Dépendance sexuelle

Version complète : CARNET DE JAN GAY DEPENDANT DEPUIS PLUS 25 ANS
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Hello Fr-Ed!

je ne comprends pas où il y a à être dubitatif...
Je suis dans un processus. Ma dépendance ne s'arrête pas du jour au lendemain comme chez toi.
La pulsion que j'ai vécue a été forte. Cela arrivait d'ailleurs souvent quand je passe de mon contexte familial dans mon pays natal à celui en France.
Je voulais dire que suite à cette pulsion forte, le calme a bizarrement été proportionnel: Plus du tout de pulsion et sérénité très affirmée.
Cela aussi s'inscrit dans mon processus de décrochage. Et j'en fais état ici.

Je suis lucide quant à une fragilité toujours existante! Hors exception de "warriors", "bigbrother" ou autres "bulldozers" je pense qu'on ne sort pas comme ça d'une dépendance de 25 ans du jour au lendemain. Il y aurait de quoi être dubitatif ici... Toi tu affirmes d'y être arrivé, mais toi tu as probablement été dans un autre schéma de dépendance sexuelle dans le sens où le terreau sur lequel cette dépendance s'est greffée chez toi n'est pas structuré comme celui d'un certain nombre parmi nous.

Tu as pu avoir une façon très à part de sortir du jour au lendemain de ta dépendance, parce que tu t'es attaqué aussi très intensément à ce qui constitue ton autre préoccupation importante, le TDA. C'est pour ça que ces "schémas plus classiques" de gérer la dépendance avec des relances de pulsions te semblent étranges.

En tous cas je livre ici mes troubles parce que je considère qu'ils s'inscrivent dans la gestion toutefois banale de ma dépendance. Je n'exclue pas d'autres troubles à venir, éventuellement même des craquages. Par méfiance, pour mieux les anticiper et pouvoir les contrer, comme je l'ai fait. Mais je peux affirmer que je suis au bout de ces 7 mois de sevrage plus du tout au même endroit que j'ai été avant et le temps que je m'accorde dans l'avenir vise clairement la suite de cette "déprogrammation" dans laquelle je suis.

Voilà!

Jan
sérénité face à sérénité! J
Je suis désolé, mais j'ai toujours beaucoup de mal à comprendre tes messages.

"dubitatif je suis... quid de cette phrase : "La vague a donc été assez haute, pour s’aplatir d’autant plus derrière !"

Tu écris "phrase" non "image". Que pouvais-je comprendre autrement...?

Je ne vois pas où ce que j'écris ensuite est déplacé. Tu t'es toi-même donné les surnoms de "warriors", "bigbrother" ou de "bulldozers" et tu es simplement la seule personne présente sur le forum qui en a fini avec sa dépendance dès sa première prise de décision et sans avoir parlé de difficultés notables. C'est donc un simple constat, ça.

Je regrette que nous rentrons à nouveau dans ce genre d'incompréhensions et de surenchère.
Mais le forum ouvert n'est pas l'endroit pour régler ce genre de choses. Donc j'en arrête là.

Armistice! Ignorance polie ... ça marche!

Jan

Cers amis !
 
Je suis désolé si je dois par ce poste éventuellement décevoir ou décourager certains ici, ou si d’autres se sentent déstabilisés par ce qui vient de m’arriver… Mais je me dois de le raconter ici, car exposer ici joies et déceptions, acquisitions et difficultés a toujours contribué à mon rétablissement.
 
Hier soir nous avons organisé une soirée chez nous avec voisins et amis. On a bien mangé, pas mal discuté et bien-sûr… bien bu ! Le réveil ce matin n’a pas été trop difficile coté mal de tête, mais par contre… les barrières côté dépendance se sont clairement et sacrément abaissées… :
 
Vers 2 h du matin j’ai un peu « glandé » seul,… un peu éméché,… et me voilà parti recharger une app de drague sur mon nouvel Smartphone… J’ai discuté avec certains gars, bien-sûr ceux que je considère bêtement « des gars biens »… Je me suis couché à 2 h 30 …
 
Toute la nuit j’ai fait des rêves sexuels. Ce matin et début d’après-midi j’ai certainement encore dû avoir un taux résiduel d’alcool dans le sang. Je n’ai cessé de charger, puis de supprimer, puis de recharger cette foutue app… Un gars a voulu me donner rdv, mais pour plus tard… Le trouble qui est monté a été à nouveau très fort… J’ai surtout senti que tous les réflexes de protection que j’avais réussie à mettre en place en moi ces derniers mois n’existaient plus. C’était comme des digues qui s’étaient écroulées et un flot très intense submergeait tout ce qui se trouvait protégé jusqu’alors… Je n’ai pensé qu’au corps de ce gars et qu’à ce qu’on aurait pu faire… J’ai surtout déjà envisagé ce que j’aurais raconté à mon copain pour justifier mon départ…
 
Un fond de lucidité était tout de même présent, j’ai cherché à résister, je me suis battu… Je me suis donc décidé à faire un footing pour m’aérer la tête et sortir cet alcool de mon corps dans l’espoir de chasser ces putains de pulsions…
 
Je pense avoir bien fait… 
 
J’ai à nouveau supprimé cette app sur mon tél et j’ai surtout contacté un ami (et ex-dépendant lui aussi !) qui m’a déjà bloqué mon précédent Smartphone, pour qu’il me bloque aussi maintenant le nouveau. J’attends sa réponse…
 
Punaise… je ne suis pas fier de moi et j’ai encore marché sur le bord du volcan... A mon grand détriment certaines « dubitativités » se voient donc confirmées… Tant mieux quelque part ! Parce que maintenant en état non alcoolisé la vigilance est à nouveau présente et bien en place ! Déjà en faisant mon footing je me disais à quel point c’est quand même incroyable d’en être toujours à ce stade et à quel point on est tout de même fragiles… Il suffit d’une soirée un peu arrosé, d’une nouvelle recomposition chimique dans notre cerveau, et tout fout le camp… !
J’ai été en colère contre moi-même et quelque part aussi désespéré de voir ma fragilité.
 
Et maintenant quoi ?
Bon.
Ok.
J’ai résisté.
Mais je ne m’attribue vraiment aucun mérite à moi-même… Si l’un de mes contacts avait insisté un peu plus ou avait été disponible au moment où mes pulsions étaient très fortes, j’aurais peut-être pu partir le rejoindre… Les images et idées de ce qui m’attendraient étaient soudain tellement plus fortes que les protections que j’avais réussi à mettre en place depuis tant de mois…
 
Je me considère donc à nouveau simplement chanceux, comme pour ces 7 mois que je suis en sevrage maintenant. Et comme p.ex. aussi ces 12 ans sans tabac… Mais pour moi il n’y a pas de mérite, parce que cette foutue fragilité est toujours là et la volonté ne tient qu’à peu de choses…(pas côté tabac, heureusement !)
 
En tous cas si je restitue tout ça ici c’est pour témoigner à quel point une sorte de « co-dépendance » peut favoriser cette dépendance contre laquelle nous sommes partis en bataille sur ce forum. Cette expérience m’apprend très clairement à être encore plus vigilant par rapport à l’alcool ! L’influence sur notre cerveau est quand-même assez effrayante… Je vais alors me poser des limites très claires quant à ma consommation d’alcool et demander même à mon ami de me rappeler mes engagements, quitte à m’engueuler, si je m’écarte de ma logique !
 
Je suis donc toujours en plein dans ma dépendance, mes amis ! (Pardon pour ce trait de vulgarité, mais…) … à défaut de n’y avoir eu autre chose… - heureusement !!! - j’ai eu « chaud aux fesses » ! Je tiens à le formuler ainsi pour reforger ma vigilance ! Et je voudrais maintenant surtout monter d’un cran dans mon sevrage, je veux simplement aller plus loin, mais je ne sais pas où ni comment poser quel acte supplémentaire… J’ai besoin de tous les soutiens possibles pour y arriver et je suis chanceux et heureux de m’en être sorti, une fois encore !
 
Je ne sais pas comment formuler ce que je veux dire maintenant… Le fait d’être en sevrage depuis plus de 200 jours réconforte peut-être certains pour dire qu’on peut y arriver. Je le dis d’ailleurs moi-même parfois… Mais avec ces 200 jours de sevrage je ne voudrais pas du tout me considérer comme un exemple ou un repère. Nos parcours restent individuels. Je ne suis pas plus fort que quelqu’un qui cherche juste à commencer un sevrage. Je suis en plein dans mon combat. Je suis juste plus riche d’un certain nombre d’expériences et peut-être qu’un début de déconditionnement commence à rentrer efficacement en jeu...  
 
Comme je peux j’essaie donc de partager mes expériences ici avec vous pour que vous preniez ce qu’il y a à prendre (et que vous laissiez ce qu’il y a à laisser), afin de construire vos propres chemins. Le combat contre notre dépendance ne se définit donc probablement pas en termes de « ligne d’arrivée franchie », personne ne sait où une ligne d’arrivée pourrait se situer... Je crois que notre combat est un combat de tous les jours avec lequel nous avançons pas à pas. Rien ne se gagne, mais tout se vit à chaque instant et au suivant encore…
 
Tels les alcooliques, j’ai bien peur de rester dépendant toute ma vie… Mais si c’est ainsi, mon but est alors d’être un dépendant sexuel en sevrage perpétuel !
 
Merci de pouvoir être parmi vous !
 
Jan
Mon ami...

que tu es sévère avec toi. Sois un peu plus bienveillant. Tu n'as pas eu de la chance, tu n'as pas chuté car tu avais en toi les ressources pour ne pas chuter, cette lucidité, cette conscience qui t'ont permis de garder pied dans le présent et de ne pas aller plus loin. Tu peux être fier de cela. Cela tu le dois à toi, à tout ce que tu as mis en place. Pourquoi être en colère contre toi ? Ce sentiment est humain, mais que t'apporte-t-il. La colère est une résistance face à la réalité. 

Quelle est la réalité. La réalité, elle est que depuis plus de 200 jours tu as mis fin à des comportements plus que borderline, que tu as conscience que cette forme de sexualité n'est pas ce que tu recherches. Ce point, il n'a pas changé. Tu ne veux plus de cette sexualité. Cette volonté est forte car elle t'a permis de résister.

Je te l'ai dis dans un mail, je suis fier que tu es pu garder cette conscience. Cela doit simplement te rappeler qu'il faut être vigilant. Tu as joué avec le feu, et tu as failli te brûler. Le plus important dans les jours à venir est de rebâtir les digues que tu avais construites. Mais je suis confiant, tu as en toi toutes les ressources et les outils pour réussir. Penses à toi, concentre toi sur l'instant présent. La méditation t'y aidera assurément.

Tu nous interroge sur une nouvelle dimension que devrait prendre ton sevrage. En soi, je ne vois pas où tu veux en venir. Ton sevrage (si on ne parle que du sevrage) est déjà très fort. Je ne vois pas ce que tu peux faire de plus. Tu dois continuer ce déconditionnement. C'est un des objectifs du sevrage. Pour cela, tu dois bloquer ton smartphone (ce sera une bonne chose). 

Tu pose aussi une question sur les interactions entre plusieurs dépendances. Tu sous-entends que tu serais dépendant à l'alcool. Est-ce vraiment le cas ? L'idée d'en parler avec ton ami et de lui demander de t'aider à limiter ta consommation est surement une bonne chose. Quel rôle joue pour toi l'alcool ? Est-ce associé à un moment festif entre amis (comme hier soir) ou bien vient-il combler un manque, répondre à une souffrance ? De ce que je lis, j'ai l'impression que tu as plutôt une difficulté à dire stop dans ces moments festifs et que tu te laisses aller à trop boire. 

Une hypothèse que me traverse la tête. L'alcool ne t'aurait-il pas fait accéder à un état où tu te serai retrouvé face à une partie de toi que tu ne veux pas voir, à des éléments en toi que tu aurais de refouler. Peux-tu te souvenir de ce moment où tu as décidé de réinstaller cette appli vers 2h du matin ? Que se passait-il à ce moment dans ta tête ? Ou bien est-ce simplement l'état d'ébriété qui t'a fait perdre tout contrôle... Que recherchais-tu à ce moment là ? Et samedi matin, alors que les effets de l'alcool devrait s'estompé qu'est-ce qui ta pousser à de nouveau installer l'appli ? 
L'autre question que je me pose est de savoir si l'alcool est la cause de ce qui t'es arrivé ou bien le déclencheur ? Dans une réponse à Unefille tu parlais de ta tendance dépressive, il y a aussi les difficultés professionnelle que tu traverses actuellement.  Il y a peut-être à creuser de ce coté, et cela tu peux le faire avec ton psy et aussi par la méditation.

En résumé, je te trouve sévère avec toi, un peu d'amour bienveillant. Je ne crois pas que tu aies à aller plus loin dans ton sevrage, il me semble que tu dois le continuer, comme tu t'y es engagé. Cet alerte montre que tu dois rester vigilant, que oui surement tu n'es pas encore guéri, que tu as des choses encore à travailler. Ce n'est pas du coté du sevrage qu'il faut chercher, mais en toi. J'ai l'impression qu'il y a encore des forces de résistance qui t'empêche réellement de lâcher prise et d'être totalement toi, de t'aimer tel que tu es. 

Voilà mon ami, pas mal de question. Juste des pistes... A toi de voir si tu veux les explorer ou en explorer d'autres. Tu sais que tu peux compter sur moi. 

Fabrice
Bonjour Jan,

Je te remercie pour ce retour d'expérience.

Je trouve que tu as bien résisté ! La lutte a été dure, mais le résultat est là : tu t'es tiré d'une situation difficile sans tomber. C'est l'essentiel. Évidemment, tu éprouves un peu déception et tu fais le constat de ta fragilité. Mais l'essentiel, c'est que tu as franchi l'obstacle sans tomber. L'alerte a été chaude.

Il y a quelques jours, tu parlais du nouveau téléphone et de la restauration du carnet d'adresse "d'avant". Je reconnais la force et l'inventivité de la dépendance qui va s'infiltrer jusque chez les opérateurs téléphoniques ... Tu fais bien d'appeler cet ami pour qu'il bloque ton téléphone !
Tu as toujours les bons réflexes, bravo !

Tu parles de l'alcool. L'effet désinhibant ré-active la dépendance et affaiblit les défenses habituelles. Moi aussi, je dois apprendre à me méfier de l'alcool. Tu fais bien de demander à ton ami de réguler ta relation avec l'alcool. Crois-tu être dépendant de l'alcool ? En te lisant, je n'ai pas l'impression. C'est plutôt un usage récréatif que je vois. Mais l'alcool diminue les défenses habituelles contre l'addiction, et en cela, il est dangereux. En DASA, il est conseillé d'éviter toutes les substances qui modifient le comportement. Dans mon cas personnel, quand je m'alcoolise, c'est ma part d'ombre qui prends le contrôle. C'est la partie ignorée, délaissée de moi-même qui se manifeste. C'est mon moi profond qui crie sa détresse.

Maintenant, faut-il monter d'un cran dans le sevrage ? En DASA, voici quelques conseils donnés lorsque les temps sont durs :
- Rester loin des endroits à risque,
- Être sobre un jour à la fois,
- Développez l'attitude de gratitude,
- Vivre et laisser vivre,
- Changer les vieilles routines,
- Faire le plein de repos,
- Être vigilant face à la colère et au ressentiment,
- Être bon pour soi-même,

Petite question : prends-tu soin de toi-même, en cette période où tu es très occupé ?

Je trouve que tu as bien résisté. Et tu sors de l'épreuve avec une détermination renouvelée. Mais tu sais aussi que le danger n'est pas écarté ... comme pour les séismes, il y aura des répliques dans les jours prochains. Surtout continue la lutte ! C'est important !

Merci pour ton témoignage qui va m'aider ...
Tu peux compter sur mes pensées amicales dans les jours qui viennent !
Merci de vos messages les amis !
 
Pour y répondre en tentant d’être bref, (ce qui n’est pas mon fort)… :
 
Fabrice, nous avons parlé en message privé… je ne me pose plus les questions de façon aussi analytique et complexe. Je l’ai fait durant une fois 10 ans avec mon premier psy, puis là depuis 5 ans avec le second. C‘est la combinaison du travail avec le psy et mes échanges avec vous, puis surtout la méditation, qui me font avancer et je ne veux plus trop « chercher », mais être dans l’action ! C’est pour ça que je disais que je veux approfondir mon sevrage, c’est-à-dire poser de nouveaux actes forts qui marqueront une nouvelle étape de mon sevrage…
 
Et cela se jouera certainement aussi au niveau de l’alcool.
Ici je suis plutôt les explications qu’a proposées Tiago :
« L'effet désinhibant ré-active la dépendance et affaiblit les défenses habituelles », et :
« L'alcool diminue les défenses habituelles contre l'addiction, et en cela, il est dangereux. » Puis:
« Dans mon cas personnel, quand je m'alcoolise, c'est ma part d'ombre qui prends le contrôle. »
 
C’est ainsi que je définis ma réaction à une trop importante consommation d’alcool. En fait j’aurais tendance à en boire tous les soirs, un peu pour me récompenser des efforts fournis toute la journée, ou aussi pour me détacher des angoisses que les obligations quotidiennes peuvent provoquer. Pour moi une fois dans l’action c’est difficile de m’arrêter, se poser boire une petite bière marque ce moment du passage à ce qui n’est plus obligation. Puis, une fois commencé, il y a effectivement cette tendance de ne plus savoir s’arrêter : Le verre 1 amène le verre 2, le 2 le 4, le 4 le 16… bref, vous voyez la logique ? (Et rassurez-vous : Je ne vais jamais jusqu’à 16 !)
 
Ces habitudes alcooliques je les ai à peu près cadrées maintenant en ne buvant plus que des choses très soft le weekend. C’est surtout de la bière, grand maximum du vin. Mais parfois (mon ami se restreint à 1, 2 verres maximum) je peux finir la bouteille… Et le scénario est donc un autre, s’il y a « soirée ». Mais je peux dire de moi, que je ne dénote jamais, contrairement à notre amie qui finit à un moment complètement ivre dans un coin….
 
Très concrètement l’ivresse m’a rappelé ces sensations procurées par les drogues que j’avais utilisées durant mes derniers excès. L’effet est différent, mais il y a une espèce de « vapeur »… qui s’ancre au fond de nous… C’est à ce moment-là qu’il y avait cette sensation de « digues qui s’effondraient »… Même plus ivre, cet effet a duré jusqu’en début d’après-midi d’hier…
 
En tous cas merci pour vos encouragements et votre bienveillance ! Je vais réfléchir si je suis vraiment si sévère avec moi-même que vous dites… pour moi c’est une simple attitude qui vise à renforcer ma vigilance…
 
Jan
Chers amis !
 
Un petit passage en vitesse et message court (ça ma changera)…
 
Ma situation professionnelle est de plus en plus compliquée. De jour en jour s’ajoutent des éléments qui me laissent de plus en plus craindre pour l’avenir… C’est dur, tellement que je reste à chaque claque supplémentaires de plus en plus dans un calme surprenant. Probablement par simple réflexe de survie, car si je sombrais, tout s’écroulerait alors d’un seul coup. Je suis surpris que ma dépendance ne m’envahisse pas plus que ça en réponse au stress…
Pourtant le weekend a été semé de grosses pulsions et presque de craquages… carrément chargement et retour sur les apps et tchats durant pas mal de moments. Comme la dernière fois avec le couple sur FB j’ai pu me rattraper quasi au dernier moment. Et j’ai demandé maintenant à un ami de me bloquer aussi mon nouveau téléphone ! Ouff !

Le calme est revenu ! Ce poste justement pour vous communiquer à quel point pour moi le fait de bloquer les accès aux apps et réseaux, du tchats ou du x, est vraiment la solution pour ne pas avoir de troubles et de pulsions ! J’affirme qu’une des recettes fondamentales de notre rétablissement est ici : Tout faire pour empêcher toute possibilité de tentations ! Car une fois qu’on est dedans, « c’est parti comme en 40 »…
 
Bonne continuation à tous, et n’hésitez pas à m’envoyer un message en privé si je devais avoir oublié de répondre à un de vos postes ! J’ai du mal à suivre en ce moment …
 
Jan
Cher Jan,

Je suis de tout cœur avec toi dans la lutte !
Tiens bon, cela en vaut la peine !

Amicalement,
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Jan
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