Dépendance sexuelle

Version complète : Le Sevrage de Morbach
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Tu perds la foi ?Dommage parce que moi  je trouve ton parcours utile pour beaucoup.Certes le ton est peut-être un peu vif mais le fond me parait très souvent pertinent.Bien entendu que tu ne vas pas sauver tout le monde, mais en ce qui me concerne tu m'a été très utile.

Je tiens à t'en remercier.

Tes interventions directes avec moi m'ont aidés et je souhaite qu'elle m'aide encore alors si ça gène certains, moi je souhaite que tu ne change pas avec moi. Même si parfois ça fait mal mais j'en ai besoin, je le sais. Continue.
Bonjour Morbach. Ma petite expérience dans l'univers des dépendances (j'ai par exemple "quelques 24 heures" d'abstinence d'alcool comme disent pudiquement des AA qui soufflent quelques bougies chaque année) me rappelle qu'il ne faut jamais s'attendre à un raz-de-marée de rétablissement et qu'il nous faut impérativement nous sortir du rôle de chevalier blanc quand on pense l'avoir emprunté, car sinon, on risque de se faire mal. Nous sommes face à un produit puissant, sournois, devant lequel les demies-mesures ne servent à rien. Tout le monde n'y est pas prêt ou du moins au même moment. On peut prendre conscience du problème mais on peut y retourner car cela semble trop dur, ou tout simplement que le moment n'est pas encore venu de mettre tous les moyens dont on dispose pour se rétablir. Pour chercher à sortir du fond, il faut avoir touché le fond. Il y a des périodes difficiles en ce moment pour le forum. Il y en aura de meilleures.J'ai appris aussi qu'il n'y avait qu'une seule personne que je pouvais changer : moi-même. Je n'ai aucun droit sur l'autre. Celui-ci ne m'est en rien redevable. Je peux partager ce que j'ai vécu, expérimenté, y compris mes difficultés. Je le fais car cela m'aide et me permet de sortir de l'orgueil mortifère dans lequel j'ai parfois la tentation  de me placer. Mais quand j'ai partagé quelque chose, celui-ci ne m'appartient plus. Chacun en fait ce qu'il veut. L'utilise ou pas. Chacun a sa part de mystère que l'on n'atteindra jamais et qui explique qu'il a ce parcours et pas celui-là. Le membre qui rechute et qui le partage m'est sacrèment utile : il me rappelle de où je viens et grâce à lui, je n'ai vraiment pas envie d'y retourner. Me refuser à tout jugement (et ce n'est pas facile, cette tentation est présente chaque jour chez moi !) me permet de m'ouvrir à l'autre dans son altérité radicale. Cela ouvre à la compassion (qui ne veut pas dire complaisance - je pense qu'il importe de suggérer, à partir de mon vécu, quel telle ou telle façon d'agir peut-être casse-gueule) plutôt qu'à la perte de confiance (quand je perd confiance en quelqu'un, c'est que je veux maîtriser sa vie) voire, pire, au ressentiment (dont Bill, le fondateur des AA disait qu'il est un poison mortel aussi dangereux que l'alcool). Prends soin de toi et bon courage !  
Bonjour Morbach,A la lecture de ton dernier post, m'est venue la réflexion suivante : serait-il en train de virer co-dep ? En tout cas, à mes yeux, tu en présentes pas mal de symptômes... Combien de codep ont-elles été désespérées et en colère à voir leur dépendant plonger et replonger alors qu'elles avaient discuté maintes fois avec lui, donné de nombreux tuyaux et conseils ... etc... Vue de l'extérieur, la dépendance, même si on y est confronté soi-même (normal, sinon on serait pas codep) et qu'on croit la connaître, paraît une espèce de prison dont la sortie est proche et presque évidente. Et pourtant, tant et tant y retournent. Même s'ils savent que tu as raison, que tu donnes les meilleurs tuyaux et méthodes possibles pour en sortir, même si... autre chose, que décrit bien Bruno, les poussent à nouveau là-dedans...Je pense que tu es en colère car tu consacres beaucoup de temps, d'énergie et de toi-même à divulguer tes conseils sur ce forum. En ce sens, tu approches un peu ce que les codep peuvent vivre au quasi quotidien. En revanche, tu ne vis pas avec les membres du forum qui se continuent de se vautrer, n'es donc pas touché intimement par leurs échecs. A ce niveau, j'imagine que tu es encore loin d'appréhender la colère, la révolte et la douleur que peuvent ressentir les codep qui partagent le quotidien d'un dépendant sexuel... Mais il va de soi que je ne te le souhaites pas ! Tout ça pour te dire de te protéger...S'occuper des autres pour s'occuper de soi-même est en soi une attitude très codep !! Et pas franchement enviable, c'est un autre style de prison... Il serait peut-être bon que tu réfléchisses à tout ça non ? Surtout si ça te met dans un état pareil, m'est avis que ce pourrait bien être un signe fort de dépendance affective... A nouveau, protège toi jeune Morbach.Enfin, je ne trouve pas que ce soit une bonne idée d'avoir supprimé les profils des gens qui ne postent pas. Par exemple, je ne poste pas, ou rarement. J'ai deux profils ici. Lorsque je me suis inscrite, j'ai décidé d'utiliser mon véritable prénom, car je ne voulais pas me cacher, car j'étais dans l'urgence. Puis j'ai créé un autre profil pour utiliser un pseudo qui m'est apparu plus tard comme plus confortable pour poster (et puis tout le monde ici ou presque utilise un pseudo). Or, je suis décue de n'avoir pu me connecter avec pour venir poster ce message. Je crois que nombreux sont ceux qui doivent fonctionner comme moi. Ne pas participer activement mais passer régulièrement et apprendre ainsi beaucoup. Je ne poste pas pour plusieurs raisons. Comme je suis dépendante affective, si je poste, je sais que je vais m'accrocher et perdre encore plus de temps ici. Ensuite, je n'ai pas forcément beaucoup à apporter et, encore une fois, c'est un peu dangereux pour moi. Mon mec a été inscrit ici mais a peu posté. Je crois savoir qu'il n'est pas passé depuis longtemps. Mais je serai très décue s'il lui prenanit l'idée de revenir ici et qu'il ne le fasse pas car étant confronté à un premier obstacle qui l'empêche de se connecter. Le connaissant, ça pourrait l'arrêter. Il pourrait par ailleurs être vexé d'avoir été viré. Ce n'est pas grand chose et ça ne devrait arrêter personne si la personne en question est motivée. Certes. Mais chaque pas franchi vers la sortie de dépendance peut-être très difficile à poser pour un dépendant ! (tu en fais les frais). Ce n'est alors peut-être pas nécessaire de leur compiquer la tâche, non ?Enfin voilà, tout ça pour te dire de peut-être réfléchir et revoir ta position... En espérant que tu continues de poster sans te prendre pour "Dieu le père" (comme tu as déjà dit si je e souviens). Car j'apprécie beaucoup tes contributions. M'enfin, peut-être plus celles de l'époque précédent ta "nomination" en tant que modo....Géraldine
 Au Carrefour  
          Merci à vous tous. Vous l'aurez compris, je souhaitais avoir des retours sur la question, et je dois dire que je ne suis pas déçu. Geraldine, sur le point précis des inscrits inactifs, je vais te répondre par la messagerie : la question est intéressante mais ce n'est pas le meilleur endroit pour l'évoquer. Quoiqu'il en soit, je tiens particulièrement à remercier Bruno de me rappeler les bases, et Mondom de m'avoir conté en aparté la légende des microgrammes.
           Je ne compte pas m'en aller, et cela tout d'abord parce qu'il est trop tôt. Je n'ai que 14 mois de sevrage derrière mois, il m'en manque donc encore 4 pour atteindre les 18 moisis « règlementaires ». Quand bien même je les aurais, ce chiffre n'en serait pas moins arbitraire, et je ne remplierais pas forcément la condition première de mon départ éventuel, à savoir que je ne retire plus rien de ce que je fais ici. J'ai encore beaucoup à apprendre, et aussi à enseigner.
            Mais la méthode est mauvaise : j'ai cru que mes épaules pouvaient porter plus que le poids de ma maladie ; plutôt que de profiter de l'accalmie que la Bête m'offrait malgré elle, je me suis lancé dans une course folle, à la recherche du Graal qui nous aurait tous sauvés. Je voulais aller plus vite que l'inconscience collective, peser plus fort sur la balance que toutes nos tares réunies. Et bien sûr j'ai échoué : quand bien même cela paraîtrait prétentieux, il ne suffit pas d'avoir raison pour être entendu, loin de là. Comme tu dis, Bruno, je me suis pris pour le chevalier blanc, le grand rédempteur qui apporterait la vérité à tout un chacun. Sans doute la rareté des « sortis du slip » pousse à se croire invincible lorsque l'on en fait (provisoirement) partie : un ego gros comme le mien ne pouvait pas passer à côté d'une occasion pareille de se faire remarquer. Je voudrais que cet épisode de mon rétablissement vous serve d'exemple, mais je n'ai, au fond, pas d'intérêt à le souhaiter si fort que cela : vous vous y retrouverez, ou pas, et ce sera sans doute pour de bonnes raisons dans les limites que vous donnerez à votre entendement.
            Dans un moment de panique, j'ai bien cru perdre cette confiance que j'avais acquise en l'Homme, qui n'était en fait que le déguisement de la confiance que j'avais acquise en moi. Vos rechutes me peinent trop encore pour que je puisse les endurer ; comme le dit Geraldine, je tourne un peu co-dép ces temps-ci ( et ce n'est pas la première fois, il suffit de relire la quinzaine de pages qui précèdent pour s'en apercevoir ). Mais je crois encore en l'utilité du partage. L'aveugle d'aujourd'hui pourrait recouvrer la vue demain.
              Alors plutôt que de harceler chacun d'entre vous en vain pour lui faire entendre ma Raison, je vais partir. Partir tout en restant ici : je vous ferai le récit de mon voyage, pour mieux m'y retrouver. Il faut que je reprenne le flambeau de ma progression : comme je l'ai dit, ce qui a sans doute pêché dans mon geste, c'est que j'étais bien trop proche encore de la maladie pour ne pas me souiller à trop côtoyer les souffrants. Il faut prendre beaucoup de hauteur pour ne pas risquer d'être happé à nouveau dans la spirale du ressentiment : l'abîme parle ici-bas, il hurle, même. C'est peut-être bien ce qui fait partir les quelques anciens qui s'en sont sortis : la cacophonie du dispensaire. Pour l'heure je reste ici, j'ai mon histoire à écrire, et une responsabilité de modérateur, quoique minime, à assumer. Gageons que la meilleure façon de montrer la voie soit d'ouvrir la marche.
 
Bonne chance à tous.
Et tant que nous sommes "au carrefour", commençons par un petit regard rétrospectif : que s'est-il passé durant les deux derniers mois ? Encore légèrement présent sur ce topic en décembre, j'en ai quasiment disparu pour tout le mois de Janvier, et quelques explications s'imposent. Fin novembre, juste après mon premier anniversaire de sevrage, j'ai commencé à douter, par à-coups, puis durablement, de l'intérêt pour moi de poursuivre les études dans lesquelles je m'étais engagé, à savoir les études de médecine. Jusque là je m'étais juré de m'y accrocher, parce qu'encore incapable de travailler correctement, et jugeant qu'il ne fallait pas me laisser gagner par le découragement et abandonner en conséquence. Mais à la rentrée 2010 les choses ont changé, progressivement j'ai trouvé un rythme, qui, quoiqu'encore branlant, me permettait à la fois de tirer quelque substance de ces cours magistraux, et à la fois de ne pas prendre trop de retard dans la classification et le rangement de ces mêmes cours. On peut présumer sans trop se tromper qu'un tel regain d'énergie, même si la procrastination y faisait encore entrave, était lié au processus de rétablissement démarré et entretenu par le sevrage. Je pris beaucoup de plaisir à me remettre au travail, quoique ce fut bien éphémère : rapidement, la surcharge et le gavage conséquent que représentait cette première année me donnait la nausée.
Je n'avais d'ailleurs plus de temps pour autre chose, dont la musique. Lorsque j'eus ce premier mouvement de recul, disons, fin octobre, je me convainquis sur le coup qu'il valait mieux atteindre la date fatidique du 20 novembre avant de prendre quelque décision que ce soit, parce que trop de changements dans une telle période de stress à venir, risquait de me faire flancher. Je me retrouvai donc, passé l'angoisse de la rechute qui accompagnait "naturellement" la fin de la première année de sevrage, à devoir choisir entre continuer sur cette voie qui ne me contentait qu'à moitié, et ... quoi donc ?
 Et c'est justement ce "quoi donc?" qui causa la fracture, à mon avis. La transition se fit grosso modo sur le mois de décembre. Des crises à répétition, deux rêves notamment, qui furent plein d'enseignement à ce sujet. Dans le premier, je tue ma mère en lui disant que "si elle veut de la médecine, elle va en avoir", dans le second, celle-ci me demande de me couper aux ciseaux une roubignole, et, m'exécutant, je lui fais remarquer avec humour que "faudrait pas pousser quand même", que le reste du paquet, je me le garde. Le meurtre en réponse à la castration ? Cela reste une indication, pas quelque chose de tout à fait tangible, mais j'ai pris l'habitude ( une fâcheuse habitude ? ) depuis quelques temps d'écouter ce que mon inconscient a à me dire. Marrant d'ailleurs que ce truc là ressurgisse pile au moment où avec ma psy on aborde plus sérieusement le rôle qu'a joué ma mère dans ma construction. Je commence donc une réflexion sur la question, et me retrouve à plusieurs reprises  décontenancé devant le vide intersidéral qui sépare mes idéaux de vie, mes projets les plus à coeur, et la perspective qui s'offre à moi, autant d'un point de vue professionnel que moral, en continuant sur cette voie.  Je me rends compte que si je vais par là jamais plus l'occasion ne se présentera à moi de composer comme j'ai pu le faire, que jamais je n'aurai assez de temps et d'énergie pour cela, que ce soit en troisième année ou installé dans un cabinet à 40 balais. Il y aura toujours trop de contraintes extérieures pour laisser mon oeuf éclore. Je réalise aussi que le milieu dans lequel je baigne m'a déjà contaminé, que je pense "carrière", que je pense "productivité", "rentabilité", que je me prive d'une chose qui m'est essentielle, à savoir le temps de réflexion, pour pouvoir aller toujours plus vite. Ce n'est pas ainsi que je veux vivre, à couper court à toute discussion intérieure pour avoir plus de temps pour le gavage. Dans la musique au moins, je travaillais et m'accomplissais en même temps.  Non, décidément, cette idée de médecine n'en est pas une si bonne que cela : les cours m'intéressent, soit, mais ne me prennent pas au tripes comme le fait la musique ... Et les labos pharmaceutiques me foutent les jetons, la perspective de faire vivre les gens toujours plus longtemps, mais pas forcément mieux, également. Et je vois mes camarades étudiants comme des veaux parfaitement préparés pour l'abattoir, ils en redemandent, même ! Ils préfèrent se bouffer entre eux que risquer de ne pas obtenir leur rang parmi les "élus" de ce monde : je pensais qu'une bande de futurs docs' aurait eu plus d'humanité, mais apparemment je me suis planté. Les vieilles problématiques finissent par ressurgir, inévitablement.
Il y a donc eu une période de flottement, démarrée à point nommé au moment de la période de révisions sensée précéder les partiels du 4 janvier. J'ai longtemps hésité à considérer la crise comme totale, mais rien n'y faisait : je ne parvenais pas à re-démarrer la machine. Quelque chose coinçait. Je me suis dit, sans y croire, qu'il fallait au moins réviser pour ces partiels là, et qu'on verrait par la suite si l'envie de continuer revenait. Mais je me suis saboté plus ou moins volontairement : étant redoublant, je n'avais pas intérêt à foirer l'examen, et je ne me suis donc pas laissé la chance de faire deux fois la même erreur. Plutôt que de m'atteler à mes révisions, je suis retourné dans mes compos et ai vu que de ce côté là ça marchait encore. Bizarre.Les partiels passent, et le 10 Janvier je me décide à aller prendre les renseignements à la source. Et voilà le résultat : j'arrête définitivement de me voiler la face là-dessus. Fini la médecine, bonjour les muses. Je compte partir à Tours à la rentrée prochaine de septembre, en licence de musicologie. Cela aurait pu se faire à Rennes, plus proche, mais mon père y siège en menace constante et certaine, et je n'ai pas envie de me refaire une année comme celle de 2007 à fuir sa présence et à endurer sa folie désormais criante : ça aussi c'est une question qui n'a pas été facile à traiter. L'argument fourni par mon psychiatre finit par l'emporter : ce qui compte, et doit permettre de trancher, c'est  mon épanouissement dans ces études là, par conséquent, hors de question de jouer les super-héros à Rennes et d'en rajouter dans les difficultés. Il va me falloir apprendre à vivre seul, et cela sera déjà en soi une épreuve à passer.  Pour le moment, je me remets (péniblement) à niveau : le temps que j'ai passé en médecine à négliger ma passion principale a fait beaucoup de dégâts. Je prends des cours au Conservatoire de Brest, question de me donner une chance supplémentaire ( et pas des moindres ), et ça se passe très bien pour le moment. Cela devrait même se passer bien mieux encore, maintenant que j'ai décidé de ne plus donner dans la chasse aux égarés. 

L'interprétation de tout ceci est difficile, mais l'hypothèse actuelle la plus crédible est que j'avais pris ce chemin là à la fois par manque de conviction personnelle et dans le but ( pas conscient ) de contenter ma mère. La médecine c'était une carrière assurée à condition de passer la sélection, un boulot stable, des revenus plus que corrects. C'était être bien vu, avoir une "situation", c'était être toujours le même "bon élève" aux yeux des quelques membres de ma famille qu'il reste. Mais ça ne me convenait pas, j'avais d'autres préoccupations et je ressens depuis que j'ai quitté cet enfer là un soulagement tel que je n'en avais pas connu depuis ... les trois mois de sevrage en février-mars de l'an dernier.

C'était sans doute cela, la problématique suivante à aborder ; quand tout part de travers, on ne peut pas tout rectifier d'un coup, cela vient par étape. Mais pour autant les étapes ne sont pas nécessairement une franche partie de plaisir à passer, du moins sur le coup.  La musique, c'est le risque, mais c'est aussi ce en quoi j'ai le plus confiance, c'est mon elixir personnel, si on veut. En acceptant mon penchant pour ses charmes, j'accepte aussi une bonne partie de ma nature, et c'est peut-être ça qu'il y a à retenir là-dedans : la redécouverte de plaisirs et de passions saines, loin, très loin du bouge pornographique.
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Je suis très intéressé par ton parcours, il fait en effet écho à ma mémoire.

Lorsque j'avais 22 ans j'ai abandonné des études supérieures qui se passaient  bien et devaient me mener directement à pratiquer une activité libérale fort rémunératrice.

J'ai donc, après avoir longtemps hésité choisit ma passion, la peinture, et en est fait mon seul et unique métier.

Je n'ai jamais regretté ce choix, pas même financièrement.

J e suis persuadé que compte tenu de ta forte personnalité tu vas y arriver.

Une question cependant, la musique est souvent pratiqué en groupe et j'ai cru comprendre que tu avais du mal à fréquenter les autres.

Comptes tu travailler en solo ou envisages tu rompre ta solitude qui t'es si chère ?

Salut Milou.
En fait, j'ai déjà joué en groupe, par le passé, et j'en ai une expérience assez partagée. J'ai joué dans deux groupes maintenant éteints ( ou presque pour l'un ), dont surtout un groupe de musique traditionnelle, entre 2002 et mi-2008. C'est mon prof de bombarde qui l'avait monté, et je dois dire que j'ai quasiment construit ma personnalité et ma passion avec ce type ; il m'a servi de père de substitution en fin de compte. On a pas mal tourné ( m'enfin ça reste relatif ), que ça soit en ensemble ou en couple dans des trucs plus mineurs, et tant qu'il était là pour diriger le tout, ça se passait bien. A son départ mi-2006, ça a commencé à partir en vrille, et je suis parti deux ans plus tard, parce que j'en avais marre des histoires de clan à deux balles. J'ai aussi participé à un petit groupe de blues/rock entre boutonneux du lycée, de mi-2006 à mi-2007, que j'ai quitté amèrement , excédé d'avoir à tenir la baraque tout seul : les types étaient du genre je-m'en-foutiste et j'avais fait tout ce qu'il fallait pour avoir toutes les responsabilités sur le dos ... 
Depuis fin 2008 donc, je ne joue plus en groupe, et ce serait sans doute bon que je m'y remette, mais j'attends de soigner un peu mieux ma dépendance affective, encore grosse comme une maison, pour ce faire ...  donc je compose tout seul, chez moi, et m'instruis d'avantage que si j'étais en groupe. Seulement, c'est vrai que c'est quand même un truc qui me manque, parfois : j'imagine que si je vais à Tours, j'aurai quelques chances de rencontrer des gens que ça intéressera également ...
URLs de référence
  • Dépendance sexuelle: http://www.dependance-sexuelle.com/index.php
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