Dépendance sexuelle

Version complète : Le Sevrage de Morbach
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Je me sens plus calme ce matin ; ce n'était peut-être qu'une passade liée à la diminution du traitement que je prends contre les troubles de l'humeur. Etant donné que cela me l'avait déjà fait le mois dernier après avoir divisé par deux la dose ( selon les conseils du psychiatre of course ), j'espère que cela ne recommencera pas ; on est parti pour enfin arrêter tout ça. Après 3 ans à en prendre, j'appréhende un peu de laisser mon cerveau gérer seul la régulation de ses neurotransmetteurs, mais bon, fallait bien qu'on y arrive un jour. D'autant plus que c'était moi le demandeur.Je me demande si ( par le plus grand des hasards ), la dépendance au porno fraîchement installée à l'époque des débuts de ce traitement ( avril-mai 2007 ), n'aurait pas joué un rôle dans la survenue de toutes ces crises à répétition. Bon, il y avait mon père et ses débarquements-surprise c'est sûr, mais quand même. Quand même.Au final on pourrait accuser la dépendance de tous les maux, on en saurait pas plus, et ça nous ferait pas avancer des masses. C'est une belle merde c'est sûr, mais faut regarder devant soi de temps en temps. Arrivé fin Juillet je me rends compte que ces vacances sont quand même bien moins chiantes que celles de l'année dernière. Mais elles ne valent pas tant que ça, parce que l'isolement, ça reste pesant. J'avais dit que j'irais me balader régulièrement pour calmer un peu les éventuelles angoisses, eh bien il est temps que j'aille faire un tour, aujourd'hui, par exemple.
Ô vénérable chasseur de troll,Entre 2 lessives à la main, n'oublie pas de mettre la dernière main à ton infaillible ([img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil43aa2238ce570.gif"[/img]) détecteur de trolls.Le teste pas sur ta race, ça marcherait forcément du tonnerre (de Brest).[img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif"[/img]
C'est quoi ce message à la con?

recouvrant, as-tu un problème avec les membres du forum? Ou avec toi-même?

Veuillez en effet m'excuser de ce message déplacé.J'alerte ici le modérateur compétent de bien vouloir le supprimer.../../../p><p> </div>
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Me revoilà, après trois semaines ( seulement ?? ) d'absence qui m'ont fait beaucoup de bien. Pour tout dire, je n'ai pas sorti mon ordinateur de sa sacoche pendant tout ce temps, bien que je sois resté en contact avec le virtuel par le biais du PC familial. Pas de forum, pas d'énervement non plus : quand je relis les derniers messages que j'avais posté, je me rend compte qu'il était temps que je fasse une pause de ce côté là. Depuis lors, beaucoup de choses ont changé.J'en suis à presque 9 mois d'abstinence, et je dois dire que j'ai du mal à me reconnaître ; bien que les réflexes de compulsion sur tout ce qui passe soient restés en état, je leur donne de moins en moins le droit de cité, et les renvoie dans les limbes à chaque fois, comme autant d'emmerdeurs potentiels. Finalement cette "pause" m'a permis de voir mieux que jamais que j'avais un profil d'addict, et qu'il me fallait me soigner en conséquence, sans diaboliser tant que ça le produit, même si dans le cas somme toute particulier du porno, il ne m'est plus donné de faire de concessions, même dans la théorie. Je détaillerais cela plus tard, pour le moment j'ai beaucoup retard dans mes lectures forumesques. A plus donc ...
contente de te relire morby [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d6422f04.gif"[/img]j'allais justement t'écrire un mail, je me demandais si tu allais bien [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d6422f04.gif"[/img]
T'inquiète donc pas nuage, tout va bien pour le moment. Enfin tout ... De ce côté là ça va, en tout cas. Un petit break qui devait venir tôt ou tard : le danger aurait été de me le refuser, de me dire que c'était le début de la fin que de m'écarter du forum. C'est une aide précieuse, mais, arrivé à un certain moment ( variable selon les gens ), je pense qu'une pause s'impose. J'en referai probablement plus tard, étant donné que mes études risquent de me prendre beaucoup de temps dès la rentrée.J'ai donc eu l'occasion de voir que j'avais bel et bien ce profil de dépendant : sitôt décroché de mon ordi personnel, je me suis rendu compte que j'accrochais sans problème sur le pc familial, et trouvais encore de quoi me distraire plutôt que d'avancer dans les projets dont je m'étais promis de m'occuper. La fuite, toujours la fuite ... la procrastination, pour ne pas la nommer, est un véritable fléau, tout aussi destructeur que l'aboulie, à ceci près qu'elle se voit moins. Quand on n'a plus la moindre volonté, on souffre de la sensation de vide, tandis que la procrastination répond justement à cette souffrance née du vide, pour le combler ... avec plus de vide encore. Dans cette optique, la procrastination est donc la soeur de l'aboulie : à elles seules, elles marquent lourdement le quotidien d'un trait de renoncement, d'une fatigue constante et d'un désintérêt pour tout.Ce ne sont que des symptômes, là aussi, pas l'origine du mal, mais comme tout symptôme, il faut les combattre ; cependant gare à la fuite en avant, c'est encore de la procrastination, parce que si l'on cherche bien, on se rend compte qu'en agissant de la sorte on élimine certaines tâches, on les tient à l'écart, alors que c'est justement à ces tâches là qu'il faudrait s'atteler. L'an dernier à la même époque, je m'étais dit sottement que tant que j'agissais, je ne pouvais qu'améliorer mon sort : or jouer les vibrillons ne sert de rien les projets mûrement réfléchis. De la patience, toujours plus de patience, et de volonté aussi : voilà ce qu'il faut.
... plongé dans les arcanes des cinq dernières années à 1h du mat' passé, je me sens, bizarrement, très éveillé. Cela fait du bien de dépoussiérer ce genre de dinosaures virtuels ( il s'agit de faire le ménage sur mon ordi ) ; j'avais oublié à quel point je me complaisais déjà dans l'auto-apitoiement en 2005, soit bien avant que je m'enfonce dans la porno-dépendance ( début 2007 ). Pour mieux analyser la situation passée, je me dis que conserver tous ces mails, et ces compte-rendus de conversations MSN peut m'être utile. Y'a de quoi bosser sérieusement sur le sujet. Un vrai con que le Morbach de l'époque, sans déconner. Un type sur une pente savonneuse, qui ne voit pas venir les emmerdes, la nuit noire, qui tombe pourtant bien vite sur son petit monde reclus. On chercherait en vain un moyen de retour, pour aller jouer les Cassandre à son alter ego, tenter de le prévenir, question qu'il se fasse moins mal ; c'est pas possible. Le Moi présent : une incontestable, mais bien fragile, virgule qui sépare le passé de l'à venir. Qui tente de lutter contre des courants souvent contraires. Alors avais-je le choix de ma connerie ? Boarf. Comme je disais l'autre jour à ma psy, il y avait à l'époque beaucoup d'ingrédients qui aidaient à ce que la sauce de la dépendance au cyber-cul prenne : forte addiction aux jeux vidéos, donc attachement démesuré au monde virtuel, très peu d'amis, de contacts, de gens à qui parler de mes problèmes en toute franchise, une tendance à déjà visiter quelque peu les sites classés X et à collectionner des images érotiques, sans parler du film du dimanche soir sur M6, de l'absence totale d'éducation parentale côté sexualité, une certaine capacité à développer des addictions à tout et n'importe quoi, une idéalisation de l'Autre déjà bien marquée dans deux cas de figure, un mépris profond pour ce que j'étais, mais ambivalent, car ponctué de phases légèrement mégalomaniaques.Bref, un super cocktail explosif ; sitôt confronté à la liberté de mater et de me MB en cachette, je sombrai. Pas étonnant. On pourrait donc en conclure qu'avec ce tableau clinique, je devrais encore "penser à racheter du sopalin", et pourtant non ! Il y a quelquechose de très paradoxal là dedans : on sait, au fond, que l'on est tellement mû par des palanquées de déterminismes que l'idée même de l'existence du libre-arbitre en devient ridicule. Et pourtant il apparait que dès que l'on arrive à se faire croire que l'on a le choix, on l'a vraiment. Il faudrait tenter de faire une sorte de généalogie du délic, parce que je n'ai toujours pas compris de quelle façon il a pu se produire chez moi, de même que chez pas mal d'autres dépendants du forum ( après 20, 30 ans O_o ?? ). Peut-être que ça aiderait à ouvrir les yeux d'autres personnes, si on trouvait la formule ? ... qu'est ce que je dis comme conneries quand même Big Grin
bah! moi j'aime bien lire tes conneries va..mon instinc maternelle me dis que.. je t'adopterais bien moi si c'est pour entendre ce genre de conneries ;-) [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dcd7b9f4.gif"[/img]
... "Moi, j'aime pas être adopté !".Histoires de paille et de poutre, je me suis encore retrouvé à traîner très tard cette nuit, et à être pris de panique à l'idée de rechuter. Attendant patiemment la venue de Morphée, je ne cessais de sursauter et de me réveiller, me croyant en plein acte ; deuxième fois que cela m'arrive, et je dois dire que ce n'est pas très réjouissant. Autant si en ce moment je traîne tard c'est pour de "bonnes raisons", autant il n'a jamais été aussi vrai que les "bonnes raisons" de veiller n'existaient pas. Donc, pour ce qui est du sommeil, on reprend le compteur à zéro. Pendant mon absence récente, j'avais repris les rennes et dormait correctement : il ne faut pas que je perde les pédales une fois encore, ça serait dommage, d'autant que je me sens, plus qu'auparavant encore, le coeur à l'ouvrage. Gageons que ce soir je ne me planterai pas. Pas facile facile de reprendre un train de vie convenable après autant de mésaventures.
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