Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage de Sven
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SAlut,we ok malgré des pensées erotiques tot le matin, sans suite. J'arrive à me contrôler. Je renonce quoi. pour que ca me taraude, il a suffit que j'entrevois un décolleté dans une pub ou un film ou des seins nus dans une bande annonce de ciné le vendredi soir. C'est dur y a de la provoq un peu partout dans notre monde ultraliberal. Et quand on a des périodes de sensibilité compulsive c'est dur.La ca fait 20 jours de sevrage, je m'éloigne et j'essaie de garder le cap. Je parle le plus possible avec ma femme (autres sujets que la complsion mais ca se rejoint), avec le psy, je dis ce que je ressens et la tension s'évacue.Allez une bonne semaine qui commence ,des vacances dans 2 semaines, la vie est belle ! il suffit de prendre la peine d'en profiter au bons moments !
Merci Marduc ! Ça fait du bien de te
lire. Garde le cap, gars. Sans pression,
mais avec détermination !
Sven
ouai je fais au mieux, je le fais pour moi. ca fait du bien d'un côté de ne plus avoir cette merde d'addiction à gérer dans ma vie et en même temps ca manque par moment. JE suis déhouté de moi même de me dire ça car avec un petit recul de 3 semaine de sevrage je percois le porno comme qq chose de déshonorant et de pas naturel. On dupe notre cerveau avec cette pourriture.à plus
23 jours de sevrage et mega déprime hier, dur dur de relever la tête. Je pense que c'est l'effet de manque combiné à bcp de stress au boulot. Heureusement aujourd'hui ca va un peu mieux. J'ai bcp discuté avec ma femme hier, dépendance mise à part et faut que je mette de l'ordre dans ma vie, que je 'arrête mes tendances à l'auto destruction; que je me revalorise.Elle m'a dit un truc qui m'a fait peur et mal à moi même : quand elle doit rentrer du boulot qu'ele pense à me retrouver  à la maison en arrivant, il lui arrive d'avoir envie de me faire plaisir (cool) mais elle me dit qu'elle ne sait pas ce qui me fait vraiment plaisir, ce qui me rendrait heureux.Et y a du vrai, moi même je ne sais pas exactement ce qui me ferai vraiment plaisir.PArfois ce sont des choses simples.ca va passer, je pense et je reste vigilant pour tenir mon sevrage qui continue et me transforme.
Citation :Marduc a écrit:
ouai je fais au mieux, je le fais pour moi. ca fait du bien d'un côté de ne plus avoir cette merde d'addiction à gérer dans ma vie et en même temps ca manque par moment. JE suis déhouté de moi même de me dire ça car avec un petit recul de 3 semaine de sevrage je percois le porno comme qq chose de déshonorant et de pas naturel. On dupe notre cerveau avec cette pourriture.à plus

Ne te juge pas, Marduc, mon ami. La compulsion à la pornographie pourrait être lue, de façon plus neutre, comme une réponse trouvée par ton cerveau à un certain type de situation. Autrement dit, lorsque se présente telle ou telle situation, le bavardage de tes neurones entre elles va dans la direction de la compulsion, c'est à dire vers la recherche d'adrénaline au moyen d'un support et d'une action susceptible de la générer. Point barre. Maintenant, cette réponse neuronale peut poser souci dans la mesure où nait une dépendance. Là, il faut s'interroger sur les situations précises où les neurones vont aller chercher une réponse par l'adrénaline. Comprendre, décrypter les situations déclenchant la recherche d'adrénaline. A partir du moment où ces situations sont "dé-dramatisées", comprises, plus besoin d'aller chercher d'adrénaline. Plus besoin de porno. Plus besoin de masturbation.
LI-BER-TE !
Citation :Marduc a écrit:
23 jours de sevrage et mega déprime hier, dur dur de relever la tête. Je pense que c'est l'effet de manque combiné à bcp de stress au boulot. Heureusement aujourd'hui ca va un peu mieux. [...] ca va passer, je pense et je reste vigilant pour tenir mon sevrage qui continue et me transforme.


23 jours et 1 déprime, pas mal. Moi je ressens des coups de mou tous les 10 jours. En tout ça, la situation que tu décris pourrait ressembler à la mienne. En l'absence de l'adrénaline générée par le cerveau lors de la compulsion, j'ai l'impression que je dois trouver un nouvel équilibre. Donc ma cervelle s'adapte. Il lui fallait sa dose quotidienne? Désormais c'est non, donc elle doit se débrouiller autrement. En trouvant des réponses vers des directions qui ne génèrent pas de dépendance. En tous cas c'est comme ça que je lis, à présent, mes coups de déprime.
Effectivement le coup de déprime pousse vers la pornographie. Il suffirai de se dire que c'est pas si mal que ça de se poser tranquillement et ne rien faire. Mais comme tu dis Sven, on a besoin d'une dose d'adrénaline pour se prouver que l'on existe. Être patient et penser au lendemain, en se disant que la journée sera meilleur que si l'on s'abandonne dans le porno.
Et oui les petit gas on est en plein dans la chimie du cerveau!!on est entrain d échapper au cercle de récompense ( dirigé par la dopamine) mis en place par l addiction et notre  cerveau ne comprends pas tout et c est normal, mais une chose est bien c est que le cerveau sait s auto réguler mais cela prends du temps!!! Moi j ai suspecté un coup de mou tout les soir au environ de 17h mais bon j ai aussi des journée complète et fatiguante en ce moment!!Comme tout addiction nous sommes dans un sevrage mais on a pas de substitu, pas de patch, pas de subutex... alors on galère mais bon on la bien mérité bande de branleur!!"je plaisante"Tout cela va se calmer, moi a l heure actuelle je commence à me libérer très sérieusement du porno, je le sait car je ne bande plus pour un rien, or avant je stressé rien qu en allant au cinema avec ma copine car si il y avai une scène même soft je sais que j aurais pu me mettre à bander!! Maintenant Non, et c est étrange mais on sesents libéré!! 
Moi c'était l'inverse. Je n'avais quasiment
plus d'érections naturelles. Je n'étais
plus attiré par ma femme. Ni même par
les femmes "réelles" en général, rencontrées
dans le monde réel.
Je suis en train de lire un truc sur
la chimie du cerveau, super intéressant.
Un truc m'interpelle : dans le cerveau,
les neurones seraient responsables de
la plupart des activités cérébrales. Les
neurones seraient des cellules de type
particulier. Elles se transmettraient
des messages par des synapses, des
interstices minuscules situées à leur
extrémité. Les messages seraient transmis
au moyen de molécules chimiques appelées
neurotransmetteurs, produisant un signal
électrique mesurable. Certains de ces
neurotransmetteurs sont connus : sérotonine,
qui aurait un rôle à jouer dans la
dépression ; dopamine, associée aux
sensations de plaisir ; et éphinédrine,
connue aussi sous le nom d'adrénaline.
Cette dernière serait produite en réponse
au stress, à l'anxiété et à la peur ;
elle jouerait un rôle dans l'attention
et la vigilance.
Donc ce serait la sécrétion, à fréquence
probablement trop soutenue, de 2
neurotransmetteurs qui nous mettrait
dans la m..... , nous dépendants
affectifs : sérotonie et éphinédrine.
Dépression / Stress. En réponse à cela,
on chercherait la sécrétion de la dopamine,
le neurotramsetteur du plaisir.
Accros à la dopamine, donc.
Je vais tenter de creuser. Ça fait
réfléchir.
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