Dépendance sexuelle

Version complète : Le Sevrage de Morbach
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Disons Mondom que je ne ferme pas vraiment les yeux, c'est juste que je prends un peu plus d'assurance. Je suis bien conscient que le risque principal est de laisser la porte (entre-)ouverte, parce qu'il y a une certaine bête qui ne se gênera pas. Les attaques continuent, moins lourdes mais toujours assez fréquentes et la peur de rechuter m'obsède littéralement. L'étaler, la pétrir, ... l'apprivoiser ? Oui, mais comment ? J'imagine qu'il faudrait trouver un mode de confrontation qui se démarque pourtant de sévices auto-infligés ; faire ce que j'ai prévu de faire, quoiqu'il arrive, et même ( et surtout ) si j'ai peur, question de me prouver que j'ai encore des c... ? Pas gagné d'avance ça non plus. Là il est 19h et j'ai encore rien foutu, malgré des monceaux de cours à recopier, et l'angoisse monte, monte, inexorablement... Peut-être que foncer la tête baissée n'est pas non plus la meilleure solution. Alors quoi ?Je ne connais pas la compassion, encore moins la pitié envers moi-même. Et je ne sais pas vivre façon métroboulododo ; quoique que je fasse, même si c'est dans la durée, ça reste excessif, en solo, et quand je suis sur une pente douce ( comme maintenant ) c'est qu'elle est descendante, que la chute n'est pas loin. Je crois que je vais aller me défouler un peu encore sur ma batterie, on sait jamais ça pourrait m'éviter le pire.  
Bon, eh bien voilà, j'ai enfin fait quelquechose ! Et pas de rechute non plus. A vrai dire ce que je redoute le plus, c'est qu'en concentrant mon attention sur d'autres pôles que sur la dépendance, je risque de perdre le dessus, en déshabillant pierre pour habiller paul. Une chose cependant : je crois aussi que tant que les activités que je mène en parallèle,  demeurent choisies et assumées dans une vision "constructiviste", elles ne me font rien perdre, bien au contraire, ça m'éloigne encore plus du bain dans lequel est née la dépendance au porno ; c'est-à-dire toujours la même recette d'inactivité, ennui, déprime, manque d'hygiène etc... avec un soupçon de bêtise aussi et d'inconscience surtout. Se "forcer" à faire quelquechose de ses journées rend bien plus lucide que se poser dans un fauteuil pendant des heures à essayer d'oublier qu'on est 24h/24 à cran, à tenter de ne pas penser à céder ; bien que dès le début je m'imaginais que c'était précisément l'inverse. Dans le sens ou "remplir" ses journées n'a aucune intérêt, il ne s'agit pas de ça, mais plutôt d'une amélioration constante des conditions d'exercice et d'assouvissement de mes passions ( saines cette fois si je puis dire ), en vu d'atteindre certaines hauteurs que le simple arrêt des MB et du visionnage ne permettrait pas.J'avais peur de faire du sur-place après un certain temps, eh bien je crois que c'était chose faite les deux dernières semaines ; et le sur-place est risqué lorsqu'on l'on a un ordi à portée de main. Je me fixe des objectifs de base : bien sûr comme je tape ( je dois pas être le seul ) aussi sur une dépression, il y a le club du "minimum journalier" ( besoins fondamentaux tels que boire-manger-dormir-se laver-petitsbesoins ), avec entretien minimum de ma chambre, mais arrivé où j'en suis ( pas très loin mais quand même ) il m'en faut plus. On pourrait rajouter la constante à double face : boulot/compositions, quoique boulot/apprentissage instrumental me semble moins hard à mettre en place pour le moment, avec des séances sportives occasionnelles ( vélo essentiellement ) si possible. Cela me paraît encore bien triste, mais je pense qu'il n'y a pas que l'appréhension d'une routine ( parce que le porno aussi était très routinier mais pour autant m'attirait et m'attire encore ), que je me chargerai de limiter au maximum, mais plutôt le fait que j'ai oublié quel plaisir je pouvais retirer de ce genre de choses, à force de tout focaliser sur la pause "branlette" ou "matage" quotidienne. Pour ça aussi il faudra du temps semble-t-il, mais maintenant que je suis clean ( en espérant le demeurer ), le temps, j'en ai !Morbach 
J'ai recommencé à déconner avec le sommeil semble-t-il. Bon on va régler ça vite fait ; cure de sommeil intense et rétablissement du rythme prévu au départ. Le tout sera de gérer l'angoisse, comme d'habitude, parce que c'est bien à cela que sert le manque de sommeil : oublier une angoisse dont j'ai d'ailleurs bien du mal à identifer l'origine. Et ce n'est pas le manque ( ou du moins pas entièrement ) parce que c'était bien là avant que j'envisage de me sevrer : encore une énigme à résoudre. Des pensées comme toujours, je crois que je ne suis pas encore arrivé au stade où je pourrais passer toute une journée sans y songer, ou du moins me sentir impliqué ( ce stade peut-il être atteint ? ), entraîné quand j'y pense et à cause de cela devoir me repasser toutes les bonnes raisons qui m'ont amené à arrêter à chaque fois, sans que cela suffise jamais semble-t-il. Je me suis demandé aujourd'hui si un jour il serait envisageable de considérer la masturbation ( oh le gros mot que voilà ! ) comme un acte normal, presque physiologique. Autant agir sous le coup de ce genre de considérations dans l'état actuel des choses serait stupide ( je suis dépendant ne l'oublions pas et le moindre écart me referait tomber dans l'incontrôlable ), mais un jour qui sait ? Y-a-t-il quelquechose de biaisé dans ce jugement ? Et le porno ? Serai-je interdit à vie ? La question n'est pas de savoir si le porno a quelquechose d'intéressant, mais plutôt de savoir si il n'y a désormais aucune autre solution que le néant pornographique pour pouvoir garder le contrôle ?Je trouverais plus honorable d'être maître de ses pulsions que de les fuir ( attitude qui me semble, malgré tout le bien que l'on peut en dire, notamment compte tenu de son efficacité, plutôt lâche ), alors que penser ? Et je suis désolé les fuir prouve bien qu'on ne contrôle rien, seulement que l'on est pas assez solide pour pouvoir choisir quelquechose entre la perdition et le néant...Morbach 
Il est clair que aujourd'hui ces pulsions ou pensées représentent un "danger" alors tu ne peux pas envisager de te poser trop cette question à l'heure actuelle. Ensuite, les pensées orientées vers le sexe, vers la MB et son absence, évidemment que tu en as pour un moment avant que ça ne disparaisse... Quelques décennies sans doute, mais ça devrait devenir sans pulsion juste une idée qui pase.La MB deviendra sans doute anodine et déchargée de ce sens inexorable, quand... quand tu n'auras plus besoin ni envie de te MB! C'est-à-dire, tu pourras envisager une MB saine quand tu n'auras pas envie de te MB. C'est comme "la dose saine de porno": elle existe, c'est zéro porno! La bonne nouvelle, c'est qu'alors ce ne sera pas lourd!Croire en un avenir où la compulsion aura disparu et le comportement pourra "re"(?)devenir ordinaire et non malsain, c'est en fait y rester attaché encore, et c'est aujourd'hui sûrement parfaitement normal. Ça fait à mon avis partie de toutes ces questions qui ne se poseront plus quand il te frappera qu'elles n'ont plus à se poser, pas de pertinence ... Oui, le porno est inutile et toxique surtout pour nous autres qui en avons abusé! eh bien, tant mieux. Le temps de vie qui est devant moi est libéré de ce gaspillage-là. Et à moi la vraie belle relation avec une femme que j'aime et avec qui la sexualité est formidable!   
Pour le premier point, à savoir que la question n'est absolument pas à se poser, et que tant que je me demanderai quand "recommencer", tant que la masturbation sera tentante, c'est qu'il ne faudra pas même envisager de m'y mettre , là je suis d'accord. J'ai pu en refaire l'experience hier soir. A peine ces quelques lignes écrites, je vais me coucher et une envie pressante, pesante, m'assaille, et c'est alors que je me dis " la saloperie... elle ne recule devant rien quand même... ". En gros après la séduction de base par réponse directe à un stimuli, après la perversion de la victime qui se dit qu'elle n'a que ça, après les arguments moraux comme quoi il n'y a que les coincés qui se privent d'un tel "plaisir" : le détournement du logos à des fins dégueulasses : si la question de la valeur à accorder au porno pouvait et pourrait encore se poser, il ne s'agissait à ce moment que d'un pretexte pour attirer mon attention. Je me doutais que le côté pretexte en faisait partie, mais qu'il n'y avait QUE ça dans cette démarche... A peine cette pulsion refoulée, m'est apparue l'idée claire, sans concession aucune, que le porno était le plus ridicule des substituts, satisfaisant le " besoin " le plus bas : celui d'avoir un vagin à portée... et non un femme que l'on saura aimer et qui aimera également. L'amour est une petite folie, mais d'un genre qui s'inscrit dans la croissance constante de l'ego si je puis dire, qui fait grandir et soi-même et celui ou celle qui partage cet amour, lorsqu'il est sincère et "lucide"... A côté de ça, prendre la répétition mécanique, un vulgaire va-et-vient pour quelquechose d'intéressant, non merci. Encore un égarement semble-t-il, mais il y en a eu tant que je ne saurais plus mesurer la valeur de l'experience qu'il me donne de l'addiction et du combat quotidien contre ses tentacules en apparence protectrices, mais qui rapidement vous etouffent.J'ai encore de la nostalgie. Je repense souvent au plaisir que je ressentais en compulsant, à ces filles au corps parfait qui ne demandaient rien d'autre... Et quelle illusion. Jamais je n'en viens spontanément à penser à l'après. A ce dégoût de soi qui suit immédiatement la "conclusion", au nettoyage, moment glauque, de solitude intense, où l'on se demande "pourquoi ? pourquoi j'en suis encore là ? pourquoi je l'ai fait ? avais-je plus de raisons que la dernière fois ? avais-je une raison ? au final qu'est ce que ça m'apporte ?" la réponse étant invariablement l'expression du vide engendré, par contraste avec l'éphémère émoi hormonal provoqué par le visionnage. J'ai l'impression de rater quelquechose en même temps. Jamais d'amourette, de petite amie, de copine, à 18 ans et des poussières : il y a "pire". Mais quand même. Cela m'emmerde, quand même. De plus je ne peux pas. Je ne pourrais innocemment prendre dans mes bras une fille qui me le demanderait, j'aurais peur de la salir, de la pervertir, que cela soit par rapport avec cette p... de dépendance, ou par rapport au reste, à ma "personnalité". Je ne hais pas l'existence, je savoure certains instants comme jamais aujourd'hui, j'aime enfanter de ma musique, quoi qu'elle vaille aux yeux des autres, et les moments où j'enfante sont les plus beaux que je connaisse. Je me sens renaître. Mais à côté de ça j'ai un mepris terrible, pour la plupart des gens que je croise, je ne supporte pas leur discussion, leur compagnie, leur existence. Je suis solitaire, et j'ai besoin de solitude ; rares sont les instants où je peux être réellement en phase avec quelqu'un. Le reste du temps je fais semblant : semblant d'être à l'aise, semblant que cela me plaît, semblant de ne rien entendre ou écouter, de m'en foutre, comme tant d'autres. Et je suis exigeant, encore plus envers moi-même qu'envers les autres, et je m'en veux aussi de ne pas être à la hauteur de mes propres exigeances. " Si tu ne t'aimes pas, comment aimer ?comment quelqu'un d'autre pourrait t'aimer ?" Ce n'est pas exactement que je ne m'aime pas. C'est plutôt que j'ai besoin de me dépasser constamment. Et j'ai connu de plus beaux jours, bien plus beaux. Franchement j'en ai marre du porno, de ses règles, ses représentations, ses performances. Mais je crois que je cherche aussi un moyen de m'injecter à haute dose du plaisir, parce que je n'en ressens que trop rarement, et malheureusement je n'ai pas choisi une voie honorable ou même efficace. Je suis sur une pente glissante, et le tout est de la reprendre à contre-sens, jusqu'à l'embranchement, et de changer de route, enfin, en prenant garde de ne pas en prendre une plus mauvaise. 
Une autre leçon : ce qui compte au jour d'aujourd'hui, ce n'est plus le quantum de temps où je n'aurais pas compulsé. Après tout, même si quatre, cinq, six mois de sevrage sont une victoire pour moi, qu'est ce que ce temps représente en fin de compte, si il n'est pas employé à faire quelquechose ? Attendre désespérément que les envies cessent sans rien faire n'est pas la meilleure solution qui soit c'est certain. Et supprimer toute autre forme d'addiction qui viendrait se greffer pour remplacer la principale ou pallier en partie au manque ne sert pas à grand chose non plus : définir négativement sa vie, ses principes, c'est ne rien définir de particulier. Maintenant je sais ce qu'il faut que je fasse. J'ai besoin de créer, encore et encore, enfanter une multitude de pièces, toujours plus "parfaites", et finalement m'enfanter moi-même. Je vois mon petit monde intérieur comme une vaste contrée coupée du monde par de hautes montagnes, dans lequel un peuple unique en son genre tente de trouver un mode fonctionnement qui prouverait enfin sa valeur. Il y a eu ainsi de nombreuses époques, et celle ci est la fin de la plus sombre d'entre elles, un peu une sorte de période d'invasions barbares ( on se demande bien d'où ils viennent ceux-là ?! ). J'aurais besoin d'une période telle que la Renaissance, sans la Réforme qui s'en suit. Pour l'instant il n'y a que peu de mécènes pour écouter ma musique, mais cela viendra. Je remarquais à l'époque où c'était encore d'actualité, que les MB à répétition avaient ( entre autres effets notoires ) pour conséquence de m'épuiser, aussi sur le plan de mes compositions. Difficile de plaquer des pièces correctes sur le papier lorsque vous avez encore le poignet engourdi, et la fameuse "cyber-gueule de bois" si bien décrite par d'autres sur ce forum. Je perdais le goût, l'envie et la volonté par dessus le marché, si bien que je ne faisais plus rien pendant des semaines avant de reprendre tant que bien mal, en profitant d'une période de répit de quelques jours, bien difficile à acquérir. Cela ne reprend pas encore, mais je retrouve le goût. Lorsque j'écoute certaines pièces d'orgue de Bach je me prends sur le fait, en train de vénérer un tel talent, moi qui ne vénère jamais rien. Même mes propres compositions semblent avoir plus de saveur qu'autrefois. L'avantage d'une vie asexuée ( par choix ? ) serait la disponibilité vis-à-vis de soi, la possibilité de mettre toute son énergie dans son oeuvre, son sang et ses larmes s'il faut. Cela me semble encore bien terne, ce modèle d'une vie où la question ne se poserait même plus de savoir si la sexualité est si importante que cela. Une seule chose est certaine à mes yeux ; il y a mieux que la sexualité, même pour un agnostique méprisant ( et méprisable ) : enfanter. Je ferais donc mieux de m'adonner désormais à ce que je sais faire de mieux, dans tous les cas : "jouer à Dieu".Morbach 
Ce matin, acalmie, paresse, et clairvoyance aussi. Je vais faire un pari : d'ici ce soir je parie que j'aurai fait le maximum pour "m'en sortir", et cela sur tous les plans. Pas de temps pour l'inutile, encore moins pour ce qui est "dangereux". Des pauses certes, des délassements certes, mais en gardant toujours un oeil ouvert. Nous verrons ce qu'il en sera d'ici ce soir, ce que j'aurai fait. C'est le genre de pari stupide, mais toutefois instructif, que je me fais lorsque je sens qu'il va encore s'agir d'une journée à ne rien faire, mais cette fois je l'écris, en espérant que ce sera différent, qui sait ?En attendant...
je vais parler pour rien dire, mais juste de faire part de mon plaisir à te lire morbach, tu as une belle écriture et une façon de penser et te parler de la chose d'une façon très intéressante et te souhaite bon courage pour la suite!!!
Salut Morbach.Je ne suis pas psy, je comprends plutôt pas mal ce que tu décris de ce que tu ressens, ça ressemble plutôt à ce que je ressentais avant mes 20 ans, ce côté "asocial et anticonformiste" (à l'époque en plus c'était la mode du punk...)Pour moi, quand tu dis que tu dois t'enfanter toi-même et tout, ça me fait penser que ça ressemble à des carences. Je ne peux pas accuser ta mère ou autre, je n'en sais rien et peu importe.Je ne peux que te redire que tout ce ressenti lucide, que tu pourrais transformer en changements au lieu de simples prises de conscience,  c'est un chouette capital de départ pour aller le bidouiller chez le psy. 
Oui Mondom je pourrais les transformer en changements, mais je ne sais pas, peut-être que je suis trop lâche encore pour ça. Pour aujourd'hui j'ai perdu mon pari, mais demain je recommencerai. Je suis assailli par un mal de crâne tenace depuis 2-3 heures, j'ai tout le temps froid, aucune envie de rien, et je me sens si vide... [ Je me dois d'émettre une correction : je n'ai pas de côté "asocial et anticonformiste" comme vous le dites. Je me doute que le simple fait que je réagisse à cela indiquerait plutôt que je suis encore dans ma phase "ado-qui-ne-supporte-pas-la-moindre-critique-surtout-lorsqu'elle-touche-en-plein-dans-le-mille", mais tout de même, détrompez vous. Je méprise presque plus les "anticonformistes" que tous les autres, le fait même de parler d'anticonform-isme est une aberration logique : en se voulant contre la conformité, les codes, etc... ils forment une "communauté d'anticonformistes" qui s'identifient tous aux mêmes anti-codes, ont les mêmes anti-références, etc... bref sont... conformes dans leur anti-conformisme ( !! ), encore un bel attrape-nigauds en somme. Il y a une différence similaire entre l'athée et l'agnostique, qu'entre l'anticonformiste et moi-même ( si j'incarne un type répertorié, mais bien que cela me blesse, cela ne m'étonnerait pas ). Je cherche une forme d'auto-détermination ( c'est ce que j'appelle m' " enfanter " ), et pas à me définir comme le négatif de tout ce qui m'entoure... En revanche le côté asocial est nettement plus marqué, mais une fois de plus il ne s'agit pas de "revendiquer mon asocialité en tant que singularité" ce n'est pas le but, c'est juste que je sais, je constate, que je ne peux pas supporter grand monde autour de moi par excès de mépris, que j'ai souvent besoin d'être seul pour m'y retrouver dans mes affaires, et que je n'ai aucun véritable ami, parce que tous finissent par me décevoir ( je n'ai peut-être pas une notion très approfondie de ce que peut-être l'amitié et ce que l'on peut lui trouver comme limites mais bon ). Il n'y a qu'au gré de mes lectures que je trouve des types respectables, du moins des oeuvres qui malgré leurs défauts probables les rendraient respectables, mais malheureusement ils sont morts et enterrés depuis longtemps... ]Ce n'est pas qu'aujourd'hui je n'aie rien fait, ou rien fait de contributif à mon rétablissement, mais qu'une fois de plus j'ai la certitude de ne pas en avoir fait assez. Il est huit heures moins vingt, mais je suis trop crevé pour envisager quoi que ce soit avant demain, à part espérer me coucher tôt. Pour le moment je tiens bon, mais je sens qu' " elle " sait que je faiblis ( par "elle" j'entends " l'amie du bas-ventre " ), et je me ferai probablement attaquer violemment si je tarde trop ce soir. L'espoir aide, mais je ne veux pas m'y accrocher de trop, ce n'est pas cela qui amène grand chose. Je parle d'agir mais ne fais rien : quelle perte de temps... j'en ai à profusion mais ce n'est pas une raison ! Je m'étais dit que Mars devrait être le temps de la guerre par excellence, et cela avait été le cas l'an passé, j'en ai d'ailleurs gardé quelques traces écrites, témoignant d'une certaine violence à mon égard, et d'avancées décisives, mais ce n'était rien encore comparé à ce que je prévois pour cette fois. Espérons que je ne tarderai plus trop. La dernière période de "guerre" qui aura véritablement duré remonte tout de même à Avril dernier...Morbach
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