Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage de Sven
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Salut Pierre, en effet tu mentionnes
un truc essentiel : les pensées positives.
Diriger quelques instant ses pensées
vers des choses positives me paraît
essentiel, quand le cerveau commence à
déraper.
La course à pied, pas mal du tout comme
méthode. Je pratique aussi, mon médecin
dit que ça donne de l'adrénaline, et
que plus on pratique, plus le cerveau
en redemande. Une sorte de dépendance aussi
donc, mais positive, celle-ci :-)
Je précise que je pratique la voie Orroz :
le cheminement vers la liberté sur la base
de la renonciation pure, simple et entière
à la masturbation. Même sans support
érogène.
Je le dis parce que crois que d'autres
"confrères" d'ici sont adeptes de voies
alternatives.
Peut-être fonctionnent-elles, je ne
suis pas là pour le dire. En tous cas,
cette "voie Orroz" marche bien avec moi.
La liberté que je commence à retrouver,
qu'est ce qu'elle est bonne !
264(74) au compteur. Une autre idée
que je voulais aussi soumettre pour
se défaire de la masturbation, en cas
de coup dur au moral. Si vous avez été
musicien, et que vous avez lâché
votre instrument (vie de famille, boulot
à horaires extensibles, week-ends pleins
comme des oeufs : bref, plus le temps
de jouer) je vous conseille de vous
y remettre. Pierre47 disait que sa méthode
consistait à penser positif. Et bien
en ce qui me concerne, lorsque je joue
de la musique, je "déconnecte". Un
truc de ouf. Je ne pense plus qu'à
ma guitare, aux sensations de l'instrument
que je tiens, à mes mains, au son produit.
Exit les pensées négatives. Out. Jouer
de la musique : un vrai bol d'air frais,
le soir en rentrant du boulot ou le matin
avant d'y aller.
266(76) aujourd'hui. Matinée difficile.
Tendu, nerveux. Envie d'évasion. Impression
d'être enfermé. De ne pas avoir le choix.
Envies de masturbation. Et que voilà....
l'éternelle litanie de ma bonne vieille
cervelle qui cherche les vieilles connexions
neuronales vers l'adrénaline. Vieux
retour de boomerang. Je ne sais pas
si c'est Orroz ou John Warsen qui a dit
un jour : "le cerveau d'un dépendant en
cours de sevrage ressemble à un vieille
salle de cinéma désertée ; on y trouve
des fantômes" ou un truc dans ce genre.
Mes vieux fantômes doivent probablement
me travailler :-)
Pour se donner du coeur à l'ouvrage,
une très belle chanson de Kirsty Hawkshaw :
Whisper.
http://www.youtube.com/watch?v=PexdzBV8MN0

Une grande impression de profondeur et
de pureté, dans mes oreilles. Thérapie
sonique? Si oui, je m'improvise Docteur
tout de suite :-)

Merci encore à ce forum, où je viens
retrouver foi et courage.
D accord avec toi pour la guitare sven.
Salut,vrai la musique ca fait du bien. Moi je vais à des concerts quand je peux avec ma douce. Ca marque le cerveau pdt un bon moment de bonne ziq et bonne sensations procurées effacent les pulsions. (Si le concert est bien)J'ai pratiqué le piano un moment contre mon gré, car ma mère le voulait mais comme j'ai jamais su lui dire merdre ! j'en ai fait 5 ans. Maintenant je me tate à reprendre mais avec des styles musicaux qui me plaisent plus que le classique et à mon rythme. Ca se fera peut-être un jour ?! là je suis pas prêt.Pour l'instant je concentre mon esprit sur la tranquilité d'esprit et je profite de cette longue période répis pour creuser encore et toujours dans mon inconscient. Chaque mardi je vois le psy et c'est un vrai médicament pour moi.Je sais que je me sens mieux sans visionner des images porno. Donc ça part de là, de ce constat tout simple. Mais comme tout ce qui est simple, c'est dur à tenir.Au passage, courage à toi Sven, tu prends les bonnes habitudes,ça m'impressionne.chacun doit trouver sa propre réaction face à sa dépendance à mon avis.Le chemin est long mais la quête vaut le coup.
Citation : Je ne sais pas si c'est Orroz ou John Warsen qui a dit un jour : "le cerveau d'un dépendant en cours de sevrage ressemble à un vieille salle de cinéma désertée ; on y trouve des fantômes" ou un truc dans ce genre. Mes vieux fantômes doivent probablement me travailler :-)
faut pas invoquer mon fantôme, ça m'oblige à apparaitre, lol.J'ai trouvé la citation exacte, et ô stupeur, j'ai bien dit un truc du genre :LIEN BRISÉ flatté d'être comparé à Orroz (je suis un dépendant rétabli grâce à lui, c'est tout) je m'en tire par cette bonne blague : -Orgueilleux ? Moi ?  

sinon, moi aussi j'ai repris ma guitare, ça fait effectivement du bien d'avoir les doigts qui serrent le manche.

Merci, Sir John, d'avoir retrouvé la
citation exacte :-)
Pour la reprendre, avec quelques jours
de recul, je crois que lorsque les vieux
fantômes réaparraissent dans le vieux
cinéma désaffecté, il ne faut pas s'en
inquiéter. Ces vieux fantômes ne peuvent
plus rien. Pas facile à se dire, mais
c'est bien vrai : ils ne peuvent plus rien.
Ils sont réapparus jeudi, je m'inquiétais.
Voilà mon erreur :-)
270 jours de marche, 80 jours depuis
ma dernière rechute. En son temps, Philéas
Fog faisait le tour du monde en 80 jours!
De bon matin, je voulais vous faire
partager une expérience. L'un des
principes intéressants du sevrage est :
"un jour à la fois". Mais avez vous
essayé, à l'intérieur de votre journée,
de ne faire qu'une seule chose à la fois?
"Une seule chose à la fois". Le principe
peut paraître très à contre courant
de la façon dont on vit aujourd'hui.
Mais retrouver son essence, notamment
lors d'un sevrage, m'aide beaucoup à
retrouver le calme de mon esprit.
Essayez. Le temps d'un petit déjeuner
par exemple : manger. Seulement manger.
Pas de radio. Pas de télé en même temps.
Pas de journal en même temps. Une gorgée
de thé. Point. Une bouchée de tartine
bien goûteuse. Point. Et ainsi de suite...
Restez concentré sur ce que vous faites
à l'instant présent. Ne suivez pas les
autres pensées qui vont naturellement
venir à votre esprit. Restez centré
sur les goûts et l'instant présent.
15 minutes, pour essayer. Décapant!
Expérience étrange au début. Mais au
bout de deux ou trois petit dej,
vous démarrez votre journée détendu,
reposé.
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