Dépendance sexuelle

Version complète : Le Sevrage de Morbach
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C'est con ; en fait ce que je fais là, c'est une super mauvaise pub' pour le sevrage. Après plus d'un an, j'en suis encore à me tirer une balle dans le pied à la première occasion. Même si j'ai arrêté de compulser, j'ai du mal à faire flotter mon frêle esquif : est-ce normal qu'il prenne l'eau de la sorte ? C'est comme si quelque chose s'était cassé l'été dernier. Je n'ai pas été durablement tranquille depuis un moment, et la joie des débuts me paraît peu de choses devant la mollesse actuelle. Toujours la même histoire. Les gars, c'est pas parce que j'ai un mal fou à me sortir de la vase en ce moment que tout ça ne valait pas le coup : j'ai passé de super moments sans la crève pornophage, et je ne renie en rien tout cela. C'est juste que je ne vais pas encore assez loin, j'ai comme qui dirait un blocage. Cela passera, ce n'est qu'une question de temps et de réflexion. Ouvrir les yeux ça pique ; mais c'est de ma faute, il ne fallait pas les fermer.
Je me suis demandé si j'avais encore ma place sur ce forum, dans la mesure où je ne faisais qu'apporter des mauvaises nouvelles ces temps-ci, et qui de surcroît n'avaient rien à voir ( en tout cas vu de près ) avec la porno-dépendance. Mais est-ce bien grave ?C'est comme si je me sentais un peu coupable de vous resservir la même sauce à chaque fois ( celle du type qui lance son fil de canne à pêche loin en avant, sans jamais rien attraper ), tout en me disant que je n'ai pas à m'en vouloir, que c'est mon parcours et que ce n'est pas parce qu'il est truffé de nids-de-poule que pour autant je dois m'en sentir honteux. Il y a comme une nécessité de produire de la réussite, nécessité que je suis sans doute allé inventer pour m'emmerder pour pas cher. Est-ce vraiment bon que de se dire : "Reviens quand ça ira mieux ?". Est-ce qu'on doit cacher le caca sous prétexte qu'il pue ? Est-ce que l'entraide se résume à un phénomène d'annonce, avec réussite à l'appui ?

Oui et non, mais en tout cas, si entraide signifiait "partage de nos victoires personnelles", on serait sans doute bien moins nombreux à poster. La question ce n'est pas tant ce que l'on poste ( dans certaines limites ), mais plutôt l'optique dans laquelle on le poste. Si je me dis que je remplis une urne au quotidien, c'est pas très bon. Si je me dis que par "décence" ( ou plutôt par orgueil ) je ne parle que des bons moments, j'occulte une grande partie de l'histoire. Si je me dis que je le fais pour m'aider à faire le point, ça a peut-être une chance d'être utile. Parce que faire le point c'est marquer une étape, et que marquer une étape ne veut pas dire "aller bien". C'est avancer ( du moins essayer ), voilà tout. La vie ( la vraie ) n'est pas un long fleuve tranquille.

... et c'est aussi bien, on s'ennuierait s'il n'y avait pas aussi les obstacles. Tu vois, moi j'ai hésité avant d'exposer mon épisode des derniers jours... Je me demandais si je risquais de déstabiliser d'autres, je me la racontais en pensant que j'avais une responsabilité d'incarner ici la réussite du sevrage... Mais en fait, tous ici ne sommes que des utilisateurs, et ce que nous apprenons nous ne le transmettons pas, nous ne faisons que le déposer, avec une éventuelle possibilité de la partager, si celui qui le ramasse en fait la démarche de son côté. Alors l'acte d'humilité c'est aussi de ne pas se poser la question de savoir si ce qu'on écrit est bien pour les autres, c'est avant tout de l'écrire parce que c'est ce qu'on ressent. C'est un des enseignements de DASA, ça aussi, de témoigner sans attendre de réaction, de réponse ou de débat sur son propre cas... C'est plutôt utile même si ce n'est qu'un outil parmi d'autres. Le forum fonctionne un peu différemment sans doute, mais il ne faut pas laisser notre ego (toujours lui!!) prendre le clavier à notre place.

La vraie question, sur le plan de l'utilité, est de savoir si ce qu'on fait ici est utile POUR SOI-MÊME. Et i les autres en tirent quoi que ce soit, c'est eux qui le font avec leur réflexion, et ce n'est pas grâce à notre merveilleuse qualité littéraire ou analytique.

Citation : Mondom a écrit: La vraie question, sur le plan de l'utilité, est de savoir si ce qu'on fait ici est utile POUR SOI-MÊME.
D'accord sur le principe : disons que ce qui m'ennuie, c'est, comme je le disais le mois dernier, qu'il n'y a que très peu de témoignages sur l' "après". Autant jusqu'ici je me servais des apports ô combien nombreux des membres en matière de défense contre les pulsions, de gestion des angoisses, de compréhension des mécanismes de compulsion, etc...Autant je me trouve à un stade où il m'est donné d'aller plus loin, puisque la Bête semble commencer à me lâcher un peu la grappe, et je ne sais trop que faire du haut de mes 19 ans et demi ... Ce n'est pas comme si des générations de dépendants repentis pouvaient livrer leurs leçons ici bas ; les rares à s'en sortir se barrent ( et quelque part ils ont bien raison ). D'où l'idée que cela sert bien à quelque chose de poster, je veux dire, pour les autres. Là, tu vois, j'aimerais comprendre ce qui me tracasse vraiment ces temps-ci : évidemment il s'agit de mon cas, qui a ses particularités, mais il me semble bien que j'ai fait des choix en matière d'études qui ne me conviennent plus, et en même temps j'ai peur d'être encore en train de me mentir quand je me dis cela. Il manquerait, si cela pouvait se faire, un art de déterminer si, oui ou non, on est encore en train de se fourvoyer sur ses propres intentions. Et malheureusement les virtuoses potentiels se taillent ou se taisent ... Ou alors je me fais des noeuds à la tête inutilement. La question serait : jusqu'où va le changement ? Et donc, la question qui va avec : quelle est l'étendue de la gangrène ? Bien sûr il n'y a que moi pour répondre à ces questions, et il n'y a pas de recette miracle : toute ma vie je serai sans doute à combattre pour sortir des impasses que constituent certains de mes raisonnements. Ce sont souvent les contradictions les plus visibles et/ou impossibles à résoudre qui me tiennent en laisse : je cherche une aide qu'on ne peut m'offrir.
Sans doute que par principe l'après c'est... après, et ce n'est plus ici. Après c'est quand on n'a plus d'utilité à traîner ici et à y écrire. C'est quand l'égo est suffisamment rebidulé pour qu'on n'écrive pas SON témoignage de SON après. Ce n'est pas égoïste, c'est tout le contraire. Tu es tracassé par des questions qui te concernent toi, et ne dois pas espérer trouver ici de l'aide sur la suite de tes études... Ici on n'est que sur le forum des pauv'branleurs tu sais... Autant c'est parfois intéressant de mesurer ce par quoi d'autres pauv'branleurs sont passés ou passent, autant pour autre chose il n'est pas utile de se servir de ce forum ou même parfois de l'internet...Je crois qu'il faut éviter de penser que ce qu'on écrit sert aux autres, parce qu'alors on oublie de le faire pour soi-même et cela perd de son utilité pour soi, DONC pour les autres... On est tenté de formatter ce qu'on écrit, de s'écouter témoigner... J'ai appris encore bien des choses que je ne soupçonnais pas sur moi-même, et sur la dépendance (la mienne) ces derniers jours. C'est évidemment un peu douloureux, mais contrebalancé par le positif que cela m'offre. J'ai réussi à me mettre simplement devant le choix, entre le calimérisme misérabiliste et le droit-devant... Et j'ai pu choisir la deuxième option, et je pense que ça représente une évolution immense chez moi.Oui, on peut se fourvoyer sur ses propres intentions, sur ses propres ressentis. Mais pour moi, le parcours de sortie des addictions m'a permis de m'apprendre à mieux gérer tout ça. A mieux appréhender mes ressentis et à mieux accorder les différentes sphères du monde dans lequel je vis (mon égo, les autres habitants de la planète, mes aspirations etc) et leur interdépendance. Ma clairvoyance que j'appellerai pompeusement "sagesse" m'aide à moins naviguer à l'aveugle. Tu fais depuis ton arrivée preuve d'une maturité étonnante je trouve, et il n'y a pas de raison que tu n'évolues pas vers une sagesse toujours grandissante. La fin du parcours de ta vie n'arrivera qu'à ta mort, et c'est une bonne chose.Je crois personnellement que les limites de la rééducation sont de l'ordre du fondamental; on ne peut pas remonter jusqu'avant sa naissance, avant le développement premier de son être. On peut bidouiller plein de choses mais pas tout. Il faut faire avec et le mieux on sait faire le mieux on se débrouille et le mieux on vit. La perfection n'existe toujours pas et n'existera jamais, et en fait c'est là aussi une bonne chose. Il faut accepter que tu ne pourras jamais comparer entre deux décisions parce que tu n'as qu'un chemin et tes choix doivent ête assumés sans remords qui te boufferaient.Tu as le choix, tu as tous les choix. La liberté c'est d'exercer cette faculté de choisir, qui paradoxalement restreint tes choix en s'exerçant même... "Ne s'use que si l'on s'en sert". Et aussi, sans doute, "ne sert que si l'on en use"?
La loi des choixLe choix fondamental de l'existence, c'est le choix entre l'expansion et la contraction, entre une manifestation positive et une manifestation négative de nos énergie de création et d'expression. Quelles que soient les circonstances, nous avons le pouvoir de choisir dans quelle direction nous irons...Nous sommes tous des héros.Appelez-les, et les héros,se lèveront. (Anonyme)La plupart des créatures vivantes ont relativement peu de choix conscients a faire, le plus souvent, c'est l'instinct de survie ou d'adaptation qui décide a leur place. Au contraire, le pouvoir de choisir dont disposent les humains est d'une très grande portée. Notre vie quotidienne consiste en une série de choix et d'utilisation de notre libre arbitre, le choix entre rester au lit et se lever, le choix des aliments au petit déjeuner, le choix de ce qu'on va faire durant la journée, va-t-on changer de profession, retourner aux études, rompre avec quelqu'un, et ainsi de suite.Suivant les circonstances, il se peut que notre choix soit grand ou limité. Une maladie mentale ou quel qu'autre incapacité peut fausser ou limiter notre liberté de choisir alors que la clarté d'esprit a pour effet de l'accroître. De toute évidence, étant donné que nous sommes pas tous dans la même situation, le choix n'est pas le même pour tous, une personne riche, par exemple, peut choisir d'aller dîner en Europe, une personne vivant dans un pays pauvre peut choisir de manger mais ne pas trouver de nourriture. Une personne qui est cloué au lit peut choisir d'aller courir dans les champs mais ce trouver dans l'impossibilité de le faire, sauf dans son imagination. Les circonstance physiques peuvent en effet nous limiter physiquement. Mais la loi des choix s'occupe du pouvoir et de la responsabilité que nous avons de choisir la façon dont nous réagissons aux circonstances extérieures, pouvoir que nous ne perdons pas tant que nous vivons.Il fut vivre puis il faut mourir, le reste est a notre choix. (Anonyme)Nous avons parfois l'impression que ce n'est pas nous qui choisissons, mais notre famille, nos employeurs, nos amis, le hasard ou Dieu. Par exemple, si notre employeur nous dit, il faut que tu travailles après les heures régulières sans quoi je vais être forcé de te congédier, nous pouvons croire que nous n'avons pas le choix. Mais bien sur que nous avons le choix pour peu que nous soyons conscients que chaque choix a des conséquences.Nous pouvons choisir un chemin plus facile ou plus difficile. Nous choisissons rarement le chemin le plus difficile a moins d'être convaincus qu'il nous apportera plus de plaisir a longue échéance ou qu'il nous mènera a nos buts plus rapidement. Moins nous avons de fausses croyances ou de croyances limitatives, plus grande est notre liberté de choisir.Nous devons aussi être attentif aux messages qui nous parviennent du subconscient sous la forme d'intuitions. Notre subconscient peut choisir de vivre telle expérience, d'attirer telle personne dans notre vie, et même si les résultats ne plaisent pas toujours a notre être conscient, nous pouvons être sur que c'était ce que nous avions besoin de vivre ou d'apprendre. Lorsque nous respectons la loi des choix, notre conduite devient plus volontaire et nos choix de plus en plus éclairés, nous assumons la pleine responsabilité de nos décisions et nous cessons de considérer la vie comme quelques chose qui nous est arrivé. Au lieu d'errer dans la vie, en se demandant si on est sur le bon chemin ou avec la bonne personne ou dans le bon domaine, il faut reconnaître qu'on a soi-même choisi les gens et les situations de sa propre vie. De cette reconnaissance découle le pouvoir d'accepter nos choix, de prendre la responsabilité de notre vie, et peut-être aussi de faire de nouveaux choix. C'est dans les situations ou nous nous sentons le plus démunis qu'il faut se souvenir de notre pouvoir de choisir.Nous pouvons choisir d'être en expansion ou en contraction, de bâtir ou de détruire, dans les 2 domaines clés que sont la créativité et l'expression. Nous avons tous une énergie de vie créatrice et nous jouissons tous de la faculté d'exprimer ce que nous sommes. Nous pouvons choisir de créer et de nous exprimer dans un sens plus positif ou plus négatif. Nous n'avons pas toujours l'impression d'avoir le choix, quelquefois nous sentons que nos énergies créatrices et d'expression sont nulles ou déficientes. Il se peut que nous ayons peur ou nous sentions bloqués. Pourtant, mieux nous comprenons que nous avons le pouvoir et la responsabilité de choisir la voie dans laquelle nous dirigerons notre énergie créatrice et la forme que prendra notre expression, mieux nous nous acquittons de cette charge.Choix et créativitéNous créons pour construire, ou nous créons pour détruire, de toute façon, notre énergie créatrice trouve une expression.Tout ce qui existe est fait d'énergie, et l'énergie peut se manifester d'un bout a l'autre du spectre, du plus positif au plus négatif. Par exemple, l'électricité peut illuminer une ville ou enlever une vie. L'argent est aussi une forme d'énergie, nous pouvons utiliser cette énergie positivement ou négativement, soit en donnant a des oeuvres de charité ou en  prenant des vacances bien méritées, soit, par exemple, en engageant quelqu'un pour commettre un crime.La créativité est une énergie explosive, dynamique, qui a besoin d'une expression, elle a besoin qu'on l'utilise et qu'on la fasse circuler. Cette énergie est une lame a 2 tranchants, si on ne l'utilise pas a des fins constructives, elle devient force de destruction. Si notre énergie créatrice se trouve a être complètement bloqué, comme un eau torrentielle qui rencontre un mur, elle se retourne contre nous et se met a exercer une pression douloureuse a tous les plans, physique, affectif et mental.Les arts, la musique, la peinture, la sculpture, l'écriture, l'art de l'acteur sont quelques exemple de création possible, mais on peut aussi donner un expression pleine et satisfaisante a son énergie créatrice en ayant et en élevant ses enfants, en trouvant des solutions innovatrices a des problèmes d'affaires et de la vie courante, en faisant du jardinage ou en soignant des animaux. Nous pouvons appliquer l'énergie créatrice a tout ce que nous faisons, y compris la guérison, l'artisanat, la décoration et mille autre activité.Pablo peut devenir artiste, Théodore peut devenir faux-monnayeur, Karina peut devenir guitariste, Marguerite peut devenir une voleuse a la tire. Telle personne peut se servir du langage pour raconter des histoires, telle autre peut utiliser le même langage pour raconter des mensonges. Tout cela pour illustrer le travail de l'énergie créatrice dans le positif ou le négatif.Plusieurs prisonniers sont très créatif, ils peuvent peindre, dessiner, chanter, jouer la comédie, écrire merveilleusement bien, mais ils ont dirigé leur créativité dans les voies négatives, ils ont organisé des vols de banque, arnaqué des gens, menti, etc etc.Soit qu'une énergie créatrice bloqué se manifeste par des symptômes et des maladies physiques, soit qu'elle se décharge dans l'abus de d'alcool, de drogue, de nourriture, de sexe, de jeux, etc. Lorsque de tels abus se répètent trop souvent, deviennent irrépressibles ou durent trop longtemps, ils risquent de dégénérer et véritable dépendances et obsessions. De la même manière que nous en sommes venus a reconnaître que nous avions plus ou moins choisi la façon dont notre énergie créatrice s'est manifestée par le passé, nous pouvons apprendre a ouvrir et a diriger nos énergies de sorte qu'a l'avenir elles servent a inspirer et a soutenir les autres et qu'elles nous apportent a nous des récompenses plutôt que des punitions. Peu importe le passé, que notre énergie ait été bloquée ou qu'elle ait servi a détruire, tout peut changer du moment que nous exerçons notre pouvoir de choisir. En choisissant d'exprimer notre énergie créatrice par des geste positifs, porteur d'espoir et de vie nous pouvons changer le cours de notre vie<b../../../font>L'expérience du choix créateur1- Songez aux formes que prend votre énergie créatrice.
  • Votre énergie se déverse-t-elle dans des projets et activitées créatrices ou est-elle bloquée?
  • Si votre énergie vous semble être bloquée, éprouves-vous des symptômes physique?
  • Comment pourriez-vous utiliser cette énergie d'une façon agréable et constructive?
            -Faites-vous de l'exercice?            -Prenez-vous de la drogue?            -Prenez-vous de l'alcool?            -Sentez-vous le besoin d'un soulagement sexuel?2- Le choix de réponses offert ci-dessus n'entraîne aucun jugement moral, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, il n'y a que des façons plus ou moins constructives d'utiliser la créativité.
  • Comment choisirez-vous d'utiliser votre créativité a l'avenir?
  • Exercerez-vous votre pouvoir de choisir?
Applications du choix créateur
  1. Dressez la liste des usages les plus constructif et les plus destructifs que vous avez faits de votre créativité
  2. A la lumière de cette liste, songez a la vie que vous aimeriez vivre a l'avenir. Vous pouvez choisir de ne faire aucun changement ou vous pouvez prendre un risque et tenter quelques chose de nouveau.
  3. Si vous avez des problèmes reliés aux drogue, a l'alcool, a l'alimentation, aux jeux, ou  a la sexualité, voyez si l'une ou l'autre des suggestions suivantes ne pourrait pas vous aider a transformer vos énergie et a changer votre vie.
  • Joignez-vous a un groupe comme les A.A., N.A., ou a tout autre groupe de soutien, dans le cas de dépendances le soutien d'un groupe est essentiel.
  • Engagez-vous a suivre un entraînement physique qui vous servira d'exutoire et de contrepoids en remplacement des dépendances.
  • Trouvez un conseillez ou un thérapeute qui vous aidera a découvrir les causes profondes du problème.
   4. Si vous avez évité, a cause de l'insécurité ou parce que vous aviez peur de ne pas être assez        bon, de cultiver vos habilités créatrices, envisagez de nouvelles possibilités, faites le saut et exprimez        votre créativité.
  • Inscrivez-vous a un cours d'art, écrivez des histoires ou un journal quotidien, adonnez-vous a un hobby ou a une forme d'artisanat, aidez quelqu'un a résoudre un problèmes, travailler au jardin ou faites du bénévolat etc. Chacune de ces activité est un exemple positif de créativité.
Choix et expressionNous nous exprimons de façon constructive, ou de façon destructive, de toute façon, notre énergie d'expression se manifeste.L'énergie d'expression a besoin d'un exutoire. Le plus souvent nous nous exprimons par la parole, mais un art de la scène, les arts en général et l'artisanat fournissent également l'occasion d'exprimer qui nous sommes et ce que nous ressentons.L'expression est autre choses que le simple fait de parler, d'échanger des idées ou des informations. Cette énergie est émotive, c'est l'expression des émotions, ces émotions sont le signe qu'une colère, une tristesse ou une peur cherche a se manifester. Ces émotions peuvent aussi signaler la présences d'une joie ou d'une inspiration qui exige aussi une expression.Si nous freinons l'expression de nos émotions, ce blocage contribue a l'apparition de maux physique (ulcères, maux de dos, de tête, tensions et raideurs musculaires etc) et mental (anxiété, angoisse etc) de toute sorte. Mais nous pouvons nous régénérer et nous fortifier en prenant les mesures nécessaires pour guérir le corps et notre mental en même temps que nous prenons de nouvelles habitudes et créons de nouvelles formes d'expression libre et franche. On peut canaliser son énergie créatrice tout seul, par exemple en faisant de la peinture, construisant des modèles réduits, mais l'énergie d'expression implique une relation a autrui, il faut que quelqu'un reçoive notre expression, quelqu'un qui soit prêt a écouter, a regarder et a goûter le fruit de nos efforts. Ce public peut être composé d'autre adultes ou d'enfants, ou même d'animaux (ceux qui savent écouter sans porter de jugements ou jeter de blâmes).Chez certains, l'énergie d'expression commence par se manifester dans les tête-a-tête mais a mesure que leur confiance augmente, le besoin d'expression augmente aussi et finit par toucher un publique de plus en plus large. Quelle que soit la forme que prend notre expression, elle communique, suscite et inspire des émotions et des sentiments.Une expression positive prendra la forme d'une communication inspirante, enthousiaste et constructive, qui réjouit l'âme et l'esprit. L'expression négative se manifeste par des calomnies, des plaintes, des critiques ou des jérémiades. Elle abat, blesse ou détruit et elle peut vous déchirer quelqu'un en mille morceaux.Ceux qui ont une abondance d'énergie d'expression ont le pouvoir d'élever les âmes ou de les rabaisser. Une fois qu'ils ont pris conscience de ce pouvoir, ils peuvent apprendre a diriger cette énergie de façon responsable et constructive.Que nos émotions nous semblent positives ou négatives, nous pouvons toujours les exprimer de façon constructive. En nous mettant a l'écoute de nos sentiments et de nos émotions authentiques puis en les libérant, nous pouvons générer des forces insoupçonnées d'énergie, d'intégration et de guérison. En privilégiant une expression positive je ne suggère pas de renier ou de réprimer sa colère, sa peur ou sa tristesse dans le seul but de garder la tête froides, ou la tête au dessus de l'eau. La colère, la peur, la tristesse et toute les émotions négatives peuvent aussi être exprimer de façon négative ou positive. Par exemple, si nous sommes en colère, nous pouvons engueuler quelqu'un ou nous pouvons lui dire quelques chose comme, je suis en colère présentement a cause de ce tu as fait, et cela fait un mur entre nous et je ne veux pas de ça. La loi des choix, lorsqu'elle a trait a l'expression, nous rappelle qu'a long terme, une expression honnête de toute nos émotions nous sera profitable et améliorera grandement nos relations, la loi de l'honnêteté s'applique de la même façon.En vérité, l'expression, la plume, est plus puissante que l'épée. Une expression mal intentionnée peut permettre a des dictateurs de prendre le pouvoir et de manipuler des nations entières, elle peut salir des réputations et détruire des vies. Par contraste, les plus émouvantes création artistique et les discours les plus éloquents de l'histoire ressortent brillamment en nous montrant comment l'énergie d'expression peut apporter de la beauté dans ce monde tout en nous incitant a l'action et au changement.Même dans la vie de tout les jours, notre façon de nous exprimer compte pour beaucoup dans notre bonheur et dans celui de nos proches. Nous avons le choix.L'expérience du choix d'expression1- Réfléchissez aux questions suivantes:
  • Quand, pour la dernière fois, vous êtes vous exprimé de façon négative devant quelqu'un?
  • Lorsque vous vous exprimez de façon négative, avez-vous remarqué que sur le coup vous vous sentez pleinement autorisé a le faire?
  • Comment vous sentez-vous durant et après vous être exprimé de façon négative?
  • Quand pour la dernière fois vous êtes vous exprimé de façon positive devant quelqu'un?
  • Lorsque vous vous exprimé de façon positive, par exemple en faisant un compliment, ou en exprimant un sentiments de colère d'une façon constructive qui ne portera pas atteinte a la relation), avez-vous remarqué comment l'énergie positive revient vers vous?
  • Comment vous sentez-vous durant et après vous être exprimé de façon positive?
  • En pensant aux réponses que vous donnez a ces questions, vous pourriez imaginer ou même répéter mentalement des façons plus positives d'exprimer vos émotions.
Application du choix d'expression
  1. Rappelez-vous la dernière fois que vous avez exprimé vos émotions de façon négative.
  2. Songez que lorsque nous émettons une critique, nous n'exprimons pas nos sentiments, nous transformons ce que nous ressentons en jugement. Revivez la scène en mettant par écrit ce que vous ressentiez mais cette fois en l'exprimant d'une façon directe et honnête. Petit truc, au lieu de dire il ou elle comme dans il m'enrage! elle fait toujours ça! dites toujours je, exemple, je m'enrage quand..
  3. A la prochaine occasion, mettez en pratique ce que vous avez appris aujourd'hui
Merci Dom', ça résume bien ( et en mieux ) ce que je pensais : avec une petite touche sur la liberté qui est assez rassurante, en fin de compte. "Ne s'use que si l'on s'en sert, ne sert que si l'on en use", tu as l'art de la métaphore et de la formule dis-donc.Nuage, c'est sympa de restituer un travail qui a dû te prendre pas mal de temps, mais j'ai toujours eu du mal avec les conceptions super-manichéennes, et le côté positif/négatif je t'avouerai que je peux pas ...Ceci dit la première partie ( avant "choix et créativité" ) paraît assez intéressante ; le développement d'une conception particulière de ce qu'est le choix, avec une bonne dose de recul sur la question. C'est juste que le fait de catégoriser les formes d'expression humaines de façon binaire me paraît quand même vachement réducteur. Je ne sais pas si c'est du taoïsme prédigéré sauce new age, mais enfin tout axer autour d'une dualité souffrance/bien être pour juger de ce qui est bon ou pas ( positif ou négatif ) sonne un peu discours sectaire, de par la simplification à l'extrême que cela opère. Des conseils intéressants sont prodigués, j'entends bien, mais ils reposent sur une base théorique limite dangereuse. Précision inutile : ce n'est que mon avis.Edit : en faisant deux trois recherches sur ces "lois" ( dont fait partie "la Loi des choix" ) je tombe évidemment sur Dan Millman, sur "Votre chemin de vie" dont sont tirées les tirades ici reprises, ses best-sellers, mais aussi des liens avec la numérologie, diverses sciences occultes, etc ... Ce que je n'aime pas chez ce genre de gourou américain, c'est que non seulement il tient un discours des plus vagues et réducteurs ( et donc interprétables à souhait par son corpus de fans ), mais en plus que l'on sent toute la logique commerciale qui se dessine, à peine passé la page d'accueil de son site officiel :http://www.peacefulwarrior.com/videos-seminarshttp://www.peacefulwarrior.com/contact-us/inviting-dan-to-speakhttp://www.peacefulwarrior.com/store/gifts-apparel/105-wisdom-inspiration-cards( tant qu'à faire, on a plus qu'à s'offrir ses magnifiques cartes pour Noël )Je n'ai pas envie de me présenter comme un chasseur des Miviludes, mais franchement j'en ai ras-le-bol que parmi les paumés de la Terre - dont je fais partie - il y en ait tant qui se jettent corps et âme dans des discours aussi décérébrants que malsains. Franchement, est-ce que j'ai à attendre d'un ancien prof d'éducation physique reconverti dans le "spirituel" qu'il me donne une méthode "infaillible" pour trouver le sens de ma vie ? Et pourtant c'est ce qu'il prétend, à peu de choses près ( et ce notamment à partir de ma date de naissance ) :http://www.peacefulwarrior.com/life-purpose-calculator Sa page de liens externes mène notamment au site "Truth Contest" qui se conçoit comme un outil pour répandre la "Vérité", et à d'autres pépites très intéressantes qui aident à comprendre chez qui on met vraiment les pieds ;http://www.peacefulwarrior.com/linked-resources J'imagine qu'avec tous ces commentaires peu valorisants, je dégage de nombreuses "ondes négatives", ne sais pas "orienter mon énergie créatrice vers des buts plus positifs". Ai-je oublié de préciser qu'une bonne partie de ma famille est déjà versée dans ce genre d'âneries et que cela aide sans doute à ce que mon poil se hérisse ? Désolé ... et merci quand même.
sans tomber dans l'extremiste, reste que tout ca porte a reflechir..que ce soit un paumé ou quoi que ce soit d'autre..
Quand je dis "tous les paumés de la Terre" je ne parle évidemment pas de Dan Millman, maisde ses supporters potentiels. Je suppose qu'il sait très bien ce qu'il fait, lui. Bien sûr on peut aussi ne voir que le contenu, qui plus est de façon partielle, et n'interroger que quelques lignes, quelques paragraphes soigneusement choisis pour voir si on peut en faire quelque chose, sans penser à la personne qui énonce ce contenu. Mais il faut voir aussi d'où cela vient et à quoi cela mène, ne pas se contenter de voir les quelques arbres qui cachent la forêt. Soit ce type est dingue ( ce qui m'étonnerait ), soit il se fout bien de la gueule de son fanclub. Cela donne à réfléchir ? Non mais sérieusement, nuage, regarde un peu ça : http://www.peacefulwarrior.com/life-purpose-app-newsTu as vu la chance qu'on a ? Dan Millman nous propose son application pour iPhone, permettant de déterminer ton chemin de vie à partir de ta date de naissance. Le fameux truc dont j'avais parlé hier, repose d'ailleurs sur des principes de numérologie si j'ai bien compris, un truc très très sérieux donc ... Etant né le 25 Juin 1991, je suis 33/6, et toi, nuage ? La description de mon cas est tout simplement "horoscopique" : un conseil, renseigne toi sur l'effet Barnum et son usage par les charlatans ça ne te fera pas de mal.On peut théoriser, philosopher même sur le choix, la liberté, la créativité ... mais tout arranger sous l'angle d'une dualité positif/négatif, comme je le disais, n'avance à rien. Toi même tu sais très bien, je suppose, que dans la vie tout n'est pas noir et tout n'est pas blanc. Tu sais bien qu'il n'y a pas qu'un sens possible attribuable à chaque sentiment, ou à chaque action, que tout peut-être sujet à ré-interprétation et donc que rien de ne peut se ranger, avec rigueur, dans des cases, d'autant plus si elles sont aussi étroites. Par exemple la peur, catégorisée "négative" ; est-ce que c'est parce qu'elle se conçoit comme une souffrance ? Mais ne permet-elle pas dans bien des cas de sauver sa peau à temps ? J'aime bien la parenthèse sur les prisonniers : forcément braquer une banque est "négatif" de même que mentir ou arnaquer. Et si l'on conçoit que les banquiers sont eux-mêmes des voleurs en puissance, profitant de l'incapacité des ménages à se passer de crédits à gogos en les pompant jusqu'à la moelle, dévaliser une banque, donc s'en prendre à ce système, ou même en tuer les dirigeants, n'aurait-il pas une toute autre valeur ? Pareil pour le fait de mentir : l'art est un mensonge, une parure, de même que les histoires de fées et de princes que l'on raconte aux enfants et qui ont le mérite de développer leur imaginaire et leur capacité à croire en quelque chose de meilleur que ce qu'ils côtoient quotidiennement : faudrait-il jeter Blanche-Neige et Beethoven ? Dans ce texte on parle beaucoup d'énergie, mais de quoi s'agit-il présentement ? Est-ce une énergie mesurable et de quelle nature est-elle ? Quand on utilise des termes de physique, on raisonne en physicien, sinon, on invente d'autres termes, au risque de paraître moins "savant". On y oppose aussi très souvent "destruction" et "construction" comme si il s'agissait de deux choses irréconciliables, et c'est une sacré injure à l'esprit : où est la contextualisation ? Quand je détruis une part destructive de moi-même, n'est-ce-pas de la construction ? Mais suis-je vraiment sûr que cette part destructive de moi-même en est bien une auquel cas si je me trompais je serais non pas en train de me construire mais en train de me détruire, et d'exprimer mon énergie créatrice de façon négative en la nourrissant d'émotions négatives et destructrices tout en le faisant dans une optique positive puisque je crois m'aider et me construire ... bonjour le bourrage de crâne. Il n'y a pas de positif ou de négatif, pas de vérité humaine bien identifiée, il n'y a que des éclaircissements, des concessions et de l'opportunité ; nous dépensons beaucoup d'énergie à nous faire croire que nous agissons en fonction de données intelligibles, alors que la plupart du temps celles-ci nous échappent complètement. Comment juger alors si ce qui nous motive appartient à l'une ou l'autre de ces deux catégories factices ? Comment peut-on se permettre, au fond, de renier une part de nous-même ? Au fond, y a-t-il un "bon" moi et un "mauvais" moi, quand enfin de compte il n'y a que "moi" et les autres ?  Je l'avais dit plus haut, et en fait la discussion aurait dû s'arrêter là : je demandais l'autre jour une aide qu'on ne pouvait m'offrir, et c'est éminemment contradictoire, donc c'est à moi de trouver comment gérer mon cas, qui est un cas particulier. Pas la peine, par conséquent, de profiter de mon mauvais état pour m'assener des extraits de ce manuel de solutions pré-mâchées et prétendument universelles, lorsqu'il s'agit bien, comme tout le temps en psychologie, de gérer un cas unique.  
non justement je ne regarde pas ca.. pcque ca n'entre pas dans mes croyances, mais ca reste que certains de ses écrits me porte a réfléchir..
URLs de référence
  • Dépendance sexuelle: http://www.dependance-sexuelle.com/index.php
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