Dépendance sexuelle

Version complète : CARNET DE JAN GAY DEPENDANT DEPUIS PLUS 25 ANS
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Et bien si ! Jan, tu dois être clément avec toi. J'ai aussi trompé ma compagne avec un nombre d'hommes que je n'ai pas calculé (trop !).
Une autre réflexion qui m'est venue en lisant ton message. Personne n'a droit à l'inclémence des gens. Je vais prendre un exemple qui je suis sûr te parlera. Lors des attentats, nous avons tous parlé des victimes et peu des terroristes. J'ai pensé à eux aussi, j'ai eu des pensées de paix et d'amour pour eux. Quelque soit les actes d'une personnes (les plus horribles soient-ils), si cette personne tend la main, nous nous devons de l'aider, d'être clément vis-à-vis d'elle, de l'accepter avec son passé, d'accepter cette personne dans son intégralité et de l'aider.
Tout ça pour dire que tes frasques sexuelles sont rien à coté des attentats, il y a en toi un être humain sensible, aimant, qui fait de belles choses et qui mérite que nous l'aimions et que nous l'aidions.
Tu avances dans ton chemin de guérison, la marche est longue, mais soit indulgent vis-à-vis de toi, tu auras besoin de tout l'amour pour toi et des autres (celui que tu donnes et reçois) pour avancer.
Bravo pour cette 1ere semaine, nous sommes avec toi
Courage
Fabrice
Salut Jän,

Il n'est pas question de nier... Mais il est juste question de ne pas rester à cet instant, à cet état... Le passé est le passé, il est ce qu'il est, tu fais le choix de changer donc de te tourner vers l'avenir. Tu avances avec tout ce que tu es , c'est vrai , c'est certain. Tes expériences font aussi ce que tu es. Mais ne te regarde pas comme trop identifié par ce passé. Ne culpabilise pas. ça ne sert pas à grand chose. T'es bien plus que ce passé.

avec ¨

Fr-Ëd
Merci mes amis pour vos messages au sujet de la clémence envers moi-même !
 
Peut-être sommes-nous ici sur des interprétations différentes du mot... Je veux juste éviter par la (ma ?) mauvaise interprétation du mot « clémence » de rentrer à nouveau dans une attitude trop indulgente envers moi-même et envers mes actes et donc aussi éviter d’excuser tout ce que j’ai fait en me positionnant comme victime ! Je veux sortir définitivement de ce schéma de victimisation de moi-même, et les mots qui priment pour moi maintenant sont les mots « assumer » et « me responsabiliser » !
 
Et pour rejoindre ton exemple des attentats FABRICE pour l’instant j’ai du mal à me positionner dans ton regard clément envers ces hommes qui ont commis ces attentats ! Car même si on peut faire la démarche intellectuelle (et dans ton cas humaniste) d’interroger leurs parcours et les circonstances de vie qui ont amené ces gars à prendre un choix inexplicable, la notion du « libre arbitre » ne doit pas être oubliée ! Pour moi, quelque part il y a une limite à ne pas franchir, cette limite je la pose au niveau de l’intégrité physique et psychologique d’autrui et donc devant la vie humaine !
 
Pour en revenir à la dépendance sexuelle, j’explique donc un certain cheminement de ma propre vie, je ne me condamne pas, mais je ne veux plus me regarder avec trop d’indulgence! Je l’ai fait, je me suis caché derrière cette indulgence, durant trop d’années ! Cette indulgence peut être néfaste! !
 
J’aime la notion de Fr-Ed de revenir par ailleurs à tout ce que nous sommes en dehors de notre dépendance et je veux œuvrer à me voir et peut-être plus tard à intégrer (peut-être face à d’autres) la partie de ma sex-dépendance dans ma vie comme une partie d’un tout ! C’est ainsi que j’ai rencontré p.ex. les gens autour de moi au sujet de mon homosexualité : j’ai essayé de faire comprendre que je ne suis pas seulement un homo, mais que je suis aussi plein d’autres choses!
 
Cet après-midi durant mon footing cette compréhension est devenue très précise ! Il faisait beau ici, j’ai croisé beaucoup de gens sur mon parcours, j’ai tout simplement été bien comme ça ! Puis, je me suis souvenu des obligations professionnelles de ma semaine à venir et j’ai ressenti du bonheur !

C'est assez énorme comme sensation, me réjouir de mon quotidien! Qu'est-ce qui m'arrive??!

Des pensées à mes anciennes habitudes m’ont quand même aussi accompagnées durant ma sortie sportive, mais le reflexe pulsionnel n’est pas monté ! J’ai envie de dire que je suis serein, mais je reste toutefois méfiant. Tout ce que je sais c’est que je ne veux plus revenir en arrière ! Et encore moins au bout d’une semaine ! Non, je veux avancer !
 
J’ai donc prolongé mon objectif de sevrage de deux semaines supplémentaires jusqu’à la fin de l’année ! Comme j’ai dit, je partirai dans mon pays natal pour les fêtes, l’environnement y est propice pour poursuivre un sevrage, je veux profiter de cette opportunité pour approfondir le travail actif de déconditionnement ! Puis, … cela m’amuse d’accompagner Fr-Ed sur la même période de sevrage !
 
Je vous embrasse mes amis ! Je me sens vraiment bien ! Je suis plein de plein de choses… Si cette sérénité que je ressens s’affirme j’ai très envie de me rendre un peu plus actif sur le forum auprès des nouveaux arrivé(e)s ici. J’espère que je pourrai les aider un peu, comme vous m’aidez !
 
Jan
Chers amis !
 
Je voudrais faire ce poste pour vous parler d’un moment très marquant dans mon sevrage et dans mon évolution personnelle qui s’est produit cet après-midi !
 
Avant tout, un petit rappel des principes que je m’étais posés au début de mes précédents (courts) sevrages : J’avais indiqué que le point central de mes sevrages devra consister à écarter toute recherche active de ma part de rapports via les applications et autres dans le simple but de la consommation sexuelle, donc bien-sûr aussi le refus complet de tous rapports à risque. D’un autre côté, j’avais dit que je pourrais accepter la MB pour atténuer une certaine pression et éventuellement accepter les rapports avec mon amant régulier que je considère faisant partie de ma « sexualité normale ». Il faut expliquer maintenant que ce dernier, étant lui-même également en couple, mais avec un homme excessivement jaloux, ne me donne quasi aucun moyen de rentrer en contact avec lui et il a parfois pour habitude de juste passer chez moi et de sonner quand il est certain que je suis seul. (Futés que nous sommes nous avions établis des procédés pour qu’il en soit quasi sûr !) …
 
Quand je suis rentré chez moi en début d’après-midi, soudain « T » est devant ma porte ! BAMMM!!! Mes hormones et mon appareil génital se sont instantanément rappelés à moi et ceci avec une force que j’avais l’impression de m’être pris une porte dans la figure…! J’ai été presque pris de panique et j’ai chamboulé entre l’envie de céder, celle de lui raconter une raison bidon sur l’impossibilité de le recevoir… ou de raconter tout simplement ce dans quoi je suis en ce moment !
 
Je suis alors sorti, prétextant la nécessité d’une petite course pour voir où j’en étais avec moi-même. Durant ce moment, c’était « le grand 8 » : Je me suis alors dit durant quelques minutes que ce moment avec lui m’appartenait, à moi seul, et ne regarderait personne… Mais ensuite, je me suis souvenu de vous tous qui me soutenez ici sur le forum et que ce genre d’argument ne peut pas être valable pour taire une impasse. Donc : prise de conscience sur l’impossibilité de taire quelque chose ici ou, pire, de mentir ! J’ai alors admis de céder et ensuite de tout exposer ici et de remettre mon compteur à « 0 ». Mais c’est ici qu’une véritable conscience est soudain montée : Il est impossible maintenant même de faire la différence entre un rapport avec un homme que j’apprécie et un parfait inconnu ! Un processus de reflexes sexuels se remettrait en route! La rechute n’est pas simplement un instant, un moment de faiblesse, mais elle peut signifier une marche-arrière beaucoup plus conséquente et incontrôlable de surcroit!
 
En étant passé par les étapes de vouloir mentir à cet ami, de trahir votre confiance, de vouloir solliciter votre indulgence et finalement de me trahir moi-même j’ai alors pris ma décision :
 
De retour face à « T » j’ai alors opté de tout lui dire,… je lui ai parlé de ma dépendance, des dernières semaines de rapports délirants et « hards » (je l’ai tout de même rassuré sur ma sérologie), je lui ai parlé de mes fragilités, j’ai parlé de mes démarches ici parmi vous, de la logique du sevrage et je lui ai alors demandé de ne pas insister sur ce rapport entre nous maintenant pour me laisser aller au bout de ma démarche !
 
Il est à priori quelqu’un de toujours très insistant ! Avant, dès qu’il m’a téléphoné ou qu’il est venu me voir il a quasi toujours obtenu de moi ce qu’il désirait. Cette-fois, il est parti comme il est venu ! Peut-être avec une chose en plus : la connaissance réelle de ce qui m’arrive, peut-être de qui je suis, et que s’il me retrouve un jour, il retrouvera alors un homme qui a consciemment reconstruit sa sexualité et que ce sera donc par une décision avisée que ces rapports entre nous se (re)feront! Il est parti très frustré, mais peut-être quand même avec peu de respect…!
 
Cet après-midi pour la toute première fois face à ma sexualité, j’ai accompli un acte autoritaire, décisif, éminemment difficile pour moi. Mon cœur a dû battre à 150 battements/minutes, mon taux de stress a dû être 10 fois supérieur à la normale, j’ai même à un moment eu un goût de métal dans ma bouche (déversement d’adrénaline ??), mais j’ai résisté !
 
Je ne sais pas ce qui m’arrive mes amis… qui a agi cet après-midi ?
Je ris encore d’incrédulité…
J’ai changé ?

Je ne sais pas, mais je suis en route vers je ne sais où, je suis en mouvement !
C’est énorme !
 
Jan
C'est vraiment cool.
Il t'arrive des choses étonnantes. Pour moi l'étonnement est le signe de la vitalité, c'est que l'on défriche un territoire inconnu, alors que cela n'arrive jamais avec une situation de prison où les murs son l'horizon. Dis toi que l'espace d'étonnement est infini, alors que la prison est toujours plus petite.
Champion!!
Oui, chapeau bas ! et toi qui n'a pas confiance en toi et en ta beauté intérieure... C'est super, tu as pu lui parler, lui expliquer et ainsi continuer la tête haute dans ton rétablissement. C'est un petit pas pour l'humanité, mais un saut pour Jan (suis plus très sûr de la citation...). Tu aurais simplement pu fuir, mais tu as fait plus, tu as affronté la situation. Si tu as pu faire cela avec lui, c'est surement que cette personne n'est plus qu'un simple coup pour toi, tu l'as respecté et plus que cela tu t'es respecté toi-même, tu as respecté votre relation. Que de chemin parcouru depuis quelques semaines, tu peux vraiment être fier de toi.
Bravo l'ami et continue !
Tout simplement « Merci les amis » pour votre soutien!!!
 
J'ai relu quelques posts chez des uns et des autres et je voudrais juste souligner aussi que je tiens ici grâce à vous!!
 
Je pourrais être prêt à craquer à certains instants, mon corps se rappelle à moi régulièrement, mais je suis assez certain que la route est toute tracée devant moi. L'envie de tenir et surtout de me redécouvrir et de me déconditionner de mes réflexes liés à la dépendance est maintenant plus forte que l'envie de craquer! Il est vrai que cette sensation de fierté est très, très agréable, et parfois il est aussi tellement bien de tout simplement se sentir soi-même!!
 
Je suis comme un serpent qui change de peau, parfois à fleur de peau, mais prêt à endosser ma nouvelle enveloppe..
 
A très vite mes amis!
 
Jan
t'es au top ! reste sur cette dynamique ! Et savoure cette fierté de réussir , d'être autre chose qu'une dépendance , d'être une force de dire OUI à autre chose qu'à un abandon de toi même.

être soi même est un beau challenge, et en prime il est extrêmement gratifiant. 

Courage.
Fr-Ëd
 
Bilan des 15 jours
 
Mes amis !
 
Je touche à la fin du premier objectif de sevrage de 15 jours que je m’étais fixé, prolongé ensuite de 10 jours supplémentaires. Pour moi c’est l’heure de dresser à nouveau un petit bilan, d’autant plus que je partirai dans quelques jours pour les fêtes de fin d’année dans ma famille et je ne suis pas certain de trouver une connexion Internet correcte…
 
Le « maître mot » de cette période est pour moi le mot « détermination » ! C’est avant tout cette détermination qui a ensuite conditionné ma « volonté » de tenir mon sevrage et de faire face aux obstacles qui pouvaient se présenter. Je suis fier de ma réaction face à « T » de lundi après-midi ! D’ailleurs, il vient de me recontacter il y a une heure, je lui ai dit que j’en suis au même point que lundi, et je l’ai rassuré sur le fait que mes sevrages ne représentent à priori pas un arrêt définitif de notre relation, mais un assainissement global sur la base duquel je reconstruirai ma sexualité, dont il pourra tout à fait faire partie.
 
Rétrospectivement je me demande si la période des « pures excès » d’il y a peu n’était finalement pas nécessaire et éventuellement même inconsciemment provoqué pour me retrouver « face au mur » et donc pour être obligé à faire un choix déterminé de ce que je ne veux plus accepter dans ma dépendance ! Ma dépendance s’est donc révoltée devant moi, mais même si je parle parfois « d’un Alien », au bout du compte la dépendance c’est quand-même moi, avant tout !
 
J’ai donc tenu ces deux semaines ! Supporter la présence d’un besoin physique réel, concret et omniprésent au niveau de l’appareil génital ne m’étais pas facile ! J’ai parlé à certains ici d’une masturbation que j’ai pratiquée à un moment de ce sevrage, mon objectif principal restant toujours l’absence complète de rapports sexuels avec d’autres hommes. Mais je constate que les effets de l’abstinence rendent hypersensible, et de ce fait ils déterminent et augmentent même la perception du changement qui s’opère ! Je conçois donc mieux la nécessité du sevrage total ! En cherchant à être le plus honnête possible envers moi-même je dois tout de même faire un aveu : Tous les actes liés à ma sex-dépendance - ma sexualité ! - me manquent ! C’est clair ! Je ne suis donc qu’au tout début de mon parcours !
 
Comment j’ai alors réussi à tenir 15 jours ? Je répète que tous les éléments incitant à la tentation, surtout les apps sur mon I-phone et les derniers contacts de mes « sexfriends » dans mes répertoires ont été supprimés ! Les conseils de FR-Ëd de « blinder » mon emploi du temps sont véritablement très judicieux, sans pour autant tomber dans l’hyperactivité ! Il y a à nouveau du temps maintenant, il s’agit de l’utiliser intelligemment et j’ai cherché à le mettre au profit de mon bien-être (plus de sport !), de mon travail, d’une meilleure organisation de mes obligations, et j’ai également cherché à m’ouvrir à nouveau plus aux autres : De discussions plus longues avec des amis, voisins et collègues quand je les croise, et j’ai repris des nouvelles des amis plus ou moins « délaissés » ! On se rend compte comment les amitiés nous consolident tout de même, mais qu’elles sont fragiles et qu’il s’agit de les soigner continuellement !
 
Quand des envies ou pulsions remontent malgré tout, je me dis tout simplement à quel point une cassure de mon sevrage anéantirait tous les efforts entrepris : Car une cassure ne constitue pas une simple interruption pour reprendre ensuite là, où l’on s’est arrêté ! Le sevrage est très difficile à (re-) mettre en route, tel un TGV qui met un temps assez considérable pour arriver à sa vitesse de pointe ! Quand on l’arrête pour le redémarrer après, ce n’est pas du « 300km/h - 0 km/h - 300km/h », mais c’est du « 300km/h - 0 km/h – puis --- 10km/h ----- 20 km/h ------ 30 km/h ------ 40 km/h ----- 50 km/h, -----,    ------,    ------,    ---------,       ---------,        ------------,      -----------------,                  pour atteindre à nouveau les 300 km/h indispensables, mais seulement au bout de nouveaux et d’énormes efforts!
 
Je vois donc aussi se profiler une véritable logique derrière tout ça, celle de ne plus avoir le choix que de poursuivre ce que j’ai entrepris ! Mon sevrage actuel se termine le 31/12/15, mais je sais que je ne serai pas suffisamment déconditionné de mes anciens réflexes pour partir serein dans la suite de ma vie. Mon but véritable est donc celui de me déconditionner complètement de tous les réflexes qui me ramènent à ma dépendance ! Le jour où je pourrais affirmer que j’ai passé 24 heures ou même plus sans avoir eu un seul « réflexe sexuel » je pourrai alors considérer avoir accompli un bon bout du chemin !
 
Et ceci ne voudrait pas dire que je serai prêt à repartir comme avant ! Ce serait éventuellement la logique d’aujourd’hui et c'était clairement celle d'avant mes premiers sevrages ! Mais j’ai compris qu’on n’envisage qu’un « après » toujours qu’avec ce qui nous fait dans le présent ! Mais la différence fondamentale avec le sevrage est que de nouvelles choses se construisent en avançant et qu’en conséquence la conscience et l’exigence sur nous-même changent ! Les choses prennent alors des dimensions supplémentaires qu’on ne peut pas anticiper tant que nous sommes dans le présent qui, lui, est encore ancré dans la dépendance !
 
Comme je l’ai déjà exprimé, poser un frein à la dépendance c’est comme débarrasser la pièce dans laquelle on vit : Notre espace vital se trouve soudain libre et on découvre toutes les failles et imperfections qui nous font, … des trappes, … des recoins, … des fissures... On est face à soi-même et on redécouvre surtout ses fragilités, ses blessures et ses douleurs profondes ! Moi, je me redécouvre jaloux, … je me redécouvre manquant d’assurance,… je me redécouvre susceptible, hypersensible,… émotionnellement je suis toujours non à 100, mais au minimum à 500 % !!! Et c’est ici que le véritable travail est à faire, parce que la dépendance s’est posée comme une couche artificielle sur tout cela pour faire oublier les endroits les plus fragiles !
 
Il faut maintenant planifier comment y faire face, anticiper ce que nous pouvons changer et parfois peut-être aussi tout simplement accepter que certaines parties ne pourront jamais changer ! Je crois apercevoir ce que j’ai cherché à masquer durant tant d’années ! Et à défaut de ne pas encore tout à fait savoir qui je suis, je sais en tous cas quel homme je ne serai jamais… ! Tout a commencé vers mes 11 ans avec ces premières blessures profondes qui m’ont mis en route vers cet homme que je rêvais être… Aujourd’hui je dois enfin faire le deuil de celui que je ne serai jamais pour peut-être enfin comprendre celui qui je suis …!
 
Bien,…
… cela constitue de jolies prises de conscience et de stratégies pour avancer, …
… je ne sais pas ce qui en sera demain …
… la conscience dans laquelle je me trouve actuellement ne me laisse à priori pas envisager ne serait-ce que le moindre acte qui pourrait casser ma nouvelle logique de vie, …
… mais 25 ans de dépendance m’ont surtout appris à me méfier de moi au plus haut point !!!
Je laisse donc la vie faire ses preuves, mais pas passivement : Je me pose bien au centre de cette évolution avec une volonté d’observation solide et surtout avec une vigilance aiguë !
Je reste prêt à combattre !
 
Mon avancement s’est incontestablement produit grâce au forum ! Je parle de vous tous qui écrivez ici, vos témoignages aussi différents des uns des autres m’aident à chaque fois à comprendre un peu plus la dépendance et ma propre psychologie ! Mais je remercie particulièrement ceux qui réagissent directement et fidèlement à mes messages, que ce soit en réponse de mes postes ou en privé ! EKEILHO au début, puis BURRHUS, FABRICE et Fr-Ëd, vous qui supportez mes tergiversations et incohérences, même parfois mes sauts d’humeur, je n’ai pas de mots pour vous remercier assez !!!
 
Si j’arrive enfin à me saisir, à m’aimer et à m’accommoder tout simplement de celui que je suis, ce sera très certainement grâce à vous !!!
 
Jan
C'est bien, je te sens en plein dedans, ton enthousiasme est agréable, mais je dirais plus, il y a déjà de la liberté en toi, qu'il n'y avait pas au début de tes posts.
Tu as bien raison de venir t'exprimer. Et merci pour ta dynamique.
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