Dépendance sexuelle

Version complète : Le Sevrage de Morbach
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=> Nina ; en fait je suis tombé sur ce lien par hasard, je me demandais comment il pouvait y avoir des "invités" au-delà de la page d'accueil, j'ai tapé ce moment dans le moteur de recherche. Je n'ai trouvé aucune explication, mais je suis tombé sur pas mal de topics intéressants, dont celui-là... L'expérience que je me permets de tirer de mes parents est qu'une femme peut, pour des raisons presque indécorticables, rester en couple avec un homme qui ne lui plait pas pendant vingt ans, et réalisé après coup, que c'était une erreur monumentale ; j'imagine qu'on te l'a déjà dit un milliard de fois ( et pas qu'à toi ), mais je ne pense pas qu'il soit du devoir de qui que ce soit d'attendre un miracle de la sorte. Je ne sais moi-même pas exactement comment j'ai réalisé que c'était devenu une urgence que de me débarrasser de ça, et je sais aussi que je demeure fragile malgré les convictions parfois difficiles à admettre que je me refourgue quand ça va pas trop mal. J'imagine que tu as tes raisons, ma mère aussi avait les siennes c'est sûr... Mais c'est ta vie et tout n'est pas comparable évidemment.  
Je dois avouer que, suite à quelques recherches, je commence à avoir franchement peur pour la suite, et je ne cesse de me demander ce que je pourrais faire pour lutter contre l'invasion pornographique. Il y a un topic là dessus sur ce forum, " Lutter contre les sites X ", seulement je me demande si un jour une véritable communauté qui ne soit ni pro-chrétienne ( que ça soit des cathos ou autre ), ni pro-féministe se formera pour lutter contre cette merde ( parce qu'aux yeux du grand public ce sont tous des "coincés du cul" ). Je suis bien limité à mon niveau, pauvre tox même pas encore sevré, abstinent de 5 mois seulement... Par delà la loi, la morale, les discussions à n'en plus finir et qui pour moi n'ont que peu de chances ( aucune ? ) de faire évoluer les choses dans le bon sens, la seule option que je vois serait d'engager ( pour ce qui est du porno sur internet ) des gangs de pirates expérimentés, que l'on paierait pour faire péter les principaux sites de diffusion de porno. A voir les chiffres du topic, on dépasserait largement les 4 millions de sites, mais descendre les plus gros porteurs, ne serait-ce qu'un bon millier, ferait déjà du bien. Nan mais là je rêve, c'est presque pas concevable, je ne serais même pas capable de comprendre moi-même le Html... Franchement y-a-t-il quelque chose d'autre à faire que se soigner et aider le plus possible les autres dépendants et co-dépendantes à s'en sortir ?
C'est une veille question, Morbach. Un sujet qui est aussi politique et qui va bien au-delà du porno. La marchandisation de l'humain appelle bien des engagements. Perso, j'en ai (mais je préfère éviter le sujet ici. Je préfére en MP, pour éviter une confusion des genres).Parallèlement, l'excitation sexuelle via un media n'est pas récente. Ceux qui n'en sont pas malades peuvent bien le vivre. Je ne suis pas non plus anti alcool, bien que je n'en consomme plus. Je veux bien admettre que l'on puisse l'apprécier, même si pour moi c'est parler une langue que je ne connais plus.Je crois vraiment que l'enjeu essentiel (et urgent) est de favoriser l'aide au dépendant qui souffre encore en allant au-delà du net, en aidant par exemple à ce que des groupes de paroles se mettent en place. 
Bruno59, je me dis aussi parfois que les non-dépendants peuvent très bien y trouver du plaisir sans se taper les conséquences désastreuses que nous connaissons, mais malgré tout je vois croître en moi une aversion de plus en plus profonde pour cette "industrie". Si les représentations "érotiques" ont toujours existé ( cf certaines fresques romaines ), la forme que ça a pris aujourd'hui n'a pour moi rien à voir avec quelque chose de relativement sain. L'industrie pornographique fait du mal, beaucoup de mal. Que ça soit aux consommateurs ( à mon sens le non-dépendant aussi s'aliène ), mais aussi aux "actrices" et "acteurs", auxquels on ne pense pas forcément vu le peu que l'on veut bien dire des conditions dans lesquelles ces "films" sont produits. Bien sûr ce n'est que mon humble avis, et on me dirait qu'un autre travers de la jeunesse, c'est qu'on s'échauffe un peu facilement.
En progressant je m'aperçois qu'il ne faut pas seulement faire face à la dépendance au porno, pas non plus seulement à la dépendance affective ( notion vague s'il en est pour moi ), mais aussi à une sorte de "système", de grande toile d'araignée auto-construite, justement faite pour que je m'y englue. Elle n'est pas faite de soie, mais de ressentiment, de "pesanteur" ; c'est d'ailleurs quand on y est confronté que l'on se sent lourd, incapable du moindre mouvement. C'est une fine forme d'aboulie, subtile au possible, qui s'insinue dans les moindres secondes que je laisse en pâture au hasard, me faisant irrémédiablement tendre vers toujours plus d'inactivité, d' " à quoi bon ? ", d'abandon de soi. Elle aussi sait se cacher derrière le masque des impératifs, sa forme la plus discrète ? le "tu dois", mais pas n'importe quel genre de "tu dois". Celui qui laisse entendre qu'on y arrivera pas, de toute façon ; ce n'est plus vraiment un "tu dois", mais un "tu aurais dû". Les regrets, en fin de compte, servis avec leur sauce de mépris de soi habituelle. C'est précisément là que l'on voit à quel point il peut être difficile d'avancer sans regarder en arrière, ou du moins sans avoir cette sorte de nostalgie délétère, qui tue l'instant, et prépare un demain toujours plus morne. Si chaque chute, chaque échec, est une occasion de plus d'apprendre, cette toile là nous apprend surtout à regretter ces erreurs : c'est-à-dire à en faire des erreurs d'autant plus graves, et d'autant plus inutiles.

Il est certain que je suis à l'origine de cette toile, que c'est bien moi qui m'interdit le progrès, sinon toute évolution ; la stagnation est une bien piètre consolation lorsqu'on sort de l'enfer préfabriqué du porno, mais restons "positifs", cela vaut toujours mieux que de replonger. Ce qu'il faut, c'est lutter contre cette pesanteur, lutter pour la préservation de chaque instant, en attendant que la pluie cesse et que l'on regagne en légèreté ; l'idée du moment est donc de faire quelque chose, n'importe quoi du moment que ça ne me fait pas revenir faire la dépendance, sous quelque forme que ce soit. Ainsi me revient la comparaison avec le pathétique que dégagerait un homme qui ne saurait plus s'ennuyer ; mais m'ennuyer n'est pas quelque chose que je puisse me permettre actuellement. Je ne lutte d'ailleurs pas tellement contre l'ennui dans ce qu'il a de positif à mes yeux, à savoir nous rappeler de temps en temps le côté totalement absurde de l'existence. Je lutte bien plus contre le sentiment de pesanteur, qui en est une conséquence mal choisie, car elle ne mène, précisément , à rien.  

Morbach,Ce que tu décris comme "pesanteur" ressemble bien fort à ce que l'on ressent au cours d'une dépression. Cette sensation que tout est insurmontable, infaisable et inutile car au fond "akoibon", n'est-ce pas? Si c'est bien de ce type de sensation dont tu parles et que tu venais combler avant avec le porno (parce que à part combler du vide, je ne vois pas ce que le porno peut apporter...) alors je ne crois pas que tu t'en débarasseras si facilement. Je suis passée par là, il y 3 ans environs mais sans porno... Ca revient au même finalement. Une vie difficile par bien des points dans la quelle, je tentais de garder la tête hors de l'eau tout le temps, le nez dans le guidon en permanence... Bref, un évènement, sans importance pour ce qu'il est est, est venu bousculer tout ça et je me suis écroulée... off... plus rien... Mais voilà, je vivais seule avec 2 mômes qui avaient besoin de moi et je n'y arrivais plus! Alors il a fallu trouver vite à me sortir de ça. Je me suis faite suivre par une psy, j'ai accepté sur un temps court, des antidépresseurs juste pour réactiver un peu la machine et j'ai travaillé sur moi (ce que je fais encore et, visiblement, ce que tu fais aussi). Plutôt que de continuer à regarder l'insurmontable, plutôt que de vouloir aller mieux tout de suite, j'ai fait comme les dépendants ici... J'ai cessé de me fixer des objectifs lointains, j'ai pensé "une chose à la fois, un jour à la fois". Chaque jour je m'obligeais à faire une chose, une seule, qui me semblait vaine à moi mais dont je savais que je serais contente de l'avoir faite. Au moins, ce petit temps n'était pas perdu dans du "rien". Au départ, ça semble absurde mais on est quand même content de l'avoir fait. je me suis accordée du repos et la présence de mes enfants je l'avoue, m'a maintenue à flots aussi car pour eux, je ne pouvais pas lâcher. Au fur et à mesure, tu n'y penses plus, tu ne fais plus une seule chose mais plusieurs et tu n'as plus besoin de t'obliger à les faire ni à les planifier. La vie reprend des couleurs. A l'issue de cette période qui a quand même durée un an, je me suis faite des copains (ce qui me semblait tellement innaccessible à moi!) et je sortais pas mal avec et sans mes enfants. Je me suis de nouveau sentie quelqu'un. Peu importe que ces relations aient été superficielles, chacune m'apportait quelquechose et me permettait d'échanger aussi. Avec l'une,je partageais les sorties-momes, avec l'autre, mon goût prononcé pour la musique, avec un autre, la politique, l'associatif etc... Tous ces gens, je ne les vois plus beaucoup parceque nos vies ont pris des directions différentes mais peu importe, quand on se retrouve c'est avec plaisr et puis je sais que je peux nouer des relations maintenant et que même si elles sont parfois éphémères, on peut y prendre plaisir si on en attend pas autre chose que ce qu'elles peuvent apporter sur l'instant. On est au milieu des autres et on se sent un peu faire partie d'eux.Comme toi, je suis à la base, une solitaire, sûrement un peu associale quand même parce que très exigente mais aujourd'hui, je m'aperçois que cette difficulté que j'ai toujours eue à "partager" avec d'autres, à me sentir toujours "différente", "à part" etc..., ça n'est pas moi mais mon mal-être que d'aucuns appelleraient la dépendance affective.Ne lâches pas, ne te force pas non plus mais peut-être juste un petit effort surmontable chaque jour, t'aideront peut-être à te remettre sur les rails...Bon courage à toi et bon week-endNina
Figure-toi, nina, qu'il y a un an, j'étais encore sous anti-dépresseurs... là il me reste un traitement contre l'humeur up/down que, si tout se passe bien d'ici là, moi et mon psychiatre on compte arrêter d'ici l'été. Avec le sevrage en cours je me demande si c'est une bonne idée, mais en même temps ce ne sont plus tellement les sautes d'humeur le problème, enfin je crois. Le "sentiment de pesanteur" ce n'est pas tellement la dépression, j'ai connu pire ; je dirais que c'est le nid de la dépression, ce que la dépression a construit et entretenu, et qui fait que l'on est encore fragile des années après avoir commencé les combats pour s'en sortir. C'est comme un boulet que l'on traine ; et pour poursuivre l'image, plus on le traine, plus il s'abîme et se désagrège au contact du sol, de la "réalité". A l'inverse, se dire qu'il est trop lourd et qu'il est inutile de le trainer, lui permet de grossir : d'où la nécessité d'une lutte quotidienne. Disons que ce sentiment ce n'est pas la crise, ce n'est pas le récif ; c'est la mer. Et le but c'est donc de regagner le rivage. Je commence à me faire au concept du "un jour à la fois" ; au début du sevrage je me disais que c'était vraiment la solution du "faible" ( une bonne excuse pour ne pas m'y mettre quoi ), du type tellement enfoncé qu'il préférait ne plus regarder au-delà de son nez, de peur d'avoir de l'ambition. En fin de compte c'est le mieux à faire ; c'est encore un piège de se dire qu'on est capable de se lancer avec succès dans de grands projets et de s'organiser sur le long, très long terme, lorsqu'on est même pas foutu de prendre sa douche et ses repas à heure fixe. M' enfin dans la dépendance c'est pas les attrape-nigauds qui manquent pas vrai ?  
Une chose m'a fait rire jaune tout à l'heure ; j'ai vu ( cru voir ) clairement une preuve supplémentaire, et pas des moindres, que je ne me faisais confiance en rien. Des pensées parasites j'en ai pas mal, mais celles là sont exceptionnelles, quoique mémorables ( j'ai rarement à faire à elles ) ; elles se basent sur l'idée que ce que je fais de bien ( qui me plait, quand au moment de le faire et plus tard également ) dépend uniquement des conditions dans lesquelles je me trouve. En clair : je vois passer des troupeaux d'énoncés superstitieux du type "non il faut que tu laisses ça là, parce que sinon ça veut dire que la période "..." est terminée et que donc tu ne seras jamais aussi créatif une fois que ça aura changé", ou alors "si tu te lances dans tel projet tu ne pourras jamais revenir en arrière pour finir celui que tu auras laissé en attente, parce que tu auras changé de mentalité ". C'est, je trouve, un peu l'opposé exact du sentiment de continuité. Cela se base sur l'idée que ce que je prend pour ma volonté, n'a aucune prise sur le réel, et que je suis sans cesse conditionné par des éléments extérieurs, des prémisses aux conclusions : hormis dans ces quelques instants de pseudo-lucidité où " je me rends compte " qu'il ne faut pas toucher à tel ou tel truc, pour conserver le conditionnement. Bon, d'une part le sentiment de continuité, dans sa version malheureusement populaire du "libre-arbitre" ; ça me gave profondément. Mais néanmoins son opposé total, qui me prend pour un animal "inférieur" uniquement mu par ses instincts de base ( bouffe - reproduction & co ) et par ce qui l'entoure, me sert surtout à me foutre moi-même de ma gueule ; et ça aussi j'en ai marre. Croire en soi est-ce si difficile ? D'autre part ce sentiment là me conforte ( et c'est peut-être son rôle caché ) dans une position qui est celle du type qui ne changera jamais : je passe mon temps à maintenir une atmosphère, et ça m'enfonce progressivement dans les excès par la suite. Cela me semble encore difficile à décortiquer, il faudra que j'y revienne.  
En attendant je me suis rappelé du rêve que j'ai fait la nuit dernière ; si je compte Diane, cela fait trois filles qui, depuis mes 11 ans environ, m'ont obsédé sur de longues périodes. J'ai revu la première, pour laquelle ça avait duré environ 3 ans, jusqu'à ce que, épuisé, je "termine" cette histoire en lui transmettant une lettre, un poème, une "déclaration". Cette fois je pars à sa rencontre dans un simulacre de centre commercial, inspiré d'un "B2" que je connais bien ; elle est entourée de ses ami(e)s, me reconnaît et, souriante, vient discuter avec moi comme si nous étions de très bons potes ( bon on se connaissait un peu quand j'ai cessé de la voir, mais sans plus ). Pour une fois je me contente de ce qu'elle veut bien partager, un échange se fait, puis elle doit y aller, elle doit "poursuivre sa visite". Pendant ce temps je monte à l'étage ( il y en a un dans le "vrai" aussi, donnant accès à d'autres magasins ), cherche quelques babioles, puis, à travers la baie vitrée, je la vois repartir du centre commercial avec sa bande ; et à ce moment précis ( la chose que je trouve intéressante là-dedans ), je me dis "ne regarde pas, il ne faut pas regarder". A ce moment, même conscience que pendant l'éveil de l'obsession qu'elle constitue, du fait que revenir presque 8 ans en arrière n'amènera rien de bon, qu'il faut tourner la page, parce que j'ai déconné. Et c'est clair que, avec cette fille là, j'ai vraiment déconné. On dirait que je m'éduque même jusque dans mes rêves ; drôle de voir un semblant d'influence concrète de la conscience sur l'inconscience, alors que d'ordinaire je me laisse berner par mes instincts, par mon "ça". Bon, en fait, je serais plutôt tenté de croire que c'est l'inconscient qui fait presque tout tout seul, et que je ne reçois dans ma part consciente que les miettes de ce qui s'y raconte. Et c'est toujours la même histoire ; cette fille là aussi je pourrais la recontacter, mais honnêtement je me dis que les raisons de ne pas le faire sont exactement les mêmes que pour Diane ; ne serait-ce que parce qu'avec elle ça a été le même scénario de merde, le plus poussé même, sans doute parce que c'était le premier et que je n'avais aucun contrôle sur la chose. A force, je crois que j'arrive près du stade de l'ecoeurement : ce n'est plus seulement une question d'éthique, ça devient répugnant . Cela me renvoie directement à la soirée "resto" que je viens d'avoir avec ma mère et ma soeur ; d'habitude je mange copieusement, et finis mes plats sans problème, et là, pour la première fois depuis longtemps, je n'ai pas réussi ; je me suis arrêté avant d'avoir envie de vomir. Question de respect vis-à-vis de mon estomac.
Citation : Morbach a écrit: Franchement y-a-t-il quelque chose d'autre à faire que se soigner et aider le plus possible les autres dépendants et co-dépendantes à s'en sortir ?
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Il nous a mis en garde contre l'esprit "chevalier blanc " ou "Don Quichiotte" tout en nous sensibilisant aux horreurs de la filière industrielle pornoïque, qui ne se résume pas à une différence de goût entre la salope sauvage et la salope d'élevage, un peu comme un végétarien pourrait le devenir (j'en connais, et exactement pour cette raison) en découvrant la réalité d'un abattoir.

Pour ma part, je ne pense pas qu'il ait vraiment noirci le tableau, et c'est pas l'essentiel ; au fond, que les conditions de production du matériel pornographique soient syndicalement satisfaisantes ou non pour les salariés qui y travaillent, et que je les cautionne en consommant, c'est pas le plus grave, c'est une sorte de conséquence de mon rapport intime à la pornographie, qui était aliéné, et dont seul le sevrage a pu me délivrer.

URLs de référence
  • Dépendance sexuelle: http://www.dependance-sexuelle.com/index.php
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