Dépendance sexuelle

Version complète : Le Sevrage de Morbach
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Sur ce problème de ne pas arriver à achever et même parfois entreprendre, ma psy dit que c'est semblable à une éternelle adolescence, où "tout reste possible"... Tant que je  n'ai pas fait, je peux encore faire, je peux encore être tout, tout réussir etc... C'est une façon de refuser de faire des choix et de grandir... Je n'ai pas encore fait le tour de cela pour savoir si j'en suis encore là ou non. Je vous livre simplement ces mots comme état des lieux d'une réflexion en cours.
oui, mon psychiatre dit que je suis en pleine crise d adolescence en retard, avec tout ce que ça engendre, et c est vrai, j y ressemble en beaucoup de point.Maintenant, je pense que oui il y a de l adolescence mais il y a une partie adulte, ainsi je rejoin plus une pensé de la double identité, celle de l enfant et de l adulte.dernièrement j ai eu grave des pensée comme tu le décrit Mondom, je sous évalué tout le monde marlgrés des grandes prouesse parceque je me diasait que je pouvait le faire, ou encore que je peut tout réussir!!!Tout cela commence à diminuer mais ça a fait parti de tout mon lavage de cerveau!!!!!Et la dépendance dans tout ça, caché cette réalité, et je commence  à voir kes choses , à grandir grace je pense à ce sevrage!!!En fait tout ce tien, tout à un sens mais souvent ce dernier est caché ....

PS: Encore Merci mondom pour ce fameux jour de ma vie, mon premier rendez vous psy!!!

Tout d'abord merci à vous Mondom et létudiant pour vos messages, il est toujours bon de se confronter à d'autres points de vue que les siens, alors n'hésitez pas à poster quand vous vient l'envie. Ce soir c'est le grand soir, la "confirmation". Je n'ai pas grand chose à me reprocher pour ce qui est de la nécessité de célébrer certains moments de mon existence, je crois que ça fait partie du processus de ( re ? ) construction. Si j'use de la parenthèse c'est justement parce que je me doute que le mode de fonctionnement à l'origine de l'écroulement actuel n'est pas viable, et que reconstruire ( sous-entendu à l'identique ), ne servirait en rien ma cause. Il faut changer certaines choses, mais quoi donc ? Tout d'abord changer mon rapport à l'Autre en général. Malgré ce que me dit ma psy, je pense que je peux faire sans les autres. Pas matériellement parlant, pas pour ce qui tient des bases de l'intégration sociale, mais d'un point de vue émotionnel, j'ai remarqué que je pouvais être relativement stable lorsque j'étais seul, et surtout que ne pas cotoyer les autres m'amenait à m'auto-déterminer. A l'heure d'aujourd'hui personne ne sait pour ma dépendance au porno ( à part les quelques lecteurs éventuels d'ici-bas bien sûr ), je n'en ai parlé à personne, en partie par pudeur, et en plus grande partie par volonté de me préserver. Je ne voulais pas avoir à gérer la réaction ( sans doute stupide ) des gens que je cotoie en plus de la dépendance elle-même, d'autant plus que leur avis ne m'intéressait pas. Je sais très bien que j'ai merdé sur ce coup là, sérieusement merdé, mais que ça n'a pas à remettre en cause tout le reste. J'ai fait d'autres conneries par le passé et je m'en suis voulu longuement, bien qu'au fond rien n'ait jamais changé. Je pense qu'il ne s'agit pas d'un artefact n'ayant rien à voir avec ma personnalité, comme je ne pense pas que l'on choisisse d'agir en fonction de critères purement moraux. De mon point de vue actuel, tout ceci est la résultante d'une incapacité à reconnaître certaines pulsions pour ce qu'elles étaient, et d'une mauvaise gestion de ces pulsions. Un des buts possibles de la dépendance au porno était de faire baisser la tension rapidement lorsque la soif de revanche était trop forte, lorsque j'étais près de perdre le contrôle, et cette peur de l'action et la projection incessante qui lui est liée des actions possibles, est une alliée de cette peur de la perte de contrôle. Je peux être extrêmement... extrême lorsque je m'écoute pour de bon, et ce dans bon nombre de domaines, il suffit que l'étincelle survienne et c'est l'explosion ; c'était quelquechose de naturel et que je gérais relativement bien lorsque j'étais plus jeune, et au fur et à mesure il fut plus difficile d'accepter cet état de fait, si bien que j'en suis venu à presque mépriser cette violence, en la considérant comme moins qu'une seconde nature... Le seul domaine où elle est restée encore passablement active est la musique, et j'en fis encore usage avec parcimonie il y a quelques temps : la reconnaître et l'accepter comme partie intégrante, si ce n'est essentielle, de ce que je deviens, de ce que j'ai à devenir, est je crois une des composantes les plus importantes du travail que j'ai à accomplir sur moi-même. Pour l'heure il me faut encore creuser.Morbach
Salut Morbach, oh que oui il faut encore creuser c est certain mais comme tu le sous entend il faut fixer certaines choses qui nous semble et qui fait parti de nous.Quand j étais au plus bas , j ai tout remis en cause, aujourd huis je vais mieux et redécouvre des choses,des plaisirs qui faisaient parties de moi mais que j avais pu perdre.Un exemple simple,je suis du Nord et en ce moment c est la grande période carnavalesque, j ai grandi dedans mon père m avait donné les gènes du carnavaleux , mais je l avais perdu petit à petit,  avec une peur , peur car les mouvement de foule on ne peux pas les controller, cette année j ai commencé à reprendre le dessus et c est une délivrance et quel bonheur ce carnaval, et ce carnaval c est moi!!J en ai beaucoup des exemple de la sorte, mais ce que je veux souligner c est tout simplement qu il faut dans notre procesus avoir assez de recul pour fixer des choses qui nous sont propres.

il faut avancer, et fixer des choses car malgrès la dépendance on a évolué, on a vécu des choses qui nous avons choisit mais pas forcément reconnut ou célébrer pour reprendre tes mots!!

Plutôt tranquille aujourd'hui. J'ai repensé il y a peu au nombre incalculable d'heures que j'ai dû passer à mater ( ou plus ) des sites porno ces trois dernières années, et à ce que j'aurais pu faire si ça n'avait pas été le cas. Non seulement il y a le temps directement perdu, celui pendant lequel on compulse, mais il y a aussi tout le temps perdu par manque d'énergie, angoisses, manque, etc... lié à cette même compulsion. Quand je pense que certains ont fait cela pendant 10, 15, 20 ans..., je me dis que j'ai eu du bol d'ouvrir les yeux pour de bon l'été dernier. Si ça n'avait pas été le cas, peut-être qu'aujourd'hui encore ma principale préoccupation serait de savoir quand je pourrais savourer mon prochain "fixe", quand ma mère et ma soeur seraient occupées en ville, le plus loin et longtemps possible... pour être sûr d'avoir le temps de faire mon affaire. C'est vraiment dingue de concentrer tout sa force autour d'une activité ( que dis-je ! d'un rituel des plus pathétiques ! ) qui vous ronge de l'intérieur, qui vous éclate le crâne et vous rend chaque jour plus animal que vous ne voudriez, en vous promettant la lune, et à quel prix...Pour l'instant je me cantonne à différentes compositions, je n'ai rien "achevé" hier mais j'en ai quatre cinq ( encore de la récup' ) que je fais progresser tranquillement, de façon à les terminer à peu près en même temps d'ici demain, si tout va bien. Pas de nouvelles de l'extérieur, pas plus que d'habitude en fin de compte. Je me repasse en boucle les mêmes questions ; et maintenant que faire de plus ? et après le sevrage que faire de plus ? Il faut toujours un temps lorsque l'on fait tomber les barreaux de sa cage, pour se décider à en sortir. Parce qu'au fond, aussi horrible que fut le cauchemard, il nous protégeait encore de la réalité, du quotidien dans ce qu'il peut avoir de chiant et d'exaltant, de nous-même et de la possibilité ( angoissante ) de faire des choix. Il n'y avait qu'à suivre le mirage, et maintenant il n'y a plus de guide, nous l'avons tué une fois de plus ; et le danger principal est de s'en forger un nouveau. Je ne serais pas du genre à adhérer à une quelconque forme de secte, de mentalité grégaire donc de religion ( religere veut bien dire se relier = entre semblables formant un tout, un troupeau, n'est-ce pas ? ). Non, le danger qui me guette prend plutôt la forme de la drogue individuelle, de la substance, et je dois aussi y faire attention. Enfin, ne soyons pas trop pessimistes, je vais tout de même bien mieux qu'il y a quelques mois...Morbach
Ben, justement, c'est tout bête, mais c'est la réalité et toi dedans, qui vont répondre à ces interrogations... Que faire maintenant? Ce que tu as à faire, pas ce que tu pourrais bien inventer pour créer une illusion d'existence. Te concentrer sur ce qu'elle est tangiblement et ce qu'elle t'apporte et te propose voire te demande. La possibilité de faire des choix devient alors une exaltation réelle et concrètement constructive et non plus une angoisse parce que cela ne te mènera nulle part d'autre que dans la même réalité qui n'est plus inconfortable si tu décides de t'y inscrire pour de bon. Cette question ne se pose alors même plus.Tu feras un myspace ou qqch comme ça avec tes musiques...? (On a tendance à se tutoyer ici, tu fais comme tu veux,  si le vouvoiement te vient naturellement tu n'as pas à te forcer, nous nous efforcerons de ne pas y voir une inégalité de déférence qui n'a pas lieu d'être...)
Faire ce que j'ai à faire : réponse simple, évidente, mais tellement dure à appliquer encore au jour d'aujourd'hui. Une psychothérapie, à mon sens, présente des phases qui la font se rapprocher d'une séance au confessionnal. Et j'ai échoué encore aujourd'hui à faire ce que j'avais à faire ; j'avais prévu d' " avouer " à ma psy la nature de ce contre quoi je luttais activement depuis environ maintenant 7 mois, passivement depuis le début en essayant de le nier, et des trois derniers mois d'abstinence salvatrice. Mais non. Arrivé en retard à la séance ( comme par hasard... ), j'ai voulu commencer à amener le sujet par des voies annexes pour que ça ne soit pas trop difficile, mais dès les premiers mots j'ai eu l'impression qu'il faisait plus sombre, que ma tête se trouvait comme serrée dans un étau, et j'ai pris peur. Donc on est partis sur autre chose, mon rapport aux autres comme d'habitude, et j'ai en partie vécu cela comme un échec des plus lamentables. En prévoyant d'en parler depuis trop longtemps le seul résultat fut un blocage sans issue. La prochaine fois peut-être, j'espère même. " Je suis porno-dépendant ", plus facile à écrire qu'à dire, d'autant plus sur un clavier d'ordinateur, virtualité oblige. Pourquoi en parler ? Parce que je veux, même si c'est loin d'être gagné et que cela ne serait peut-être jamais tout à fait clair, savoir d'où cela vient. Pourquoi j'ai choisi cela plutôt qu'autre chose. Pourquoi ai-je une telle facilité à tomber dans des schémas d'addiction à tout et n'importe quoi.Et je pense que je n'avancerai que trop peu sans l'aide d'un tiers. Pour le moment je vais essayer de bosser cet après-midi, après quoi je composerai jusqu'à plus soif. Cela me semble un bon programme. En guise de réponse Mondom, désolé mais je ne "publie" presque rien, il s'agit de travaux trop personnels, et c'est à peine si ma famille est au courant de ce que je compose _ en bref c'est pas pour demain. Pour ce qui est du vouvoiement, en fait cela n'a rien à voir avec de la déférence, de la prétention, du pédantisme, du mépris ou quoi que ce soit d'autre. C'est juste que ça met une distance qui me paraît acceptable entre moi et les autres, une distance qui me rassure parce que je me sens moins en danger comme ça. Je pourrais essayer mais ça n'aurait vraiment rien de spontané, du moins pour le moment... encore une fois désoléMorbach 
Ne sois surtout pas désolé, il n'y a pas de problème, tu n'as pas à t'efforcer de tourner des phrases pour éluder le tutoiement et tout, tout ça ne pose pas de problème, tu es toi et chacun de nous est qui il est.Psy - confessionnal... Je ne vois pas les choses comme ça. C'est conférer au thérapeute un rôle de référent moral, de caution des valeurs supérieur à toi. Or ce n'est qu'un praticien, quelqu'un que tu sollicites pour son aide, pour ses compétences dans un domaine, comme tu appelles un plombier pour une fuite, sauf qu'avec le plombier, je te l'accorde, c'est plus fastoche parce que c'est carrément cartésien, fuite - pas de fuite... La fuite qu'on veut réparer chez le psy c'est la fuite de soi-même et c'est une autre paire de manches. Je considère chez ma psy(-chiatre) que c'est moi qui fais le boulot, et qu'elle m'y aide et m'accompagne. Cela ne réduit pas son rôle et je lui suis bien reconnaissant de faire son taf, mais je ne me gène pas pour lui dire ce que je pense de la façon dont ça se déroule; Je suis son "client" en fin de compte, je la paie pour ce que je fais chez elle, je ne vais pas voir un curé ni une maman mais un docteur, un praticien qui s'occupe de m'aider à touiller dans mon crâne et remettre de l'ordre. A l'évidence, il faut que tu avances et arrives à en parler avec la tienne, sinon tu tournes en rond, perds du temps et fais semblant d'aller la voir pour te soigner, tu lui fais perdre son temps aussi, la thérapie ne peut aboutir à rien dans cette mascarade ou ce simulacre. Tu peux écrire une lettre et lui donner si tu n'arrives pas à ouvrir la bouche. Tu peux lui téléphoner entre deux rv pour lui cracher le morceau.Le mot le plus difficile pour moi a été "dépendance". une fois que ce mot-là était lancé, "sexuelle" est passé comme une lettre à la poste et tout le reste a suivi avec une facilité déconcertante, un effet "mais pourquoi diable en ai-je fait un plat avant d'oser...?" Elle en voit de bien largement pires à longueur de journée que "docteur, j'ai si honte de me masturber si souvent..."Pourquoi la thérapie? (je ne te sermonne pas, tu es déjà dans cette démarche et tu as déjà compris que c'est indispensable de dépasser tes blocages que tu te construis pour ne pas affronter le question de t'en sortir vraiment... je développe mon train de pensée.) Parce que je pense qu'une bonne partie des problèmes qui mènent à ces enfermements que sont les addictions est liée au langage. Pas à l'apprentissage ou la maîtrise du langage, mais au processus d'éducation, de transmission  qu'on subit au cours de son enfance et de son développement. Les prédispositions à la dépendance, sexuelle ou autre, sont dans l'enfance, l'adolescence, l'environnement familial etc, et le langage fait partie je crois des mêmes schémas de formattage, avec les non-dits qui sont bien apparentés au langage puisqu'ils en sont la carence... N'est-ce pas extraordinaire que le langage qui enferme, puisse aussi être la clé qui libère...? Parler avec quelqu'un fait un effet extraordinaire. On en a déjà un aperçu sur le forum, et bien des inscrits passent par un stade où ils se disent "au vu de l'effet positif d'en avoir parlé et d'échanger sur le forum, je vois que j'avance et vais m'en sortir en faisant sans doute l'économie de l'embarras d'aller déballer mon intimité honteuse devant quelqu'un en blouse blanche" (même virtuelle, la blouse!). Mais en parler en réel est bien différent, et c'est là l'immense intérêt de consulter, ainsi que d'assister aux réunions de groupe genre DASA en plus si on en a la possibilité. La honte fait vite place à l'humilité nécessaire, et on voit bien qu'on y survit, et qu'on peut apprivoiser le concret et le palpable sans se palper l'entrejambe comme si c'était l'interface avec la réalité, comme la bouche est l'interface avec le monde pour un bébé...

Tu n'as rien à "avouer" à ta psy. Elle n'a rien à en juger. Tu vas l'aider à faire son taf, et par conséquent tu vas ouvrir la voie à ce pour quoi tu vas la voir, en lui disant tout simplement que tu as un problème de dépendance sexuelle, d'addiction à la masturbation, tu peux lui dire que tu as trouvé des infos sur internet, et si tu as des détails à donner ce sera parce que tu le jugeras utile toi, et pas pour "avouer des fautes" qui sont tout à fait discutables...

Bonjour Mondom et merci pour cette réponse très instructive. Evidemment ce n'est pas le rôle d'un(e) psy(chologue/chiatre) de jouer les maîtres en morale, mais se confronter, ou plutôt me confronter à l'avis d'une personne en chair et en os sur cette "chose" n'a rien à voir avec le fait de poster ici ; plus que dans les autres cas en parler de visu à quelqu'un m'écrase sous une chappe moralisatrice. Même si ce n'est pas son rôle et que ( comme vous le dites ) elle doit entendre tous les jours des choses bien plus tristes, l'impression de devoir se confronter à un juge est bien là. J'imagine qu'après tout c'est quelquechose qui a un sens par rapport à mon histoire ( le fait d'avoir été sans cesse la proie des quolibets étant petit ? ), et la déception d'aujourd'hui me conforte dans le fait qu'il faut que j'en parle ; c'est quand même lourd d'avoir honte de soi de la sorte, ou plutôt de ses actes. Je vais essayer de dédramatiser un peu tout ça d'ici la semaine prochaine, que je ne me refasse pas un croc-en-jambe en plein élan. Enfin j'arrive à travailler un peu ( moins que ce que j'aurais voulu cependant ), c'est déjà bien. Je me suis rendu compte que ça faisait trois semaines que je ne foutais absolument rien ( de studieux j'entends ). Il était temps. Pas d'envies aujourd'hui, à part quelques idées de passages dans le bus, j'étais en train de m'assoupir ; je crois que ça me rend plus vulnérable, mais enfin il n'est pas encore venu le jour où l'on sera capable de compulser tout en dormant... Pour la part consciente j'accepte mieux les tentations, je les vois venir, les "écoute" déballer leur flot monotone de mensonges ( pas très originaux ces temps-ci ) et quand elles se calment je me dis que franchement ça aurait été ridicule de les écouter, comme d'habitude, sauf que je m'en veux moins d'avoir ce genre de pulsions. Rien de moins étonnant pendant un sevrage d'éprouver un manque, même après qu'un certain temps se soit écoulé. Les affiches publicitaires pour lingerie, éventuelles pop-up incontrôlées et filles particulièrement jolies ne suffisent cependant plus à déclencher ce genre de trucs, il en faut plus ( que par exemple au détour d'une pensée je me retrouve à me remémorer certaines vidéos, "cuites pornographiques" mémorables, etc... ), comme si le mécanisme s'affaiblissait. Serait-ce un signe d'amélioration ? Morbach
C'est surtout un signe de vigilance, un signe que tu travailles la question. Ne te convaincs pas trop qu'il s'agit d'amélioration, simplement parce que le retour de bâton serait cinglant, quand tu te croiras un peu solide le "monstre" profitera que tu cligneras des yeux pour te choper, ça nous est tous arrivés je pense... C'est le stade 2 ou 3, sans doute... Les rechutes qui montrent que se retenir n'est pas l'unique solution mais un des stades, et qu'il faut trouver ailleurs à fermer le robinet. La psy te sera plus utile que tu ne l'envisages sur ce plan-là sans doute, et c'est tant mieux... C'est bon signe, que tu voies à la fois ce qui te retient de lui causer et le bien que tu en retirerais (retireras...)!C'est bien quelque chose dont tu vas t'extraire, cette certitude du jugement qui t'attend, en arrivant à surmonter ta peur de la honte, ou la contourner comme tu pourras. Et quand tu verras que tu es toujours entier, tu vas voir déjà le monde s'agrandir sous tes pieds sans doute... N'hésite pas à continuer à étaler cette peur en long, en large, à la pétrir comme une pâte à pizza, la tourner et la retourner, l'apprivoiser... Et à demander de l'aide là-dessus, à moi ou qui tu veux, ici, en MP, ailleurs si tu souhaites... Tu ne seras pas le premier à qui il faudra apporter de l'aide pour te forcer la main un peu !!
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