Dépendance sexuelle

Version complète : Le Sevrage de Morbach
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Je fais devoir mettre en place une nouvelle stratégie de visite sur le forum, car je commence souvent par la lecture de ton post Morbach, et à chaque fois que je te lis je peux très facilement m'identifier dans tes paroles et de ce fait n'arrive plus à poster dérrière toi, une sensation de déjà dis c'est étrange je trouve!!En tout cas, tu souligne beaucoup de point dans tes dernières interventions, dernièrement j'ai eu l'occasion d'essayer de libérer , de vivre mes émotions , c'étais une belle expérience mais je dois mettre cela au passé car quand on est pas habitué à le faire, cela nous demande une énergie et mes habitudes de 22 ans de vie rattrape vite cette nouvelle façon de voir la vie .... mais ça se travail je pense!!!Il en ai de même pour les attitudes bienveillantes , moi j'en ai obligatoirement besoin pour mon futur métier, et il est donc important que j'adopte ce comportement et non que je ralie tout personne humaine à ma façon d'être à moi, et qui suis je d'abord pour juger, pour diriger et même de façon inconsciente des gens qui ont aussi leurs histoire, leur passé!!! Chaque être est unique et c'est ce qui fait la beauté et la complexité de l'humanité alors profitons de cela!!Les émotions ça fait peur, aimer ça fait peur, être aimé pour ma part me parait impossible mais pourtant je ferai tout pour accepter cet état de vie si il se présente!! Depuis que je ne suis plus avec ma vcopine, je n'ai jamais ressentit autant d amour pour quelqu un, elle me manque et je l'aime!! il est peut être trop tard ... mais au moin je me suis rapproché de quelque chose!!!

allez à bientôt les copains!!!

Bonjour Morbach,Je relis tes hypothèse, et , si je puis me permettre, oui concentre toi sur ta colère, quelqu'en soit les destinataires (cachés) ... l'identifier et la digérer sera vraiment salvateur.Sinon, les gens peuvent être pénibles et crispants sans que ça relève de ta pathologie... personnellement plus j'avance en âge, moins je supporte ce que je juge être la betise de certain...j'envoie chier personne à priori car je m'isole, mais vraiment ça me chatouille souvent, alors je relis le post de Nuage sur les extras-terrestre, je me sens moins seule, et ça m'apaise ;-)
Je ne retrouve (encore) plus le lien vers le blog que Nuage m'avait envoyé, sur les émotions et la nécessité de ne pas les refouler...En gros, ce que je pense, c'est que même s'il ne s'agit pas de laisser éclater au grand jour tout ce que nous intiment nos émotions (par exemple, beugler "gros connard" au conducteur de la voiture de devant qui a mis 4 secondes à démarrer au feu vert... même si c'est éventuellement la pensée qui est venue se formuler dans la tête.), il est au moins aussi mauvais de les refouler, les nier, refuser de les considérer.On doit pouvoir trouver un juste milieu empli de sagesse: Le feu passe au vert. Le conducteur du véhicule devant moi ne démarre pas. J'en ressens une certaine exaspération, une sorte de colère diffuse, parce que je me laisse croire que cela touche à ma liberté ou mon droit d'avancer au feu vert, et je ne vois le conducteur de devant que comme un obstacle, une "verrue" dans cette situation de ma vie. Cela génère en moi l'idée de lui hurler des insultes pour le désintégrer ainsi, bien à l'abri dans ma voiture. Je comprends ce schéma et je vois même le cocasse qu'il représente, je suis le jouet de mes émotions sur ce coup-là. Pour autant, il me suffit de repasser tout ça en revue pour en saisir la futilité. Si je suis pressé, et pas pour des raisons qui m'incombent entièrement (du genre je suis parti trop tard), je peux manœuvrer, ou faire usage de mon avertisseur sonore en dernier recours, sans agressivité inutile, ou que sais-je d'autre de rationnel... Et j'ai compris la futilité de cette réaction émotionnelle.En l'occurrence pour ton anecdote du chat tu es allé jusqu'à succomber à la pulsion dictée vraisemblablement par le fait que tes interlocuteurs ne se ralliaient pas à ton opinion,  n'avaient pas l'air disposés à  la faire leur, et sans doute ton égo-orgueil en était pincé, du coup tu avais l'impression qu'ils te faisaient perdre ton temps, comme le conducteur qui n'a pas démarré au feu vert... Pourtant ce temps tu as décidé de toi-même de l'accorder à cette activité-là, sans garantie ni obligation de résultats... C'est ce raisonnement-là qui doit te permettre de saisir la futilité d'une réaction, violente ou autre. C'est une réflexion sur le temps... Y compris le temps que prend cette même réflexion!Quand on croit donner des conseils avisés, on peut facilement, j'en sais quelque chose, croire qu'ils vont faire mouche, qu'on est là pour distiller la bonne pensée... Or, cela prend du temps à celui qui va dans le même sens que toi, pour arriver au même endroit. C'est très gentil de vouloir proposer des raccourcis, mais ce n'est pas possible et pas utile. Donner des cours, par exemple; cela m'est arrivé dans ma branche quelques fois de faire des "interventions de professionnel" auprès d'étudiants. C'est frappant de voir qu'au début j'ai été frustré de ne pas pouvoir transmettre les bienfaits de 15 ans d'expérience professionnelle en 4 heures d'allocution...En fait, il suffit qu'ils aient entendu une infime partie de tout ce que j'aurais aimé qu'ils absorbent. C'est déjà beaucoup, et certains auront imprimé tel ou tel détail plus profondément que tel autre, c'est individuel... Cela ne remplacera pas les 15 ans, mais cela leur aura au mieux laissé une petite trace d'ouverture à une question qui quand ils y seront confrontés leur parlera différemment. Et ils trouveront la réponse non pas plus facilement ou plus exactement, mais avec tout de même un plus qui viendra de l'élargissement de leur esprit à cela. Mais je digresse...Je te remercie aussi de raconter ce qui s'est passé et exprimer tes regrets. J'espère que tu enverras aussi en MP si ce n'est déjà fait une explication aux personnes concernées. Parce que tout le monde ne viendra peut-être pas éplucher ton topic... 
Au départ ce n'était pas sensé parvenir aux oreilles de l'interlocuteur en question ( ou plutôt des interlocuteurs ), mais suite à une mauvaise manip' ils ont quand même eu l'occasion de se faire traiter de "bande de dégénérés". Avec toutes mes bonnes leçons sur le détachement, j'ai l'air malin maintenant, tiens. Je voudrais prier les personnes intéressées ( Klane, et surtout paratimilu ) d'accepter mes excuses pour cet incident regrettable, franchement, personne n'en avait besoin.Je ne me suis pas sentis concerner, puisque la discution tourner entre toi et paratimilu. Mais certe j'étais présent et j'ai pu voir ce que tu écrivais.Surtout ne t'en veux pas, ce n'est pas grave, et prend le comme un bon signe puisque cela montre quelque chose en toi qu'il faut travailler, qu'il serait bon de regarder et d'accepter.Il faut faire attention à son égo et son mental, parcque eux aussi, comme la dépendance, peuvent prendre le contrôle de toi et te faire réagir de façon non aproprié dans la réaliter (jugement, colère, etc ..) . Et derrière forcement, tu vas te sentir coupable et mauvais.Parcque l'égo veux te faire croire aussi, que, parcque tu as 11 mois de sevrage derrière toi tu as la science infuse et que tu as raison sur tout, que l'autre de toute façon, n'en est qu'au début et qu'il ne comprend rien. C'est un peu comme celui qui à bac +8 et qui ce croit supérieur au autre, parcqu'il a un super diplome, parcqu'il est est fort en math, ect ... .Mais tout sa c'est pas le Toi, c'est l'égo, celui qui veux avoir, qui veux posséder, qui veux être supérieur à l'autre.Soi calme et détendu, laisse le passé où il est et concentre toi sur le présent ! Là où l'égo est totalement maitriser. Il s'agit surtout de developper l'écoute et la compassion pour soi et pour l'autre. C'est très important. Parcqu'en étant dans cette état tu permet l'ouverture et donc l'aide pour ton prochain, peu importe comment il est.Je te conseil la lecture " Le pouvoir du moment présent " de Eckhart Tolle.Ce livre est un allié précieux dans notre demarche qu'est le sevrage (et c'est pas pour rien que Orroz le conseil en lecture), car si le sevrage nous soigne parfaitement sur un aspect de notre être, il ne fait pas tout, notemment au sujet l'égo et du mental.Je pense que ton mental travail beaucoup tros et te cause pas mal de tors, comme ce qu'il c'est passé hier.Tu verras qu'en étant présent, tu developperas considerablement ta paix intérieur en toute situation de t'a vie ! Personnellement cela fais 5 ans que je travail de ce côté et cela apporte vraiment une aide considérable.Sa couplé à un sevrage durable on ce raproche fortement de "l'homme de sagesse" : calme, serein, zen, en paix et tranquille; tout le temps.
Citation : Mondom a écrit: J'espère que tu enverras aussi en MP si ce n'est déjà fait une explication aux personnes concernées. Parce que tout le monde ne viendra peut-être pas éplucher ton topic... 
C'est fait.Je vous remercie pour tous ces conseils, exemples, et métaphores avisés. Je crois qu'il y a beaucoup de boulot de ce côté là, que probablement rééduquer mon rapport à l'Autre est la prochaine étape par laquelle il va me falloir passer, maintenant que les dérives de l'ordre de la compulsion sexuelle semblent s'être quelque peu affaiblies. Et puis maintenir une hygiène de vie correcte pour que cela marche, parce que même si ça s'améliore grandement, c'est loin d'être de l'ordre du réflexe. Avec, de plus, ce travail de fond sur la procrastination, travail qui s'avère encore nécessaire aujourd'hui pour dire "non" aux sirènes bouffeuses de temps de l'inter pas net.Traiter le rapport à l'Autre, comme d'habitude, je pense que cela passe d'abord par des exercices pour limiter les dégâts, puis redonner de la force aux penchants les meilleurs ( la bienveillance sans le complexe du "Messie" par exemple ), avant de passer à la recherche de ce qui sous-tend cette difficulté relationnelle persistante. Et quand je dis persistante, c'est le moins qu'on puisse dire, puisqu'à 6 ans c'était déjà pas la joie, et que peut-être même qu'avant c'était déjà le cas ( je ne saurais dire, ma mémoire a ses limites ). Des exercices de "rééducation", on en avait déjà parlé ici il y a quelques mois, mais comme tu vois, Mondom, je n'étais pas encore prêt Smile Je ne dirais pas qu'à ce moment là c'était tombé dans l'oreille d'un sourd, mais n'empêche que question application, c'était peut-être un peu tôt, je n'avais pas assez de recul par rapport à cela, je ne sais pas ... Un truc que je commence à faire de plus en plus, c'est non seulement écouter vraiment mes rares interlocuteurs lorsqu'ils me parlent, mais aussi m'écouter moi, faire attention au ton que j'emploie, au rythme de mes phrases, aux mots que je choisis d'employer, notamment lorsqu'il s'agit de répondre précipitamment. Et qu'ai-je l'occasion de voir ? Que je suis grossier, très grossier, facilement agressif, et franchement méprisant, surtout avec ma mère ( le fait que ma soeur ait commencé à me le faire remarquer aide un peu je dois dire ). C'est que sur un forum tel que celui-ci, l'échange est bien moins rapide que dans une conversation, et j'ai l'occasion de prendre le temps qu'il faut pour rédiger mes posts, et, surtout, les corriger avant publication les fois ( rares, dites-vous ? ) où je me rends compte que je déconne. Quand je revois les années qui viennent de s'écouler, je me dis que je me suis quand même vachement arrangé de ce côté là, mais pourtant ce n'est pas suffisant ; pourquoi ? Peut-être parce que maintenant ça ne me convient plus, plus du tout, que d'emmerder le monde avec mes humeurs, parce que je me dis que c'est pas comme ça que je me ferai entendre ... alors qu'initialement, c'était, je crois, pour pallier à l'indifférence. Etonnant, non ?
Ca me rappelle, en effet: un des exercices, dont je n'ai pas parlé, qui jepense est important, c'est celui que tu viens de décrire: se retenir de répondre, et laisser les autres s'exprimer sans les couper pour montrer que j'ai compris à un point tel que je vais formuler à leur place...
Le sevrage du "je sais", c'est aussi ce que j'essaye de faire, notamment quand il s'agit de ne pas ajouter de la polémique à une polémique.Scott Peck, dans "Le chemin le moins fréquenté" évoque l'écoute et la concentration sur la parole de l'autre pour évoquer l'amour.  
Qu'il est bon de parfois ne rien dire ... de laisser les gens s'engueuler tous seuls, régler les conflits tous seuls, de les laisser vous chercher des noises sans chercher à répondre à leur arrogance ... C'est valable en famille, mais aussi sur le forum, dans la rue, chez les voisins, partout ! J'apprends enfin quelque chose sur les gens, et sur moi-même par la même occasion ; parfois votre interlocuteur est énervé, pour des raisons qui vous échappent, et il a décidé de se trouver un bouc émissaire. Pas de pot, c'est tombé sur vous, mais restez calmes, car en vérité ce n'est pas à vous qu'il s'adresse, c'est d'abord à une représentation de lui-même ( qu'il voit en vous ). Celui qui se jette sur vous griffes dehors n'est pas plus à même de partager que celui qui vous idolâtre ; ces deux personnages sont dans leur bulle, alors pas la peine de tenter la discussion. Laissez les déblatérer, leur humeur finira par changer.Aussi, étant moi-même parfois agressif et en manque d'humilier les autres, de même il m'arrive de me retrouver dans la position contraire ; le réaliser me permet de mieux me détacher des situations de conflit, qui ne sont que trop souvent destruction plutôt que progrès, rhétorique plutôt qu'argumentation, mauvaise foi plutôt qu'honnêteté intellectuelle ... et me permet aussi de voir quand je divague complètement. Eh oui ! La tentation est souvent grande que de couper l'Autre pour expliquer un point clé à sa place, pour briller à sa place ; que d'ego et de petitesse dans cette attitude ! Et de même quand nous voulons donner des leçons ; ne voyons-nous pas dans quel inconfort nous mettons celui qui nous écoute ? Ne voyons nous pas avec quel tact il faut s'y prendre pour ne pas provoquer chez lui le plus brusque des rejets ? Lui qui se retrouve, pour lui-même, acculé devant ses vérités, à devoir apprendre de la Vie et d'un autre que lui-même, qui lui dicte presque son passé et son devenir à force de clairvoyance ? Et notre ego, satisfait de "dominer" l'Autre en le devinant "à sa place", en profite pour en rajouter une couche, ... c'en est assez ! Faire mumuse avec l'ego des autres, implique de mettre le sien de côté, sous peine de fracas ... ( c'était la leçon du jour ... mais calmez-vous enfin, qu'est ce qui vous prend ?! Wink )
Eh oui... l'empathie, encore une "arme à double tranchant"... trop d'empathie tue l'empathie, parce qu'elle hypertrophie l'ego et veut le mettre à la place d'autrui... L'empathie détruit le libre arbitre en confondant l'ego et le monde qui nous entoure, alors que le sage sait qu'il est le centre de SON monde mais que le monde extérieur de chacun ou de personne n'est pas sien...Pas évident à voir, mais une fois qu'on le discerne, c'est non sulement très propice à avancer, mais aussi très reposant non?

Encore une fois, la voie de la facilité n'est pas celle du branleur ou du feignant ignorant.. C'est aussi celle du sage... Qui n'essaie de pas de faire ou savoir mieux que son prochain ou que lui-même, mais simplement de faire ce qui est juste, et avant tout juste pour lui... Sachant que s'il a à faire avec les autres, "juste pour les autres" en découlera. Tous simplement. Sans se mettre à soi de bâtons dans les roues en croyant mettre des poutres dans l'œil du voisin.

Cela en fait beaucoup d'un coup, des notions, Mondom ...Bien d'accord pour dire que trop d'empathie tue l'empathie : en fait, ça la change en condescendance, puis si ça s'arrête pas là, en domination ( par les affects, on fait de l'Autre son hochet en prétendant l'aider, on le rend dépendant de nous en lui retirant sa capacité à être ). C'est pour ça qu'il faut garder ses distances, même ( et surtout ) quand on vient en aide à ... Et puis, nous serions surpris aussi de voir à quel point cela peut nous toucher, nous rendre nous aussi dépendant de cette domination exercée sur l'Autre qui, finissant par se manifester et à nous opposer ses points de vue, aura tôt fait de nous exaspérer lorsqu'ils ne correspondront pas aux nôtres ( d'où, en partie, l'épisode précédent du chat ). Y'a pas de doute, c'est super reposant ; la voie du sage, je ne sais pas, je vais pas m'égoter là-dessus, je suis bien trop jeune pour y prétendre quoi que ce soit. Mais enfin, pour un jeune, je me fais vieux, et il est grand temps pour moi de m'exercer à autre chose qu'à la branlette compulsive ( dont, entres autres, la branlette intellectuelle à la sauce "tout le monde il est moche, tout le monde il est con" qui n'est qu'une transfiguration de la branlette pornoïque, mais dans une version réservée au mental, avec la mention "nihilisme mal digéré" en prime ). Donc, modestement, ça fait quelques temps que je cherche à m'assagir, et je crois que ça porte ses fruits, un jour à la fois, même si parfois crises il y a ... Arf, ce qui me fait vraiment plaisir là-dedans, c'est de voir qu'il y a encore un an de cela je n'aurais jamais cru pouvoir penser des trucs pareils de moi, et du monde aussi. Cela me fait du bien de voir que les choses peuvent changer ; et il y a un truc qui m'étonne pas mal ... A l'époque j'aurais trouvé con et traître le Morbach d'aujourd'hui, tandis qu'aujourd'hui je pardonne au Morbach de l'époque ; le mépris dans un sens, mais pas dans l'autre, comme quoi les choses peuvent changer, et même qu'il peut y avoir du progrès !
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