ou "mauvaises", là n'est pas la question ; non, la question, c'est que faire de ses revendications, lorsque je sais que l'application de ses plans me jetterait une fois de plus dans l'abîme masturbatoire, et le mépris de soi ?  Cela paraît un peu idiot, et puérilement adolescent si je puis dire, mais après le mépris vient la honte, et je commence à avoir honte de vivre dans une société-cloaque où l'on se permet d'afficher devant les kiosques des couvertures de magazines de cul, présentant des "actrices" à poil, obscènes au possible, ridicules même dans leur obscénité, à la vue de tous y compris des gosses ; à les nourrir de sitôt à la pornographie il faut une sacrée dose d'hypocrisie pour oser s'étonner du nombre de délinquants sexuels ( bon d'accord ce n'est pas entièrement la faute au porno, mais je pense que ça leur permet de "dédramatiser" le truc, dans le sens où ça les persuade qu' "elles aiment ça au fond "), et, à plus forte raison, du nombre de dépendants à la cybersexualité ...  Je ne suis pourtant pas un fervent défenseur d'une morale puritaine etc... mais là on débarque dans du n'importe quoi total, et si je ne méprisais pas le côté "martyr" du militant moyen et s'il n'y avait pas la kyrielle de préjugés dans laquelle on enferme généralement toute personne qui exprime autre chose que ce que raconte l'opinion "globale" ( ici ça serait " y'a pas de mal à se faire du bien " ou " faut être coincé du cul pour avoir peur du porno " ou le fameux " tous les mecs aiment ça c'est bien connu" ), je serais sans doute suffisamment motivé pour aller emmerder à tout va les pornographes et amateurs de pornographie, en crachant sur ce qu'ils se permettent d'appeler de l'art, ou  du divertissement, alors qu'on tombe bien plus bas encore que le divertissement de base télévisuel dans ce genre de production. Peut-être que je suis encore trop lâche ( ça paraîtrait suspect un militantisme de ce côté là, car il faut s'y connaître pour en parler ouvertement n'est ce pas ? ), peut-être qu'un jour j'aurai moins peur de dire ce que j'en pense ... Pour moi le porno est presque devenu indéfendable, et je ne dois pas être très objectif là-dedans, mais y-a-t-il moyen de l'être dans quelque domaine/contexte que ce soit ? J'en doute...Après tout, n'y-a-t-il pas plus avisé qu'un porno-dépendant qui se soigne pour juger des méfaits que peut apporter la pornographie ? pour la mépriser à juste titre ? Dans la mesure où moi-même il faut parfois que je me convainque du côté délétère de la chose pour y échapper, je n'en suis pas certain, mais à force, celui qui s'en est sorti ( ou du moins qui s'en sort depuis longtemps ) sait même, au-delà du danger qu'il représente, à quel point il est inutile, futile, à quel point ça ne vaudrait même pas le coup d'en parler tant il est sorti de son existence, tant l'univers fantasmatique corrompu dont il se nourrit lui est devenu étranger après ses multiples transformations co et post-sevrage. J'espère de tout coeur être sur la bonne voie ; bien sûr c'est tout le temps moi qui décide, et si je rechute c'est de ma faute, même si il n'est pas conseillé de s'en vouloir à mort, sans quoi on ne se relève pas à temps, mais j'ai encore peur qu' " elle " me surprenne, cette "chienne sensualité" comme disait Nietzsche,c'est une vicieuse, et elle sait "mendier un morceau d'esprit lorsqu'on lui refuse un morceau de chair" ( in Zarathoustra je crois, au sujet de la chasteté dans l'ascèse ).

Morbach

Bonjour Morbach!Je fais partie de ceux qui pensent qu'il n'y a pas de double personnalité réelle. Après l'avoir ressenti en moi, et essayé de "tuer le monstre", même s'il m'arrive d'en parler encore par métaphore, je crois que non, en tout cas pour ma part, je n'ai rien d'un schizophrène...Donc, je vote plutôt pour "essayer de comprendre", parce que je crois (ou j'ai trouvé ça comme recette...) que lorsque je crois entendre "le monstre dans mon esprit" me chuchoter "masturbe-toi", c'est en fait tout autre chose qu'il me dit, mais cela passe à travers un filtre mental qu'il me faut démanteler et décoder, un blocage que j'ai sûrement mis en place moi-même parce que je ne voulais pas entendre parler de ce que mon esprit essaye de me dire... Un "contrôle pare-mental" en quelque sorte, mais qui en éludant et brouillant ne résoud évidemment rien... Je pense que ses revendications sont autres que masturbatoires, autres que besoin soi-disant naturel de gratification ou de fuite, qu'elles sont signifiantes voire légitimes et qu'il est idéal d'arriver à leur laisser la voie libre mais avec clairvoyance, ce qui n'est pas évident à cause du fameux filtre...Au sujet de la pornog, nous autres sommes comme tu dis bien placés pour savoir le danger et la toxicité, mais d'une cette toxicité n'est pas la même pour tous, cela dépend des filtres qu'on a mis sur son esprit, et puis on a un peu la tête dans le guidon... L'objectivité nous fait un peu défaut. Cela n'empêche pas de défendre notre point de vue, de faire avancer nos convictions, d'avoir envie de révéler un peu plus l'existence de ce trouble fâcheux qu'est la dépendance...La bonne voie, tu y es forcément. Tu n'as de toutes façons aucun moyen de comparaison objectif... La bonne voie est celle de ta vie vécue et choisie je pense.

 

Bon, je crois que je suis en train de passer l'étape correspondant à un contrôle "au quotidien" de ce que je fais. Cela n'a pas l'air, mais il y a une prise de conscience assez lourde derrière ; cela fait des années que je conçois le temps sous l'angle d'une division bipolaire ( le terme est choisi ), suffisamment radicale pour perdurer, car elle n'offre pas de sortie. Il y a, pour faire simple, les périodes "avec" et les périodes "sans", le tout guidé par une seule et même chose : la fatalité. L'idée majeure de ce système est que, quoique je fasse, cela finira par s'essouffler ( ce qui est vrai ), mais que du coup, cela n'aura pas compté, suivant cela, de nouvelles désillusions, souffrances, remaniements ( les périodes "sans" ), jusqu'à ce que la nécessité de survivre me pousse à retenter quelque chose pour "m'en sortir", "chose" qui finira encore par dépérir, etc... Ce qui manque, et que j'entrevois aujourd'hui, à cette conception, c'est l'idée de continuité, ainsi qu'une critique de la dévaluation constante de l'acte vis-à-vis de l'histoire, dévaluation que dans mon grand mépris de moi-même je me charge joyeusement d'assurer ( c'est bien la seule chose qui perdure en fait Big Grin ). La question n'est pas ici de savoir si "véritablement" ce que l'on entreprend de construire durera des millénaires, mais de savoir en fonction de quoi l'on accorde de la valeur à nos actes. Et d'une, de toute façon on va tous mourir, et ce, que l'on se soit débarrassé de notre dépendance ou pas, et du tas de merde qui l'a engendré de la même façon. Ensuite, je pense ( et là ça dérape peut-être un peu ), que le plus important, ce n'est pas d'avoir réussi à s'en débarrasser "définitivement" ( est-ce seulement possible ? ), ou plutôt, ce n'est pas de se débarrasser définitivement de toute souffrance, car c'est impossible, mais de se battre, continuellement, c'est-à-dire de tendre constamment vers un accomplissement plus grand de sa volonté. Il est évident que dans le cas d'une dépendance au porno il est difficile d'assouvir quoi que ce soit tant qu'on a le nez dans le guidon ; mais l'idée que j'essaie tant bien que mal de développer, c'est que ce qui compte véritablement c'est d'avoir toujours la rage ( et la bave aux lèvres ) de s'en sortir, de pousser, de repousser toujours plus loin ses propres limites ; le but du sevrage et du travail de reconstruction ce n'est pas au final de survivre, mais bien d'apprendre à vivre. Ainsi, pour revenir au propos initial, la valeur d'un acte ne se mesurerait pas tant au fait qu'il se soit affirmé dans une continuité sans faille, que dans la forme d'existence qu'il aura favorisé en se produisant. Qu'importe le nombre de rechutes, à la rigueur c'est déjà une bonne nouvelle que de parler de rechutes, cela signifie que l'on continue à vouloir les éliminer ; le but est de poursuivre sans cesse son propre accroissement, quoiqu'il arrive, quel que soit le niveau de développement auquel on est parvenu. De la même façon il serait regrettable de se contenter d'avoir arrêté la branlette compulsive, sans même essayer d'aller chercher le problème plus loin en soi.Je progresse pas si mal ces temps-ci, pas toujours à la vitesse souhaitée, mais je ne cède pas aussi facilement à la fatigue et aux envies de laisser tomber, et c'est déjà un bon point pour la suite : une chose de sûre ; ça va saigner !Morbach
En passant sur le forum ce soir, je sens franchement une vague d'ennui passer en moi. J'ai l'impression ( "fausse" ? ) que tout cela ne sert à rien ; je me sens l'obligation vis-à-vis de moi-même de poster relativement régulièrement sur ce topic, simplement parce que j'ai peur que quelque chose se produise, du simple fait que je décide de ne pas trop m'emmerder à extérioriser ce que je ressens de façon presque quotidienne... comme si un brin d'absence ou de non-investissement ( même très mineur ) dans la vie de ce forum, sorte de caverne d'Ali Baba où beaucoup passent, peu restent, et encore moins en ressortent enrichis ( intérieurement j'entends ), pouvait suffire à me faire rechuter. Et malgré ce sentiment d'obligation j'ai l'impression de ne pas retirer grand chose de tout ceci. Etaler ce que l'on ressent : ok c'est une chose, mais si on le fait "pour le faire" et non pour progresser, cela n'a aucun interêt. J'aimerais tant ressentir une véritable progression, l'avènement de nouveaux principes fondateurs, qui serviraient de bases à des constructions futures, mais pour le moment il n'y a que le quotidien désespérant de banalité, de répétition, et d'espoirs fugaces ( maigres instants qui sont pourtant ceux qui m'aident vraiment à tenir le coup ). J'aimerais que ce que l'on fait ici serve "vraiment" à quelque chose : d'accord cette entraide en aide certains, et même si très peu d'entre "nous" s'en sortent, c'est déjà ça de gagné sur l'armée monstrueuse des tentations pornographiques. Mais j'ai le sentiment que l'on se heurte à un mur d'indifférence, d'incompréhension. J'ai moi-même l'impression parfois que derrière ces mots que sont dépendance affective, maladie du co-dépendant etc ( qui ne recouvrent soit dit en passant pas grand chose de "scientifiquement prouvé" mais là n'est pas le problème principal ), ne sont que les mots garnissant la façade d'une nouvelle organisation sectaire, radicale dans sa lutte contre la pornographie et la dépendance à sa consommation, décriée "injustement", alors que la libération sexuelle des seventies est une acquisition pour le moins enrichissante et que " c'est aussi ça la société de demain ". Mais à côté de cette peur de la nouveauté ( après tout, organisation sectaire ou pas on s'en fout, mécanismes dont le fonctionnement et l'existence n'est pas prouvée, on s'en fout ), il y a les faits, accablants ; le nombre d'heures que j'ai passé dessus, ce sentiment d'impuissance totale face à l'envie d'y retourner, le nombre de rechutes ( presque 4 mois avant de trouver la stabilité actuelle ), la douleur ( morale surtout chez moi ), la similarité ( pour ne pas dire l'exacte réplication ) des "symptômes" décrits par les autres membres de ce forum qui laisse penser à des phénomènes similaires donc à des "maladies similaires" donc à un "mal" bien identifiable, etc... Que la nature exacte du problème soit plus ou moins connue, là n'est pas la question ; il y en a un, et ça c'est certain. Un gros problème. Est-ce qu'on ne pourrait pas faire mieux que de s'entre-pardonner pour ce qui est de nos rechutes mutuelles, que de se soutenir difficilement dans la lutte contre une saloperie qui fait décidément beaucoup de victimes et qui dans sa force de persuasion nous dépasse tous quelque part ? Est-ce qu'on ne pourrait pas passer à une "lutte" active, plutôt que d'attendre que les blessés ( voire les mourants ) nous tombent dans les bras ? Bien sûr cela parait, et cela est, utopique. Aucune chance d'être pris au sérieux nulle part ( hormis peut-être dans certains milieux psys et encore ), pour ce qui est de la médiatisation faut pas rêver, on aura toujours des conglomérats de pornographes pour nous foutre des bâtons dans les roues ( si ce n'est ailleurs... hum ) et l'opinion qui nous traitera comme des puritains, des pervers ou des victimes d'eux-mêmes ( ce qui est vrai après tout, mais n'empêche ! ), des "couilles molles", n'en parlons pas... Alors qu'est-ce qu'il reste ? Je ne vois pas grand chose ; à mon petit niveau j'essaierai de ne plus jamais laisser cette merde entrer dans ma vie, et tenterai de protéger mes proches, mais pour l'impact que cela sur le monde hein... Même aujourd'hui je ne suis pas certain de ne plus jamais vouloir mater des fesses en plastoc, huilées et ridiculement rebondissantes, simplement pour me sentir vivre, avoir cet accroc au coeur qui emballe toute la machine (pseudo-)émotionnelle... parce que des émotions, "des vraies", il ne m'en reste que très peu, et la plupart du temps elles sont bien empaquetées dans un emballage de cynisme moqueur qui m'empêche de les sentir passer. Et quelle misère que de sentir que l'on est plus bon qu'à être une machine à "s'en sortir" ; consolons-nous cependant, c'est peut-être une étape nécessaire avant le retour à la vie. Avec la nuit dernière cela me fait deux rêves de rechute cette semaine, et ça commence à me gonfler sérieusementMorbach 
L'impatience est un des travers principaux de la jeunesse.

La vie est faite de petites victoires, et c'est l'accumulation de ces petites victoires qui font que l'on progresse. Même si j'ai fait des rechutes, il y a tout ce temps que j'ai économisé à ne pas me perdre devant les sites pornos. Tu passes peut être beaucoup de temps devant ton ordinateur et c'est peut être cela qui te déçoit. Ces derniers temps je n'ai pas trop poster, je n'ai pas voulu dire tout ce que je ressentais car je n'avais pas envie de me répéter. A tout garder pour moi, cela m'a conduit vers 2 rechutes ce week-end.Ce gains de temps nouveau pour nous, il faut l'utiliser pour aller vers les autres, faire des choses réel. Facile à dire, mais pour ma part je suis rester enfermé chez moi. J'ai ressenti après une assez longue période de sevrage, une certaine lassitude, mais en tout cas rien de comparable en terme de déception après deux rechutes à la suite.

Cielazur => Oui il y a de l'impatience, mais en même temps est-ce vraiment un travers si cela pousse à chercher ailleurs de nouveaux moyens de progresser ? En ce moment ce n'est pas très productif, mais de la même façon que le fait de ne plus pouvoir ( par impatience ) me contenter d'un sevrage progressif m'a entraîné vers l'idée d'un sevrage total il y a 4 mois ( et en terme d'abstinence c'est ce qui a été le plus efficace jusque là ), de même cela me pousse a chercher de nouvelles solutions, par exemple dans la construction d'un "appareil justificatif" ; j'en ai marre de tout le temps lutter au nom des mêmes principes, qui apparaissent faiblards à force, car ils justifient certes un refus de la pratique, mais n'engagent pas pour autant vers autre chose.grandefi => en effet je passe encore beaucoup ( trop ) de temps sur mon ordinateur, mais dans la mesure où j'ai des recherches à faire fréquemment et des cours à (re-)rédiger, il est difficile de trop m'en éloigner ; c'est pour cela que ce n'est pas tellement une question problématique, puisqu'actuellement il n'y a pas de solution... Bien sûr tout cela se construit sur une succession de petites victoires, mais attendre qu'elles me tombent dessus en me préservant du moindre effort, de peur d'aller trop loin et de rechuter... Tant que je resterai dans le mode "survie" je pense que je continuerai à me réveiller tous les matins avec la peur au ventre, à me dire qu' " aujourd'hui peut-être je perdrai le contrôle, je rechuterai, et qu'après il faudra faire avec" ; il ne s'agit pas de perdre en lucidité, mais d'acquérir de l'assurance, en me prouvant que je peux aller plus loin que le stade rampant auquel j'en suis réduit depuis un sacré bout de temps maintenant.

Morbach

salut morbach, après avoir passé 2 ou 3 jours sans être venu sur le forum, je viens de prendre connaissance des tes derniers posts, et en lisant j ai pu noter ( peut être à tord) différents états d'esprits selon le post. Je pense que tu passes par une étape de reconstruction, d'identification,... quand je te lies ce qui me surprends toujours c'est que je j'arrive facilement à me reconnaitre,( si Mondom me lie, il sera pas content, car on dirai "l'étudiant éponge" qui parle), tes derniers posts son très similaire à mon état d esprit du moment, et je commence à voir la vie autrement.Mais pour cela, j ai du me retrouver, en faite je me suis basé sur une idée, ou plutôt sur le fait que l'on construit notre identité dans les premières années de notre vie, et par conséquent, j'ai cherché qui j'étais, qu'est ce qui me plaisais de faire, qu est ce que j aime... au delà de mon problème de dépendance et de tout ce qui l'entourais.Et la j ai retrouvé des bases solides, mes bases solides et maintenant tout ce que j ai découvert depuis le debut de mon sevrage prends du sens et il me semble même commencer à laisser aller mes affects et ça c est étrange mais au fond c est la vie!!RRRHHHH!! j avais dis d'arrêter de parler de moi sur les post des autres!! non en faite si j ai dis tout cela, c est parque j ai une raison, il est indéniable que tu avances vite même très vite et tant mieux pour toi, mais je me demande si tu n as pas oublié cette partie du travaille qui est pour moi inévitable pour sortir de cette merde, qui est un travaille sur soi même, comprendre le pourquoi du comment, pourquoi cette addiction??, quels en sont les origines?? quel est la signification??Et puis un travaille sur le qui suis je?? quels sont mes valeurs que je défend?? ...il faut se connaitre et cette période de sevrage nous pousse dans nos plus grand retranchement et nous laisse je trouve un accés très éfficace à notre petites cervelles et ses souvenirs...Aller mon gas lache rien, mais prends du temps pour réfléchir, pour observer, pour poser les choses , car certaine phrases indiquent quand ce moment tu n'arrête pas d agir, car tu as peur de la tentation, mais il arrive un moment il faut arrêter de fuir et l'affronter et c'est là qu'on guérit... 
Merci létudiant ; eh bien voilà tu y es, c'est bien ça le problème je crois. Je commence à avoir des angoisses dès que je ne bosse pas, ce qui est un retournement de situation assez radical par rapport à ce qui m'est "ordinaire". Je ne pense pas que la rechute soit nécessaire pour avancer dans la compréhension de soi, seulement il va falloir, comme j'ai cru comprendre que tu le disais, que je me trouve du temps pour réfléchir. Cela fait en gros une semaine que je fuis les réflexions qui me viennent pour pouvoir travailler plus efficacement ( je rattrape du retard accumulé en ce moment ).Ce qui me permet de faire une nouvelle distinction, donc d'apporter une nouvelle pierre dans mon édifice ; je connais et pratique la guerre de deux façons. La première c'est avec moi-même, la seconde c'est contre moi-même, et bien entendu en ce moment c'est plutôt de la deuxième. Toujours cette fameuse peur des sentiments je crois, j'ai peur de les écouter, je les vois en ennemis, car c'est par eux en grande partie que l'addiction a fait son chemin ; en me faisant croire qu'elle m'aidait à aller mieux ( après plus mûre réflexion je ne suis pas sûr que la pornographie m'ait jamais aidé à aller mieux, oublier certaines choses à une époque donnée certes, ce qui était une aide relative, mais bon en aucun cas me faire progresser ), à me sentir aimé en fin de compte. Alors je coupe tout. Seulement en fin de journée aujourd'hui j'ai commencé à péter un câble, signe que cela n'allait pas, une sorte de mégalomanie délirante associée aux maux de têtes ( j'ai remarqué ça d'ailleurs, quand je ne vais pas bien j'ai facilement mal à la tête, d'autres ce sont des maux de ventres ou autres, moi c'est à la tête ...) j'étais prêt une fois de plus à "changer le monde", je m'étais mis en tête de ne pas retourner sur le forum tant que les "choses n'auraient pas changé radicalement", tant que je n'aurais pas renversé la vapeur ...Il va falloir que je m'écoute penser, peut-être me laisser pleurer un peu si nécessaire, d'habitude je me le refuse, mais à force on en arrive à l'effet cocotte-minute, et quand la pression sort en force ça fait des dégâts. Je me la mets peut-être un peu trop la pression aussi, comme si il fallait que je m'en veuille un max dès que je foirais quelque chose, comme si je ne pouvais pas reconnaître une faiblesse actuelle pourtant évidente et les conséquences que cela implique. A ce propos si je ne veux pas être à côté de la plaque demain, il va falloir que je dorme ; bon courage à tous et à toutes !

Morbach 

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