Dépendance sexuelle

Version complète : Le Sevrage de Morbach
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C'est beau comme un dimanche matin, l'air est frais, le ciel d'azur et le soleil darde ses premiers rayons sur les gouttelettes délicates de rosée. Dans une ambiance pareille on aurait du mal à trouver appréciable de voir une bite géante jouer les marteau-pilon dans un con défraîchi. Et pourtant les branleurs matinaux il y en a ... Il s'agit là d'apprendre à apprécier de nouveau les vertus de dame Nature, contre les faux-semblants de dame "industrie porno" qui, littéralement, joue avec nos couilles. Mais peut-on tout lui imputer ? N'est-ce pas l'individu d'abord qui dans sa mauvaise foi conséquente se ment à longueur de journée pour mieux alimenter son mal-être ? A la lecture du dernier Joe Matt ( cf les niouzes du forum ), "Epuisé", je me suis senti flotter quelques minutes, comme hors du temps. Après l'avoir refermé, je me suis senti comme submergé par une volonté de bienveillance à l'égard de l'humanité ; peut-être est-ce cela, la compassion ? Plus rien ne semblait être important, plus rien ne comptait, le temps semblait arrêté, et, bizarrement, je n'accrochais plus comme à mon habitude au visage des gens comme pour y déceler une pointe d'attention à mon égard. Non, je m'en foutais, sans qu'une quelconque forme de mépris intervienne là-dedans ; cela avait juste perdu toute son importance.Mais j'étais aussi terriblement mou, sans volonté, et je ne savais même plus quel bus prendre pour rentrer chez moi ( alors que je prends le même depuis huit ans, c'est dire ... ). Au bout d'un bon quart d'heures, le retour à la normale s'opère, et je vois à nouveau le monde en noir ; les bagnoles qui m'envoient leur foutus gaz d'échappement dans la tronche, les mecs bourrés qui s'écroulent sur les bancs publics, les obèses morbides qui peinent à traverser à temps le passage piéton qui les mène au McDo le plus proche, les toxicos du jardin public ... mais aussi quelques parents attentionnés, leurs gosses pleins de vie, qui crapahutent comme ils peuvent pour tenter de les impressionner. Faudrait trouver un juste milieu entre ces états ; un compromis entre "lucidité" et "bienveillance". Faudrait ...
bingo Morbach!!!tout d abord je suis content de voir que tu as réussi à passer cette dure période et désolé de ne pas avoir pu t envoyer un petit message pour te bouster!!sinon j'adore toujours autant de lire, et j'aime ce que tu viens d'avancer, trouver un compromis entre ces deux états, j'en suis là aussi aujourd huis et c'est intéressant je trouve...Bon courage pour la suite mec!!! 
Jolie témoignage Morbach de quand on commence à "s'élever" vers une nouvelle dimension de la vie.On vois la nature, belle, très belle, si pur.Nous sentons ce qu'est la compassion, pour tout.L'éxtérieur semble complétement nous passer sous le nez, c'est comme si on regarder le monde sans vraiment en faire partie ...On est lent, calme alors que dans ce monde tous va vite ! Je me reconnais dans ce que tu dit, cela m'arrive aussi régulièrement.Je crois que tu témoignes de la vie, la vie d'un homme nouveau ! Oui c'est difficle ! Pourquoi ? car ce monde est lourd, remplis d'hommes consommant le désir sans avoir conscience que c'est le désir qui les consume. La pornographie reflète l'homme d'aujourdhui. Un homme avide, préssé et souffrant. L'homme lucide n'a pas vraiment sa place, mais l'homme lucide voie clair, il est en paix avec lui même, il est apte à montrer le chemin vers une libérté, la libérté, par sa simple présence.Et effectivement on retombe de la "sphère", mais qui en réaliter est le premisse d'une réaliter futur ? D'un homme bon, sain et en paix.Alors ... imagine 2 minute un monde avec que des être purs. Oui c'est vrai le rêve en soi ... mais n'est ce pas la plus belle chose à réaliser ? n'est ce pas ce raprocher de "dieu" et son amour infini ? Et je crois que c'est ce que nous rélisons tous, ici à travers le sevrage.Mais je sens que c'est ce qui te pousse à vouloir agir, à vouloir aider, montrer pour en fait faire avancer l'humanité, engluer dans son marrasme quotidien. Je te comprend car j'ai cet volonté aussi.Mais nous sommes des hommes, empreint au désir, il faut être vigilant en permanance malgrès tous les suggestions de la société actuelle. Je commence à comprendre l'étendu de la quête, sa porté salvatrice. Enfin ce debarasser de la pornographie, du sex à en devenir ivre de plaisir, mais en faite ivre comme l'alcoolique, nous ne voyons pas à quel point cela nous détruit de l'intérieur, dans la psyché et plus encore. Et c'est sans doute l'une des plus grosse charge dont on peut ce debarasser. Cette même charge tellement accablante est présente partout, vraiment partout. (magazine, télé, internet, travail, magasin, rue). C'est pire que tous. C'est le fléau des temps moderne. Insipide et pernicieux. Nourissant l'énérgie du mal. Le malin nous rie au nez, il récolte à la pelle les brebis égarer de son beau monde empoisonné.Mais nous sommes fort et notre arme est a la mesure de ce qui nous afflige, nous arme c'est "Dieu", cette "lumière" qui nous libére de ce fléau . Et la lumière est présente en chacun de nous, elle s'appelle conscience, intégrité, lucidité, êtreté, compassion et amour et la nature innocente nous le rend bien.Quelle bonne bouffé d'oxygène ton message. Il me donne le courage de continuer.Merci Morbach, tu inspires la sagesse et je dois dire que je suis en admiration car tu es jeune comme moi et que c'est d'autant plus difficile pour nous car nous découvrons la vie et quel vie découvrons nous ... Tu as parcourrus un tel chemin, cela m'emeut. Ton témoignage est une mine d'or, je ne l'avez jamais encore vraiment lu. Tu es quelqu'un de formidable et ce que tu réalise est gigantesque et d'une si profonde humanité, digne d'un "messager de Dieu". Tu t'aides et tu nous aide ... un grand merci.
me faire les crocs, en quelque sortequand j'ai lu ca, ca m'a ramener presque 25 ans en arriere.. mon meilleur ami me disait ca, souvent..parmis les choses qu'il me disait avec ca c'est, fait un homme de toi!! tu es une proie facile, devient un prédateur, t'es pas tannée de te peter les dents dans le ciment du trotoir? tu dois te faire les crocs.. seule toi peut faire ta magie, seule toi peut mettre ta magie, seule toi peut avoir la maitrise de ta vie avec ta magie..A la lecture du dernier Joe Matt ( cf les niouzes du forum ), "Epuisé", je me suis senti flotter quelques minutes, comme hors du temps. Après l'avoir refermé, je me suis senti comme submergé par une volonté de bienveillance à l'égard de l'humanité ; peut-être est-ce cela, la compassion ? Plus rien ne semblait être important, plus rien ne comptait, le temps semblait arrêté, et, bizarrement, je n'accrochais plus comme à mon habitude au visage des gens comme pour y déceler une pointe d'attention à mon égard. Non, je m'en foutais, sans qu'une quelconque forme de mépris intervienne là-dedans ; cela avait juste perdu toute son importance. Mais j'étais aussi terriblement mou, sans volonté, et je ne savais même plus quel bus prendre pour rentrer chez moi ( alors que je prends le même depuis huit ans, c'est dire ... ). Au bout d'un bon quart d'heures, le retour à la normale s'opère, et je vois à nouveau le monde en noir ; les bagnoles qui m'envoient leur foutus gaz d'échappement dans la tronche, les mecs bourrés qui s'écroulent sur les bancs publics, les obèses morbides qui peinent à traverser à temps le passage piéton qui les mène au McDo le plus proche, les toxicos du jardin public ... mais aussi quelques parents attentionnés, leurs gosses pleins de vie, qui crapahutent comme ils peuvent pour tenter de les impressionner. Faudrait trouver un juste milieu entre ces états ; un compromis entre "lucidité" et "bienveillance". Faudrait ... ouin faudrait ben trouver effectivement.. mais, est-ce que l'on trouve vraiment un compromis un jour? ou on en vient juste avec le temps a mieux équilibrer le tout?
Il m'arrive d'être dans ce genre d'états de bienheureux abrutissement, souvent le matin après une longue nuit de boulot. Effectivement ce qui signe le problème de ces états, c'est le manque de clarté. Les bouddhistes appellent ça Hedewa, qui semble se rapprocher fortement de "notre" ataraxie, selon eux ça mène tout droit à la renaissance chez les marmottes :-). Pour eux toujours, l'état naturel (celui à viser) c'est l'union de la clarté et de la vacuité. C'est assez cohérent avec ce que j'ai temporairement expérimenté après un séjour d'une semaine dans un centre spirituel: Baisse des pensées parasites et des émotions perturbatrices liées au besoin de maintenir une barrière entre soi et les autres. Et en même temps un état tendant vers le coté vif, tranchant. Même les perceptions visuelles sont plus accentuées. Ce qui était marrant c'est la grande différence entre les adultes qui semblaient limites des zombies alors que les enfants dégageaient beaucoup plus de vie.Pareil pour la compassion, en finalité c'est pas un sentiment éthéré et indiscriminé, il faut arriver à la mettre en pratique donc ça doit s'accompagner de lucidité. Si on veut aider les gens, en toute logique il déjà faut chercher à arriver à comprendre leur fonctionnement, à avoir la capacité à se mettre à leur place.
Bon, bah là en l'occurrence j'ai un problème urinaire, donc je vais devoir m'absenter un temps, je suis franchement patrac, et je n'ai pas les idées très claires, à tous les niveaux. Et puis je commence à pisser du sang ... rendez-vous demain avec mon médecin pour voir ce qu'on peut faire. Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis, Plouf. Bon, à ceci près que l'ataraxie a un côté "néant" quand même, c'est son côté obscur. Parce que sans les passions ( les vraies, pas celles qu'on prétend émoustiller en nous refourguant la merde qu'on sait ), la vie est quand même bien plate, enfin, je crois. Disons que j'ai passé l'âge de prendre plaisir à m'exciter pour un rien, mais que néanmoins j'ai encore un imaginaire assez riche pour alimenter le côté artistique, alors parler ataraxie, oui, mais il ne faut pas oublier que les émotions aussi ont leur intérêt, et leurs bons côtés. On a tout fait pour ne pas le voir ce bon côté, n'empêche. La peur par exemple, plutôt que d'agir comme un stimulant pour nous sortir de notre pétrin, nous rend léthargique et aide à la compulsion. L'amour ( en tout cas pour moi ) n'est plus qu'attachement forcé et presque-hasardeux, que recherche infinie d'une miette d'affection à se mettre sous la dent. Faut renverser la vapeur, et c'est vrai que pour ça on est pas sortis de l'auberge ( je parle pour moi, même quand je dis "nous" ).
Bon, à ceci près que l'ataraxie a un côté "néant" quand même, c'est son côté obscur. Oui, je n'ai pas dit le contraire. C'est un état d'absorption,  tu es dans le manque de clarté, la torpeur. Cependant il y a un bien-être cotonneux. Ce qui n'est pas le cas de l'acédie, l'état qui tend vers le dégout qui semble assez présent dans les monastères chrétiens, enfin catholique plutôt, les orthodoxes sont moins touchés. A mon avis dans les grandes lignes tu te fais moine car l'exemple de Jésus te fait vibrer, mais comme l'état de l'être humain est fait d'alternance, ta dévotion redescend à certains moments et ne fournit plus assez d'énergie à la partie vitale en toi et tu te retrouves à sec "en rase campagne" et ,l'enfermement aidant, les états dépressifs et les mauvaises tendances se (re)pointent. Il faut que la partie vitale trouve son compte dans la discipline et le but, c'est à la fois la pierre angulaire et d'achoppement, pour eux comme pour nous.Concernant les émotions, il faudrait voir ce que ce mot recouvre pour chacun de nous deux. Qq'un faisait remarquait que le mot voulait dire "qui nous meut en dehors", donc tu peux le prendre comme élan vers le monde, ou comme perturbation déstabilisante ("Il n'est plus lui-même"). Qu'on pourrait opposer au sentiment qui, lui, unit.Selon moi le problème n'est pas tant l'émotion que tu as mais le degré de saisie qui l'accompagne; La peur et l'amour qui dégénèrent sous l'emprise de l'attachement comme tu l'as dis. Alors qu'un sentiment d'amour sans désir de possession se mue en unité avec la personne, sans fusionnalité. Je dois dire que pour ma part la question s'est résolue de façon pratique quand je suis retourné voir Amma il y a 2 ans (qui soit dit en passant sera à Pontoise à partir de Dimanche), j'ai vu son dynamisme et son intensité de rapport au monde aux gens et à la fois l'absence d'attachement.  Après chacun à sa configuration de base et plus particulièrement son inclination spécifique  vers le monde extérieur, c'est le coeur de la démarche tantrique de se servir de la puissance du pouvoir d'attraction des sens. Si tu regardes certains grands savants ou musiciens qui sont allés au bout de leur art, ils finissent par porter un regard quasi mystique sur les choses.
Effectivement, l'acédie étant avant tout une maladie de l'âme, une maladie du désintéressement, à choisir ( mais qui a le choix ? ) j'opterais franchement pour l'ataraxie, c'est-à-dire, étymologiquement, l'absence de troubles, d'angoisses. J'imagine qu'un tel état se caractérise par un recul pas négligeable sur les choses de ce bas-monde, et j'en aurais bien besoin. D'ailleurs ...D'ailleurs hier j'ai fait le con ; j'ai insulté quelqu'un, qui plus est sur le chat de ce forum. Une discussion sans fin pour tenter d'expliquer des choses qui me paraissaient pourtant simples, moi qui m'énerve, qui sent qu'il est temps de m'en aller, mais malgré cela m'obstine, et puis arrive ce qui doit arriver. Au départ ce n'était pas sensé parvenir aux oreilles de l'interlocuteur en question ( ou plutôt des interlocuteurs ), mais suite à une mauvaise manip' ils ont quand même eu l'occasion de se faire traiter de "bande de dégénérés". Avec toutes mes bonnes leçons sur le détachement, j'ai l'air malin maintenant, tiens. Je voudrais prier les personnes intéressées ( Klane, et surtout paratimilu ) d'accepter mes excuses pour cet incident regrettable, franchement, personne n'en avait besoin. Au-delà des éventuels dommages que cela provoque, j'aimerais comprendre pourquoi j'en suis arrivé là, ou plutôt, pourquoi j'en arrive si souvent là. Cela me renvoie au post 249 de ce même topic ( 11 Juin dernier ) où la question s'était déjà posée de savoir d'où venait le mépris affiché que je pouvais avoir pour pas mal de gens, auquel je relierais aujourd'hui cette agressivité gratuite. Que les gens concernés ne prennent pas cela pour leur compte, au fond je ne leur en veux et ne les méprise pas ; c'est une affaire à régler entre Moi et moi. Je reprends, mais bien navré de sentir que je n'ai pas grandement avancé de ce côté là en plusieurs mois ;
Citation : Alors bien sûr il y a l'hypothèse d'une enième forme de projection, débouchant sur l'idée que je le pense à propos des autres, parce que je le pense d'abord à mon sujet ; ergo "je me trouve faible, je trouve que je manque de volonté". Possible, mais bien banal.Deuxième hypothèse, celle que c'est une façon d'échapper à mes sentiments ; je les considère comme "faibles", donc "inférieurs" pour éviter de ressentir quelque pitié quand je les vois s'enfoncer dans l'enfer de la dépendance, parce la pitié, ça me fait peur. Ainsi je les mets à distance, en même temps que je mets mes émotions à distance. Dans la mesure où je fais souvent ça ( éviter d'affronter mes émotions ), c'est un peu plus intéressant, je trouve.Troisième hypothèse ( la meilleure à mon avis ), je les méprise pour leur faiblesse, parce que c'est avant tout avec la faiblesse de mes parents que j'ai un problème. Je refais donc sans cesse le procès de mes géniteurs en pointant chez les autres ce qui , chez eux ( mes parents ), me fait du mal. A ce propos j'ai rêvé, pas plus tard que cette nuit, que je sauvais mon père des griffes de sa mère acariâtre, en lui ouvrant les yeux sur sa condition de fils dénigré et étouffé, etc... Lui, en ruines, malade et sans vie, se laissait conduire par le premier venu ( en l'occurrence, moi ) ; bref ce n'était plus que l'ombre de ce qu'il avait été pour moi, c'est-à-dire déjà une ombre.
Ce qui, de plus, me chiffonne, c'est qu'hier soir après cet épisode, et ce matin en me levant, je me sentais faiblard devant la Bête. J'ai l'impression qu'elle profite de la moindre erreur pour me narguer, comme pour me souffler à l'oreille que je ne m'en sortirai jamais, que personne ne s'en sortira ; de là de possibles délires sur la fatalité de la violence entre les Hommes, etc... C'est dire tout l'appareil justificatif de mes deux qu'elle est capable de mettre en place pour me ramener à mes vieux penchants d'ado pessimiste à tendance "Moi, je ...". Peut-être est-ce de la culpabilité ? Je ne sais pas, ce qui m'embête dans cela, ce n'est pas tant le mal que cela a pu engendrer ( minime, du moins je l'espère ), que le fait que cela m'ait échappé, que quelque chose m'ait échappé. Car c'était bien la discussion qui dégénérait, et non les interlocuteurs qui l'étaient ( dégénérés ). Et cette foutue obsession du contrôle, qui ne date pas d'hier ... Tiens, une nouvelle idée ; accepter la colère ? De la même façon que les autres émotions qui, par définition, mais aussi par erreur, me paraissent si indésirables ? Parce qu'au final ne serait-ce pas le fait d'avoir voulu la refouler tout au long de la discussion qui m'a amené là ? Ce n'est pas la dangerosité potentielle de telle ou telle émotion qui devrait me pousser à les considérer comme malvenues : au contraire je devrais les accueillir avec d'autant plus d'intérêt qu'elles font de boucan, comme s'agissant d'un message d'alerte, qui m'intime de prendre du recul, et de regarder où je mets les pieds avant de tomber dans une ornière. C'est terrible ça, comme principe, le fait de ne plus partir d'un préacquis du genre "tel sentiment ou émotion est détestable, je l'envoie péter, tel autre sentiment ou émotion est acceptable, je m'en gave", ça remet en question le rôle du Surmoi. Quoique, pas tant son rôle, que la manière dont il s'évertue à le jouer : lui faire gagner en souplesse d'analyse, rétablir une unité entre les différentes composantes, de façon à ce que, la compréhension aidant, nous parvenions à mener notre barque vers des flots moins tempétueux. 
Bonjour Morbach. En lisant dernièrement le Livre Blanc des Sexoliques anonymes, je lisais quelqu'un dire que derrière la luxure se cachait aussi beaucoup de peurs et de ressentiment dont je dois aussi me sevrer pour être sobre. Quand j'agresse quelqu'un, que je le juge,  c'est que je veux le posséder, avoir une emprise sur lui. Il m'arrive aussi de vouloir maitriser le rétablissement d'un autre dépendant, y compris en ayant envie de le juger. Cela me rappelle que je suis malade de mes émotions et que je dois essayer, un jour à la fois, de lâcher prise sur ces émotions négatives et destructrices et mettre en place des attitudes bienveillantes. Merci, pour ces excuses que tu présentes sur ton post. Cela m'inspire beaucoup. Bon courage. 
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