Dépendance sexuelle

Version complète : CARNET DE JAN GAY DEPENDANT DEPUIS PLUS 25 ANS
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Salut Jan,

tu commences à prendre de la distance. Fr-Ed le dit très bien, et j'avoue que pour moi ce qui fut plus terrible était de voir des personnes plus âgées que moi, et me dire que dans 10 ans je serai toujours comme elles.

Jan, nous essayons juste de te faire profiter de notre expérience. Ne te sens pas redevable vis-à-vis de nous, ne te compare pas aux autres membres du forum. Tu es ici parce que tu veux t'en sortir, c'est cela le principal. Tu es ici car tu as pris conscience qu'une merde te pourrissait la vie. 

Ensuite, non je ne te dirai pas de planifier tes rechutes. Je continuerai à te dire qu'il faut résister, tout faire pour ne pas rechuter. Je te dois la vérité (ce qui me semble être bon pour toi). Ce n'est que mon avis, mes conseils. A toi de faire avec. Quoique tu fasses, je ne te jugerai pas (que le premier ici qui n'a pas pêché jette la première pierre !!!).

Citation :Je ne peux pas faire autrement que de dire ça, sinon ma présence sur le forum serai teinte de non-vérités et n’aurait donc plus aucune raison d’être.

Comme toi, je pourrais dire la même chose. Nous nous devons la vérité. Donc, je vais continuer à t'embêter à te dire ce que tu ne veux pas entendre, et tu écriras surement ce que je ne veux pas lire... Et puis... Ce n'est pas pour autant que l'on ne peut pas continuer à se parler. Peut-être un jour ce que nous échangeons ici te sera utile et te permettra d'avancer, peut-être non.


Donc je ne pense pas que c'est une bonne idée de planifier sa rechute. Déjà aujourd'hui en entrant dans le sevrage, tu sais que tu vas rechuter. Tu as consciencieusement tout emballer dans un carton pour pourvoir le ressortir au moment où tu voudras. Il n'y a qu'une solution, prendre le carton et le mettre dans la benne à ordure. Un jour tu le feras, et ce jour là tu sentiras un poids de moins en toi. Essaie de détruire tes profils sur les applications, c'est dur t'appuyer sur la touche, mais quel plaisir de l'avoir fait. Crois-en mon expérience (même si en 2 clics tu peux les recréer, crois en encore ma longue expérience).


Voilà, continue ton chemin avec nous dans la vérité comme je le continuerai dans la vérité.
Bonjour jan
Un sevrage ne sert qu'à une chose, c'est à mieux vivre.
Donc là est ton baromètre. Si tu vis mieux, tu es plus heureux, et par extension, ton entourage aussi. Comme l'inverse d'ailleurs.

La pression, comme dans toutes dynamiques, est utile, mais trop présente, elle devient nuisible.
C'est une question de tempérance. Et la tempérance manque à nous autres dépendants, nous nous soulageont dans l'excès.
Le laxisme, où le rigorisme sont deux excès dont les fruits sont négatifs. "Ce qui est excessif est insignifiant".
Je ne sais plus où j'ai entendu cela.

Après, tu parles de guérison... Pourquoi pas ? mais c'est pas sûr, et si tu le mets comme objectif, ton approche produira de l'amertume.
C'est comme si tu invitais des amis à ton anniversaire en leur disant: "la condition pour que vous veniez, c'est que nous passions une bonne soirée". Il te répondront: "comme je ne peux te donner cette garantie, je ne pourrais venir". Et du coup, tu resteras seul avec la seule garantie de passer une mauvaise soirée.

Ton addiction est une mauvaise réponse à un vrai manque. Trop vouloir éloigner la question, n'est pas non plus le seul moyen de continuer le chemin. Le problème n'est pas d'être tenté, mais de faire ce que je ne veux pas faire.

Quelque fois, il est vrai que la fuite est l'attitude la meilleure, mais vivre avec des pulsions de vie, et les éduquer est mieux.

L'éducation passe par la répétition, la répétition de me relever, de regarder avec sérieux l'unicité de ma pauvreté intérieure, mais aussi l'unicité de mon humanité. C'est parce que mon humanité est unique, originale, que je dois la respecter, la protéger.

Quand je me relève pour la millièmes fois, mon humanité est sculptée de ma misère combatue sans relâche, cela s'appelle la sagesse,... Et elle est utile à mon prochain plus faible que moi rencontré sur la route.

Keep cool.
Salut Mowgli (à moins que ce ne soit Kaa ? Cf ta photo de profil)

Je te préviens par avance, je risque d'être un peu cru dans mes propos, mais n'y vois absolument rien de personnel ! C'est juste que parfois on à besoin d'un bon coup de pied au cul pour se réveiller ! Et un coup de pied au cul, pour nous, ça vaut parfois mieux qu'un coup de rein !!!

Tu as rechuté. C'est normal ! On le dit toujours, les rechutes c'est une étape à franchir. Ca peut mettre du temps. Ca fait deux ans que je suis ici, et c'est la première fois que je tiens plus de 10 jours ! Quand je te vois dire ça :
Citation :La première chose qui me vient donc en tête c’est surtout que je pense qu’une bonne part en moi ne veux pas sortir de cette dépendance. Voilà principalement où je pense en être ! Je dois donc avancer avec cela. Accompagnez-moi avec cette compréhension !
Non je ne te comprend pas, désolé ! Enfin si, je te comprends mais je ne te crois pas, et toi non plus d'ailleurs, ou tu te voiles simplement la face...
La raison pour laquelle je ne te crois pas ? Tu commences ton pavé par
Citation :C’était un aveu de craquage succinct hier, il l’était car il était surtout teinté de honte.
et tu continues avec
Citation :Je suis mal sans ces rapports, mais je le suis aussi et très intensément avec !
Ton discours est contradictoire.
Tu es venu ici parce que tu VEUX t'en sortir. Tu le dis toi même
Citation :Je suis convaincu en fait que 80% des gars qui sont sur ces réseaux gays (dont beaucoup de « bi’s ») sont sex dépendants et que nous ne sommes qu’un minuscule pourcentage à nous en rendre compte.
Tu admets être addict et tu es ici parce que tu en as ras le bol ! D'ailleurs je t'ai vu avec bien plus d'entrain quand tu réussis, là ton message te donnes un air de dépité...
Je préfère ton discours de dimanche
Citation :Ok j’ai foncé dans la merde, mais je sors combattif ce soir ! Je relance mon compteur de sevrage ! A côté de ces moments de l’extrême qui ne sont pas la vie j’ai de plus en plus envie de ma vraie vie ! Alors droit devant ! Conditions : comme avant !
J'étais comme toi, je pensais que la dépendance aurait raison de moi et que je n'étais pas sûr de vouloir en sortir. C'est un discours de faible parce qu'on à peur de l'échec ! Tu ne dois pas en avoir peur. Tu ne dois pas te focaliser sur les compteurs des autres. Un compteur c'est un score et là, on n'est pas au Bowling ou dans un match de foot, nous ne sommes pas en concurrence !
Nous avons peut être une dépendance similaire mais nous n'avons pas eu la même vie et nous sommes différents au niveau global. Certains en sortent plus vite que d'autres, il faut faire avec et avancer.
Tiens pour exemple, comme je te dis qu'à un moment donné je ne voulais pas sortir de la dépendance parce que pour moi c'était trop dur. J'ai pendant un moment de me sevrer d'uniquement la masturbation. Et je continuais à regarder du porno, parce que ça me faisait du bien. La masturbation j'y ai jamais été accroc, ça allait juste avec le porno, jamais sans. Donc voila, je voulais juste faire semblant d'avancer.
Avance et met sa branlée (lol) à ta dépendance !

On continue :
Citation :J’ai été serein hier soir, tellement serein. Mais je me connais, oh combien je me connais… Rien n’est jamais acquis. « Le fourbe » est toujours là, le monstre me surveille, me guide toujours… Alors, j’ai pensé à vous mes amis ! A tous vos conseils et surtout à ceux que je n’ai pas suivis ! Et donc comme j’ai été toujours seul ce matin, j’ai commencé à supprimer tous mes fichiers de photos etc. qui me servaient pour mes escapades de drague, je les ai mis sur un vieux disque dur externe ; j’ai rangé ensuite tout ce qui me servait « d’accessoires ou supports de jeux ou de drague » dans un carton ; j’ai remis la protection K9 en place et j’ai mis le mot de passe aussi dans ce carton ; j’ai monté le carton dans mon grenier. Dans le coin de mes affaires persos j’ai démonté une pile de cartons avec des bouquins et cassettes VHS, j’ai fourré mon « carton de débauche » en dessous et j’ai rentasse du bordel dessus et fourré un bon reste de bazar devant.
Et là, c'est le drame... Comment ça tu as mis tes photos et tutti quanti dans un vieux disque externe ? Non, il faut tout supprimer, sans état d'âme, pas l'archiver, surtout pas ! Tes accessoires et support de jeux ou de drague pareil : Poubelle ! Quand tu dis bouquins et cassettes VHS, tu parles de contenu pour adultes ? Si c'est le cas, leur place n'est pas dans des cartons mais à la poubelle. Il faut que tu te débarrasses de tout ce qui te rappelle à tes vieux démons pour commencer une nouvelle vie. Les entreposer dans ton grenier ou autre ne sert à rien puisqu'ils sont accessibles...
Pour K9, tu t'es mis ton mot de passe. C'est pas terrible. A la limite, si tu ne connais personne à qui confier ta dépendance IRL pour qu'il te choisisse un password, il existe des logiciels un peu à la manière de Skype mais qui permettent de prendre le contrôle de l'interlocuteur à distance. Pour ça tu as TeamViewer ou Hangouts de Google. A la limite tu peux demander à un membre du forum (dont moi), de te choisir le mot de passe et de te le débloquer en cas de besoin.

Citation :Quant à mes contacts sur mon téléphone : J’en ai encore supprimé ! Mais j’avoue qu’il reste un petit nombre dont j’ai toujours du mal à me séparer.
Fais toi une raison, tu veux t'en sortir, alors fais ce qu'il faut. Débarrasses toi de ces numéros même si c'est difficile. C'est néfaste à ton avancée.

Citation :Jan n’enchainera pas des sevrages réussis les uns après les autres, il reviendra parfois de façon planifiée et donc, espérons-le, contrôlée et de plus en plus espacée
Au fil du temps, Jan enchaînera les sevrages réussis les uns après les autres, il reviendra de façon planifiée et, de manière certaine, contrôlés et de plus en plus espacés. Et il va mettre une claque monumentale à sa dépendance

C'est tout ce que j'avais à dire (c'est déjà pas mal). Encore une fois, n'y vois rien de personnel, je veux juste te rebooster et te donner une raison d'avancer !
Mes amis et vaillants soldats !
 
Je suis ému de vous lire si fidèlement après mon dernier craquage ! Vous êtes là, fidèles au moment où les choses ne se dessinent pas tout à fait comme je l’aurais souhaité et où je suis franchement mal. Ce n’est pas du tout un réflexe de satisfaction d’avoir tiré l’attention vers moi, croyez-moi, je suis juste extrêmement heureux et reconnaissant de me savoir soutenu par des amis !
 
Ce poste est un assemblage d’écriture suite à vos réponses et entrepris hier à mon retour en train et à l’instant. Il tient compte d’une évolution pour m’efforcer de m’exprimer « étant dans le vive du sujet ». Je cherche pour moi de « poser une loupe » sur ce qui se passe réellement, et quasi en temps réel, pour avancer !
 
Merci à JackieChoun, dont je découvre la réponse pêchue au moment où je me connecte ! J’ai mal aux fesses après cette mise en garde musclée, … !
 
Mardi soir vers 19 h… :
 
Ce soir je rentre chez moi, je serai à nouveau seul à la maison. Bien entendu des pensées pour utiliser encore cette « opportunité » se sont imposées à moi, je suis content d’avoir planqué tous mes contacts, du moins le mieux dont je suis capable pour le moment.
 
Je reviens sur certaines choses que vous m’avez écrites, et je réponds d’abord à Burrhus, où tu parles surtout de sagesse… Fabrice en parle aussi en écrivant qu’il pensait au jour où il aura 10 ans de plus, quand il voyait tous ces hommes plus vieux que lui et qui pathétiquement poursuivaient leur recherche du sex… J’y pense aussi ! Et j’ai presque 10 ans de plus que Fabrice…
 
Je ne vois que les raisons suivantes pour mon incapacité de couper complètement avec la dépendance:
Je l’avais déjà écrit dans un de mes premiers postes, je crois qu’une raison de ma dépendance s’explique par la fait d’avoir d’abord trouvé quelque chose dans le « sex facile »pour combler un manque… ce manque de confiance,… de virilité,… mais déjà aussi pour baliser une solitude, incapable de me mettre dans un travail intellectuel ou d’introspection approfondi… Je me suis accompli dans le « sex facile », je m’y suis plu !
Aujourd’hui, comprenant que les choses vont de plus en plus loin et que je comprends que je ne peux plus continuer comme avant, il y a de plus en plus cette peur de perdre les acquis trouvés dans le sex, donc aussi ce qui me reste de « ma jeunesse », « de ma neauté supposée », de mon « capacité de séduire »… avant que je ne sois définitivement trop vieux et ne même plus « valoir du tout la peine »… Un spécimen pathétique. Dans 10 ans il sera de toute façon trop tard, alors pourquoi ne pas poursuivre maintenant, profiter ce dont je ne pourrai plus profiter dans pas trop longtemps… ? Par ailleurs dans « le sex plus hard » ou « fétichiste » j’ai pu découvrir que le potentiel de séduction ici ne se joue plus au niveau de l’âge.
 
Pour le moment se sont les seules explication valables que j’arrive à me donner clairement !
 
Je saisis bien-sûr l’explication de Fabrice sur le « déconditionnement des réflexes » ! Ce soir je suis précisément face à ce choix ! Et bien entendu je vois la fragilité de ma démarche d’avoir caché les accessoires, code et contacts… je le vois surtout ce dernier soir où je serai encore seul…
Même réflexe : Pourquoi ne pas en profiter… ? Juste ce soir… ?
 
Je voudrais préciser que je n’ai plus d’apps de rencontre sur mon smartphone ! J’ai vraiment décidé que je ne m’imposerai plus ce calvaire-là : Pouvoir à tout moment et n’importe où céder à une volonté de recherche et donc de fuite permanente, je n’en veux plus !!! Du moins de ce côté-là, je signe une victoire, et cet élément change du moins mo quotidien de façon assez considérable ! La rencontre de ce week-end a été possible grâce à un réseau sur le net (qui existe aussi en app). Et avant de bloquer à nouveau mes accès par K9, j’y ai vidé mon profil de tout contenu, je ne sais pas comment le supprimer. Recréer plus tard un profil, comme le dit Fabrice, est facile, je n’en suis donc pas si loin. Car j’ai aussi supprimé toutes les photos qui me permettaient « de me vendre », mis sur ce disque dur externe.
 
Me reconnecter sera donc toute une affaire, et j’ai vu que le fait d’avoir planqué le mot de passe de K9 (moins bien que maintenant) m’as aussi mis à l’abri, du moins un certain temps.
 
Pour aller au bout de tout ça et de la vérité dont on parle : J’ai retrouvé sur ce réseau un ex à moi. Nous ne sommes sortis ensemble que quelques mois, je ne sais même plus pourquoi nous avons arrêté de nous voir... Il est aussi maintenant en couple, marié même. Nous avons échangé un certain temps, puis par sms. Et on a planifié une retrouvaille pour une date définie dans quelques temps. Il était question de réserver une chambre d’hôtel et de nous adonner aux pratiques qu’autant lui que moi venions de découvrir ces derniers mois. Mais après mon expérience de dimanche je lui ai tout simplement dit que je ne pourrai pas tenir cet arrangement. Ce rdv serait lié à un très grand mensonge envers mon copain (absence d’un après-midi entier alors qu’il sera à la maison), et y penser me remplit encore d’une forte angoisse. Cette angoisse est-elle du moins un signe de mon avancement… ?? En tous cas, je crois ne pas pouvoir assumer ce mensonge, j’ai ici véritablement l’impression de tromper mon copain, revenant et lui raconter une grosse connerie sur mon après-midi… Je dis ça aujourd’hui, car je ne sais pas comment évoluera ma perception de ce moment planifié, si j’y reviens, parce que l’envie, la pulsion, mes fragilités… auront pris le dessus… que le monstre aura gagné encore une fois…
 
Je dis tout ça dans le souci de comprendre, mes amis ! Comme je l’ai dit : prétendre que je souhaite et que je « vais » gagner mon sevrage serait ne pas vous exposer ces moments clés, là, où les choses basculent et où les choses ne sont pas encore en place chez moi ! Cela rejoint ce que je vous disais hier, ma volonté totale d’être honnête. Car le décalage entre ma volonté de sortir de ma dépendance et le jugement sur mon état et ma propre capacité à y arriver est encore trop grand ! Je ne peux pas me projeter dans cet absolu de réussir un sevrage et d’en enchainer un autre avec succès, puis un autre.
 
Si j’avance avec cette observation de prêt de mes dysfonctionnement c’est parce que je veux comprendre où il manque quelque chose en moi, ou alors où il y a quelque chose en trop :
Fr-Ed a connu un moment déclencheur fondamental pour casser le fil de sa dépendance du jour au lendemain,…
peut-être que vos forces intérieures sont plus grandes que chez moi…,
la volonté, le ras le bol,…
le fait aussi d’être en couple hétéro et que votre dépendance met très clairement des dimensions autres en jeu, comme homo le mot « normalité » a de toute façon pas la même connotation…
Je vois aussi un autre élément chez moi, qui est celui d’une certaine « mollesse intellectuelle » ! Je vous l’ai déjà dit : Je n’ai pas eu l’éducation de la lecture, même si j’ai été un bon élève au lycée et que j’ai passé un bac très correct. Pourquoi je dis ça ? Parce que je pense aussi que vous avez approfondi vos logiques de sevrages avec des lectures et instructions autres pour décrocher. Ce n’est pas mon cas. Je suis toujours à vouloir m’instruire sur la méditation… !! Le livre de Pierre Rabhi m’accompagne depuis que je l’ai reçu, mais je n’en ai encore lu aucune page… ! Ici il y an cercle vicieux à casser chez moi!!
 
Je cherche à comprendre où ça marche chez vous et pas chez moi, ça passe forcément par la comparaison…
 
Je tourne en rond, je tourne en rond, je tourne en rond… j’ai peur de vous emmerder avec cette attitude de me débiner… et je m’emmerde moi-même !
 
Voilà donc le dilemme de ce soir : Rentrer, m’offrir à nouveau une petite soirée qu’a moi avec un feu qui crépite, ou juste chercher le code, même si c’est emmerdant, rouvrir l’application du réseau pour contacter un gars qui me semblait quand même très correct et profiter d’un petit moment de sex ce soir, parce que demain je ne pourrai plus… « La raison » s’oppose ici face à un « rythme cardiaque qui monte » déjà, de la dopamine qui cherche à se déverser…
 
Là je suis encore dans un train.
Au moment où je posterai ce message, un virage aura été pris. Je ne sais pas lequel…
Ici et maintenant je mets la loupe sur ce qui m’arrive, très concrètement !
 
Jan
 
Mercredi 14h30 :
 
Les contacts qu’on a bloqués sur l’IPhone restent toujours dans le répertoire des contacts.
Quand on supprime ces contacts, leurs numéros restent dans la liste des numéros bloqués, sans nom correspondant bien-sûr.
A un moment encore dans le train je regarde cette liste, …
pourquoi je fais ça ? …
et je reconnais un numéro,
j’envoie un message.
Le mec me réponds, il est vulgaire, il est disponible.
Je fais quoi ? Je l’ai contacté… donc :
Au point où j’en suis… :
Je confirme : « Je viens. »
Je me dépêche de rentrer, me lave et je repars.
 
22 h 30.
Un plan très sur le respect et à l’écoute, discussion respectueuse.
Parfait, à ce niveau-là.
 
0 h je rentre.
Dépité bien-sûr.
Alors ?
Au point où j’en suis… :
 
Démontage des piles de cartons,
récupération de mot de passe K9
(un instant je pense à Fabrice… j’ai honte de lui donner autant raison, comme à Fr-Ed et Burrhus),
je rouvre le site fétichiste.
Personne de dispo.
Alors le chatcam.
 
Au bout de 45 minutes une sonnerie sur l’autre site :
Un jeune métis de 24 ans qui habite à 200 m de chez moi.
Mon cœur bat à 100 à l’heure.
Je repars.
Au point où j’en suis… 
 
1 h 25. Arrivé chez lui,
il me propose même des produits…
… au point où j’en suis… 
 
Je contrôle cette consommation.
Il est mignon, mais pas très doué.
Un peu avant 3h je décide de partir.
Je rentre, épuisé, hagard.
Je range.
Bizarre je suis lucide, calme, méthodique.
Demain matin mon copain va rentrer…
Un peu avant 4 h je prends une douche d’abord froide, puis bien chaude.
Je me relaxe complètement.
Je prends ¼ de somnifère.
Je travaille demain soir, je dois dormir.
 
9 h 25, je me lève.
Je ne vais pas mal, ouff, j’avais peur après ce produit.
J’ai même faim.
Je prends un café et mange un peu, puis je prends mon téléphone.
Je débloque tous ces numéros, je vérifie dans le répertoire, ils ont disparus.
Je remonte dans le grenier.
Je sors le code et la liste de contacts de ce carton.
NOUVEAU PAS :
Ce soir en allant à mon local de travail je mettrai ces papiers dans un de mes cartons d’archives là-bas. Voyons si ça tiendra mieux…
 
Je ne fais que décrire. Je ne mets aucun affect, aucun sentiment, aucune réflexion. Lire les postes de mes derniers 5 jours ne fait que rendre compte de l’absurdité dans laquelle je me trouve :
C’est affligeant, désastreux, désolant, désespérant… si j’y réfléchis une seconde je suis face à une catastrophe…
 
je suis une catastrophe
 
Ma vie est une catastrophe 
 
REGARDE BIEN JAN 
Sans rage ni colère je te le dis 
Tu es stupide  Tu es bête  Tu es con  Tu n’es rien  Tu ne vaux rien du tout 
 
Putain si je savais trouver l’outil pour déverrouiller LE TRUC qui coince
 
Jan
Citation :REGARDE BIEN JAN
Sans rage ni colère je te le dis
Tu es stupide Tu es bête Tu es con Tu n’es rien Tu ne vaux rien du tout

Putain si je savais trouver l’outil pour déverrouiller LE TRUC qui coince

Il est LÀ le truc qui coince ! Tu te dévalorises, tu te considères comme un moins que rien... Non tu n'es pas bête, non tu n'es pas con et tu vaux bien plus que tu ne veux l'admettre (même si je ne te connais pas personnellement). Et oui tu vas y arriver !

Pars défaitiste, avec l'idée que tu n'y arriveras jamais et forcément tu n'y arriveras pas. Pars en vainqueur, avec l'envie d'y arriver !
Tu dis "sans rage ni colère je te le dis". Cette rage, il te la faut. Mais pas n'importe laquelle, la rage de vaincre. Fous toi une paire de claque, va prendre une douche froide et reprends tes esprits ! Merde, le JAN de dimanche était nettement plus combattif. Et 100 fois mieux que celui que je vois aujourd'hui !
Aie la niaque, l'ami !
... moi aussi j'aime mieux l'autre Jackie, crois-moi...!
C'est pour savoir comment il se cache parfois derrière le monstre que je sus ici!

Jan
Le monstre que tu es ? Qu'est ce qu'il ne faut pas entendre !
Salut Jan,

et bien si il le faut, oui viens ici écrire en détail tes soirées. Prends le temps de relire (pas pour l'excitation qu'elle produira, je suis sûr qu'il y en aura), mais pour te rappeler, pour voir comment ce n'est plus toi qui agit. C'est un mec qui veut du sexe, et toujours plus de sexe. Toutes les digues se rompent, tu perds le contrôle. 

 En te lisant, tu es que dans le paraître, tu ne fais que te dévaloriser (Florian a raison).  Je te cite:

Citation :il y a de plus en plus cette peur de perdre les acquis trouvés dans le sex, donc aussi ce qui me reste de « ma jeunesse », « de ma neauté supposée », de mon « capacité de séduire »… avant que je ne sois définitivement trop vieux et ne même plus « valoir du tout la peine »… Un spécimen pathétique. Dans 10 ans il sera de toute façon trop tard, alors pourquoi ne pas poursuivre maintenant, profiter ce dont je ne pourrai plus profiter dans pas trop longtemps… ? Par ailleurs dans « le sex plus hard » ou « fétichiste » j’ai pu découvrir que le potentiel de séduction ici ne se joue plus au niveau de l’âge. 

Est-ce que ta vie se résume à ta beauté ? à ta capacité à séduire ? à simplement paraître ?  Et ce paraître ne doit-il s'exprimer que dans le sexe ?

Non JAN. J'ai assez longuement discuté avec toi pour savoir que non, ce n'est pas toi cette personne que tu décris. Tu es un être sensible, intelligent, plein d'humour, à l'écoute. Ce que tu fais professionnellement est magnifique (pour ce que j'ai pu en voir). 

Le manque de confiance nous amène toujours à nous comparer aux autres. Je sais que c'est difficile (je suis bien placé pour le savoir). Mais prend un peu le temps pour regarder ce que tu as fait autour de toi. Oublie pendant quelques minutes la dépendance. Regarde toi, regarde ce que tu es devenu. Imagine ce que les personnes avec qui tu travailles penses de toi ? (pensent-ils vraiment que tu es nul, moins que rien ?). Et ton compagnon, resterait-il avoir toi si tu étais nul et moins que rien ?
Si cela peut te rassurer, je me demande toujours pourquoi je suis où j'en suis aujourd'hui professionnellement ? Je demande régulièrement à ma compagne pourquoi elle reste avec moi ? Je me pose toujours ce que les personnes peuvent bien trouver d'intéressant en moi ? Mais finalement, ce n'est pas la bonne question. Le fait est que je suis heureux avec certaines personnes et qu'elles sont heureuse avec moi. Alors on avance ensemble.
 
Après cela, qu'est ce que tu peux faire ? Je pense que la première chose est de relâcher la pression, de te calmer, de reprendre un rythme calme de vie. 

Tu veux un grand bol d'air ? Etre vraiment libéré ? Tu veux mon expérience ? 

Tu prends ton carton et tu fais un grand feu avec  ! Si tu ne peux pas faire un feu, tu le jette dans un benne... Mais attention, une benne où tu ne pourras pas le récupérer (et oui, c'est encore l'expérience qui parle... je me suis retrouvé à faire les poubelles...). Donc tu jètes tout. Avant, tu mets K9 sur ton ordi / portable. Tu m'envoies le code en MP (tu supprimes le message dans la boîte envoyé... Et oui, trop simple), puis tu mets le code dans la boite. Et le tout dans la benne.

J'attends le code en MP ce soir ! 

Allez JAN, tu es courageux, tu peux le faire, et tu verras, tu te sentiras plus léger. 

JAN, je crois en toi, tu vas le faire !

Fabrice
Amusant ce paragraphe. Révélateur...

"Voilà donc le dilemme de ce soir : Rentrer, m’offrir à nouveau une petite soirée qu’a moi avec un feu qui crépite, ou juste chercher le code, même si c’est emmerdant, rouvrir l’application du réseau pour contacter un gars qui me semblait quand même très correct et profiter d’un petit moment de sex ce soir, parce que demain je ne pourrai plus… « La raison » s’oppose ici face à un « rythme cardiaque qui monte » déjà, de la dopamine qui cherche à se déverser…"

Une dilemme posé pour la soirée à venir. Soit A. Soit B.

Je regarde A : pas de qualificatifs, pas d'attributs , pas de jugement de valeur ou très peu -"petite soirée".
Je regarde B : jugement de valeur positif "semble très correct", double minoration : "juste chercher le code" c'est à dire pas d'empêchement majeur, plus minoration du jugement moral avec l'expression "petit moment de sexe" , tout ce qui est "petit" n'est généralement pas bien grave ET légitimation finale : "car" , conjonction de coordination indiquant la raison donc légitimation.

Y'avait pas de dilemme... Ton choix était déjà fait.

Je veux m'en sortir , mais je ne peux pas m'en sortir...parce que moi c'est plus difficile que les autres qui ont surement des facilités, ou un TDA, ou un vie de couple hétéro... Et en plus je sais bien que ma physiologie à moi fait que je ne peux pas me passer de sexe, que c'est pas possible, mes hormones , mon rythme cardiaque, ma dopamine... etc etc etc...

Donc on en vient à l'idée, que regarder les choses à loupe ne servira à rien. Parce que de toute façon le regard n'est pas bon... Il n'est mauvais parce que tu manques d'intelligence. Il est pas mauvais parce que tu manques de motivation. Il est mauvais car c'est le regard de la dépendance elle même... Tout ton fonctionnement, discours , raisonnement est biaisé... Même tes fantasmes , tes pulsions tout est le fruit de la dépendance.

Tout le monde te recommande de tourner radicalement une page. Jeter, bruler, supprimer... Toi tu tournes, mais tu mets un marque-page. Le carton va se déplacer longtemps...

Et tu auras beau expliquer que toi c'est différent, que tu as besoin de faire à ta façon. Ta façon est celle de la dépendance qui te dicte le moyen de l'assouvir sans en avoir trop l'air... Victime impuissante. Victime de ta nature, de tes manques, de ta différence , de ta spécificité... C'est un rôle aussi. Mais le scénario est écrit par celle dont tu veux te débarrasser.

En fait tu ne pars plus défaitiste. Tu ne pars plus vraiment. Au moment des départs , les conditions du retour sont déjà réunies et posées. D'où ton impression de tourner en rond, d'un éternel recommencement, de la difficulté insurmontable...

ÉCOUTE AU MOINS LES RECOMMANDATIONS DE BURRHUS ET FABRICE

Fr-Ed
Merci encore chers amis…
 
… pour tous ces soutiens !
 
D’abord Jackie, une correction pour mon court poste d’hier, dont la syntaxe provoquait la confusion !
Je n’aurais pas dû écrire « C'est pour savoir comment il se cache parfois derrière le monstre que je sus ici! «  Mais j’aurais dû écrire : « Je suis ici pour savoir comment il se cache parfois derrière le monstre ! ». Pardon, j’ai posté trop vite… !
 
Fr-Ed ! J’entends la verve et presque le désespoir de tes recommandations, de tes analyses répétées… Soyons très direct : Pourquoi j’écouterais … « au moins les recommandations de Burrhus et Fabrice» … et (en conséquence !) pas les tiennes ? Tu prends les choses me concernant très à cœur, trop, de façon très (trop) personnelle, pour en arriver à répondre à mes postes de cette façon ! Tes raisons pour cela t’honorent et j’en suis profondément touché et ému, je t’assure ! Et tu le sais… !!!
 
ET SURTOUT :
TOUT CE QUE TU DIS EST PARFAITEMENT JUSTE !!!
Mais je me bats, crois-moi, mais seulement avec ce que je suis en ce moment ! Comment te le dire… je ne cherche pas par mes mots d’excuser mes faiblesses et mes craquages, quand je parle de « loupe » j’essaie de DECRIRE et DE MONTRER DU DOIGT ce qui m’arrive ! Je suis dans cette réalité contradictoire, je la vis, justement!!! Toi, elle te révolte, moi elle me fait souffrir, je dois faire avec, je dois vivre avec cela ! Et oh combien tu as raison de dire que les choses se sont déjà planifiées en moi, que tant que je ne détruis pas le contenu de mon carton et les contacts notés je resterai dans l’addiction …
 
MAIS JE NE SUIS PAS PLUS LOIN QUE CA ! C’est comme si tu me demandais de faire un saut ou un plongeon que toi, tu as réussi du premier coup, et les autres au bout de plusieurs mois de travail ! Fabrice m’a fait lire un de ses postes du mois de juillet dernier, au bout de plusieurs mois de présence ici… Je suis là, en haut, tu me tiens la main, tu me dis de sauter, mais je te dis que je ne peux pas,… j’ai trop peur ! Et cela ne s’explique pas !! Il n’y a pas de « il n’y a qu’à ! »… Il n’y a que toi sur ce forum qui concrétise la formule « Veni ! Vidi ! Vici !»… Je ne suis ni « warrior » ni Jules César ! Je suis un homme en plein dans son addiction… parfois j’ai l’impression que tu ne comprends pas ça…
 
En moi il y a autant le côté qui veut s’en sortir, qui s’exprime, que celui qui ne veut pas (encore) s’en sortir ! Je me heurte moi-même la tête contre le mur en vivant cette réalité, mais je n’arrive pas à être plus fort, plus décidé, plus je ne sais quoi que ça !! Et ce n’est pas une excuse, c’est UN CONSTAT !!!
 
Que faire alors ? Je ne peux qu’observer cette contradiction, vous l’exposer le mieux que je peux… et crois-moi que c’est difficile… !!! Je dois chercher à comprendre cette contradiction pour savoir comment la combattre et surtout ne pas faire semblant d’être plus que je ne suis ! Je dois vivre avec le fait qu’en ce moment je n’ai pas la même énergie de combat qu’à d’autres moments, peut-être ceux où nous échangions plus intensément... C’est parce que tu es dans le « sans faute » et que tu ne te livres pas (d’après moi… ! Sais-tu seulement ce que cela représente d’exposer ici un craquage ???...) et que moi je suis toujours dans le « faillible » que tu me donnes l’impression de ne pas me comprendre et que nous nous éloignons doucement…
 
Juste un paramètre reste constant pour moi : Ce qui sera au bout de mon chemin, quel qu’il soit, c’est la vie ! La vie avec tout ce qu’elle a de juste et de beau ! Je ne le perdrai jamais de vue !!!
 
Je ne suis donc pas encore allé au bout de la logique du sevrage, mais j’ai fait un pas supplémentaire en éloignant cette fois-ci le mot de passe de K 9 de mon domicile avec tous les numéros téléphone des simples « sexfriends », hormis mon amant régulier et un ancien « sexfriend » qui est devenu un ami et confident. J’ai déjà donné les raisons pour cette volonté de garder ces deux derniers contacts. Tous les autres contacts sont maintenant supprimés de mon téléphone. Si je voulais faire un plan sex je devrai alors me rendre à mon espace de travail pour chercher le code de K 9 ou les numéros de téléphone…
 
Vous me direz « Mais quelle bêtise de cacher ce code au travail où l’on se rend 5 jours sur 7… ». Je ne veux pas donner ici des détails sur mon travail, mais juste vous dire que je travaille un peu partout et que cet espace ne me sert qu’irrégulièrement pour certaines activités liées à mon métier et qu’il s’agit par ailleurs d’un espace que je partage avec d’autres. Après, je ne suis pas à l’abri des lieux de dragues, sex-clubs et saunas non plus, où je ne me rendais à priori plus… et en ce qui concerne mon amant régulier, il n’a que trop peu de disponibilités, et je ne veux pas me troubler dans ma démarche en ce qui le concerne.

Changement de thème !

Il s’est produit hier soir un événement extrêmement heureux que je souhaite partager ici… ! Après avoir terminé mon travail je suis allé boire une bière avec plusieurs personnes. L’un des hommes est également homo, nous avons discuté d’abord de tout et de rien, en rigolant… Puis, difficile de décrire comment la discussion à cheminée,… nous avons parlé juste entre nous deux du milieu gay,… des pratiques du milieu gay,… des dérives,… des drogues… Et comme cela se passe parfois dans ces circonstances, les choses dites étaient d’abord mis plutôt à distance pour dévoiler petit à petit qu’elles nous concernent finalement… Mon interlocuteur est aussi en couple et il m’a finalement dévoilé qu’il a été dans un sacré pétrin à cause de la consommation de ces nouvelles drogues et de sa consommation du sex. Il est maintenant sorti de ces addictions. De mon côté je me suis alors aussi complètement dévoilé à lui, j’ai vidé tout mon sac !
 
Certes, je me suis déjà confié à mon ancien sexfriend, mais c’est un homme timide, par respect je ne veux pas trop le charger des détails de mes soucis. Ici, je rencontre enfin une personne qui connaisse réellement ce dont on parle, qui a vécu le même cheminement et qui de plus est d’une très grande sensibilité, intelligence et pertinence dans ses réflexions ! Nos échanges se complètent, même des éléments de vies de son copain et du mien rentrent dans nos discussions ! Je lui ai dit par exemple à quel point mon copain m’apporte des choses, me stabilise, même si en ce moment il ne se passe pas forcement grand-chose sur le plan sexuel ou de la tendresse.
 
Soudain mon interlocuteur me dis « C’est super si ton copain t’apporte tant de choses ! Mais toi, tu lui apporte quoi en ce moment ? »… J’ai été saisi par cette simple question… Et oui… ! Et si un des moteurs pour sortir de mon addiction était aussi celui de vouloir me rapprocher plus concrètement de mon copain, de lui faire plaisir, de lui « apporter quelque chose »… ??? !!!
 
Nous nous sommes quittés vers 1 h 30 du matin avec la confirmation que nous pourrions être là l’un pour l’autre, si le besoin s’en faisait ressentir. Je pourrais même lui confier mon mot de passe K 9 ! Je suis extrêmement soulagé !
 
Trop de choses se sont produites ces derniers jours pour que je puisse dire concrètement comment je me sens en ce moment… En tous cas je suis fatigué, mais je sens doucement revenir une petite envie d’attaquer les bonnes choses de la vie… L’explication que je me donne pour mes derniers craquages est simple, je crois qu’elle se situe sur le même niveau que celui de se poser face à son ordinateur pour être tenté par le sex : Après que mon copain ait finalement pris la décision de s’absenter de la maison quelques jours un mécanisme en moi s’est tout doucement mis en place pour « profiter de ce moment », la pulsion a pris le dessus sur la raison. C’est un mécanisme de conditionnement : Seul à la maison = opportunité de temps pour le sex ! Le travail fait depuis octobre n’a pas encore porté assez de fruits pour être suffisamment solide et remplir ce temps autrement…
 
Un dernier élément me chagrine encore : C’est ce rdv fixé avec cet « ex » dont j’ai aussi supprimé le numéro sur mon téléphone. Comme son numéro est maintenant « débloqué », il pourrait théoriquement me contacter. Comment vais-je réagir… ? Serai-je capable de résister… ?  Je préfère ne pas poursuivre cette pensée plus loin, car je sens déjà une sorte de peur mélangée à une excitation s’installer en moi, comme lundi soir…
 
Cet après-midi je voudrais me consacrer à des choses concrètes liées à mon travail, des choses utiles et aussi à me faire un peu plaisir. Je retravaille ce soir…
 
J’ai pris un bon grand crochet de droite dans la figure, je me relève doucement, encore un peu sonné…
… j’ai bien envie de marcher sur la queue du monstre pour le faire un petit peu hurler …. ou de mordre dedans...

J’ai la haine… ! (Hein Jackie ??? « Tou-tou-tou-tou-tou-tou-tou-« !)
 
Jan
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