Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage de Sven
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Bonjour sven, et au passage chapeau pour ton parcours, ça donne envie de progresser !Hum, eh bien oui, il y a certes l'interprétation neurobiologique, mais comme tu dois le savoir c'est loin d'être suffisant pour expliquer toutes les subtilités que l'on remarque dans le fonctionnement d'un individu, qu'il souffre de diverses pathologiques psys ou pas... Il faut allier à ça les ressources de bien d'autres domaines, aussi variés que la sociologie, la psychanalyse, la psychiatrie, et pourquoi pas des interprétations religieuses tant qu'on y est... La voie neurobiologique d'explication de ces phénomènes est certes intéressante, mais comme toute théorie elle a ses limites, et de la même façon qu'il ne suffit pas de donner des cachetons à un dépressif pour le remettre d'aplomb, il ne suffit pas de réguler les taux de quelques hormones dans le sang d'un dépendant pour lu faire oublier ses fantasmes consuméristes pro-pornographi-ques...Bonne journée à toi !

Morbach

Sltsur les cachetons ne transforment pas notre cerveau par magie en non dépendant du jour au lendemain. Dans certains cas de dépression ca doit aider à tenir bon. Vaut mieux être sous anti dépresseur et cplt à l'ouest que de faire le grand saut.Pour la porno dépendance, y a pas de remede miracle comme le disent Sven et letudiant que j'apprecie bcp pour leur lucidité et leur simplcitié, des phénomènes chimiques se jouent en chacun de nous. Y a enormément de facteurs autour qui influencent mais au final ce sont bien des impulsions électriques et des messages chimiques qui circulent à toute vitesse sous notre cuir chevelu. C'est rassurant de se le rappeler, on a l'impression d'avoir un peu plus de chance de se déprogrammer de mauvaises habitudes.Moi je crois volontier à la sensation de "manque" percue par mes neurones qui m'envoient des messages subliminaux :"vas y branle toi !" donne nous du plaisir .... c'est ce que je ressens et comme bcp d'intuition que j'ai sur ma santé physique ou morale ca correspond à qq chose de réel.Parfois j'aimerai même pouvoir commander tout simplement à mes neurones d'agir sur mon psychisme à la demande. Le prbl c'est ce que ce sont ces même neurones qui dictent mes mots en ce moment. on se mord la queue !Aujourd'hui  c'est mon 27 eme jour de sevrage, content d'en être là mais j'éprouve du mal à rester patient et à vivre le jour présent. Je me projette déjà dans 6 mois quand j'aurai effacé la dépendance de mon cerveau. Faux faux faux, je le sais, c'est lent et je le vois bien en vous lisant, des relents restent présent même longtemps après le début du sevrage.Hier soir et ce matin, j'étais au bord du gouffre, hier seul deavnt ma télé, je commencais à me faire de films érotiques, puis à me masturber sans suite mais bon, l'envie était là. Ce matin aussi,  je laisse passer cette envie, elle est éphémère et je le sais. Surtout je me porte tellement mieux sans l'assouvir. Je le sais et vous lire me le confirme avec force.

Cool Marduc ! Franchement, y a longtemps
que je ne t'avais pas entendu aussi
déterminé. Félicitations pour cette
avancée. 27 jours sans porno. Tu ne le
sais pas encore, mais ton cerveau est
en train de te dire merci. Tes neurones
sont en train de s'aérer, petit à petit,
lentement mais surement. Pour l'instant,
leur bavardage va vers l'ancienne direction
qu'elles avaient (trop) l'habitude de
prendre : celui du stress, des sentiments
et symptômes dépressionnaires, qu'elles
contrebalançaient ensuite par la course
au plaisir. Me concernant, je sentais
souvent ce bavardage, associé ensuite à
une sensation de "mur" : j'avais
l'impression que j'allais droit dans
le "mur", droit vers le vide. Puisque
je me disais : pas de porte de sortie
dans cette direction là. En réalité,
il y a une autre "porte de sortie".
Qui ne passe pas pas l'auto-valorisation,
l'auto-érotisation et la masturbation.
Lorsque le cerveau commence à ressentir
de l'espace, de l'air, de la place,
pourquoi ne pas utiliser cette disponibilité
à de nouvelles activités?
Au boulot : prendre une vrai pause,
soit seul en lisant une revue, soit en
prenant les collègues lorsqu'il sont là.
Chez soi : appeler un pote. Jouer de
la musique. Faire de l'exercice
physique. Sortir faire un tour dans le
quartier. Sortir courir une heure dans
le quartier. Quelle respiration !
Allez hop, le jour 428(247) continue.
Ooops : prendre une vrai pause, soit seul
en lisant une revue, soit en prenant [le
café avec] les collègues lorsqu'il sont là.

:-)
salut les gas!!bon tout d abord c'est cool de vous voir dans ces élans positifs!! Allez marduc continu comme ça mon ami!!Pour Morbach, je n ai en aucun dis que les cachés étaient des remède miracles, bien au contraire, et il est aussi évident pour moi que le psychisme d un individu est une telle complixité qu il regroupe tous les courants énoncés , la socio, le conditionnement, la psycanalyse... pour la religion je ne m étalerais pas la dessus car on s éloigne des sciences humaines.Mais la neurobiologie est évidente et prouvé et si à un moment je n avais pas eu d anti dépresseur je serais peut être plus des votre ce jours!! de même que les anxiolitique m ont apporté du soulagement dans ma souffrance et mon aidé dans mon chemin de reconnaissance de moi et ma cure psycanalytique!!Sven on vois que tu avances à grand pas et je suis d accord avec toi, je ressent ce gain d énergie et de place dans ma cervelle et je commence à l utiliser,et me rends compte que le temps ne passe si vite que ça et que la vie peut être très rempli,et nous laisse une infinité de choses à vivre et accomplir!!

Allez les gas!!bonne soiré!!

30 emme jour de sevrage, c'est bon à prendre, la journée s'écoule. C'est long en fait une journée sans compulser, faut savoir en profiter, prendre de vrai pause car le boulot c'est aussi du temps de vie.Ca fait du bien de s'éloigner. chaque jour vaut le coup d'être vécu.chaque petit combat de gagner contre la compulsion est une grande victoire.tchuss

Citation :Marduc a écrit:

C'est long en fait une journée sans compulser, faut savoir en profiter, prendre de vrai pause car le boulot c'est aussi du temps de vie.



Très bonne description de ce que ton esprit ressent, Marduc. Net et précis. Je vois que tu commences à ressentir physiquement de "l'espace",
de "l'air", de la "vacuité" (si on peut les appeler comme ça). Ca me semble positif. Le timing de ton ressenti (30 jours) cohérent avec celui auquel je ressentais ces impressions. Franchement j'en apprends aussi sur moi, avec ce que tu écris. Merci Marduc !
Marduc:En effet, ce que tu décris c'est un cercle vicieux qui se mord la queue. Je suis resté longtemps coincé dans ce genre de cul-de-sac. Je crois aujourd'hui que ce genre de raisonnement inextricable est une construction mentale et n'est pas la vérité. Je crois par exemple que ton esprit ne te dit PAS "vas-y branle-toi. Je crois qu'il te dit peut-être autre chose que tu interprètes de travers et crois entendre en injonction sexuelle, voire affective, mais cette mésinterprétation te sert à masquer le message réel, que seul ton inconscient connaît...Et je crois q'essayer de démêmer l'écheveau c'est perdre son temps ne fait, que le mieux c'est de lâcher prise, et d'écouter plus profondément ce que dit ton esprit, tout simplement laisser décanter et émerger à la surface ce qu'il a à dire réellement.... C'est ça la lucidité, ce n'est pas développer des raisonnements tortueux (façon Mondom...), c'est laisser la simplicité de la vérité sortir au grand jour toute seule...La notion de "bavardage" de Sven est tout à fait intéressante. D'aucuns appellent d'ailleurs cela le "vacarme" de l'esprit. Moi j'appelle ça "les hurlements" de l'esprit... C'est fatigant voire épuisant. La branlette servait à anesthésier tout ça sans doute, mais aussi par effet secondaire à le faire revenir quand la dose s'atténue... Remède pire que le mal, quoi. Et sans doute que "l'autre porte de sortie" c'est cette sempiternelle écoute vraie de ce qu'on ressent, tout simplement et normalement, dans tous les instants ordinaires de sa vie. Elle ne demande qu'à apporter son lot de bien-être, il faut la laisser faire et rester à l'écoute, et ne canaliser les bavardages des neurones que si on est connecté avec soi-même et en parfaite connaissance de cause.... Sinon, en effet, la fuite dans une activité autre est un sauvetage, mais ne fait que reculer l'échéance sans laisser vider la pression s'il y en a.Peut-être qu'il n'y en a pas en fait?...
slt,30eme aujourd'hui en fait.en effet, mais bon je compte pas pour compter. Je prend plaisir à m'éloigner à vitesse régulière (1 j après l'autre) de ma dépendance. C'est stressant et ecoeurant quand on vient de rechuter mais plutôt rassurant quand on avance tranquille dans son sevrage.Je ressens un vide en effet qui me rend un peu mélancolique, du coup je ne sais pas trop quoi faire, quoi dire. Ce vide est génant et apaisant en même temps. Par contre pour ma femme j'ai peur que ce soit chiant à vivre. J'oubliais ca fatigue aussi. Je me cherche quoi.Ce qui serait trop bon c'est un coup de flash comme dans Men in black pour effacer tous les souvenirs d'images porno. C'est bizarre car ces souvenirs d'images visionnées sont flous ou deviennent flou mais leur souvenir reste présent. Elles sont reléguées qq part dans mes neurones.Une journée grise (le temps aussi) mais bon déjà je suis là, je ne gaspille pas mon temps sur le porno, boulot ou pas boulot, carpe diem.
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