Dépendance sexuelle

Version complète : CARNET DE JAN GAY DEPENDANT DEPUIS PLUS 25 ANS
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Salut Jan,
je ne sais pas si il est nécessaire de glisser vers la morale. Je vais répondre à ton post en partant de ma situation. Dans la dépendance (et dans la forme qu'elle prend chez nous), il y a une conséquence qui est que nous trompons nos conjoint(e)s. Je sais de mon coté que cette tromperie crée une douleur chez ma compagne, elle ne l'accepte pas. Elle me l'a clairement exprimé il y a quelques semaines. Aujourd'hui dans mon cas, ce qui me pousse à ne plus aller vers des autres hommes, c'est mon engagement vis-à-vis de ma compagne, un engagement entre elle et moi. Mon couple est en difficulté, tant que je n'aurai pas avancé sur ce point (continuer ou nous séparer), il n'est pas question pour moi d'avoir d'amant par respect pour la parole que j'ai donnée à ma compagne (c'est le minimum que je lui dois...).
De ton coté, pose-toi la question de cette tromperie vis-à-vis de ton compagnon. Quelle douleur cela pourrait-il provoquer chez lui si il venait à l'apprendre ? Es-tu prêt à en discuter avec lui en lui disant que c'est lui que tu aimes, mais que tu as envie d'avoir des aventures avec d'autres hommes ? Quelle serait sa réaction ? Ce que je veux dire ici, c'est que tu n'es pas seul dans cette histoire, il y a aussi ton compagnon, et il me semble qu'il a voix au chapitre. Je ne suis pas contre avoir des amants, mais dans le respect de ton compagnon (c'est peut-être un vision moralisatrice ?!)
Le choix d'attendre (mettre en suspens) est un bon choix. Donne toi le temps de la réflexion et aussi de progresser dans la redécouverte de ton couple (avec ou sans la sexualité).
Je ne sais pas si j'avais un amant régulier, je pourrais résister comme tu viens le faire. Bravo !
Continue J., tu m'aides à avancer.
Merci
Fabrice
Mon interrogation sur la logique (un peu caricaturée) du sevrage...

Si je vais au bout de toute logique de sevrage, j'atteins quoi?

Est-ce que le fait d'en terminer avec la dépendance ne rejoint-il pas une conception profondément morale:

Le célibataire, à défaut de trouver une relation, devient abstinent et la personne en couple devient fidèle.
Conceptions finalement extrêmement morales en visée de l'homme (moralement) parfait et (désolé de l'affirmer ici) c'est une conception qui est largement véhiculée par nos religions...

Qu'est-ce qu'on fait finalement de ça ici??

Jan
(FR-Ed:
C'est peut-être ça oui, ...
J'y reviens dans ce nouveau poste ci-dessous...
Merci en tous cas de me pousser plus loin dans mon interrogation!   J)

Chers tous !
 
Je prends de plus en plus conscience d’une certaine complexité de ce qui m’arrive en ce moment… Quelque part j’ai l’impression de recommencer d’une certaine façon mon travail sur la dépendance à « 0 » …
 
Les pensées à mon amant sont assez fréquentes depuis une semaine et il y a même parfois un peu de désir d’avoir un appel de sa part. C’était le cas vendredi et hier matin… J’ai à nouveau résisté à sa relance, me réfugiant derrière mes obligations professionnelles et expliquant encore ma volonté de devoir aller plus loin dans ma logique de sevrage. Je lui ai dit encore une fois que si nous devrions reprendre nos rapports je voudrais me sentir plus solide pour que ces rapports ne me fassent pas replonger dans ma dépendance d’avant et donc qu’il me faut encore du temps…
 
Je n’ai donc pas mis un terme absolu à nos échanges. Je sais bien-sûr que je ne vais pas au bout de ma démarche et je vois que je me laisse cette seule porte ouverte qui peut me ramener vers le sex en dehors de mon couple…
Pourquoi ?
Probablement parce que cela m’importe de me sentir désiré… et je sais que je réagis ici toujours selon d’anciens schémas… En revoyant ce besoin de valorisation je vois aussi tout ce qui m’a amené un jour à avoir des relations à l’extérieur de mes couples, bien avant que je puisse identifier ici ma dépendance.
Du moins en ça, ce qui m’arrive est quelque part positif…
 
Puis, il y a un autre paramètre que je repère maintenant aussi clairement et qui constitue cette part nouvelle, essentielle - primordiale même ! - pour la poursuite de mon décrochage définitif :
Il y avait un moment précis à partir duquel j’ai identifié ma dépendance, car il y avait souffrance ! Mais avant, il y avait toute une longue période durant laquelle je me suis simplement considéré comme « pathologiquement infidèle »… ! Et actuellement je crois être revenu à ce « stade-là », d’où ma difficulté de placer ce qui m’arrive actuellement du côté de la dépendance (ou pas)…
 
La logique de la dépendance s’est clairement dévoilée avec l’apparition des apps sur le smartphone et la découverte des « tchats-cams ». C’est à partir d’ici que les choses devenaient petit à petit incontrôlables. Tout ça a abouti vers ce que j’ai déjà raconté, recherches incessantes, pertes de contrôles totales, les plans hards avec drogue, etc… !
 
Je me considère aujourd’hui sevré de cela… Il est clair et net : Je ne passerai plus des heures à chercher des plans et à planifier et organiser des soirées de b…e. Tout ça c’est terminé ! Cela m’a bouffé ma vie, mon temps, mon énergie et JE NE VEUX PLUS y retourner ! Ce constat et cette décision sont clairs et fermes ! Et je pose cette affirmation avec lucidité et détermination!
 
J’arrive donc au temps avant…
Comment je faisais alors ?
J’allais dans des saunas - de plus en plus rarement d’ailleurs - et je voyais cet amant !
Il faut se souvenir aussi que mon copain m’avait dit dès le début de notre relation qu’il concevait que je pouvais voir ailleurs, si toutefois notre couple n’en pâtissait pas ! Et c’était le cas durant des années ! Il faut ajouter aussi à cela que les rapports entre nous avaient diminué ces dernières années, et qu’avant ce rapport en août nous n’avions plus fait l’amour depuis un très long moment… !
 
Donc, j’ai maintenant l’impression d’être revenu au moment avant que la dépendance ne se déclare clairement à moi par tout ce qui m'a amené à la souffrance ! La question à me poser pourrait être celle de savoir ce que ma sexualité a été avant pour savoir ce qu’elle peut être dans le futur… Le questionnement pourrait donc se résumer maintenant à très peu de choses et je suis conscient et certain d’être face à un dilemme essentiel qui définira mon avenir… :
 
-        Où ma sexualité prenait-elle véritablement les formes de la dépendance ?
-      En n’accordant plus cette place centrale à la sexualité, est-ce que je peux vraiment accepter qu’elle ne se réalise plus qu’à travers de simples, rares et sporadiques moments avec mon copain ?
-        Et pour le dire avec d’autres mots, je crois que quelque chose en moi se demande clairement si je peux vivre ma relation avec mon copain tout en ayant cet amant… seul et unique… que je vois de temps en temps pour des rapports toujours très furtifs et rapides, qui représenteront éventuellement « ce petit quelque chose » dont ma sexualité pourrait toujours avoir besoin…
 
Bien-sûr que le scénario parfait est celui d’une sexualité qui naît du désir pour son seul et unique partenaire… Mais est-ce que ce n’est pas réellement une illusion à laquelle surtout nous les dépendants cherchons tous encore à croire, tout en sachant par où les rapports humains peuvent passer et quelles formes la sexualité peut prendre parfois… ?! Tout ça imbriqué dans un paquage de déception des autres et de nous-mêmes…
 
Le sevrage nous pousse finalement dans sa logique abouti à atteindre l’idée de « l’homme parfait », du moins sur le plan morale (ou éthique !)… Je ne sais pas si malgré tout une partie en moi ne se bat pas contre cette conception, car cette conception inclue une notion morale qui dans sa forme la plus stricte s’appuie sur des concepts véhiculées par nos religions, et même si j’ai ma propre croyance, cela me pose finalement problème…
 
Je suis vraiment face à un tournant de mon travail sur moi-même, du moins dans une autre phase, et pour esquisser à nouveau un début de réponse à mes interrogations je n’arrive qu’à une seule conclusion :
 
« Le temps ! »
Le temps me dira où j‘en serai et comment avancer !
 
Je dois alors rester dans la logique du sevrage pour véritablement consolider la conviction que tout ce qui constituera ma sexualité de demain n’aura plus rien à voir avec la dépendance…
Je crois que cela doit être le seul but !
 
Merci de m’avoir lu, tout simplement !
 
Jan
Bonjour Jan,

Selon moi, il faut distinguer norme et morale.
La morale va au-delà de la norme, qui est forcément limitée, figée.
Avoir une conduite morale, c'est avoir une conduite bonne, juste : aucune norme ne peut prévoir toutes les situations bizarres que nous connaissons. C'est notre liberté qui doit s'y engager.

Saint Paul : "Tout est permis, mais tout n'est pas profitable. Tout est permis, mais moi, je ne me laisserai dominer par rien".
Saint Augustin : "Aime et fais ce que tu voudras"
Deux définitions de la morale qui mettent la liberté au premier plan ...

Dans ton message, je comprends bien interrogation sur la place de sexualité. J'essaie d'y répondre comme je peux, en célibataire, dépendant, n'ayant jamais vécu en couple ...
Dans cet attachement à cet ancien amant, faut-il voir une autre astuce de l'addiction pour revenir ?
Dans la fidélité, dans l'amour exclusif, qu'est-ce qui peut être dérangeant, insatisfaisant ?

Continue, cher Jan, tu m'aides à avancer vers le rétablissement !
Tes succès comptent beaucoup pour moi !
Salut Jan,

tu poses des questions que nous sommes surement nombreux à nous poser. 
Citation :-        Où ma sexualité prenait-elle véritablement les formes de la dépendance ?

Tu sembles clairement identifié un moment où tu es entré dans la dépendance (en lien avec la souffrance). 
Il y a en nous un terreau fertile pour la dépendance. C'est maintenant surement à ce niveau que se passe ta lutte ou du moins ton questionnement. Ce n'est pas nécessairement en lien avec la sexualité. 
De mon coté, mon expérience me mène à penser que ce terreau (moi), je suis en train de le travailler à travers mes pratiques méditatives (une acceptation de ce moi intérieur, une forme d'harmonie), mon travail avec le psychiatre (même si parfois j'en doute, mais je crois que cela m'a permis de lever des verrous) et mes discussions ici ou en privé. 


Ainsi des pratiques, il y a quelques années, ont pu te mener à la souffrance / l'addiction... ces même pratiques aujourd'hui pourraient ne pas déclencher les mêmes schémas. Tiago a raison de rappeler que ce qui est important c'est la liberté. Es-tu vraiment libre en allant avec cet amant ? 
Qu'as-tu ressenti ce W.E. lorsque tu étais avec lui ? Y-avait-il ce sentiment de liberté, de plénitude ? 


Je me suis posé aussi ces questions concernant mon attirance pour les hommes. Ma reprise de rapport avec des hommes m'a rapidement amené à la dépendance. Je n'étais clairement pas au point que tu décris. En fait, si, je pensais y être, mais la réalité m'a rapidement rattrapé. Je sais que je dois résoudre d'autres questions avant de me poser celles que tu te poses.


Merci de partager avec nous tes questionnements et tes avancées.


Fabrice
Chers amis
 
J’ai recommencé à méditer, quasi tous les jours et je me rends compte à quel point la méditation a été essentielle pour mon décrochage et comment elle va m’aider à avancer sur mes difficultés actuelles ! La méditation est pour moi l’outil central qui me permet d’agir directement sur mes pulsions, mes pensées obsessionnelles et pour me recentrer sur l’essentiel !
 
En ce qui concerne mon envie de revoir cet amant et toutes les autres pensées qui remontent, je sais maintenant aussi exactement ce que je dois faire. Mais c’est difficile à mettre en œuvre. C’est en cela que je disais que je reviens finalement aux mécanismes du tout début de mon sevrage. Le chapitre des « grosses dérives » est maintenant cadré, mais je suis face à tout ce qui faisait ma dépendance avant. Je vais donc travailler sur tout ça avec l’aide de la méditation comme j’ai fait à partir du début de l’année, puis surtout avril, quand j’ai enfin réussi à canaliser tout ce qui faisait ma dépendance à ce moment-là !
 
Malgré mes bientôt 183 jours de sevrages je rejoins en fait toutes celles et ceux qui se battent aujourd’hui à tenir des sevrages courts. Comme moi au début, car je suis face à une décision cruciale que j’ai du mal à prendre : Je dois enlever toutes les traces du numéro de téléphone de mon amant sur mon téléphone (on en retrouve même dans une liste que je viens de découvrir des « messages supprimés ») et lui dire très fermement de ne plus m’appeler avant le 15 avril prochain ! Car je veux ajouter à nouveau 6 mois à ce sevrage ! Puis, je dois aller chercher « le paquet d’accessoires » chez cet autre sex-friend et détruire son contenu et le jeter. Non pour ces « accessoires » mêmes, mais pour pouvoir supprimer aussi et définitivement le numéro de ce garçon ! (Je ne peux tout de même pas le laisser avec ça sans donner de mes nouvelles).
 
Il faut que je supprime tout moyen de tentation qui me reste pour que je me sente à nouveau libre d’esprit pour pouvoir me déconditionner encore durant 6 autres mois de tout ce qui a fait ma dépendance avant l’installation des apps de drague sur mon téléphone ! J’ai pu reconnaître la dépendance à partir de ce moment-là, maintenant c’est le déconditionnement de tout ce qui a précédé qui doit être cadré !
 
Ce que je dois faire est assez clair en fait, mais il me faut trouver ce « je ne sais quoi » pour y poser ces actes nécessaires ! Mon souci en ce moment est ici et en ça je suis finalement aussi « démuni » que tout débutant de sevrage !
 
Parfois, je me demande aussi, si, au lieu de me poser toutes ces questions, de passer de tergiversation en tergiversation, de pages virtuelles écrites en pages écrites,… je ne devais pas arrêter simplement de m’écouter et arrêter de me poser de questions… Tout ça, n’est-ce pas l’expression d’un égo qui se cherche et qui ne se pose pas ? Expression d’orgueil immense et de fierté mal placés… ?... !... ?
 
C’est comme la méditation, où il faut simplement se concentrer sur le moment présent… observer nos pensées qui s’échappent, observer nos pulsions, pour qu’ils disparaissent et finir par constater qu’il n’y a vraiment pas de quoi partir dans tous les sens… Etre simple, tout simplement, ne pas chercher encore et encore ce qui ne pourrait pas aller, rester sur l’essentiel…
 
Merci mes amis !
 
Jan
Bonjour Jan,

Merci pour ce message.

Je reconnais encore une fois ta lucidité et ta finesse d'analyse.
Je reconnais aussi le sentiment d'être démuni, que je connais aussi.
En éliminant mes désordres les plus flagrants, j'ai découvert d'autres problèmes encore plus difficiles : manque de confiance en soi, mélancolie, anorexie sociale, etc.

(12-10-2016 10:05)JAN a écrit : [ -> ]Il faut que je supprime tout moyen de tentation qui me reste pour que je me sente à nouveau libre d’esprit pour pouvoir me déconditionner encore durant 6 autres mois de tout (...)


Pourquoi attendre ? Pourquoi ne pas effacer ces numéros de téléphone maintenant ?
Pourquoi ne pas laisser le « paquet d’accessoires » là où il est, puisqu'il est voué à destruction ?

Merci pour le partage de tes solutions !
Bravo pour les 100% ! Si je suis bien, cela fait un an que tu es ici. Je ne sais pas si il y a lieu de le fêter. Mais il y a un an, j'ai répondu à Jan pour lui dire qu'il était le bienvenu sur le forum. Je ne savais pas à ce moment là que je lui souhaitais également  la bienvenue dans ma vie.
Merci J. pour tout !
Fabrice
Bonjour chers amis !
 
Un an aussi. Un an depuis que je suis sur ce forum.
(Ce sera en fait le 20, si je relis bien ma présentation!)

 
Et 183 jours. 6 mois de sevrage.
 
Le chemin parcouru ne me semble pas long, il me semble intense !
J’ai passé les 6 premiers mois de présence sur ce forum à être toujours prisonnier de ma dépendance. Je tenais 5 jours de sevrage, pas plus et ma dépendance s’est même renforcée durant cette période. Je suis tombé dans une spirale infernale. Peut-être le fallait-il… 

 
Fabrice, Fr-Ed, Ekeiloh et Burrhus, plus tard TontonDavid, Tiago et tous les autres
Je vous remercie du fond du cœur d’avoir été à mes côtés durant mes péripéties et je n’oublierai jamais votre aide !

C’est cette combinaison entre les échanges avec vous, la méditation et le travail avec mon psy qui a réussi à me faire décrocher de la dépendance il y a 6 mois maintenant
. Il m’a fallu une expérience qui était « l’expérience de trop » pour franchir le pas.

 
J’ai tenu 122 jours d’abstinence totale jusqu’au retour à un rapport avec mon copain. Maintenant j’en suis à six mois en ayant atteint mon but principal, celui de ne plus avoir eu de relations sexuelles compulsives. Tout n’est pas réglé, des réflexes et pensées sont parfois encore présents, mais une partie essentielle de mon combat me semble maintenant maîtrisée, cadrée !

La sexualité n’est plus une partie centrale de ma vie
, et par la reconstruction des rapports avec mon copain je vais faire en sorte à ce qu’elle redevienne une simple partie saine de ma vie, à côté de plein d’autres choses.

 
J’ajoute donc 6 mois supplémentaires de sevrage et cela dans le but de poursuivre ce déconditionnement pour m’assurer que plus rien ne me ramènera à pratiquer la sexualité comme un acte compulsif.
 
Je n’aurai pas cru pouvoir tenir un sevrage long. J’ai probablement réussi parce que je sentais que j’étais en train de m’éloigner des valeurs profondes que j’avais posées pour ma vie et aussi parce que j’ai changé de regard sur le sevrage :

Voir le sevrage en termes de « score » ou de « compétition avec soi-même » peut constituer un piège parce qu’ainsi se pose « la question de la ligne d’arrivée », celle du « Et après ?? ».
Il faut regarder ce temps comme la capitalisation de jours de vie nouvelle, comme l’agrandissement d’un déconditionnement !

 
On ne perd rien, on gagne ! C’est ça l’essentiel !
 
Les changements dans ma vie maintenant sont subtiles et pourtant immenses ! Tout est pareil, mais tout a finalement pris une autre « teinte »…
La vie change parce qu’on acquière soudain de l’estime de nous-mêmes, de la fierté et on arrive à se concentrer sur « ces petits riens » qui sont pourtant tellement essentiels.

 
Je resterai donc encore parmi vous pendant encore au moins 6 autres mois !
Je serai là pour vous, si mon expérience peut vous aider à avancer dans vos difficultés !
 
Encore une fois : Merci les amis d’être là, 1000 fois, et bon courage à tous !
 
J
Bonjour Jan,

Bravo pour ces 6 mois !!!
Tu nous donnes ici un beau message d'espoir et un beau chemin à suivre : je t'en remercie !

Je voudrais m'arrêter sur ce que tu écris :
Jan a écrit :On ne perd rien, on gagne !

On ne peut pas dire mieux. Dans les moments de doute, je me suis rappelé ces mots : ils m'ont remonté le moral instantanément. J'avais même écrit ces mots sur un post-it dans ma salle de bain, pour pouvoir relire cette phrase dès le matin.

Merci pour tout ce que tu donnes avec joie et sérénité !
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