Dépendance sexuelle

Version complète : CARNET DE JAN GAY DEPENDANT DEPUIS PLUS 25 ANS
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juste histoire de....

"je me redécouvre manquant d’assurance,… je me redécouvre susceptible, hypersensible,… émotionnellement je suis toujours non à 100, mais au minimum à 500 %"
c'est un peu normal... la dépendance qui te renvoyait une image n'est plus la... faut commencer à la remplacer dans ce rôle  qui te faisait croire que tu étais quelqu'un parce que tu provoquais du désir... ou que tu cumulais les rencontres, ou que tu allais toujours plus loin... Fini la logique de l'identité par la pratique sexuelle...


Hésitant tu vas être, comme moi je le suis... Poser sa valeur autrement que sur ce registre. Et là, le retour n'est pas aisé à vérifier... Plaire , sexuellement ça se vérifier avec une erection ou une émission... Là c'est moins marqué. Plus déstabilisant de réclamer cette reconnaissance... Mais se sentir désemparé est je trouve normal. Comment faire maintenant sans ce vieux mécanisme... VA falloir savoir se faire apprécier comme le font tous les autres : par la valeur du travail, la chaleur de ses sentiments, son honnêteté ... Bref son humanité.


Et tu parles d'émotivité à 500 % ? Moi je dirais 503%... T'es à vif... plus de muraille... Moi je préfère pas utiliser protection. Car dans l'idée de protection il y  a l'idée que c'est un bien. Or on est pas bien... On croit l'être.
T'as pas seulement oublié les endroits fragiles... Tu t'étais toi même oublié...


change rien ! continue ! Même à 504 %


Fr-Ed
( et le umlaut est en week-end)
IDEES SUR LA DEPENDANCE...

Chers amis !
 
Je me sens légèrement désemparé de rentrer dans cette période de Noël … ! Je vais rendre visite à ma famille qui ne possède aucun accès à Internet et je serai donc tributaire de voisins, ce qui est aléatoire pour m’assurer une connexion wifi… Depuis plus de deux mois le forum me soutient. J’ai un peu d’appréhension de me sentir coupé de tout… D’un autre côté, cela pourra être bénéfique parce que je serai alors obligé de me concentrer sur ma famille et finalement sur moi-même d’une autre façon. Ce sera alors un retour aux sources en quelques sortes ... !
 
J’arrive maintenant dans cette fatidique troisième semaine dont vous parlez tous et je suis obligé de faire un nouveau constat : Je me sens très en fragilité ! Comme le porno, la MB et les sites Internet ne constituaient à priori pas les sources, ni les terrains de ma dépendance, je me suis moins méfié et j’ai fait récemment un court passage sur un site de chat-cam. Au bout d’un quart d’heure env. j’ai été confronté à une situation qui m’a troublé au plus haut point et j’ai coupé aussitôt. Depuis, je me sens en permanence assez excité et je sens soudain cette tentation que constitue la facilité de se défouler sur le net ! Je plains ceux qui sont porno-dépendants du net, parce que le moindre contact avec son ordinateur constitue alors le réveil des réflexes de la tentation…
 
Mon début du sevrage a été dur, mais je dois maintenant plonger beaucoup plus profondément dans la logique du sevrage ! J’ai l’impression de n’avoir été qu’à la surface… J’ai réussi à maîtriser mes envies concrètes de sexe et de rapports, mais maintenant je découvre les maillages et les tissages qui sont véritablement en place chez moi. Je perçois p.ex. à nouveau tous les hommes dans la rue de façon sexuée, … énormément d’endroits me rappellent mes différentes aventures… Mais je sens surtout que - même ici dans certaines discussions en privé - je peux me remettre en « mode séducteur et provocateur » ! Je ramène toujours tout à la sexualité, dès que je le peux ! Ça, c’est véritablement « dramatique » et je constate l’immense boulot qui reste à faire, un boulot plus vaste encore, je le crains, que celui de la maîtrise de moi pour « ne pas passer à l’acte » !
 
En lisant de plus en plus de postes de vous tous ici, surtout des pornos-dépendants, j’ai d’abord constaté à quel point nos parcours sont différents. Mais soudain, après la prise de conscience sur les dangers du « porno-net », je perçois une piste pour tenter d’établir un lien, un maillage de fond… :
 
Premièrement, la sexualité est l’un des rares terrains de la vie auquel rien et personne ne nous prépare ! Personne ne nous éduque concrètement à la sexualité ! Nous devons nous débrouiller seuls dans cette découverte ! En plus, nous sommes – plus ou moins - marqués profondément par notre éducation judéo-chrétienne qui place la sexualité uniquement dans le contexte de la procréation, et cette éducation accompagne donc tout autre acte sexuel, celui du plaisir, d’une notion de culpabilité. Je ne m’avance pas ici sur la religion de l’islâm, car je ne la connais pas assez, je crains simplement que les choses y soient encore pires …
 
Alors qu’avons-nous tous fait ? Nous avons vécu nos premières expériences sexuelles cachés ! Et la sexualité est devenue l’espace dans lequel nous vivons la transgression dont tout un chacun a besoin. Au moment où nous nous trouvons seuls, à la maison, au bureau, … est-ce que ce n’est pas ce besoin de transgression qui nous amène à un moment à nous dire : « Maintenant, je peux ! » ? Le réflexe du gamin qui se branle, parce enfin maman et papa sont partis, ou dorment… Plus tard le gamin se connecte sur Internet… et la curiosité de la découverte justement de ce qu’on ne nous enseigne pas, la sexualité, devient alors une nécessité, un défouloir, un jardin secret, dont on a de plus en plus besoin… ?! Ce besoin de la transgression s’installe alors !
 
Je remarque chez moi maintenant la tentation que pourraient représenter les sites de chat gay, qui en ce moment seraient alors la seule échappatoire dans laquelle je pourrais m’évader, si j’écoutais ma dépendance jusqu’au bout…
 
Je note ensuite que la majorité de ceux qui sont ici parle à un moment clairement du manque de confiance en soi. D’après moi, la transgression, où qu’elle se situe, constitue tout de même un formidable espace de l’auto-affirmation : On est fort quand on transgresse !!! On n’est plus la mauviette,… la chochotte,… la personne qui n’a rien à dire,… la personne qui ne vaut rien,… tout à coup on oublie tout, et parfois on provoque même de l’intérêt chez autrui ! Alors, cela fait du bien, et comme il est impossible de boucher cette faille dans laquelle nos douleurs profondes sont nées, on va alors de plus en plus loin, et donc la dépendance s’installe !
 
Formulé comme je le fais, les choses semblent un peu basiques, mais je tâcherai d'approfondir cette piste de réflexion ! J'attends aussi vos avis!!
 
Bonnes fêtes à tous !! Si j’ai une connexion Internet, je vais essayer d’être un peu « de service » pour accueillir les nouveaux venants durant les fêtes ! Les modérateurs auront aussi un peu besoin de passer du temps avec leurs familles !
 
Jan
Donc, pour ton sevrage, il faut transgresser tes peurs, pas de la maladie, là il faut en avoir peur, puisqu'elle est fatale, mais la peur de l'affirmation de toi, que tu as si bien dépassée avec ce contact dont tu nous as parlé.
En ce qui concerne l'influence judéo-chrétienne, tu as une culture restrictive, comme souvent d'ailleurs en Europe en ce Xxe et Xxi ème siècle.
L'acte sexuelle est effectivement pour la procréation, mais les "utilisations secondaires" ( secondaires non pas parce que nul, mais parce que pouvant être vécues autrement) sont: l'expression de la charité, (quand le plaisir est une conséquence du don de sois, et non un but à atteindre), et enfin à cause du péché originel, un remède à la concupiscence.
Ce que je dis là, n'est pas une opinion, mais la doctrine, en tout les cas pour les chrétiens, (mais je crois qu'elle est la même pour les juifs).
Pour continuer sur le plan doctrinale, la culpabilisation est un péché, puisque c'est se proclamer être son propre juge, or seul Dieu est juge.
Mais, je risque de déraper dans la protection de la laïcité du forum, dont en tant que modérateur je suis le veilleur.
Salut Jan,

je réagis simplement à ton post et à ta re-sexualisation de l'environnement masculin. 

As tu dans ces moments essayé de comprendre sur quoi se fondait cette envie, ce désir , cette pulsion ? Je ne m'arrête pas sur un terme car je crois c'est clair pour personne. Quel lien, quel type de relation as tu envie d 'établir à ce moment ? Admiration déguisée en désir ? Projection de rapport sexuel pour tenter de rentrer en relation avec ces personnes ? Sexualiser le monde, les gens, c'est quelque part, faire du lien avec le sexe... As tu creusé cette piste de réflexion sur ce qui te rassurait dans le fait de n'établir avec les hommes que des rapports sexualisés ?

Ça en fait des questions pour les fêtes... et je pense que ces questions auront plus facilement des réponses et une utilité qu'une tentative de faire une théorie de la sexualité... ou une morale.
Ça va te permettre de profiter pleinement de ton isolement dans ta grotte sans internet, de méditer sur le sens de ta vie, de tes pratiques, avec pour seul fait, toi, rien que toi.

Je ne te souhaite pas de joyeuses fêtes. C'est trop formel. Juste de retrouver les tiens et peut-être de te retrouver aussi un peu.


Fr-Ëd
Chers amis !
 
J’ai lu vos commentaires…
 
BURRHUS, je cherche à corriger mes formulations (restrictives) sur la notion de « l’éducation judéo-chrétienne » : Je souhaitais exprimer qu’il me semble que l’aspect moral de la société dans laquelle nous vivons provient tout de même de cet héritage. Bien entendu je ne peux pas approfondir un regard sur le statut de la procréation ou encore sur la notion de la culpabilité comparé à quelqu’un p. ex. qui aurait traité ces questions sur de longues années avec un regard sur le fait religieux. N’empêche que je pense que notre société s’est construite avec un certain héritage de ce fait religieux, même si aujourd’hui et au quotidien cet héritage n’est plus conforme aux concepts fondamentaux.
 
Tout ce que j’ai cherché à avancer c’est que je crois que dès que nous remarquons que nous sortons légèrement des sentiers que nous dicte notre éducation morale, la sexualité s'ancre alors dans la culpabilité. Mais je l’admets, ceci n’est certainement pas juste le cas d’une culture ou d’une éducation en particulier.
 
Ce qui est certain en tous cas c’est que la question de la culpabilité revient dans beaucoup des témoignages ici et ceci pour de multiples raisons.
 
Fr-Ed, je reviendrai sur ton poste plus tard ! Merci en tous cas !
 
Jan
Tu dis que la sexualité est lié à l'aspect de la culpabilité.

Disons que la morale (ou l'étique) sur le plan philosophique est la science de la bonne gestion des relations entre les individus. La sexualité étant le rapport à autrui le plus intime qui soit, il est donc forcement l'endroit d'exacerbation de ces questions.
… et mon ami Fr-Ed !
 
En ce qui concerne tes questions sur la renaissance pulsionnelle chez moi :

Cela ne se résume pas en « type de relation que je cherche à établir »… C’est beaucoup plus primaire que ça : Ce sont simplement des réflexes, des « flashes » pour visualiser tel ou tel homme dans telle ou telle « attitude » qui pourrait m’exciter. Et c'est direct !

Il y a probablement une sorte « d’admiration déguisée en désir » là-dedans, tout simplement parce qu’on ne réagit pas à n’importe qui en terme de désir ! Bien entendu « la cible » doit nous plaire !

Et la projection d’un rapport sexuel est évidemment « une tentative de rentrer en relation avec cette personne »…

« Sexualiser le monde, les gens, c'est quelque part, faire du lien avec le sexe... », dis-tu, et cela aussi me semble une évidence…

En ce qui concerne la piste de réflexion sur « ce qui me rassurait dans le fait de n'établir avec les hommes que des rapports sexualisés », il y a quand même aussi un nombre assez important d’hommes pour lequel ce n’est pas le cas, et encore heureux ! Depuis des années je mène avec mon psy une réflexion sur des questionnements parallèles … On est donc au cœur de la dépendance ici et on rentre alors dans les profondeurs insondables de la psychothérapie et de l’analyse !
 
Quant à ce que tu appelles ma « tentative de faire une théorie de la sexualité... ou une morale » j’y proposais tout simplement des pistes de réflexion sur la dépendance que je souhaite justement partager avec vous autres, ne serait-ce que pour sortir de mon habitude de raisonner trop autour de moi-même !
 
Nous lisons bien dans tous les postes ici les différentes influences ou sensibilités (parfois à connotation plutôt psychologiques, parfois plutôt morales, sociologiques, religieux etc…) dans lesquelles se trouvent les uns et les autres. Bien entendu je construis mes idées à partir de ce qui me fait. Il se trouve que j’ai fait un travail de longue date avec deux psys, je tente donc un regard plutôt psychologique, tu es en droit de ne pas l’adopter. Ce mode de réflexion peut te sembler étrange et même obscure, surtout si jamais tu faisais partie des personnes ici qui ne se sentent pas prêtes, ou pas dans le besoin, de faire leur travail sur eux-mêmes avec un psy.
 
J’ai admis à la fin de mon poste que ma façon de formuler les choses risque ne pas être aboutie. Je rappelle aussi au passage que le français n’est pas ma langue maternelle… Il n’y a donc aucune exigence d’exhaustivité dans mes propos ! Je propose une simple piste de réflexion. Et je me suis p.ex. vite rendu compte dans l’échange avec BURRHUS qu’avancer la notion d’une « éducation judéo-chrétienne » était extrêmement délicate, je parle donc maintenant plutôt d’une « éducation morale » et d’un regard que notre société nous inculque sur la sexualité dès que la sexualité ne se pose plus dans les « normes », même si je reste convaincu que ce regard s’ancre dans un certain « héritage du fait religieux ». Mais ça n’engage que moi…
 
Sans m’aventurer, comme tu dis, encore une fois dans « une tentative de faire une théorie sur la sexualité », qui était d'ailleurs plus une tentative de réflexion sur des éléments liés à notre dépendance, je formule alors ma réflexion en question ouverte :
 
Avec notre regard sur la sex-dépendance, pensez-vous voir un lien entre une « éducation morale », « le sentiment de culpabilité » sur la sexualité dès que nous sortons des conceptions morales traditionnelles ET « le besoin de transgression » qui, lui, peut constituer une affirmation de soi ??
 
Renvoi de balle donc ! Comme tu vois, ça ne me fait maintenant plus aucun nouvel élément sur lequel méditer durant mon séjour dans les cavernes, puisque je viens de répondre à tes questions en TGV entre deux bleds français… Toute « lol-attitude » maintenue, merci tout de même de ne pas tirer mes efforts de réflexion et ma volonté de partage en dérision, si toutefois ma hypersensibilité du moment ne m’amène pas à tirer de fausses conclusions … Donc pour poursuivre plutôt dans une « lol-tradition » entre nous, j’espère alors que tes réponses futures me nourriront de nouveaux questionnements qui cette fois-ci dépasseront en durée de réflexion celle d’une traversée en TGV d’un seul département français !

(LoooOOOL !)
 
Jan
 
je suis pas certain que je me sois fait comprendre lorsque j'ai dit "évite de faite une théorie de la sexualité".

C'est juste au sens de ne pas transformer nos conceptions en science... Nous ne sommes pas psychiatres, pas sociologues, pas théologiens... Le sens de ma remarque était de te rapprocher des faits concrets. De Ton expérience , tes manifestations de la dépendance... PAs de la sexualité en général... Car tes phrases, tes termes tes mots n'exprimaient pas ton propre parcours: ils étaient précédés du "Nous"...
Le risque d'établir une conception erronée est grand. La réalité se rappelle toujours au bon souvenir de celui qui l'interprète de mauvaise manière...
Juste les faits , rien que les faits...et surtout les tiens...

Et je reste persuadé que méditer sur son rapport aux autres, à sa sexualisation du monde... prend un peu plus de temps qu'une réponse. Pour ma part ça fait 2 mois que je cherche, que je regarde, chaque événement, que j'interroge chaque attitude qui me lie aux autres de manière trop sexuée... Pourquoi, comment... Et je t'assure Jan qu'aucune doctrine ne m'apporte de réponse toute faite. Je pioche ça et là des grilles conceptuelles, des clefs de déverrouillage et je galère à tenter de comprendre non pas la sexualité , mais MA sexualité. 

Le concept de transgression on le retrouve dans la constitution de sa propre identité... Après reste à savoir, comment chaque personne l'aménage en fonction de sa culture, ses réactions, son histoire...Tout est à adapté en fonction de chacun....

Je persiste mon très cher Jan... que ça en fait des questions... Moi j'en ai encore des milliards...Et j'ai beau avoir lu de magnifiques traités sur l'inconscient, la sexualité, l'histoire, l'anthropologie, la philosophie...il me reste juste toutes ces question qui ne concernent que moi...


Fr-Ëd
Chers amis !
 
Merci à Fr-Ed pour ses précisions ! Concernant ce poste du 21. 12.: Partir d’une volonté de transformer une conception personnelle en science serait effectivement prétentieux, et si mon poste était perçu comme ça je vous demande alors de m’en excuser ! La seule prétention que j’ai pu avoir est celle d’apporter à certain(e)s éventuellement des éléments qui fassent réfléchir et dans l’idéal avancer.
 
C’est ainsi que je conçois le partage. Je serais triste si les choses ne se passaient qu’à sens unique : J’ai souvent écrit sur ce forum que sur moi et en retour j’ai eu des retours personnalisés. J’ai cherché alors à rentrer dans une logique d’échange, et les moments où j’utilise dans ce poste le « nous » font référence à des éléments que j’ai lus dans d’autres témoignages et que je prends aussi à mon compte. Peut-être qu’avec ce « nous » je vais un peu plus loin à certains endroits, mais c’est alors pour inciter à discuter de ces « affirmations » et ensuite de me nourrir de vos retours pour mieux avancer dans ma propre réflexion.
 
Nous ne faisons qu’écrire ici sur un forum et nous le faisons aussi souvent sous influence de nos impulsions et de notre hypersensibilité avec lesquelles nous « atterrissons » ici. Être précis est difficile, donner forme à l’état ou l’humeur du moment est compliqué… Premier degrés, ironie, cynisme … Admettons donc que les malentendus peuvent exister et que c’est bien humain !  
 
Jan
Salut Jan,

Je vais apporter quelques éléments perso à ta question
Avec notre regard sur la sex-dépendance, pensez-vous voir un lien entre une « éducation morale », « le sentiment de culpabilité » sur la sexualité dès que nous sortons des conceptions morales traditionnelles ET « le besoin de transgression » qui, lui, peut constituer une affirmation de soi ??


Je ne pense pas que j'ai vecu ma sexualité comme une transgression par rapport a une education morale trop stricte. Il y avait dans mon environnement familial ( et il y a toujours) une angoisse, une peur qui vient de loin... Surement passer par plusieurs generation. Je ne crois pas que c'est important d'en comprendre la source. Toutefois, cette angoise, ma mère me la transmise. Et j'ai fait comme j'ai pu avec... J'ai mis en place certaines protection dont la dependance.


Par contre, l'éducation morale (et judéo-chrétienne, dans mon cas) a fait que j'ai refoulé mon homosexualité ( du moins la part d'homosexualité qu'il y a en moi). Cela a du aussi raisonner avec ma dependance.


Donc non pour moi pas de transgression (peut-être au depart pour l'homosexualité), mais ensuite une chute en avant.


Cela demanderait un plus long développement et beaucoup plus personnel, j'essaierai en MP


Bonne journée 
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