Dépendance sexuelle

Version complète : CARNET DE JAN GAY DEPENDANT DEPUIS PLUS 25 ANS
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Salut Jan,

Félicitations pour tes 100 jours, c'est une belle réussite ! J'espère que tu vas continuer dans cette lignée, mais étant donné ton état d'esprit, je ne m'inquiète pas trop pour toi Wink

Encore bravo !
Fr-Ed, (et non « Big-Brother »)
 
(ou Frank-Edmond, car tel est le pseudo par lequel nous nous sommes rencontrés ici.)
 
Tu sais bien ce que mon combat a été quand tu as encore été présent ici sous le pseudo de Fr-Ed...
 
… "M'aimer par détours" voulait dire que je commence par ce sevrage (de 106 jours actuellement) à prendre conscience d'un parcours, d'efforts accomplis, à percevoir une avancée marquante, et ceci par une attitude qui consiste à regarder mon cheminement comme si je regardais un film au cinéma.
 
Je le conseille souvent aux nouveaux venus du forum… :
Regarder avec distance tous les points positifs et se laisser émouvoir par le parcours qu’on regarde, se prendre d’affection du cheminement et de son personnage principal. Et comme ce parcours, ce cheminement, ce personnage, c’est nous-mêmes au bout du compte, nous finissons par « nous aimer nous-mêmes » un peu… « par détours » !
 
Merci donc de ta reconnaissance de mon avancée, une reconnaissance qui a aussi connue des « détours », il me semble… en tous cas une réinscription au forum… (ouh-là, l’égocentrisme que je mets à jour là…)
 
Ton nouvel avatar me parle doublement:
Il exprime l'image que tu veux donner de toi et que je reconnais bien :
Toujours cette foutue attitude (qui m'énerve, mais j’en souris !) de vouloir se présenter inaccessible et de prétendre qu’on est insensible,… ce qui est faux, car je t’ai connu bien autrement… (lol !)…

Mais, message reçu : « Méfiance ! Si vous vous en approchez trop, il pique ! ».
J’en ai fait l’amère expérience, comme pas mal d’autres ici…
 
Mais pour survivre il faut au cactus de la chaleur et de l’eau…
Ça aussi, ça s’interprète, ça… !
 
Cet avar exprime en tous cas aussi mon rapport à ma dépendance :
Il y a quelques années, un groupe, avec lequel j’ai travaillé, m’a offert comme cadeau de fin de projets … un cactus ! Mais je déteste les cactus ! Je l’ai alors posé dans un coin de mon jardin sans m’en occuper. Il s’est alors totalement atrophié et est maintenant quasi inexistant.
Il suffit juste que je le jette à la poubelle…
(Je précise, je parle ici symboliquement de ma dépendance… !)
 
Ma recette du « s’aimer par détours » engage notre capacité à nous émouvoir de quelque chose, … de nous-mêmes… d’après tes dires ce n’est pas ton fort, du moins ce n’est pas ton fort de pouvoir t’y affronter et/ou de (te) l’avouer…
Cela aurait-il changé ?
 
Mais stop !
Ceci est mon carnet !!!
On n’est pas là pour parler de toi ici (lol) !
Alors ouste, rdv de ton côté… pour découvrir si tu as avancé dans ton processus de te livrer un peu plus… sensiblement !
 
En tous cas j’en resterai à Fr-Ed !
« Big Brother » est une boutade que j'ai formulée un jour à ton égard lors d'un échange par mail...
Il semblerait que cette appellation te plait bien, et ça ne m’étonne pas, car il flatte la partie en toi que tu aimes présenter publiquement… : Le grand et omniprésent inaccessible…
 
Ceci, comme toujours, est dit en toute amitié, même si c’est un peu incisif !
Mais nous en avons l’habitude…
On n’a rien à perdre...
On l’a déjà perdu…
Alors ce qu’il y a à trouver n’est peut-être que du « plus » …
 
 
J
Merci de tes questions Fr-Ed !
 
Le cactus est effectivement au fond du jardin, mais il ne servait que d’image. Quand je le regarde parfois je vois cette chose toute rabougrie et cela me donne l’image de ma dépendance qui s’atrophie. En tous cas celle-là je veux la voir comme ça !
 
La présence de ce cactus est donc toujours salutaire : Je ne le surveille plus, je ne le regarde pas du coin de l’œil, le cactus matérialise cette dépendance asséchée, et ça, ça me fait du bien ! Il me sert de « support thérapeutique » en quelque sorte, donc difficile de le jeter.
 
Pour moi, je ne peux pas dire si la dépendance est partie ou pas. L’exemple de Fabrice impose le respect et la vigilance,… et ma méfiance personnelle face à 25 ans de dépendance aussi. 3 mois face à plus de 25 ans… je crois que je serais prétentieux de crier « victoire » maintenant. Je reste donc tout simplement vigilant !
 
Je ne sais pas quand je pourrai dire que je ne suis plus dépendant, je crois que cela ne se décide pas d’avance, mais en regardant en arrière : Je pense qu’un jour je me poserai et je me dirai clairement que, ça y est, je ne me considère plus dépendant… Mais peut-être que cela ne marche pas non plus comme pour plein d’autres dépendances, comme l’alcoolisme p.ex. La vigilance durera alors toute notre vie… moi en tous cas ça ne me gêne pas de devoir vivre avec cette vigilance toute ma vie…
 
Quand tu as été présent ici je me souviens avoir dit que le jour où je ne saurai plus quand j’ai pensé à un acte sexuel pour la dernière fois et quand je me surprends de ne plus fantasmer sur de beaux mecs dans la rue, j’aurais décroché de la dépendance. Je crois bien que j’en suis déjà là, car je ne me surveille déjà plus… en tous cas il n’y a plus de pulsions de cet ordre.
 
Je sais alors que ma position face au sex a maintenant complètement changée. Le sex n’est plus le point central dans ma vie et je veux surtout que cela reste comme ça. Même si je veux reconstruire la sexualité avec mon copain, ce n’est pas (ni « plus ») pour donner au sex une autre place centrale dans ma vie. Le sex n’est simplement plus un acte compulsif !
 
Puis, nous en avions aussi parlé à l’époque : Le sex devient maintenant un accomplissement de désir, l’affection sera le point de démarrage qui aboutira alors vers la sexualité. Donc refus de tout sex compulsif et expression de consommation.
 
(Pour info pratique : Comme je ne suis toujours dans mon pays natal, j’attends de revenir en France pour faire les derniers tests de contrôle de MST’s pour reconstruire la sexualité avec mon copain, sans me/nous mettre la pression… Cela veut dire que je ne pose aucune attente singulière dans ce retour au sex…)
 
Voilà comment les choses ont évolué.
Et toi ? Ta dépendance, la regardes-tu du coin de l’œil ?
Veux-tu décrire ton décrochage concret et tes évolutions actuelles ici pour celles et ceux qui sont présents depuis peu, puisqu’il n’y a plus de trace de ton parcours … ?
Donc rdv sur ton carnet… !
 
Et pour le dernier point : Je reste positif bien-entendu : « Rien à perdre… ce qu’il y a à trouver n’est peut-être que du « plus » … », c’était une façon de dire qu’il n’y a pas de regrets…
 
Jan
Opus, le botaniste de service n'a pas la même vision que vous du cactus. En fait c'est la seule plante qui dans mes mains arrivent à survivre. Même sans eau, elle se développe. Ma soeur m'en a offert un il y a plus de 12 ans, il mesure plus de 2 mètres maintenant.

Donc si ce n'est ce petit détail botanique, je crois que la dépendance disparait vraiment, ce qui reste c'est le souvenir de la dependance dans notre corps, dans notre esprit. Elle a fait partie de nous pendant de longues années, alors on ne peut l'oublier, elle n'est plus, mais le souvenir est là. Comme un proche disparu. Quand on passe dans certains lieux, on se rappelle avec un peu de nostalgie... Certaines situtations la font revivre.

Devra-t-on rester vigilant tout lee temps... Je pens de moins en moins, si nous sommes vraiment guéri, toute la question est là quand est-on vraiment guéri?

Jan, je crois que tu n'es pas loin du moment où le cactus ne sera plus qu'un souvenir.

J'ai confiance en toi, je sais que tes objectifs sont clairs, tu avances sereinement, rien ne peut plus t'arrêter. 

Fabrice
Bonjour les amis !
 
Quelques nouvelles pour vous dire que je vais bien. Il n’y a aucun souci quant au fait que je ne sois plus trop présent ici sur le forum : Comme vous le savez peut-être j’ai été dans mon pays natal durant 5 semaines auprès de ma mère qui a été très malade… Je viens de rentrer jeudi soir.
 
Je prends un petit moment « off » ici, me concentrant maintenant sur mon couple et simplement sur du repos pour moi. Nous allons faire quelques petits voyages courts au bord de la mer. Si ça se trouve le retour au forum fera partie des moments où je décompresse...
 
En tous cas, côté dépendance je ne crie toujours pas victoire, car de retour ici dans mon contexte de vie quotidien qui a connu mes déboires de dépendants il est à nouveau plus compliqué de se re-center sur ses objectifs. Mais au bout de quelques troubles hier, pour le moment ça va ! Quand d’éventuels troubles ou débuts de pulsions arrivent je me concentre sur « la moitié du verre plein », donc sur « ce que je gagne » et non sur ce que mon esprit cherche encore à me faire croire qui me manquerait…
 
Je vois que les soutiens des uns des autres sur le forum fonctionnent aussi et que chacun avance à sa façon. Je suis actuellement à 118 jours, et ceci sans les actes de ma dépendance ni AUCUN sex, même aucune masturbation… ! Dans ma tête ce n’est qu’un début et je ne vais certainement pas « gâcher » cela maintenant ! Toujours grâce à vous les amis du forum je peux constater aussi que je ne présente visiblement pas tellement de dépendance affective non plus qui me compliquerait ma nouvelle avancée.

Mes objectifs restent clairs et précis et je suis heureux dans cette nouvelle vie, et me sens stimulé de la poursuivre constructivement avec le quotidien qui va bientôt reprendre son rythme !
 
Bon long weekend à tous !
 
Jan
Salut Dan,

Bonne fin de week-end Smile
Je me pose ici pour suivre ton histoire et tenter de t'aider.
a+
Salut les amis !
 
Un petit retour sur une nouvelle étape de mon évolution : 120 jours sans sex se sont terminés hier. Mais rien de dramatique, au contraire, nous nous sommes tout simplement et naturellement retrouvés avec mon copain. Le moment a été mémorable, car cela faisait très longtemps que ça ne s’était pas produit, je n’ose même pas en parler de la durée sans rapports entre nous, par honte… Je précise que ma dépendance n’en a pas été la raison principale, j’ai de mon côté freiné nos rapports que durant les derniers mois de ma dépendance par simple souci de protéger mon copain d’éventuelles MST’s… L’absence de rapports était le résultat d’une évolution de 15 ans de vie commune. Nous n’en avons pas parlé hier, je ne voulais pas gâcher le moment avec des discussions de fond… mais je vais doucement construire un échange avec lui sur ce chapitre. Pour que la sexualité prenne une place juste entre nous je pense que cela doit passer par une sorte de construction commune et consciente !
 
Première appréciation : Le moment a été agréable, mais j’ai essayé d’observer ce que je ressentais et ma première réaction après a été que « il n’y a pas de quoi faire toute une histoire autour de ces sensations » pour sombrer dans une dépendance… Il n’y a donc aucune raison de replonger dans la dépendance juste pour retrouver ces sensations ! Ce qui me prouve à nouveau que la dépendance se joue ailleurs que dans nos bas-ventres !
 
Puis : Je vais devoir maintenant observer l’évolution en moi, particulièrement ici en France et dans cette ville, dans ce contexte, dans lequel s’est jouée ma dépendance toutes ces années. Mais aussi parce que mon corps a maintenant été « réveillé » à nouveau à ces sensations.... La dépendance va-t-elle se réveiller aussi ? Je recommence en tous cas à penser à nouveau à mon amant régulier et ceci déjà depuis que je suis de retour en France. Et je constate que la dépendance en moi cherche à se faufiler, elle cherche à me dire des choses telles « le rapport avec ton amant a été juste un complément au sex avec ton copain, donc vas-y »… ou « cherche à vérifier comment les sensations avec lui étaient pour bien t’en rendre compte »… Donner une place différente (hors dépendance) aux rapports avec cet amant pourrait représenter l’ouverture de la porte vers la dépendance…
Je cherche donc à m’observer, à me maîtriser. C’est assez déprimant de constater qu’il était plus facile de gérer le « 0 sex » qu’une place juste de la sexualité… Les prêtres sont de gros lâches (lol)…
 
Un nouveau travail de décrochage commence donc maintenant. Gérer ma sexualité et non la mettre au repos complet, comme je l’ai fait durant ces 120 jours. Aucune comparaison en plus avec une autre dépendance comme le tabac, ou l’alcool ou la bouffe. Donner sa place juste à la sexualité est une démarche bien en soi, car par ailleurs elle dépend d’une deuxième personne…
 
J’aurais envie de connaître l’opinion d’anciens sex-dépendants, mais l’histoire d’Ekeiloh se distingue clairement de celle de Fr-Ed (« Ecce homo ») : Ekeiloh a parlé avec son copain et a donc pu construire tout son décrochage avec lui. Thématiser ma dépendance à 100 % auprès de mon copain n’est pas envisageable pour moi pour le moment… Fr-Ed a géré ça différemment, je crois, mais il est aussi plus discret autour de cela…
 
Je poursuis donc l’auto-observation et renforcerai la méditation dans l’objectif de me dire que la sexualité ne prendra maintenant non plus une place centrale dans ma vie.
 
Profitez tous de ce 15 août ensoleillé !
 
Jan
Salut Jan, contente de voir que tu as beaucoup avancé sur ta dépendance, ou plutôt sans ta dépendance. Je vois que tu discernes aussi les "faufilages" de ta dépendance, ces fameuses petites phrases qui t'incitent à y retourner, mais tu tiens bon et c'est génial. 
En effet j'ai parlé de ma dépendance avec mon compagnon des que j'ai amorcé mon rétablissement. Du coup "mon" rétablissement s'est fait à deux. J'ai cependant eu une rechute assez violente qui a failli mettre fin à mon couple, je ne lui ai pas tout dit sur le coup, ça a été compliqué... Mais nous sommes plus forts maintenant.

Tous les couples sont différents. C'est bien que tu aies su profiter du moment sans laisser tes doutes tout envahir. Tu trouveras la façon de lui en parler, j'en suis sure. Tu as fait un chemin extraordinaire, il sentira ce que tu as fait pour toi, pour vous. Bon courage, plein d'ondes positives, si tu veux causer tu sais que je suis là.
Salut Jan,

Tout d'abord, félicitations pour tes 122 jours de sevrage ! Tu es un bel exemple pour nous toutes et tous, et toujours très positif, c'est motivant pour tout le monde.

Quant à la reprise de ta sexualité avec ton partenaire, c'est aussi une belle nouvelle. Avec le chemin que tu as parcouru, je suis sûr que tu vas parvenir à trouver un équilibre, avec une sexualité épanouie sans pour autant te mettre en danger.
Ta démarche, de reconstruire votre sexualité ensemble, me semble très saine et sûrement une bonne (si ce n'est la bonne) voie à suivre.

Bonne continuation Jan, et continue de nous donner du courage par ton exemple Wink
Chers amis !
 
D’abord merci pour vos soutiens, vos encouragements et vos félicitations !
Par contre excusez-moi de ma présence plutôt sporadique ici sur le forum, mais j’ai besoin de prendre un peu de distance, je me concentre sur mon couple et la préparation de quelques jours de vacances à l’étranger…
L’absence de Fabrice me déroute aussi un petit peu, puis quelques autres amis du forum sont partis en vacances…
 
Je viens faire un petit bilan et ceci pour dire que malgré mes avancées le combat n’est pas du tout fini pour moi. 122 jours, ça sonne très bien, mais une certaine fragilité est de retour, ou plutôt ... est toujours là ! Car le retour à la sexualité, même si je l’ai planifié et qu’il s’est dirigé vers mon copain, me perturbe plus que je n’aurais pensé. Comme je l’ai déjà mentionné, le souvenir vers mon amant régulier est remonté et j’ai dû refréner mes envies de le revoir… Soudain les difficultés se présentaient pour moi comme au tout début de mon arrivée sur le forum… Manque de bol, mon amant avait vu que j’étais revenu chez moi et il m’a contacté…
 
Il était seul pour quelques jours,… il avait envie qu’on se fasse plaisir comme avant... je lui ai exposé mes hésitations et tiraillements… ce matin il m’a convaincu de passer le voir au moins pour que nous discutions ensemble… je me suis mis en route en faisant un footing, les choses en moi faisaient des vas-et-viens, prêt à céder à un rapport… J’en étais là dans ma tête, mais presqu’arrivé chez lui je l’ai appelé et j’ai demandé à ce que nous discutions au téléphone…, puis j’ai pris une autre route pour poursuivre mon footing… et retourner chez moi… !
 
La place de ce garçon, avec lequel j’ai eu des rapports durant ces dernières 11 années (probablement plus souvent qu’avec mon copain) doit encore se clarifier pour moi… Je l’ai déjà dit il y a quelques mois : Je ne sais pas encore si finalement il ne fera pas partie de ce que j’appellerai plus tard « ma sexualité normale »… Je me pose clairement en dehors de chaque conception classique de fidélité, mais cela m’importe peu, j’avoue… mon problème ne se joue pas sur le niveau de ces conceptions morales… !
 
En tous cas au bout de ces 122 jours je sais très clairement ce que je ne veux plus du tout pour ma future existence, et ce sont ces rapports compulsifs et extrêmes, ces retours systématiques sur des apps, les mensonges liés à cela, … c’est tout ça que je veux définitivement bannir de ma vie ! Mais pour savoir quelle place ce garçon (de 38 ans tout de même) va avoir dans ma vie, je dois avant tout me concentrer sur ma relation. Pour créer une « exception » il faut avant tout que je construise (même si le terme ne me convient pas) ce qui représente « la norme » de ma sexualité.
 
De plus ce matin, je me voyais aussi très clairement à nouveau dans ce manque de contrôle sur moi-même… Puis, quel constat désolant aussi de ce retour à la sexualité qui demandait tout de suite « plus »… comme reprendre à manger après un régime et finalement partir se gaver… c’est pour toutes ces raisons que j’ai absolument voulu reprendre le dessus sur la situation et qu’il était donc aussi important que j’arrive à reprendre la maîtrise sur moi-même. Le vrai travail était là ! A ce moment précis !
 
Le virage a donc été abrupt (dans le sens propre et figuré), et la limite dont je me suis rapproché était plus que palpable… Mais – je ne sais comment - j’y suis arrivé… Et autant, je me sentais en perdition et rejeté des mois en arrière en allant courir en direction de cet amant, autant, tout s’est très vite calmé lors ce que j’ai terminé ma discussion avec lui et repris mon chemin. Et là, je suis plus que bien et heureux de toujours me retrouver dans la direction que j’ai prise il y a plus de 4 mois…
 
Rien n’est donc jamais acquis ! En tous cas pas encore chez moi !
En cela peut être compréhensible… encore une fois, que sont 4 mois face à plus de 25 ans de conditionnement… ?!
 
Je vais donc terminer ce sevrage de 6 mois que je me suis fixé, pour en ajouter un nouveau de 6 mois. Je pense que pour y voir plus clair à tous niveaux, mais aussi dans ce que devient ce garçon dans ma vie, il me faut du moins un an. Mais Ekeiloh dit certainement vrai quand elle affirme que tout cela ne se joue pas en termes de temps… Je crois qu’on le sentira quand on sera prêt… pour dire qu’on n’est plus dépendant, ou qu’on est prêt à donner les reliefs qui constitueront les contours de notre future vie sexuelle.
 
En tous cas j’ai été à deux doigts de trébucher…
J’ai eu chaud aux fesses, comme on dit…
Mais je suis toujours là…
Dans la droite ligne de mon projet !
Ouff !
 
Je me sens fort et fier !
Je ne veux plus quitter cette sensation !
 
Jan
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