Dépendance sexuelle

Version complète : CARNET DE JAN GAY DEPENDANT DEPUIS PLUS 25 ANS
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Bonsoir les amis !
 
Tout d’abord je voulais dire (parce que je l’avais oublié) que j’ai beaucoup apprécié la présentation que tu as faite de toi-même, BURRHUS, sur le carnet de Fr-Ed ! Je n’avais pas cette aperçu et c’est important de rencontrer les membres ici avec ce qu’ils sont. J’ai un peu l’impression d’être tellement demandeur ici sur le forum que je me sens isolé et me demande parfois si ceux qui m’aident ici sont réellement dépendants… Les éléments de vos parcours en parallèle aux nôtres/mien ont tellement d’impact parce qu’ils portent en eux toute cette charge émotionnelle qui change énormément de choses !
 
« Apprendre la maîtrise de moi en dehors des situations difficiles pour que cela devienne une seconde nature… » … je comprends la pertinence de cette attitude, mais je crois que je suis pour l’instant plutôt dans une situation d’urgence qui me demande de réagir au plus « pressé »… Cette attitude dont tu parles semble impliquer une certaine sérénité que je n’ai certainement pas encore acquise pour le moment !
 
Quand tu proposes ce changement d’une habitude j’en comprends la nécessité et je cherche ce que je pourrais faire : Il faut avouer que le début de mon sevrage est un peu « grugé », car je suis malade d’un belle « gastro » depuis samedi. Mon corps pense pour le moment à autre chose qu’à ma partie génitale... Mais dès que je serai rétabli de cette gastro j’ai bien envie de reprendre du sport de façon très régulière ! Fr-Ed est également un grand sportif et il m’avait déjà proposé de me lancer dans un programme de training sur le net, je crois même qu’on peut s’y mettre avec un partenaire, ça donne de nouveaux chalenges ça ! J‘aimerais également changer mon habitude de me coucher tard et déjà me mettre au lit en même temps que mon copain pour me lever tôt et commencer ma journée par un footing très matinal ! J’y arrive régulièrement depuis un certain temps, j’y prends même plaisir, cela me fait beaucoup de bien et me rapproche d’ailleurs de mon ami !
 
Un autre point, important celui-ci, sera celui de la gestion de ma dépendance conjointe, l’alcool ! J’avais peur de l’être, mais je peux affirmer aujourd’hui que je ne suis pas alcoolique, je me suis déconditionné depuis plusieurs mois de la consommation régulière d’alcool en semaine pour n’en consommer qu’en weekend, mais dès que je bois un peu j’ai tendance à boire un peu plus qu’il ne serait raisonnable! Et ce problème se situe (AUSSI) le weekend… Je crois qu’il y a toute une interrogation à mener sur la gestion du temps qu’on considère comme « temps cadeau », quoi faire de cette espace qu’on peut consacrer à soi et donc à son plaisir ? C’est quoi « mon plaisir » ? Suite aux (ou le dernier : durant le) … sevrages j’ai clairement senti que quand je commençais à boire un petit peu, la barrière vers la dépendance sexuelle s’abaissait au fur et à mesure… Je me demande si je ne vais pas devoir également mener un sevrage alcoolique sur la durée de mon sevrage sexuel ?!
 
Je saisis donc parfaitement cette nécessité de réagir sur nos habitudes qui ouvrent la voie à notre dépendance ! Et je sens que c’est un élément important à retenir ! Je dois y trouver une réponse et rapidement ! J’espère trouver cette réponse par l’hygiène de vie et le sport dont j’ai déjà parlé, mais aussi par la lecture et peut-être aussi par le simple fait de me préoccuper un peu plus des autres : Quand je ressens des pulsions montées, pourquoi alors ne pas chercher à prendre des nouvelles d’un(e) ami(e) ?? Refonder mes relations aux autres et me redécouvrir dans ce rapport « gratuit », cela peut être une belle preuve d’humilité à opposer « au monstre »… ?!
 
Je voudrais également m’instruire dans la technique de méditation dont FABRICE parle… A ce sujet, pourrais-tu me confirmer les références que j’avais trouvées il y a quelques semaines ?
« Méditation de pleine conscience" (mindfullness) ??
"Comment la méditation a changé ma vie....et pourrait bien changer la vôtre" de J. Siaud-Facchin (éd. Odile Jakob).
Sur Youtube, vidéo du Dr Ch. André; par ex: http://youtu.be/O1hdckSPLjE.
http://www.association-mindfulness.org/mbsr.php
http://meditation-pleineconscience.fr/
 
Et FABRICE, je suis d’accord avec ta question à BURRHUS sur la notion de « l’humilité »… Je comprends ton concept de « lâcher prise », car dans mon métier je pratique la relaxation et je vois les bénéfices du lâcher-prise ! Encore faut-il que je l’applique à moi-même… !
 
Et pour ta question FABRICE : Oui je n’ai pas encore supprimé mes contacts bloqués. Je m’aperçois d’ailleurs aussi que les contacts supprimés restent toujours dans l’historique de mon smartphone …! Les contacts bloqués font partie d’une « sélection aiguë », j’avais indiqué qu’à mon premier sevrage j’avais nettoyé mon téléphone d’environ 60 contacts et pour les rares qui se trouvent encore actuellement juste bloqués il y avait une relation qui s’était amorcée et j’ai du mal pour le moment de me dire que je ne pourrai plus les contacter plus tard. Le but n’étant ici pas de « repartir pour des plans avec eux », comme j’ai dit je ne réfléchis pas à « l’après-sevrage », le but éventuel serait de leur expliquer un jour les raisons de ma « disparition ». Mais je conçois que cela peut aussi être « traitre » et que je doive probablement aussi passer le cap de me séparer de tous mes contacts…!
 
Alors voilà ! Premières 24 heures de ce nouveau sevrage accomplies. Il n’y a pas grand-chose à dire là-dessus, mon corps est fatigué par le virus de la gastro. Sinon, je constate effectivement beaucoup de reflexes qui font remonter des images, souvenirs ou opportunités de rapports sexuels, mais pour le moment je les réprime aussitôt et avec assez de succès. Hier soir  par contre je suis tombé par hasard (sans m’en souvenir, car je ne suis pas très pornographie, comme je l’ai déjà dit) des « marques-pages » sur mon PC vers des pages pornos gays. (Il y en avait deux, en tout !) Et c’est vrai que la vue de jolis fessiers bien offerts m’a fait remonter de petites bouffées de chaleurs, mais là aussi, réprimées aussitôt avec succès! Parfois ça a du bon une gastro… ! Je dois chercher maintenant comment bloquer sur mon ordinateur l’accès à des pages d’échange par cam ou de sites gays !
 
Encore merci de votre soutien mes amis !
Croyez-moi : Sans vous tous je n’en serais pas là où je suis et je sombrerais certainement encore plus dans les « hardeurs » du sex gay !
 
JAN
@ Fabrice

Pour moi l'humilité, c'est la vérité, ce n'est pas la modestie.
Quand je suis mal, je me dis que par ma liberté je me suis mis dans une situation qui va dans le mur, ce n'est absolument pas modeste comme approche, puisque cela sous entend une très grande Seigneurie, un grand sens de la responsabilité parce qu'un grand sens de la valeur de ma vie.

Je me vois comme privilégié, donc avec une charge.
Le privilège que j'ai, c'est l'unicité de mon histoire, qui me donne le pouvoir de rejoindre l'autre dans un reflet de lumière unique et génial, et ça rend heureux....

Mais l'orgueil guette celui qui raisonne ainsi. Il est si facile de se croire autocréateur de ses propres talents, forces, courages, et autre beautés intérieures ou mérites personnels, il est très facile de désigner un coupable à la moindre souffrance et contrariété.

Si tu te crois en deça de la réponse d'amour que tu dois donner par rapport à l'amour que tu as reçu, tu es dans l'humilité et sa dynamique. Croire que l'autre te donne plus que ce que tu peux lui donner, si tu l'acceptes sans révolte, tu es humbles.

Le chanteur humble, n'est pas le chanteur qui dit "j’ai une voix médiocre", mais celui qui dit, "avec une si belle voix, ai-je vraiment tout fait pour enjoliver la vie de mes semblables, eux qui ont eux des talents que je n'ai pas et dont je me nourrit parce quils sont vitales à mon bonheur.

L'Abbé Pierre (que j'ai eu la chance de connaître un peu) disait que la différence entre l'humilité et la modestie, c'est que le modeste se met au niveau du plus démunis, alors que l'humble, arrête le convoi pour que le démunis ne soit plus laissé pour compte.

Voilà vite la réponse qui me vient. L'amour est quantifiable, mais le genre humain avec sa contingence n'est pas capable de le mesurer avec un bon jugement.
Après, on aborde des approches plus théologique.
....... partis coupées ....

 
Je suis donc doublement dans une situation compliquée et mon sevrage s’impose donc doublement, voire triplement … ou encore plus !!!!!
 
Mais je ne peux, ni ne veux surtout pas me projeter dans l’après-sevrage. Je ne regarde que les objectifs au loin :
-        J’ai cette nouvelle ordonnance pour les prises de sang que je ferai après les fêtes ! (Je dois aussi m’éloigner suffisamment de mon dernier rapport à risque !)
-        Je vise la reconstruction de ma sexualité avec mon copain !
-        Puis je dois chercher à acquérir une sorte de sérénité et de déconditionnement du sex. C’est pour ça que je pense que je prolongerai probablement mon sevrage de 15 jours, si toutefois je le réussi… De plus, isolé dans ma famille hors de la France, l’environnement est propice pour réussir une suite de sevrage et à opérer une sorte de « coupure franche » avec ce qui s’est produit avant !
 
En attendant de me rapprocher de mes buts, j’avance – je dirais - d’heure en heure, de minute en minute ! J’ai été malade ce weekend, je me rétablis, et donc mes reflexes renaissent un peu :
·       à chaque remontée d’envie j’essaie pour le moment de respirer très profondément pour garder ma tête claire ;
·       ou alors je me me convaincs autoritairement que je n’ai pas besoin de ce à quoi je pense… ;
·       puis, j’ai suivi aussi mon auto-conseil : A un moment, j’ai pris contact avec une de mes meilleures amies dans mon pays natal… nous avons bien échangé et même beaucoup rit par SMS.
·       Et finalement j’ai pensé à des gens qui mériteraient de me voir me maîtriser… !!!
 
Voilà le point sur moi à la veille du jour où les autres fois les choses devenaient un peu plus compliquées… Mais, je me dis qu’il n’y a pas de règle! En avant, un pas après l’autre !
 
Le tout c’est véritablement « de ne pas perdre la tête » ! Rester sobre comme dit FABRICE

Car, quand j’arrive à me raisonner, les choses ne vont finalement pas si mal que ça…!!!
 
Bonne soirée mes amis !
 
Jan
Tu es un peu cru pour l'espace du forum, je corrigerais ton poste demain.
N'oublie pas que des très jeunes personnes, et des mineurs peuvent venir ici chercher de l'aide.
Ce forum est pour tous, les comportements les plus extrêmes peuvent être dit en mp à des personnes pouvant l'entendre.
Je sais ton état d'esprit, et je ne suis pas inquiet sur ta vigilance future.
Merci de cet avertissement!
Je retire le poste et/ou je verrai si je peux l’atténuer!
Désolé à tous!!
Jan
Je ressens ton désir de sevrage, mais je me demande, en dehors de ne pas devenir séropositifs, quelles sont tes motivations.
Qu'est-ce que tu recherches ? qu'est ce que tu vises ?
Est-ce que tu trouves que ton mode de vie dans l'hypersexualité n'est pas bonne ?
C'est quoi pour toi un Jan qui serait libre, il vivrait quoi ce jan ?
la liberté je crois est celle qui accepte l'idée que rien n'est décidé d'avance. Cette liberté qui nous dégage de la dépendance qui décide à notre place qui programme tout en fonction de ses besoins qu'on fait nôtres...

éviter la maladie est effectivement une chose, une motivation ,  mais j'ai lu sur tes post mon très cher Jan que tu ne voulais plus vivre comme ça...que tu voulais te libérer. 

Je suis hyper fier de toi Jan...et j'ai pas le temps....
Chers amis !
 
Demain s’achève ma première semaine complète de sevrage ! Cette semaine a été singulière chez moi, je reste prudent sur mon bilan, car je me méfie trop de moi-même et de la « bête qui semble dormir »… Je n’oserais pas affirmer que la bête ait été atteinte ou blessée par ce début de bataille… Mes impressions sont donc à lire avec précaution en vue des circonstances singulières qui ont marqué ma semaine !
 
Tout d’abord je suis tombé malade samedi dernier et un problème intestinal m’a même cloué au lit plusieurs jours ! Ceci a donc favorisé une « déconnection avec la partie basse de mon corps », et un état de fatigue qui perdure a pu réprimer toute sensation d’envie ou de pulsions !
 
Puis, et non des moindres : depuis lundi soir nous avons été informé de trois décès proches dans notre entourage et cela en fait cinq pour moi depuis les attentats ! Les turbulences autour de ces évènements tragiques et dramatiques empêchent donc de donner trop d’importance à ses propres soucis !
 
Je redoutais maintenant ce premier vendredi où j’ai été invité chez des amis et où la soirée a forcément été accompagnée d’alcool. J’avais peur que l’alcool aurait pu influencer ma sérénité, baisser les barrières dressées devant ma dépendance… Mais c’était presque étrange, j’ai senti l’effet de l’alcool, mais aucun reflexe sexuel ne s’est réveillé… J’ai même su poser un frein raisonnable à ma consommation d’alcool, là, où j’aurais d’habitude continué !
 
Je sais que c’est beaucoup trop tôt pour affirmer cela, mais j’aurais tendance à parler presque d’une sensation de « déconditionnement » : J’ai même cherché volontairement à me remémorer certaines images de mes dernières escapades, mais rien n’était finalement accompagné de « désir » ou de sensation de troubles pulsionnels. J’ai presque eu l’impression d’être dans autre chose… je ne sais pas dans quoi, mais en tous cas pas dans quelque chose qui ressemble à mes reflexes d’avant.
 
Je vis ! Tout simplement ! Je suis conscient de « l’absence du piment » que constituait (artificiellement) mes dérives sexuelles d’avant, mais je ne suis pas dans la sensation de manque de quoi que ce soit, rien n’est finalement fade… Tout est tout simplement comme c’est, et c’est bien ainsi !
 
Pour répondre à ton dernier message BURRHUS : Pour le moment je peux dire que j’ai aimé ma vie dans l’hypersexualité ! J’y ai vécu un accomplissement, dont je sais aujourd’hui qu’il a constitué une illusion ! J’affirme que ma volonté d’en sortir reste principalement motivée par le souci de la sauvegarde de mon intégrité corporelle et de ma santé ! Mon vécu dépravé restera en moi, je n’acquerrai plus une intégrité morale, puisque – à moins de tout nier – mes années de dépendance, de tromperies et de mensonges feront partie de ma vie ! Mais je cherche à ce que mes yeux s’ouvrent à nouveau sur tout ce qui vaut la peine dans ma vie, je veux dégager de la disponibilité en terme de temps et d’esprit pour m’ouvrir surtout aux autres ! Avant, j’ai été quelqu’un de bon, je crois, je veux à nouveau et tout simplement être fier de celui qui je suis ! Et ça passera surtout par la reconstruction de mes rapportas aux autres, de l’affirmation de l’amour qui ne demande rien en retour, et de la reconquête de l’homme avec lequel je vis ! Parce qu’il le mérite largement!!! Je lui dois énormément de choses !!!
 
Je me dis tout simplement que maintenant les choses sont ainsi et elles le resteront du moins jusqu’à la fin de mon sevrage que je compte prolonger jusqu’à la fin de l’année. Et surtout, en attendant j’essaie de faire un travail actif et conscient de déconditionnement en cherchant à me rendre compte de tout ce qui est simple et positif dans ma vie et qui mérite de ne pas être masqué ou empoisonné derrière le voile de mes excès sexuels ! Je cherche à regarder consciemment ces petites choses simples qui font que ma vie est belle de toute façon et je veux m’en réjouir pour apprendre à être « tout simplement heureux » !
 
Ça n’a pas toujours besoin d’être extraordinaire, le bonheur, non ?!
 
Après, je dois dire que je suis actuellement incroyablement aidé par vous tous et certains circonstances font que je le suis au-delà de ce que j’aurais pu imaginer ! Je me sens chanceux !
 
J’espère maintenant que toutes ces nouvelles impressions se confirmeront pour moi. ! « L’extraordinaire » que constituaient mes escapades me manque parfois, mais j’ai la volonté d’apprendre que ma vie est belle aussi en dehors de cela et qu’il y a en dehors de ma dépendance des raisons à être fier de la vie que je mène et de l’homme que je suis !
 
Jan
Salut Jän...

Je crois que le terme hypersexualité est souvent une façon pour la communauté gay de faire passer la dépendance sexuelle pour un fonctionnement normal. Comme une carte de visite au vernis trop brillante ou tape à l'oeil que souvent les homos, exhibent sous le nez des héteros. Regardez comme nous on s'éclate ! 
J'en suis pour ma part de moins en moins certain et il me semble que c'est plus un cache misère que le triomphe de l'accomplissement, une liberté, ou même un hédonisme épanouissant. Car pour nous, ici, on est plutôt dans l'aliénation, la soumission à nos pulsions, la frustration perpétuelle et la déréalisation du monde.
Tu aperçois maintenant l'illusion. Reste encore quelques jours avant de voir l'ampleur du trompe l'oeil. Cette logique du encore, du toujours plus, du jamais assez...n'est-ce pas le sens même de l'insatisfaction ? Une quête sans fin d'un objet qui n'existe pas...

Je remarque ces termes dans ton post : "mon vécu de dépravé". Tu parles aussi d'intégrité morale. Je me permets de te conseiller une certaine clémence envers toi même... On ne peut pas juger quelqu'un que sur son passé Jan... C'est pas parce que tu as fait quelque chose de mal une fois que tu ne peux plus être quelqu'un de moralement estimable. Le décision de changer, de s'engager dans une autre voie prouve au contraire que tu recherches le bien, à être meilleur. Et ça c'est éminemment estimable et digne d'admiration. C'est en tout cas le sentiment qui m'habite quand je te lis volontaire et te vois exprimer la liberté de choisir d'être meilleur ! PAs de fatalité... T'es libre et tu choisis maintenant d'exprimer cette liberté pour t'accomplir peut-être vraiment.

Laisse tout ça se mettre en place. Laisse un peu de temps pour que ces émotions nouvelles te gagnent et deviennent  familières . Tu vas devoir te redécouvrir... Laisse toi du temps pour voir que tu es quelqu'un de bien. Laisse toi devenir extraordinaire mais pas de l'ancienne façon.

Tiens bon !

sois certain de notre soutien, de mon soutien.

Fr-Ëd  
Merci Fr-Ëd …


… de ta réponse !
 
Elle me fait beaucoup de bien et j'estime ton encouragement et ton indulgence envers moi! Elle m'émeut, elle me bouleverse même! Mais c'est une indulgence que me dois de ne pas exercer envers moi-même!

Pragmatique – quasi mathématicien à la place de mes émotions - que je suis, si on parle « conception morale », je ne peux dignement réclamer de la clémence envers moi-même si j’estime avoir trompé mon ami avec un nombre incalculable d’hommes dont je tairai ici le chiffre concret … ! Et malgré la reconnaissance que j’ai pour ta pensée, je n’avancerai pas dans ma vie avec un sentiment de clémence envers moi-même : Je suis un homme, je dois assumer mes actes ! Je cherche à les assumer, même publiquement ici ! Ce n’est que comme ça que je pourrai regarder les autres dans les yeux, pour me regarder moi-même un jour !

 
Pour avancer je dois avancer avec tout ce que je suis et ce qui me fait ! Je ne suis pas fier de ma sex-dépendance, mais elle a constitué 25 ans de ma vie ! Je ne renierai pas une seule journée de cette vie qui est la mienne, Fr-Ed !

Donc : Debout ! Droit ! Regard lucide envers celui qu’on est ! Sans sévérité, ni indulgence ou clémence !

 
Je le crois vraiment !
 
Jan
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