Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage de Sven
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Au jour 413(232), je me lève en me disant:
l'envie de se masturber, notamment
en utilisant le support Web, est un
symptôme, pas une pathologie. En revanche,
il est le symptôme d'une pathologie
sérieuse : la dépendance affective,
qui elle même s'appuie sur d'autres
mécanismes de surface : stress et anxiété.
Ceux-ci sont enclenchés par des
phénomènes profonds : faible estime de soi,
sentiment de vide, sentiment d'être paumé,
d'avoir tout loupé, sensation d'inutilité,
envie de disparaître (parfois), envie
de vivre une autre existence, envie
de tout plaquer. Pour moi, il est clair
que lorsque ce manifestent en moi
ces phénomènes profonds, mon esprit
réagit: "alarme !", crie-t-il.
Le signal d'alarme est le stress et
l'anxiété, la peur. Pour faire taire
l'alarme : mon cerveau choisissait
auparavant la masturbation, tranquillisante,
rassurante, fournissant l'adrénaline
qui va bien.
Aujourd'hui j'ai envie de dire : je
ne me condamne pas pour ça. C'est,
à un moment donné, la seule réponse
qu'a trouvé mon cerveau pour faire
taire les signaux d'alarme. En revanche,
cela ne veut pas dire que cette solution
doit être permanente.
Donc ce matin je me rend compte que je
suis motivé par 2 choses. 1) ne plus
"faire taire" les signaux d'alarme.
Ne plus les bloquer. Les laisser
s'exprimer. Sans pour autant se laisser
guider par eux. Cela veut dire :
je me sens stressé? je me sens angoissé?
j'ai peur? J'ai envie de me masturber?
C'est très bon, tout ça. L'alarme
fonctionne. Mon cerveau me dit : "Sven
je ne vais pas bien, écoute moi,
fais attention à ce que je te communique,
observe moi, au lieu de te shooter
à l'adrénaline". Il me dit aussi : "Sven,
toutes ces pensées dépressives, je te
les mets devant l'écran pour indiquer
que quelque chose ne vas pas. Je
t'apporte des infos : timing (quand
arrivent ces pensées dépressives),
durée (combien de temps durent les
pensées), nature des pensées. Recueille
les, analyse les et tu verras que
tu trouveras leur antidote."
Donc ce matin je dis merci à mon esprit
pour tout cela : les signaux d'alarme
sont clairs, je ne peux les confondre
avec autre chose. Ils sont mes amis.
En les ignorant, je les transformes
en adversaires alors qu'il sont là
pour m'aider.
D'où la 2e chose qui me motive, ce
matin : trouver une antidote plus
durable à ces pensées dépressives,
qui génèrent peur & stress, qui en
retour génèrent l'envie de se masturber.
Trouver une autre façon laisser
résonner mon esprit. Trouver une autre
façon de voir la vie. Mettre un nouveau
carburant dans mon moteur. Un nouveau
mélange, vertueux, cette fois, et non
pas vicieux.
Fabriquer un nouveau carburant, à
base d'envie de mordre la vie, de
curiosité face à ma vie et à celles
et ceux qui la peuplent ; un nouveau
carburant à base de foi en la vie et
des opportunités et des surprises qu'elle
me présente naturellement, d'elle même,
et que je ne sais pas reconnaître, que
je ne peux pas reconnaître si je n'ai
pas l'esprit libre, disponible,
rafraichi. Voilà ce que j'avais
envie d'écrire, après un vrai bon
week-end de pause, de temps pour moi
et pour ma femme.
Bon début de semaine à toutes et tous!
Que l'énergie positive générée par mes
pensées arrive jusqu'à vous et vous
accompagne, en ces premières heures d'une
semaine neuve qui s'ouvre à nous.
Citation : sven a écrit: Au jour 413(232), je me lève en me disant: l'envie de se masturber, notamment en utilisant le support Web, est un symptôme, pas une pathologie. En revanche, il est le symptôme d'une pathologie sérieuse : la dépendance affective, qui elle même s'appuie sur d'autres mécanismes de surface : stress et anxiété. Ceux-ci sont enclenchés par des phénomènes profonds : faible estime de soi, sentiment de vide, sentiment d'être paumé, d'avoir tout loupé, sensation d'inutilité, envie de disparaître (parfois), envie de vivre une autre existence, envie de tout plaquer. Pour moi, il est clair que lorsque ce manifestent en moi ces phénomènes profonds, mon esprit réagit: "alarme !", crie-t-il. Le signal d'alarme est le stress et l'anxiété, la peur. Pour faire taire l'alarme : mon cerveau choisissait auparavant la masturbation, tranquillisante, rassurante, fournissant l'adrénaline qui va bien. Aujourd'hui j'ai envie de dire : je ne me condamne pas pour ça. C'est, à un moment donné, la seule réponse qu'a trouvé mon cerveau pour faire taire les signaux d'alarme. En revanche, cela ne veut pas dire que cette solution doit être permanente.
SAlut Sven,Tu tapes en plein dans le mille là. Tu décris avec précision mon fonctionnement. Celui que j'enraye ces temps-ci. J'ai de la détresse mentale mais je ne la dissous pas dans le porno cette fois. J'en parle autour de moi, à ma femme, le boulot c'est dur, je sais plus si ca me convient vraimeent ce que je fais. JE ne me sens pas capable, j'ai envie de me réorienter... LE porno me faisait oublier tout ça , tout ce stress. MAintenant je susi face à des choix : m'organiser dans mon boulot pour aller mieux ou changer de boulot ! et idem dans ma vie perso. Là l'arrêt du porno me donne du temps, de la dispo et de l'attention pour am femme et mon entourage. Ca fait du bien. Mais y a aussi de la mélancolie, dur dur. Justement je cherche à fournir à mon cerveau d'autres réponses que la masturbation. Le psy aide mais pas seulement.
Citation : sven a écrit: D'où la 2e chose qui me motive, ce matin : trouver une antidote plus durable à ces pensées dépressives, qui génèrent peur & stress, qui en retour génèrent l'envie de se masturber. Trouver une autre façon laisser résonner mon esprit. Trouver une autre façon de voir la vie. Mettre un nouveau carburant dans mon moteur. Un nouveau mélange, vertueux, cette fois, et non pas vicieux. Fabriquer un nouveau carburant, à base d'envie de mordre la vie, de curiosité face à ma vie et à celles et ceux qui la peuplent ; un nouveau carburant à base de foi en la vie et des opportunités et des surprises qu'elle me présente naturellement, d'elle même, et que je ne sais pas reconnaître, que je ne peux pas reconnaître si je n'ai pas l'esprit libre, disponible, rafraichi. Voilà ce que j'avais envie d'écrire, après un vrai bon week-end de pause, de temps pour moi et pour ma femme.
Mais putain de merde, je n'ai peut être pas de trouble bipolaire ou alors Sven aussi!!Ce post, si j'avais bénéficié d'un meilleur français j aurais pu l'écrire , car en faite j en suis là il me semble, mais alors pas évident de gérer cela avec la depression!!Mais je suis entièrement d accord avec toi sur l ensemble, par contre j ai l impression de rencontrer un manque de ressource cognitif, pour faire face à ses multiples changement et à gérer les carburant en plus chez total c est moyen en ce moment!!Non mais tu as entièrement raison Sven!!! mais chez moi quelque chose bloque ... peut être pas!!en tout cas merci pour ta patate, et tes connaissances cyberpsychologique!! 
hé létudiant ecris ce que tu ressens point barre, bon francais ou pas on s'en fiche. balance tes pensées, ce que tu as envie de dire. Moi j'essaie de me relire de moins en moins pour ne pas modidier l'expression directe de ma pensée. car j'ai la mauvaise habitude d'arrondir les angles en me relisant et du coup ce n'est plus vraiment ce que je pense. tant pis si y a des fautes des mauvaises tournures, des dyslexies, je pense que ces erreurs, lapsus...permettent au contraire de comprendre ce que nous pensons vraiment. on ne se juge pas ici, on s'écoute écrire.
de mon côté le logiciel antiporno k9 fonctionne à merveille avec l'adminstrateur psy 2 fois par semaine. que se passera t il quand j'arreterais le psy ? j'en suis pas là mais la question me vient. Je sais que j'ai qq signaux d'alerte de mon cerveau qui cherche des défaillance à antiporno1.0. Y a t il d'autres ordi à portée sans bloquage antiporno k9 ? oui quand je suis seul au boulot le soir tard ==> ne pas partir après les autres. Je bloque ça aussi de moi même, avec du nouveau carburant.
tu as tout à fait raison Marduc, et je ne complex plus vraiment la dessus mais le soucis est que je n'arrive pas bien à retransmettre mes pensées même sans me mettre de pression.Aujourd huis , signature du bail avec ma copine qui prend son indépendance dans l'objectif de vivre en couple vers le mois de Septembre!! grande journée donc!!Marduc quand tu arrêteras le psy, c'est que tu en auras plus besoin tout simplement, mais tout comme les anti dépresseur il faut y aller tout doucement, passer de deux à une séance semaine, puis une tout les deux semaine puis... et soit arrêt total, soit garder un lien avec son psy à fréquence de 2 fois par ans par exemple.

bonne continuation les mecs!! 

Citation :Marduc a écrit:
de mon côté le logiciel antiporno k9 fonctionne à merveille avec l'adminstrateur psy 2 fois par semaine. que se passera t il quand j'arreterais le psy ? j'en suis pas là mais la question me vient. Je sais que j'ai qq signaux d'alerte de mon cerveau qui cherche des défaillance à antiporno1.0. Y a t il d'autres ordi à portée sans bloquage antiporno k9 ? oui quand je suis seul au boulot le soir tard ==> ne pas partir après les autres. Je bloque ça aussi de moi même, avec du nouveau carburant.


Cela montre que ton cerveau est bien réveillé, et qu'il continue
de vouloir chercher sa dose d'adrénaline qu'il n'a plus depuis
quelques temps. Cela montre que ton sevrage "effectif" est
réellement engagé. Cool ! Ne pas accéder aux demandes du cerveau
concernant ce type d'adrénaline, c'est permettre aux neurones
d'effectuer de nouvelles connexions vers autre chose. Ce "autre chose",
ce sera ta suite, Marduc, mon ami.
URLs de référence