08-02-2011, 22:11
Et nous plongeons tous dans la peur panique des lendemains qui déchantent ... il serait temps de voir que le présent n'est déjà plus que l'ombre de notre passé. Réapproprions-nous ce présent ! Il nous faut en faire un pont vers la suite, plus que la répétition de nos erreurs.
Aujourd'hui, je rentre en guerre, et chaque jour un peu plus, pour reprendre pied, et retrouver un peu de sens au mot "dignité". J'ai trop longtemps été peine et apathie, trop longtemps été flegme et sarcasme. Je me moquais de mon devenir sous prétexte qu'il n'était qu'un rêve de plus, je crachais sur le cadavre de mon Moi déchu, pour mieux lui montrer qu'il était dans l'erreur. Mais aujourd'hui, lui et moi nous tenons la main, et marchons sur le même entre-deux. J'ai intégré sa peur de la mort, et je lui ai ouvert les yeux, aujourd'hui nous partageons presque le même niveau de lucidité. Nous sommes presque "Un", presque prêts à accueillir l' "Altérité" dans son imperfection, pas plus imparfaite que la notre d'ailleurs.
Parfois je délire, parfois je parle d'éléphants, mais jamais plus depuis cette dernière fois que je ne suis pas prêt à oublier, je n'ai eu de nouveau la sensation de mourir pendant quelques instants. Jamais plus je n'ai à ce point eu envie de me punir, de me traiter de tous les noms, de tuer mes enfants musicaux, jamais plus je n'ai regardé mon bas-ventre avec autant de culpabilité, jamais plus je ne me suis senti souillé par les hectolitres de foutre virtuel que je voyais défiler devant mes yeux, jamais plus cette mécanique grotesque de plomberie ne m'a ôté mon bien le plus précieux : ma conscience. Des dérapages il y en eut, et j'imagine que je ne suis toujours pas à l'abri, même si aujourd'hui ils portent un autre nom. Mais quelle libération ! Sans doute je me répète ces temps-ci, mais j'ai envie de le crier, simplement, de le hurler, que la solution est là, devant nos yeux, qu'il nous suffit de le décider ! Ecoutez-donc ma voix de fanatique ; vous ennuierais-je à ce point avec mes appels à la raison si il n'y avait rien de grandiose au-delà du sevrage ? Prendrais-je le temps de l'écrire si il s'agissait d'un simple mieux-être ? Il s'agit d'un transformation, d'un bouleversement intérieur, à peine de l'ordre du pensable ! Alors qu'attendez-vous ?