Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage de Sven
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ptit post de début d'aprem, juste histoire de dire que je suis présent.je reste sur le qui vive, à +La sem prochaine je serai en congès donc certainement pas de posts,
Les images demeurent sans doute parce qu'elles font partie de notre histoire. C'est vrai qu'au fur et à mesure elles se floutent, parce qu'elles se transforment. Elles ne sont plus des obsessions, mais des expériences et des bornes pour se souvenir ce vers quoi on ne veut plus aller. On ne passe pas du noir au blanc, mais on dépasse ce que l'on a été. C'est ma conviction. Avec le temps, on finit par se dire que ce parcours de douleurs était peut-être nécessaire pour progresser sur le plan spirituel. Et ça reste vrai pour la suite. C'est pour cela qu'il faut cultiver du positif, se relier à quelque chose de supérieur et de sain. Enfin, c'est ce qui est vrai pour moi. 
Citation :Marduc a écrit:
C'est bizarre car ces souvenirs d'images visionnées sont flous ou deviennent flou mais leur souvenir reste présent. Elles sont reléguées qq part dans mes neurones.


Ça me parait normal. Ton bavardage neuronal avait l'habitude de prendre pour objet des images pornographiques ; le mécanisme est là. C'est une réponse qu'avait trouvé ton cerveau à des situations perçues comme difficiles. Ce qui est intéressant dans ce que tu décris c'est le côté flou : on voit qu'avec 1 mois de vrai sevrage (K9 à l'appui), le mécanisme de visionage d'images porno s'atténue en précision.
Citation :Bruno59 a écrit:
Les images demeurent sans doute parce qu'elles font partie de notre histoire. C'est vrai qu'au fur et à mesure elles se floutent, parce qu'elles se transforment. Elles ne sont plus des obsessions, mais des expériences et des bornes pour se souvenir ce vers quoi on ne veut plus aller.  


Complètement d'accord : les images porno deviennent des événements mentaux, pas plus importants que d'autres, pas moins importants non plus. Des expériences. Impermanentes. Et pas plus que ça. Je crois que c'est cela qu'il faut retenir lorsque de tels événements mentaux se produisent : il n'y a pas de quoi flipper. Le spectateur d'un film, tranquillement assis sur son siège, ne se demande pas s'il va "tomber dans le film" qu'il est en train de visionner. Non : il est simplement conscient qu'il regarde un film. C'est pareil pour nous : lorsque nous "voyons" nos pensées, on sait qu'elles ne restent que des pensées. La difficulté la dedans : ne pas pas (se) juger, ne pas culpabiliser parce qu'on a des pensées.
31eme jour, cool d'en être là. C'est la terra incognita. Ces temps ci je me rappelle souvent un film que j'ai vu l'an dernier "Papillon" avec Stev Mc Queen et Dustin Hoffman. Ils cherchent à s'évader sans cesse de prisons diverses et variées sans jamais réussir à rester libre plus de qq jours. A la fin leur derniere prison est une ile coupée du monde où ils sont seuls "et libres" avec eau et nourriture. L'un des deux s'en va grace à un flotteur de fortune en prenant bcp de risques mais il reussit à rejoindre la côte, l'autre reste seul sur l'ile.J'ai l'impression d'avoir fait le pas de quitter l'ile, maintenant faut nager vers la côte sans savoir à quelle distance elle est.Je déprogramme à petits pas et chaque jour sans est bon à prendre et s'ajoute à mes efforts passés.En quête de positif, d'abord pour retrouver une estime et une confiance en moi, c'est pas facile.
Hello Marduc, la terra incognita, elle
n'est pas si incognita que ça :-)
Elle est en toi. C'est un voyage intérieur
que tu entreprends. Je suis trop content
pour toi, gars. Tu sembles avoir en
effet construit ton petit radeau afin
de t'éloigner de l'île de l'enfermement.
No worry, mate : la prochaine terre est
proche. Toute proche. A toi de la trouver
et de l'explorer !
En ce qui me concerne, en ce moment je
me sens bien. 431 jours depuis le
début de mon sevrage, fin janvier 2009.
250 jours depuis ma dernière rechute
fin juillet 2009. Merci à toutes et à
tous pour tout cela !
Citation :Mondom a écrit:
Marduc:La notion de "bavardage" de Sven est tout à fait intéressante. D'aucuns appellent d'ailleurs cela le "vacarme" de l'esprit. Moi j'appelle ça "les hurlements" de l'esprit... C'est fatigant voire épuisant. La branlette servait à anesthésier tout ça sans doute, mais aussi par effet secondaire à le faire revenir quand la dose s'atténue... Remède pire que le mal, quoi. ...

Tout à fait d'accord. Quels que soit notre façon de les appeler, suivre l'infinité des événements mentaux qui se produisent dans notre tête est crevant. Avant, je pensais que se masturber permettait d'appuyer sur
le bouton "off". Mauvaise nouvelle : c'était sur le bouton "arrêt
temporaire" que j'appuyais :-)
Voire même sur le bouton "recharge"!!
Complètement !
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