Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage de Sven
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Salut salut ! 434(253) aujourd'hui.
Si je regarde un peu mon parcours ces
derniers temps, je vois que depuis à
peu près 2 semaines, j'éprouve un sentiment
de calme 1) de plus en plus fréquemment et
2) plus longtemps, à chaque fois que ce
sentiment est là.
Comment ça se traduit ? Je ne saurai
l'expliquer. Mais j'ai bien l'impression
que c'est une expérience de la LI-BER-TE !
Je n'ai pas l'impression de faire d'effort
quotidien pour me sevrer, ces derniers
temps. La lutte ? En ce moment, elle n'est
pas nécessaire. Car je n'ai pas la moindre
envie de compulser. Les pensées érogènes?
Bien sûr que j'en ai. Elles provoquent
même (parfois) une belle érection naturelle.
Mais plus du tout l'état de tension qu'elles
généraient auparavant. Ai-je envie de
masturber ? Oui, parfois. Mais en
ce moment : 0 stress. ZE-RO STRESS.
Ces envies partent assez rapidement.
J'ai tout simplement l'impression de
vivre une vie normale. Cool. Avec ses
hauts et ses bas. Comme tout le monde,
quoi. Bref, la LI-BER-TE ! Qu'est
ce que ça fait du bien de l'écrire !
Bonjour Sven !Je me retrouve énormément dans ce que tu viens d'écrire avec comme différence que je n'en suis qu'à mon 34éme jour.J'en arrive même à me demander si ma dépendance à existé ? Et pourtant je me suis masturbé avec un support porno durant des décenies de manière quasiment quotidienne.Est-il possible qu'une réelle, mais somme toute simple prise de conscience de l'état psychique de l'enfant que j'étais suffise à régler le problème ?Il y à quelques semaines j'aurai souri à cette évoquation et pourtant .....La liberté comme tu le dis à vraiment bon gout.
Salut Milou75 ! Ton parcours semble
montrer une chose : il est possible de
connaître une expérience du calme et de la
liberté au bout de très peu de temps.
Ce que tu décris au bout de 34 jours
de sevrage ressemble fort (sauf erreur
de ma part, l'intéressé me corrigera) au
début du parcours de Mondom, qui connaissait
lui aussi un état de quasi-guérison au
bout d'une brève période de sevrage.
Si tel était le cas, vous seriez 2, au
moins, à connaître ce genre d'état de
"liberté" très tôt. Pas mal.
Il est également probable (là encore,
Mondom en sais plus sur cette expérience)
qu'une période de "consolidation" du
sevrage soit nécessaire. Le risque étant
le retour en arrière. Très vite, comme
l'a été l'atteinte d'états de liberté
par rapport à la compulsion.
Bravo pour l'avancée, en tous cas.
 

Oui bien sur j'ai ce résultat, pour moi absolument fantastique au bout de très peu de temps, mais j'insiste bien sur le fait que  j'ai auparavant commencé des dizaines et peut être même des centaines de sevrage en m'arqueboutant à une volonté que je voulais à chaque fois  infaillible.<b../../../span>

C'est la prise de conscience d'un schéma de pensées construit dans mon enfance qui semble avoir servit de déclic rendant CE sevrage incroyablement facile. <b../../../span>

Bien sur je m'attends à un retour de bâton mais.....<b../../../span>

Par contre je cesse de développer mes pensées ici, car je ne veux pas "polluer" ton post avec mon histoire.

Sache cependant que ton histoire ainsi que quelques autres m'ont été indispensables à cette prise de conscience.

Pour cela, je te suis infiniment reconnaissant.<b../../../span>

C'est bon de songer quant se sortant de la mélasse on puisse aider d'autres.

C'est de "l'humain" tout cela et c'est bien !

Intéressé je suis.Je crois que tout le monde ressent cet effet bénéfique dès le début du sevrage, en touchant du doigt l'"autre possible" comme dit Werber,  c'est-à-dire en voyant que la vraie vie existe et qu'elle est vivable. Ensuite, il y a eu pour moi quand j'ai eu le deuxième effet kisscool, au bout de deux mois, une réelle impression de liberté recouvrée, avec une certaine euphorie pendant plusieurs jours, sur laquelle notre JW  national m'a d'ailleurs mis en garde... à juste titre, puisque quelques 4 mois plus tard avec l'aide de circonstances aggravantes que j'ai convoquées, j'ai replongé... Mais cependant sans jamais retoucher le même fond, sans perdrela certitude,plus que l'espoir, que plus rien ne serait jamais comme avant...Oui, en te lisant Milou, je reconnais les sensations que j'ai ressenties, les réflexions que j'ai eues. Je te souhaite que cela te mène au même point. Ces derniers jours, circonstances familiales aidant, non des "excuses" mais des conjonctions que je sais désormais très bien reconnaître, j'étais un peu en berne côté ancrage à 100% dans le réel. Cela a dure deux ou trois jours, et aujourd'hui j'ai"réussi" (si seulement je pouvais affirmer que je l'ai fait de telle ou telle façon...) à me remettre la tête à l'endroit, à ne plus avoir cette impression de glissement sur la vie; à reprendre le dessus et ma maîtrise. Je pense que je n'ai pas assez fait d'exercices comme ceux que je préconise désormais... M'enfin, la bonne nouvelle, c'est que je n'ai pas senti que cela me tiraille du côté sexuel, de ce côté-là je suis clean de chez clean, ma dernière MB c'est quoi, début janvier? Le "monstre" (s'il y en avait un) me semble aujourd'hui bien faible, et je m'en sens plutôt heureux. Bonne continuation de rétablissement, Milou, ça ressemble en tous cas au parcours que j'ai suivi qui me mène franchement à la sérénité que d'aucuns appelleraient coolitude.... 
En tous cas l'important, dans vos 2
témoignages, Mondom et Milou75, c'est qu'on
voit que des expériences de "l'autre
possible" (pour reprendre l'expression
de Mondom) sont accessibles à celui
ou celles qui se met sérieusement
sur le chemin du vrai sevrage. Ces
expériences peuvent être ressenties
parfois très tôt (je suis jaloux ! Il m'a
fallu 1 an et quelque....). L'attention
semble cependant être toujours la
bienvenue, afin de ne pas trop se laisser
emporter par ce type d'avancée soudaine.
En tous cas, en ce qui me concerne,
cela fait 19 jours (j'ai encore un petit
compteur perso de poche, eh eh eh) que
je ressens une impression pérenne de
"l'autre possible". Pas d'envie de
compulser. Des pensées sexuelles qui
vont et viennent, de façon impermanente,
sans générer d'angoisse ou de tension.
Sans provoquer de désir de masturbation
ou de compulsion. Bref, le calme,
la tranquillité, la paix. Le vrai dans
le ressenti. La fraicheur des sensations
brutes, savoureuses, non déviées par
le bruitage déviant des images ou sons
pornos. Au 438e jour de mon chemin,
et au 257e jour après ma dernière rechute,
tel est mon constat.

Comme si pour surpasser et assourdir le vacarme de ton esprit, il t'avait fallu faire hurler le porno à plein tube. Faire baisser le porno ne baissait pas le vacarme, alors tu ne pouvais pas facilement t'en détacher. Mais pour faire baiser le vacarme, il faut bien arriver à le caractériser, à l'entendre... Donc sevrage, puis recherche du bouton de volume. Et une fois ce vacarme réduit, plus besoin de porno ou autre... Et ton esprit libéré de ce vacarme peut mener une vie paisible et c'est quand même bien agréable...

Il me semblait pourtant, Sven, que ces sensations tu les avais ressenties bien plus tôt, avec tes périodes d'"exploration de terra incognita" et tout...

Certes il faut déjà parvenir à trouver le bouton du volume, et donc l'origine de ce besoin de compulsion.Pour trouver ce bouton quelles sont les solutions?  Merci. Guy

 

Mon bon Hibou, tu dis dans ton topic à toi que tu as déjà fait des psychanalyses... Et ne veux du coup pas passer par la psychothérapie... Avais-tu abordé ces questions-là avec les psys que tu as rencontrés, au moins? Si c'est le cas, pourquoi as-tu arrêté? Et si ce n'est pas le cas, pourquoi diable? Et pourquoi ne pas le faire?
URLs de référence