Dépendance sexuelle

Version complète : CARNET DE JAN GAY DEPENDANT DEPUIS PLUS 25 ANS
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Je sais que je pourrais parfois être plus synthétique, mais je prends le temps de sortir tout ce qui est en moi, quand j'écris un poste. Ça me fait tout simplement du bien et complète le travail que je fais sur moi. Désolé aux pauvres lecteurs fidèles...! Rolleyes

Jan
non pas de soucis, c'était juste une boutade, j'aime bien tes longs textes, prends la place dont tu as besoin...
Les amis !
 
J’ai craqué hier.
 
J’ai été sur un projet professionnel important… à un moment c’est comme si un bouton s’était mis sur une autre position : Même si j’ai supprimé tous mes anciens contacts de « plans » sur mon smartphone dans l’historique des sms on les redécouvre quand on tape les premières lettres… Donc, à un moment me voilà qui envoie un message à un de ces gars… il me dit qu’il a envie de me voir le soir… mon copain n’était pas là … tout s’est alors dirigé dans ce sens à partir de ce moment-là…
 
Je n’ai aucune excuse. Je n’en cherche pas. Je vais devoir encore et encore regarder ce qui s’est passé en moi… En tous cas une chose me semble évidente : C’est cette pratique que j’ai découverte il y a quelques mois qui m’obsède à partir d’un certain moment. Mais je suis quand même dépendant depuis 25 ans et ce qui se joue c’est surtout cette focalisation complète sur une seule chose, un mécanisme d’obsession qui est en route…
 
Quand j’ai fini cette rencontre tard dans la nuit, dans ma tête c’était clair que tout cela n’avait même pas valu la peine. J’avais encore été dans une illusion. Mais comment sortir de ce cercle vicieux ?
 
Ce qui m’inquiétais soudain aussi c’était que j’avais maintenant réussi à rentrer dans la méditation - j’y vois une issue pour sortir de la dépendance qui me correspond très bien - et pourtant hier soir j’ai craqué… Donc est-ce que même avec cette perspective nouvelle de la méditation je reste sur ma trajectoire de dépendant… ?
Dois-je désespérer ?
 
Non ! Parce que je vais approfondir la méditation,
et, même si ça semble futile … : je n’avais pas eu le temps de faire de méditation hier… je ne me suis pas donné les moyens de casser avec ma logique obsessionnelle ! Je vais concentrer encore et encore mon travail sur moi ici !
Je sais que la méditation n’est pas non plus une solution miracle dont je peux tout attendre, mais elle me motive ! Je vais donc persévérer !
 
Maintenant deux questions pratiques :
 
Qui connait un système pour effacer les historiques d’envoi de sms sur un « I… 4 » sans devoir restaurer le smartphone ?
 
Y a-t-il aussi un moyen de bloquer certaines apps sur un smartphone, puisqu’il est toujours facile de charger les apps de rencontre sur un tél…
 
J’ai honte d’en être toujours là où je suis.
Je n’arrive pas… toujours pas… à comprendre pourquoi je n’y arrive pas…
Une partie de moi ne veut toujours pas décrocher… Pourquoi ?
 
Qu’est-ce qui manque ?
 
J’admire un poète de mon pays du début du 19èm siècle… il a passé la moitié de sa vie enfermé, déclaré fou. On a cherché pendant des années pour savoir ce qui lui manquait… Finalement on a fini par supposer qu’il ne lui manquait rien du tout,…
mais que c’était probablement le trop qu’il avait, qui l’a rendu fou…
 
Jan

(Fab: ... j'ai cherché à faire court pourtant...)
Hello !
 
Hier je posais des questions sur la suppression des contacts dans l’historique des sms et sur un moyen d’empêcher de recharger des apps sur son smartphone… J’ai trouvé !
 
Si quelqu’un souhaite savoir comment faire, voici pour les contacts qu’on ne souhaite plus retrouver dans l’historique des sms :
 
-        Pour commencer il faut supprimer le contact dans son répertoire.
-        Ensuite, il faut ouvrir votre messagerie sms, puis dans « destinataire » tapez les premières lettres du contact supprimé.
-        Celui-ci s'ouvre comme toujours existant dans les contacts. A sa droite, cliquez sur le "i" de "info".
-        La fiche de ce contact s’ouvre, cliquez alors en bas sur « supprimez de l'historique ». Et voilà !
 
Voici aussi le lien vers l’info pour empêcher à nouveau l’installation de nouveaux apps ! Cela passe aussi par un code secret ! Il est à 4 chiffres, attention de ne pas le mémoriser !
 
http://41mag.fr/bloquer-ou-empecher-lins...tions.html
 
Bien-sûr, j'ai mis tout ça en place maintenant!
Je repars donc pour un nouveau sevrage ! Je l’espère plus réussi cette fois-ci, car je me suis mis de nouvelles barrières pour ne pas craquer, et je continuerai aussi dans le travail avec mon psy et celui de la méditation pour gérer encore mieux mes pensées obsessionnelles et les pulsions qui arrivent.
 
Maintenant je fais aussi un constat sur mon parcours sur le forum… :
 
Les échanges ici deviennent de plus en plus rares et sporadiques…
Certaines personnes qui m’importaient sont parties, d’autres sont plus occupées…
Je comprends en plus que mes craquages successifs et l’absence d’avancements marquants chez moi ne suscitent pas forcément des réactions… : Quoi dire de plus ? Évidemment… !
D’un autre côté je réponds moi-même aussi de moins en moins aux postes des autres…
Je crois que tout cela fait partie d’une évolution normale.
Si des évolutions marquantes ne se produisent pas au bout de quelques mois, on quitte le forum ou alors on tourne forcément un peu en rond !
 
Je ne dis surtout pas ça pour faire une critique sur le forum ou sur certaines personnes, je le dis seulement parce qu’à partir de ce constat une nouvelle compréhension s’impose alors à moi :
 
Si je reste sur le forum et quand je viens écrire ici, ce sera maintenant certainement d’abord pour moi-même ! Dans mon cas c’est d’ailleurs plus sein, car comme je vous l’ai déjà dit, j’ai toujours eu cette tendance de faire d’abord les choses pour les autres. C’était clairement le cas au début de ma présence ici, c’étaient les autres qui me motivaient, c’était aussi une envie de « faire comme les autres ».

Maintenant je comprends que je n’avance ici et dans ma vie plus que pour moi !
Et c’est beaucoup mieux comme ça !

J’ai déjà fait cette expérience p.ex. pour l’arrêt du tabac et concernant des soucis durant ma formation professionnelle, et elle m’a été très bénéfique.
La dimension du « partage » prend alors aussi un autre sens. Je passe à un cap supérieur !
 
Je vous embrasse mes amis !
 
Jan
Salut Jan,

en lisant tes messages, un seul mot me vient à l'esprit: 'Lutte'. Il y a un moment où il ne faut plus vouloir comprendre, mais simplement se battre contre la dépendance. 
Ne cherche pas à comprendre pourquoi tu n'y arrives pas ! Fais simplement tout pour y arriver. Donc oui, c'est super que tu es trouvé pour supprimer tes anciens contacts et l'installation d'appli. 
Tu peux aussi t'appuyer sur la méditation pour essayer d'écouter / ressentir les signes avant coureur dans ton corps. Il y en a. Avant chaque rechute, on ressent certaines sensations (dans le ventre, chaleur, palpitation). Un peu comme les oiseaux avant un tremblement de terre, il faut savoir interpréter ces signes. Tu peux dans la méditation te mettre en situation de chute (pense simplement à cette pratique qui t'attire) et écoute ton corps, voit comment il réagit, laisse monter en toi les ressentis. Cela peut être dangereux car il faut être sûr de ne pas rechuter (ce n'est pas le but), mais cela t'aidera à réagir dans la vraie situation et d'éviter de te mettre en mode pilotage automatique. (tu peux aller sur le WIKI et voir la méthode SOBER, http://www.dependance-sexuelle.com/wiki-...-48.html). Il me semblait avoir d'écrit le surf sur nos pulsions, mais je ne retrouve pas.

Donc pour revenir au début de mon message, tu dois lutter, aller toujours plus loin dans tes résistances. Ton organisme est habitué à son shoot, tu dois résister et aller contre cette vague. Actuellement elle te parait peut-être un tsunami, mais elle deviendra une vague de surf, puis une vaguelette, puis la mer sera plate. Dans tous les cas, entre les vagues (quelques soit leur intensité), il y a des instants de repose. Donc dis toi que si tu vas mal que la tension est forte, il suffit de résister ce ne sont que quelques mauvaises minutes à passer. Toujours être dans le présent, ne pas penser à l'après, pas la peine, tu ne sais pas comment il sera... Même si tu vas mieux, ton organisme est toujours habitué, il faut le déshabitué.

Je vois que tu as vite repris un sevrage. C'est super. Et comme toujours, vois surtout les 7 jours sans sexe, plutôt que la rechute. La rechute n'est pas cool, mais tu es dans une dynamique. Ne lâches rien ! Continue !
Et comme j'aime à dire 'Le sevrage, rien que le sevrage'.

Bonne soirée,
Fabrice
AAAAAAAAH ! Tu as supprimé les contacts !! Génial

Maintenant, il faut faire pareil avec ton carton à rechute !
Chers amis
 
Une nouvelle (fin de) journée que je pourrais appeler une marche supplémentaire vers ma guérison a été vécue… Sauf que je ne sais pas encore combien de marches ce chemin que je dois reprendre contient… Rien n’est gagné,… et il reste un autre de mes « maître-mot » en moi, ce : « Je me méfie toujours de moi-même »… Je le dis, car une période toutefois assez courte pour entrevoir un nouveau chemin de ma vie, face à 25 ans de dépendance, impose tout simplement la vigilance :
 
J’ai refait en fin de journée une méditation que je voulais approfondir et dans laquelle je suis effectivement allé plus loin. Ce qui est bien dans la méditation de la pleine conscience, c’est qu’elle est vraiment très concrète, d’abord axée sur la respiration, le corps, et la présence, le « ici et maintenant ». Toute autre pratique trop « ésotérique » me bloque de toute façon.
 
Je me suis concentré sur mes membres et mes organes…
et au moment de me concentrer sur mon bas-ventre un gargouillis des intestins s’est fait entendre…
(« Ah ?... »…)
Plus tard la même chose quand je suis remonté côté estomac…
(« Dis donc… »…)
Puis finalement de réelles vibrations se sont faites ressentir quand je suis arrivé au niveau des bras…
(« Mon D… »...)…
 
Soudain, j’avais alors l’impression que mon corps me répondait… c’était bouleversant. Car j’avais passé la journée à me battre contre cette « logique du weekend », où mon copain part le vendredi soir et que toutes les possibilités de sex s’ouvrent devant moi... De plus, j’ai eu des sollicitations d’anciens « plans » par sms… Je me suis néanmoins imposé de passer avant toute chose par une période de méditation assez intense avant de céder à quoi que ce soit…
 
Ce « scan corporel » a été très intense. J’ai alors enchaîné une autre méditation et finalement, préparé corporellement et psychiquement, des émotions très fortes sont montées et j’ai fini en crise de larmes.
 
J’espère ne pas paraître ici comme fou ésotérique et psychologiquement fragile…, car je considère que travailler sur le « lâcher-prise », corporel et mental, permet enfin de toucher à des choses véritablement enfuies en nous. Donc cette bonne crise de larmes est montée - je l’avais attendu depuis si longtemps… -  c’était une ouverture vers moi-même. Car – je ne sais pas si vous le vivez de la même manière – quand je suis dans une émotion très forte, elle est souvent accompagnée de « phrases clés » qui se répètent dans la tête,… ou plutôt qui « sortent du ventre »,… et que je prends comme symboliques de l’état d’esprit qui me conditionne, ou devant lequel je me cache peut-être…
 
Deux phrases clé dans ma langue maternelle sont montées…
« … … … … …  ! »                                     et
« … … … …! »
 
Dire ici tout ce que cela représente pour moi serait trop complexe… mais la première phrase m’a relié encore une fois à mon enfance… à ma sœur et à mon père décédés… à ma mère très âgées et par logique de vie proche de sa mort… et aussi à l’enfant que j’ai été avant tout effort et besoin de plaire…
La deuxième phrase a, elle, raconté quelque chose sur ma présence ici en France, mon pays d’adoption… sur mon métier… sur ma relation…
 
C’étaient des cris de douleurs, pourtant rien dans ce qui résonnait en moi à ce moment-là n’était grave, ni dramatique. Bien au contraire. Pleurer n’est pas un psychodrame, pleurer c’est se nettoyer, s’ouvrir, se comprendre… J’ai pleuré et j’ai été soulagé et heureux en même temps.
 
Pour pouvoir respirer il a fallu que je me redresse à un moment, les sinus étaient bouchées par le gonflement des cloisons nasales, provoqué par l’émotion et les pleurs… J’ai été alors assis par terre adossé à mon canapé, les genoux contre ma poitrine, mais totalement relâché…
 
… et j’ai pris conscience de moi…
Là, à l’instant même, et pleinement.
En toute simplicité j’ai été face à moi, cet homme de maintenant 51 ans…
et aussi face à ce garçon de 6 ans…
face à toute cette existence à laquelle je ne comprends finalement rien, mais que je regarde juste, que je ne juge pas, que je ne juge plus, et avec laquelle je suis prêt à me mettre en paix.
 
Car je crois tout simplement qu’il vaut quelque part un peu la peine, ce gars,…
pour que je vous le fasse connaître,
... un peu, …
… bientôt, …
… quand il aura fait un peu plus de chemin…
… et c’est face à cette envie que la route du changement entamée va donc devoir se poursuivre…
 
Jan
 
Salut Jan,
nous en avons déjà parlé, mais je trouve super que tu puisse retrouver cet (ces) enfant(s) qui sont en toi. C'est difficile à comprendre, mais je comprends très bien l'émotion ressentie dans ce face à face, dans cette redécouverte. Accueille le, fais lui une petite place, écoute ce qu'il a à te dire, parle lui. Il va t'accompagner et te réconforter, te conseiller. C'est vraiment super ce qui t'arrive. Soit fier de toi.

Une réaction à l'une de tes phrases que je trouve ambiguë. 
 
Citation :Je me suis néanmoins imposé de passer avant toute chose par une période de méditation assez intense avant de céder à quoi que ce soit…

Et Jan... tu ne cèdes à rien. Le sevrage, rien que le sevrage. Je te sens solide actuellement, peut-être peux-tu à travers la méditation aussi affronter tes pulsions ! Donc pas de tergiversation. Ce qui t'arrive aujourd'hui est possible, car tu écoutes ton corps, car tu respectes ton corps avec le sevrage. Donc aucune hésitation. Le sevrage, rien que le sevrage ! Ton copain n'est pas là, profites en pour  méditer, travailler, te reposer, bouquiner, faire du sport, ne rien faire... mais tu ne cèdes pas à quoi que ce soit.
Allez j'arrête de te taquiner, mais je sens un petite porte ouverte, et bien non, cette petite porte tu la fermes.
Bon courage et bon W.E.
Fabrice
Merci Fabrice !
 
Tu rebondis sur ma phrase ambiguë. Tu fais bien ! Et tu le fais par souci pour moi. Mais je ne vais pas mentir, mon ami, je dois être honnête :
 
Je suis toujours au même point avec la dépendance qu’au début ! Elle est toujours aussi forte, aussi présente, les pulsions aussi régulières ! Je n’ai pas avancé de ce côté-là, pas du tout ! Il n’y a aucune réelle force en moi, aucune réelle détermination. Je ne peux donc prétendre ici à aucun mérite personnel. Et ça me frustre bien-sûr, car j’aimerais pouvoir dire que je suis fort… !
 
Ce qui change pourtant c’est que je peux maintenant opposer quelque chose à ma dépendance : La méditation ! Et le fait que la méditation me met alors dans une autre disposition ! Je m’impose la méditation comme un « cachet » qu’on prendrait contre le mal de tête… Je le prends et j’attends pour voir s’il fait effet. Et la méditation fait son effet à chaque fois ! Hier soir elle a fait effet plus que je ne l’aurais jamais imaginé : Cette sensation que mon corps même me réponde pour me dire que je prends la bonne direction… La façon comment cela m’a ramené à moi-même, à me regarder, à me saisir dans mon intégralité, à être ému de moi… et à commencer à entrevoir que je peux finalement m’aimer… C’était extraordinaire, énorme, nouveau, unique… les qualitatifs me manquent...!
 
Je constate donc que je peux enfin poser quelque chose dans l’autre réceptacle de la balance ! Et les choses font leurs chemins, doucement. Après la méditation il n'est tout simplement plus possible d'imaginer un rapport sexuel déluré! Ce n'est plus envisageable. Mais elle me met aussi dans une autre disposition vis à vis de ma vie: Je commence à rêver ma vie, à y projeter des choses simples et saines. Ces choses me motivent, elles deviennent des sortes de fantasmes simples et réalisables qui me motivent… Je pense p.ex. m’acheter un piano électrique et prendre des cours de piano, un vieux rêve d’enfant… Mais il y a des choses encore plus simples, du quotidien… même le boulot recommence à me motiver, à me donner des envies…
 
Merci de m’offrir cette expérience, car c’est grâce au forum, grâce à toi surtout Fabrice et celles et ceux qui ont fait connaître la pratique de la méditation ici, que j’avance enfin dans ma vie !

La première fois en 25 ans j’entrevois une réelle issue à mon désastre. Vous ne pouvez imaginer ce que cela représente pour moi… Je suis tellement reconnaissant … 
 
Je suis heureux ici ! Je suis heureux tout simplement.
 
Jan
Salut Jan,

tu es bien dur avec toi en écrivant cela
Citation :Je suis toujours au même point avec la dépendance qu’au début ! Elle est toujours aussi forte, aussi présente, les pulsions aussi régulières ! Je n’ai pas avancé de ce côté-là, pas du tout ! Il n’y a aucune réelle force en moi, aucune réelle détermination. Je ne peux donc prétendre ici à aucun mérite personnel. Et ça me frustre bien-sûr, car j’aimerais pouvoir dire que je suis fort… !

Tu le dis toi même, quand les tensions arrivent tu médites, tu te recentres sur toi. Cela fait déjà une semaine de sevrage (Bravo !). Tu ne vas pas effacer en quelques jours 25 ans de dépendance. Il faut du temps, de la persévérance. Il n'y a qu'une voie, et aujourd'hui j'en suis convaincu, c'est le sevrage. 

Tu mets en place des pratiques pour résister, tu panses ton corps, ton esprit à travers la méditation. Ces portes qui s'ouvrent aujourd'hui, elles s'ouvrent car tu n'as plus le filtre (la carapace) de la dépendance. 

Donc non Jan, tu n'es pas au même point. La dépendance est toujours là, mais tu résistes, tu construis, tu te reconstruis. A ta façon, tu es fort. Réellement, penses-tu vraiment ce que tu as écrit ? 

Donc encore une fois, et je ne cesserai de l'écrire, de le dire, de le crier
'LE SEVRAGE, RIEN QUE LE SEVRAGE'.

Bon dimanche

Fabrice
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