Dépendance sexuelle

Version complète : CARNET DE JAN GAY DEPENDANT DEPUIS PLUS 25 ANS
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Merci BURRHUS!!
Je vois que je dois tout simplement tout positiver dans ma démarche et je vois que le chemin sera long!
Je vais avancer et je me dis que le seul moyen de toute façon est celui de rester honnête envers soi-même et les autres!
Ce qui nous amène à la dépendance cause déjà tant d'incohérences, comment chercher à y voir clair si sur notre chemin on se pose d'autres obstacles par le mensonge?!
C'est tellement bien de se sentir soutenu ici!
A très bientôt!
JAN
Ton anthousiasme est communicatif et renforce le combat des autres.
(21-11-2015 16:53)Jan 33 a écrit : [ -> ]Je ne suis pas venu au monde pour souffrir ! .......... Je veux vivre, et je sais éperdument par où mon chemin et ma vie devront passer! Je vais y aller ! J’accepte tout simplement que je n’en ai pas encore toutes les armes, mais je déclare le combat à mes faiblesses, à mes velléités, à mes incohérences, à tous ces travers… et tout ce qui amène ma vie vers le mauvais, vers la merde !
 

C'est beau ! C'es bien... c'est fort.

L'énergie de l'impulsion au moment de la révolte. Prépare tes barricades Gavroche car tu as vu combien l'ennemi était insidieux ... Tu vas compléter au fur et à mesure ton arsenal suivant l'expérience. Et même s'il y a rechute, t'as maintenant la volonté et l'intelligence de voir pourquoi et comment quelque chose résiste, tente de se maintenir, corrompt ta volonté et empêche ta lucidité. 
Personne ne peut savoir a priori ce qui sera nécessaire pour lutter. Tu fais les choses bien et de manière pertinente. Tu avais même vu certaines de ces faiblesses comme des alliées momentanées...Ta lente et progressive approche du sevrage... C'est ta force Jan, t'adapter, observer, tirer les bonnes leçons. Mais ça ne fonctionne que parce que de toute façon au fond, elle est là cette volonté d'en sortir.

Nous avons beaucoup échangé tous les deux, sans doute parce que nos chemins sont parallèles. Nos quêtes sont identiques...

Maintenir cette volonté est primordial. Le reste n'est qu'accessoires , tactique ou anecdotique. On pleurera quand la guerre sera finie ! 

Fier...
Salut Jan,
la volonté, rien que la volonté et aussi de la rigueur. Tu dois être clair de ce que tu attends de ton sevrage. Quelles sont tes limites ? Je reviens toujours sur le même point, ton choix est de conserver une sexualité épanouie dans ton couple et à l'extérieur de ton couple, c'est une voie difficile car tu laisses la porte ouverte à des anciens contacts. Il te faut faire le 'tri' entre ce qui est des rapports compulsifs et des rapports amoureux. Ce n'est pas simple en période de sevrage, car la dépendance s'immisce dans toutes les strates. Je trouve super que tu es pu dire à ton ami que tu étais dépendant et que tu voulais t'en sortir. Tu avances, tu construit progressivement ton chemin, ton rétablissement.
Excuse mes questions directes. Comment as-tu vécu le rapport avec ton ami de longue date ? Comme une rechute ? C'est ce que laisse supposer ton message. As-tu envie de lui parler de cette sensation ? Que voudrais tu dire à cet ami ? Est-ce simplement un ami de longue date ? ou bien un peu plus, une personne sur qui tu pourrais t'appuyer... Je sais que tu te poses déjà beaucoup de questions, et je m'aperçois que j'en rajoute... Grrr...
Il y a un point sur lequel je n'ai pas réagi, mais qui m'a marqué chez toi. Tu n'as pas voulu rompre brutalement avec tes contacts (comme beaucoup d'entre nous qui d'un geste souvent ferme leur profil). Au début, je pensais que c'était risqué car une porte ouverte sur la rechute. Aujourd'hui, je me dis que c'est une bonne chose d'expliquer son choix et quelquepart de dire 'au revoir'. Ne pas se retourner et partir, mais prendre le temps de dire 'au revoir'.  Je n'ai pas pris ce temps et je le regrette un peu aujourd'hui.
Bon courage à toi et encore bravo pour le chemin parcouru en 1 mois. Une dernière question pour la route... Te serais-tu imaginé où tu en es aujourd'hui, il y a un mois ?
oui, bravo pour ce 1er mois. C'est une belle victoire qui te montre que cela est possible. Oui, tu as raison, l’honnêteté envers soi-même est un préalable à la réussite de ce sevrage. Tu dois trouver progressivement les raisons et ainsi devenir responsable de ta vie.
Chers amis!

Merci de tous vos encouragements ici!

Malheureusement le travail prend le dessus et je ne peux pas être trop présent ici.
Je n'ai pas relancé mon compteur de sevrage, suite à mes incertitudes. Mais je n'ai pas non plus rechargé la fameuse app de drague gay non plus!

Je comprends qu'il n'y a pas de panique à avoir en tous cas, je veux envisager les choses pas par pas. J'ai loupé cette tentative de tenir trois semaines, eh bien je vais déjà me concentrer de tenir un weekend de façon isolée...
Puis je repartirai pour une semaine, ..., ... et bientôt je relierai les deux!

Je ne vais pas me mettre le stress de me dire que je change ma dépendance en passant du tout au tout, je vais continuer à accepter que ma dépendance est là de toute façon, qu'elle me domine toujours pour le moment, mais que petit à petit je lui enlèverai de la surface...

Quand je me sentirai plus solide, je retenterai un sevrage plus long.
J'apprends déjà, beaucoup! Je ne suis déjà plus comme avant! Et c'est cool!

Et c'est grâce à certains d'entre vous ici!
Vos encouragements et conseils m'aident beaucoup, autant et surtout aussi les échanges avec vous en privé! J'ai trouvé des amis et j'ai trouvé de l'amour! J'ai découvert que ce que je recherche avant tout c'est donner et recevoir de l'amour! Ça assainit déjà beaucoup mon rapport aux autres!

Merci mes amis!

Jan
Bonjour les amis !
 
Je me fais rare ces temps-ci, je sais. Comme déjà indiqué, mon travail a été intense cette semaine, mais ma rechute dans la dépendance également. C’est fou comme une rechute à priori plutôt acceptable (vendredi dernier) m’est tombé sur le moral pour que je m’enfonce finalement – mécanisme de « boule de neige - encore plus dans mon addiction.
 
Appelons-le faiblesse ou même schizophrénie… Depuis le début de la semaine je suis au fond de mes contradictions entre ma volonté de m’en sortir et de céder à mes pulsions. Mais je n’ai d’autres choix que d’accepter, d’observer ce qui m’arrive et de rester vigilant pour que le tout s’inscrive dans un processus d’avancement ! Jeudi, lors d’un rapport, j’ai rencontré une nouvelle pratique encore, les choses sont allées encore plus loin, le problème est que j’ai adoré ! Il y avait dans cette pratique une façon de donner du plaisir à l’extrême à l’autre … j’ai été troublé, mais d'une certaine façon cela rejoint le changement qui s’est opéré pour moi dans la sexualité d’être dans une position de donner activement du plaisir à l’autre…

Par ce nouveau rapport plus « extrême » j’ai l’impression que les choses s’accélèrent chez moi ces temps-ci… A défaut de la force qui me ferait tenir un vrai sevrage – même si j’ai tout compris à son mécanisme et que la révolte contre ma dépendance est toujours existante – j’ai l’impression que c’est ma dépendance qui se révolte également : Tel un « Alien » elle se redresse en cherchant de créer un maximum de dégâts dans sa bataille finale, mais dont l’issue ne peut être sa propre mort ! Le monstre doit et va mourir ! Et de mon côté je dois donc me soumettre à la conclusion que ma vie ne peut pas se poursuivre comme ça !
 
Ca fait très longtemps que j’ai compris qu’il suffit juste de vouloir prendre une décision ferme. Sauf que tout le problème est là : Réellement prendre cette décision est une autre chose et une sorte de « mécanisme fou » qui m’éloigne encore plus de cette décision en est encore une troisième !! Et c’est ici ou je me sens parfois un peu schizophrène… : Je sais ce que je dois faire, mais quelque chose en moi m’en éloigne !
 
J’ai compris que j’ai besoin d’amis pour réussir, de confidents. Mes efforts doivent aller quelque part, envers quelqu’un… Peut-être devrais-je réellement impliquer mon ami dans ma démarche…Toute ma vie je n’ai fait les choses que pour et envers les autres. Comme dans un James Bond, un autre titre - du film de ma vie cette fois-ci - pourrait être « Myself is not enough » ! Si je dois avancer avec succès cela doit être pour quelqu’un … même si c’est une erreur, je sais. Je dois surtout avancer pour moi.
 
Ma rechute se confirme donc et la nature de mes dérives aussi ! J’ai constaté aussi que mon soucis est lié à une sorte « d’obsession », qui ne laisse plus place à une conscience globale : quand je pars dans mes dérives, j’oublie toute les bonnes résolutions… 
 
C’est un peu blasé que j’écris ici. Je ne sais pas ce que j’attends encore pour relancer mon sevrage. Toujours incapable de prendre des décisions il faut probablement encore que les raisons viennent de l’extérieur. J’espère tout simplement ne pas trop jouer avec le feu… Oui BURRHUS, la peur reste un élément qui me pousse de vouloir avancer dans le traitement de ma dépendance. Mais j’ai cette semaine constaté plus qu’avant que ma dépendance pourrait bouffer toute ma vie et se superposer à tout. Et il est impossible que je me soumette à ce point à elle ! Quand j’ai été au fond de mes dérives je me suis dit cette semaine que j’ai tellement envie de retrouver ma VRAIE vie…

Je dois et je vais bientôt retrouver un sevrage, court ou plus long, peu importe, pour me permettre de respirer à nouveau...
 
Je veux y arriver !
 
Merci mes amis !
 
JAN
Ne te juges pas toi même, si tu vas vite ou pas, si tu avances ou pas, si tu chutes plus bas ou pas. Qu'est-ce que nous en savons.
Le seul critère c'est le désir, ce désir de liberté et de dignité. C'est sur ce désir que nous pouvons travailler, plus notre désir sera grand, plus nos chutes nous les vivront comme détestable. Mais seulement nos chutes, parce que nous nous serons aimables à nos yeux.
Viens écrire tes états d'âme dans ce chemin, ça t'aidera et en aidera probablement d'autres.
Merci Burrhus!
Ton message m'a collé les larmes...!
J
Chers amis !
 
J’ai pas été super en forme aujourd’hui, un peu limite déprime… même très limite !!
 
J’ai besoin d’avancer ce qui m’arrive…  car au lieu de revenir sur la voie de mon sevrage ici, je vais de plus en plus loin à l’opposé… et je viens de découvrir des pratiques plus « hards » du sex gay … et je crois en plus que je kiffe… contrairement à ce qu’on peut croire de ces pratiques j’y découvre encore une autre intensité du partage, beaucoup d’écoute, beaucoup de respect et du plaisir… je suis effrayé et enchanté à la fois… et je ne peux pas occulter ce virage, … mais je dois surtout poser les choses et les mettre au bon endroit, si je veux repartir malgré tout sur mes objectifs ici du forum…
 
En tous cas je me suis battu aujourd’hui contre une sorte de déprime et un réel craquage face à mon ami… je me suis demandé si je n’allais pas faire cette réelle déprime ou carrément devenir fou…
 
… et le sport m’a sauvé : je suis parti faire un footing et courir dans le froid et sous la pluie, c’était salutaire et après, corps et esprit fonctionnaient à nouveau !
 
Mens sana in corpore sano… citait Fr-ED ici…
 
Merci de votre écoute les amis !
 
URLs de référence