Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage de Sven
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Oops 448(267) plutôt :-) P... le petit
père Sven il ne compulse plus mais il
est déjà bourré un lundi à dix heures
et demie :-)
49 j aujourd'hui. Je ressens un peu les mm choses que toi Milou en voyant d'autres femmes. C'est quand même limite obsédant pour moi. Ce we je l'ai passé avec un groupe dans un gite et y avait 2 filles assez jolies. Je me rends compte que j'ai bloqué dessus. Elle m'attirait par leur physique et j'y ai repensé jusquà ce matin. La ca s'estompe, mais ca m'a provoqué l'envie de me masturber ce matin et plus moins voliontairement c'est ce qui s'est passé, sans me forcer. Ca ne remets pas pour autant mon cheminement dans le sevrage.D'autres sensations (inquietantes ?) : J'ai eu des envies de refaire ma vie avec une autre femme (hier soir au fil de mes pensées en m'endormant !)  j'ai l'impression de ne pas avoir été vivant pendant les 20 dernieres années où je compulsais. Donc en conséquence ca me désole mais ca veut dire que j'ai vécu les 10 ans depuis que je connais ma femme sans être vraimenet moi. donc en devenant plus spontané, naturelle et en developpant ma vrai nature qui était diminuée par ma compulsion j'ai la sensation qu'elle n'est peut-être pas faite pour moi.LA c'est grave ca mets bcp de chose par terre dans ma vie !De toute façon je vais déjà continuer dans mon élan de liberté et voir comment elle s'y raccroche car elle me plait toujours et elle aussi sera certainement changée par ma nouvelle attitude. wait and see.
Salut Marduc,Ce qui est rassurant, me disait dernièrement un ami des Sexoliques anonymes, c'est que la maladie emploie toujours un peu la même stratégie et que son registre demeure finalement assez limité. La beauté féminine et les attraits sexy réveillent aussi chez moi le prédateur en ce moment. Je pense qu'il faut que j'accepte que la maladie demeurera présente en moi. Mais la bonne nouvelle, c'est que je peux en empêcher la progression, si je mets en place des choses. L'important, c'est de ne pas laisser le désir de sexe s'installer et prendre de plus en plus de place (ce qu'on appelle une obsession). Car sinon, cela emporte tout, même l'honnêteté. À la moindre once de fantasme, je me répéte ce que m'a suggéré cet ami SA : "Je suis impuissant. Mon Dieu, s'il te plait, aide-moi". Pour le moment, cela m'aide à ne pas laisser l'obsession (l'un de mes gros problème, c'est le fantasme, chez moi) s'installer.
bonjour,ouai ouai moi aussi je dois esquiver les fantasme, ne pas les laisser s'installer. Pour moi le fantasme absédant est une sorte de panneau dans lequel faut pas tomber. Aujourd'hui je vois ce panneau au miliueu d'un champ et je n'ai qu'à l'éviter et tout va bien, y a un peu de pente (gravité) vers le panneau mais bon en forcant je l'évite. Y a qq semaines j'aurai dit que ce panneau était un aimant et qu'il me fallait lutter contre son attraction.pour moi le prbl qui est resté incrusté est le fantasme obsédant de voir d'autres femmes attrayantes et de les enregistrer (surtout leur décolleté au centre commercial ou plus à la plage, c'est une torture pour moi) dans ma petite caboche jusqu'à ce quelles en sorte. <>mais maintenant je ne lutte pas vraimenet contre l'envie du porno, l'envie n'est pas là tout le temps (voir même  et j'esquive quand y a danger, ensuite ca retombe comme c'est venu.a force ca laisse de la place à ma personnalité nouvelle et entier pour se développer sans le trou noir du porno qui me gangrene.à petit pas, le temps est mon ami je le comprends mieux chaque jour. les nouvelles habitudes de non dépendance se tissent dans ma t^te au fil du temps. mais je m'attache à me rappeler chaque jour que je suis vivant et maitre de mes choix. Suite des réflexions un autre jour...un peu tout les jours d'ailleurs, ca fait pas de mal. (ca fait du bien même)
C'est intéressant ce que tu nous partages là, Marduc. Cela m'aide plutôt.Quelque part, je me dis qu'heureusement que la maladie se rappelle à moi régulièrement, pour m'aider à mieux accepter ma fragilité et m'aider à progresser. Finalement, l'attrait pour l'autre sexe, n'a rien en soi de problématique et traduit une réalité toute humaine. Le problème, c'est qu'un dépendant comme moi, émotif au possible, incapable de maîtriser cet instinct, ne sait pas comment faire et qu'il doit s'en éloigner quand il se présente en dehors du cadre de la relation conjugale. Et ce qui est important de savoir, c'est que c'est possible de vivre autrement que dans la recherche de sexe.
dure journée au boulot, j'essaie de relativiser mais c'est dur. Y a pas que ca dans la vie. sinon merci pour ta reflexion Bruno "C'est possible de vivre autrement que dans la recherche de sexe". Très juste c'est justement ce que je recherche au fond sans l'avoir formulé.Au premier abord pour un dépendant comme moi ca n'est pas évident. PAr contre ca me permet de comprendre pourquoi Mondom me disait qu'en fait il n'ya avait pas à lutter car la dépendance n'existe pas !Simplement changer de finalité dans la vie, en fait tu as raison Bruno on peut vivre sans rechercher du sexe comme but ultime. C'est ce que j'essaie de formuler chez mon psy depsui qq temps. L'origine de ce comportement pour moi semble venir du fait que je fais tout pour me cacher, ne pas découvrir au grand jour qui je suis, qu'est ce que j'aime faire, qu'est ce que je sais faire, ce que je veux. Tout ca je veux le garder pour moi et moi seul. Mais ca ne peut plus durer. si je veux être compris je dois dire les choses, mais j'ai toujours un blocage qui m'empeche d'aller naturellement vers les autres sans crainte. (parfois vaut mieux mais bon de manière générale ca me bloque)En fait je remonte le prbl des 2 côtés en ce moment : 1) d'un côté je change de but dans ma vie : je ne vis plus dans la recherche de sexe (=sevrage), et à force je me rends compte que c'est possible d'avoir d'autres finalités pour être heureux (famille,sport-passion, partage,...) - en fait je n'ai pas envie de me forcer à combler le vide créer par l'absence de recherche de sexe par autre chose pour l'instant. Je laisse faire, j'ai des projets de famille, d'épanouissement sportif. Côté boulot je sais pas. Puis, partager mais là aujourd'hui la morosité prend le dessus.Point positif, je ne m'enferme pas dans ma morosité/mélancolie, je sais que c'est un moment qui passera en l'affrontant.2) je cherche des origines tous azimuts, par des rêves, des souvenirs d'enfances, puis en enchainant qq relations de causes à effet, je vois si ca colle avec la conséquence qu'a été l'addiction au porno dans ma vie.
Citation :Marduc a écrit:
bonjour,ouai ouai moi aussi je dois esquiver les fantasme, ne pas les laisser s'installer. Pour moi le fantasme absédant est une sorte de panneau dans lequel faut pas tomber.


Salut Marduc, si je te lis bien, je pourrais comprendre que tes fantasmes, tu en fais des ennemis. Les "combattre", les "esquiver", pourquoi pas. Mais pourqoi ne pas les observer en face ? Sans les juger ?
Genre : un fantasme m'arrive. J'ai le choix entre me dire : "maaaal!
trèèès mal ! OUUUU que c'est maaaaal de fantasmer sur ton amie alors que tu es marié" et là => culpabilité => stress => mon cerveau va tenter de trouver une réponse adéquate pour rééquilibrer => la rechute est l'une des réponses possibles. Ou j'ai le choix de me dire : "tiens, un fantasme. Salut fantasme ! Comment tu te présente aujourd'hui ? Tiens, sous la forme d'une amie / d'une inconnue / d'un membre de ma famille / je ne sais encore. Fantasme, je t'observe. Et là, que se passe-t-il ? Le fantasme ne va pas tarder à disparaître. Si, si. Essaye franchement.
Je suis complétement d'accord avec ce que tu viens d'écrire Sven.Je n'ai des résultats dans mon sevrage que depuis que j'applique cela.Ton point N°2 Marduc me semble essentiel.Pour ma part je passe le jour 52Toujours quelques légers tiraillements lorsque le stress veut prendre le dessus, mais le "laisser allez" de mes pensées est efficace, bien sur je ne met pas en danger.Pour ma part je suis persuadé que ce n'est même pas un problème de désir sexuel mais uniquement et j'allais dire bétement une habitude, un schéma intelectuel.Je vous souhaite à tous de trouvez votre solution, innovez, cherchez ne lachez pas l'affaire.
salut,merci pour vos commentaires, t'as raison Milou faut innover trouver chacun sa voie, j'essaie, mais suis un peu à court pour l'instant.pas mal de tiraillements depuis ce matin, dur dur, mon cerveau cherche à fuir, fuir le boulot trop de chose à faire, fuir mes responsabilités. Je sens dans mon attitude que je plonge. Je ne sais pas comment remonter.mes fantasmes, je vais essayer de les regarder en face avec du recul intérieur comme tu dis Sven. Ca a déjà marché, ca désamorce le mecanisme mais c'est dur de le faire pour moi, j'ai l'impression de prendre un risque, de me soumettre à la tentation...(c'est très biblique !)jour 56 tout de même 8 semaines sans porno.C'est un début de journée difficile moralement pour moi, ok, mais je me dis comme d'autre fois que ca arrive d'âvoir le moral en bas, c'est par pour autant qu'il faut tout laisser tomber. Donc je ne laisse pas tout tomber. J'ai encore qq ressources en moi pour effacer ces pulsions et les renvoyer dans mon inconscient.à très bientôt
ce matin (au reveil ptit dej) pour la première fois depuis 56 jours des images, scènes de films pornos ont hanté mon esprit en me disant "viens" ,c'est pas si grave...Du coup mon cerveau fait commme un moteur de recherche géant, il renvoi tout ce qu'il trouve comme image, scenes pornos memorisés...heureusement il cale assez vite, ma mémoire à ce niveau n'a pas emmagasiné tout ce que j'ai vu. Mais c'est assez chiant de devoir y faire face alors que je veux me sevrer, j'attends que cette obessession quitte mon esprit au bout de qq minutes. C'est ce qui s'est passé mais ca laisse une trace dans mon esprit pour la journée.
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