Dépendance sexuelle

Version complète : Le Sevrage de Stef - (entamé le 13 juin 2010)
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47
Bonjour à tou-te-s,

Après quelque temps d'absence, je suis de retour sur le forum comme je l'ai mentionné hier sur la "Freedom week".

Mon sevrage continue et en est aujourd'hui à 45 jours de sevrage, soit précisément la moitié de mon premier objectif de 90 jours. Je parle d'objectif mais ce n'est pas vraiment la manière dont je vis en réalité ce sevrage. J'ai arrêté d'être crispé sur le compteur et je préfère largement vivre ce sevrage au jour le jour. Et je peux vous assurer que cela change tout ! Car je sais à présent qu'il n'y aura rien de miraculeux au bout de ce sevrage. Il n'y aura pas une énorme surprise qui va me tomber dessus une fois atteint un certain temps. Non, il y aura simplement le résultat de tout ce que je commence à mettre progressivement en place dans ma vie ici et maintenant, au jour le jour. C'est vraiment énorme je trouve d'avoir compris cela.

Sinon la fin de l'été a été assez mouvementée. Depuis 1 ans je me bats pour essayer de sauver mon couple (pour rappel ma copine avait voulu me quitter en septembre 2013). Cela fait donc 1 ans que j'ai commencé une thérapie, ce qui m'a permis enfin d'avancer significativement face à mes problèmes de dépendance. Cet été je croyais donc que les choses avançaient dans le bon sens dans ma vie et aussi avec ma copine, même si tout n'était pas encore réglé. Il me semblait que l'été s'était plutôt bien passé entre nous. J'étais donc plutôt optimiste. Et puis est arrivé le lundi 1er septembre. Ma copine a à nouveau voulu me quitter. Ça a été une énorme claque parce que cette fois-ci je ne m'y attendais vraiment pas du tout. Elle était à un moment où elle devait faire des choix au niveau professionnel (ce qui implique un déménagement dans une autre ville) et elle m'a dit ne pas arriver à se projeter avec moi, au moment même où elle doit pourtant se projeter au niveau professionnel. Bref, ça a vraiment été la douche froide pour moi. La bonne surprise a été ma réaction. L'année dernière quand elle avait voulu me quitter, je m'étais mis dans tous mes états, m'énervant, la suppliant pour qu'elle ne me quitte pas, me laissant submerger par mes angoisses ... Cette année j'ai au contraire été plus calme et je ne l'ai pas supplié à tout prix de me laisser une énième chance. Mes angoisses étaient moins présentes, même si pas totalement absentes. On a au contraire beaucoup parlé de tout cela, calmement. Preuve au passage que les effets positifs de ma thérapie sont bien réels. Bien évidemment comme je n'ai pas envie que notre couple s'arrête, je lui ai expliqué comment je nous voyais. Je lui ai fait part de mon optimisme. Ce qui au final l'a fait douter. Ma réaction beaucoup plus posée l'a aussi fait douter, comme si j'avais en réalité beaucoup plus changé qu'elle ne l'avait vu.

Résultat, nous sommes toujours ensemble aujourd'hui. Je ne sais pas ce que cela va donner. On s'est donné un peu de temps pour voir comment les choses évoluent entre nous. Je crois que l'on avait besoin de se confronter aux limites de notre couple au moment où des questions de mobilité géographique se posent pour ma copine. Peut-être que l'on finira finalement par nous séparer. Ou peut-être pas.

Sinon l'autre point positif c'est que quand cette "crise" s'est produite je n'ai pas eu envie de me réfugier dans la dépendance. Je n'ai pas eu envie de me réfugier dans le porno, la bouffe ou encore dans l'informatique comme je pouvais le faire avant. Preuve à nouveau des bienfaits de ma thérapie.

Bon courage à vous tou-te-s !
Ton message me touche beaucoup Stef.
On pourrait dire que dans notre cas en général, c'est un couple à trois : soi-même, sa copine ou son copain et l'addiction.
L'addiction qui prendre une place sourde : on cherche l'autre pour y échapper, on fait peser un risque de déstabilisation à l'autre, elle empêche de construire de vrais projets  aussi car en fait, je ne sais pas si tu partages cet avis, on ne sait pas ce que serait notre couple sans: de quoi on aurait envie, quelle énergie on y donnerait, la simplicité, les tensions disparaitraient-elles..

Je suis d'accord avec toi quand on devient moins dépendant de sa dépendance, on est plus calme, plus droit aussi et plus clairvoyant pour faire face aux crises de couple en ne portant sur ses épaules que la responsabilité qui est la notre...j'ai ressenti cela. Sortir de l'addiction (même imparfaitement) c'est se donner de la force pour poser ce que l'on veut dans son couple, les règles communes. Tant qu'on est dans l'addiction, on se dévalorise tellement, c'est tellement indéfendable les pulsions addictives  que l'on baisse la tête, à ce moment là la relation est déséquilibrée. 

Je pense que des crises peuvent naitre le renouveau ! Et parler dans un couple c'est un signe de bonne santé. Bon courage.

désolé post fouilli...
Topissime stef.
Ta copine n'est plus une béquille. Personne n'a envie d'avoir le rôle d'une béquille à vie.
Y'a ton psy, c'est sur, mais il y a aussi les moments où tu souffrais de te sentir abandonné par elle, et qu'elle n'en a rien su.
La fusion tue, la séparation, permet de se construire une identité propre, et une fois que l'identité est là, que tu existes pour toi, tu peux te donner à elle.

Mon psy m'a fait réfléchir sur la problématique de l'angoisse, de la peur qui nous amène à l'addiction.
Il y a trois peurs fondamentales :
La peur de l'intrusion de l'autre en moi,
La peur d'être abandonné,
La peur d'être jugé.

Ce sont des peurs qui sont dans cet ordre.
Dans le ventre de la mère, c'est la peur de l'intrusion qui fait que je quitte la relation maternelle fusionnelle et que je me construit en tant qu'individu distinct.
Mais le risque de cet éloignement, c'est que la distance que je prends pour exister aille à un point de non retour, et que je ne puisse plus revenir à la mère, que je sois abandonné par elle, cette peur commence après la naissance.
La troisième peur vient après que je sois devenu conscient que je suis un être distinct dans une communauté où il n'y a pas que ma mère et moi. Le père en est la preuve. Cette communauté est donc régit par des lois, si je faute, si je suis jugé coupable, elle me rejettera.
Toutes nos angoisses sont dans une danse entre ces trois peurs fondamentales.
J'ai remarqué aussi, que face aux angoisses de ma femme, si je suis calme, elle pète un cable peut-être, mais fini par me remercier de l'avoir écouté.
Si tu as regardé la vidéo "les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus", http://www.youtube.com/watch?v=JE3N9F86f7M (à partir de la minute 49) c'est le moment ou l'on surf sur la vague descendante des émotions négatives de sa choisie. Le tout est de s'en amuser.
Et si cette fois cela marchait...

2 mois de sevrage aujourd'hui. Pas de quoi fanfaronner puisque depuis septembre 2013 j'ai déjà réalisé deux autres sevrages d'environ 3 mois. Sevrages qui a chaque fois se sont terminés au moment d'atteindre les 3 mois. Comme si je n'arrivais pas à franchir ce cap... Il m'a fallu un peu de temps après ces deux expériences avant d'arriver à vraiment me relancer. Je n'y croyais d'ailleurs qu'à moitié. Et puis finalement je me retrouve aujourd'hui à 2 mois de sevrage. Ce qui a changé cette fois-ci par rapport aux autres fois c'est que j'ai arrêté d'être autant focalisé sur le compteur et de vivre plus ma vie au jour le jour. En me posant finalement cette question toute simple chaque matin : qu'est ce que je peux faire de "bien" aujourd'hui ? De "bien" pour moi, ma copine, mon couple... Ne plus attendre que les effets positifs du sevrage se fassent sentir mais commencer dès maintenant à changer et améliorer progressivement ma vie. Car parfois quand on débute un sevrage on s'illusionne. On a l'impression qu'une fois passé un certain cap (3 semaines, 1 mois, 3 mois...) tout sera beaucoup plus simple. Or ce n'est pas le cas je crois. Certes le sevrage apporte un mieux être au fil du temps mais cela se fait progressivement. Et cela n'empêche pas les moments de "blues", les difficultés de la vie qu'il faut apprendre à gérer au mieux (sevré ou non), les imprévus... La vie s'améliore au fil du temps mais à condition de s'y investir au jour le jour. Car derrière l'addiction il y a souvent d'autres causes, comme des angoisses par exemple. Le sevrage force à vivre ses angoisses autrement (car on ne se réfugie plus dans l'addiction) mais ne les fait pas disparaître en tant que telles.

C'est sans doute cela la différence par rapport à mes autres tentatives de sevrage. Je commence dès maintenant à améliorer ma vie et ma vie va déjà mieux. Les bienfaits du sevrage s'y ajoutent. Du coup, cela fera peut-être la différence. Peut-être que cela me permettra de franchir ce cap des 3 mois... Je reconnais avoir un peu "peur" de ne pas y parvenir, ayant en tête le souvenir des deux derniers "échecs". Mais je crois avoir toutes les solutions pour y parvenir malgré tout ! Il faut que je continue à rester focalisé sur ma vie présente et relâcher la pression vis-à-vis de ce cap des 3 mois qui n'est sans doute pas si impressionnant que cela...
Salut stef. Super ton post.
A ces fameux caps. Mois je suis dans celui des 21 jours, et je souffre beaucoup, je ne le fais pas savoir, mais c'est très dur. J'ai accepter de souffrir pour ce cap. Je ne cèderais pas quelque soit la souffrance. Parce qu'au fond on a tous peur de souffrir, peut-être que si tu acceptes par avance que tu vas souffrir au cap des trois mois, tu seras moins pris au dépourvu.
Est-ce que ton choix de le dépasser vaut le prix de la souffrance qui va avec ? Est-ce que le coureur de fond, parce que ça lui fait mal décide de ne plus courir ? non il veut atteindre son but, c'est sa liberté, c'est comme cela qu'il veut la remplir, c'est son plaisir d'atteindre son but, et il en connaît le prix, il en connaît aussi la valeur.
Merci Burrhus pour ton message.
Tu as raison, j'ai peur de ce qu'il y a après ce cap des 3 mois. J'ai certainement peur de souffrir car les deux fois où j'ai failli dépasser ce cap, j'ai finalement préféré me réfugier dans le "confort" de l'addiction plutôt que de prendre le "risque" de souffrir. Car dépasser une certaine durée de sevrage c'est s'enfoncer dans l'inconnu. C'est aussi affronter des difficultés. Pourtant oui je crois que cela vaut largement le coup de dépasser ce cap. Y compris si cela doit passer par de la souffrance. On ne peut s'arracher de la dépendance sans souffrance je crois. Ma liberté vaut largement ce prix il me semble.

Tu évoques ton cap des 21 jours. Cela me parle car pendant très longtemps cela a été mon horizon à dépasser. Cela me touche de savoir que tu souffres car j'ai connu cela dans le même contexte que toi (celui d'arriver à passer les 21 jours). Cela me renvoie à des périodes "sombres" que je vivais. Courage, tu vas y arriver ! Chaque cap est une amarre à l'addiction que l'on coupe. Un premier pas vers la liberté.
Plus ça va plus je me demande si les quelques tensions que je ressens en ce moment ne sont pas liées très largement à la seule peur d'échouer à nouveau à franchir le cap des 3 mois. Car au fond de moi je me sens suffisamment "fort" pour y arriver. J'ai toutes les "recettes" pour y parvenir. Je crois qu'en réalité je n'ai pas pour le moment de tensions directement liées au sevrage. Après deux précédents sevrages d'environ 2 mois j'ai l'impression que l'addiction a moins de prise sur moi. Du coup si mon impression est bonne, cela veut dire qu'en flippant au sujet de ce cap des 3 mois je risque de foutre mon sevrage en l'air alors que j'ai tout pour le réussir cette fois ci...

Bref, il faut que je me persuade que j'en suis capable et que ce cap des 3 mois ne sera pas si difficile que cela à franchir. Je vais le faire !
Bonjour Stef,

Ayant moi même entamé ma démarche de sevrage en 2010 je peux te dire que tu me donne beaucoup d'espoir.

Merci
Merci Thump et Neil pour vos messages ! Je sais bien que ce n'est pas une quantité de mois, ou du moins pas que cela. C'est aussi quelque chose de l'ordre de la réparation comme tu le dis Thump. Avec moi même et avec les autres. C'est surtout qualitatif.

Hier je me sentais un peu fragile. J'aurais pu glisser je pense. Mais au lieu de ça, dès que j'ai senti qu'il fallait que je réagisse vite, je suis allé faire du rangement. Je déménagerai d'ici deux mois environ donc j'ai pas mal de petites choses à faire d'ici là. Et en fin de journée je suis allé à la piscine nager 50 minutes. J'ai en effet décidé de me remettre au sport cette année ! Et hier soir ça m'a vraiment fait du bien ! Je me suis dépensé et cela m'a permis d'évacuer les tensions. Je suis content de voir que j'ai réussi à avoir les bons réflexes.

Tout va bien donc !
73 jours de sevrage, rupture et moral à zéro...

Je ne vais pas bien. Inutile de mentir là dessus. Le problème n'est pas pour le moment mon sevrage. J'avais commencé mon troisième mois en appréhendant le cap des 3 mois que je n'ai jamais réussi à dépasser. Mais depuis quelques jours ce "problème" est passé au second plan. Ma copine et moi venons de nous séparer. Je ne sais pas si cela est définitif. Ceux qui connaissent un peu mon histoire savent que cela couvait depuis un certain temps même si je faisais tout pour que cela n'arrive pas. C'est finalement arrivé. Pour résumer, cela faisait plus de 4 ans que nous étions ensemble. Notre histoire n'a pas toujours été simple, du fait de mes problèmes d'addiction. J'ai vraiment passé de "sales" périodes où je n'avais pas le moral, où j'étais peu disponible pour elle... Je crois que je n'étais pas facteur de stabilité pour notre couple. Du coup notre couple fonctionnait de manière assez cyclique, avec des hauts et des bas (remises en question...). Au début que nous étions ensemble, j'ai pris conscience de mes problèmes d'addiction et je me suis inscrit sur ce forum. En septembre 2013, il y a donc un peu plus d'un an, elle a voulu me quitter suite à une énième crise entre nous. Ce fut pour moi le drame. J'étais dans tous mes états et je l'ai supplié de me laisser une dernière chance. Elle me l'a accordé. J'ai alors commencé une thérapie, ce que je n'avais jamais fait jusqu'à présent. Je pensais pouvoir enfin commencer à "me réparer" et ainsi pouvoir réparer mon couple. Seulement entre le moment où l'on commence une thérapie et le moment où des résultats se font vraiment sentir, il faut un certain temps. J'ai réussi mes plus longs sevrages cette année mais les résultats les plus significatifs de ma thérapie sont arrivés finalement il y assez peu de temps.

Au début du mois de septembre dernier, alors que je croyais que les choses allaient dans la bonne direction, elle m'a annoncé qu'elle voulait que l'on se sépare. Un an après la fois précédente. Je ne m'y attendais pas du tout mais ma réaction fut nettement plus posée qu'un an auparavant. En septembre 2013, j'étais submergé par l'angoisse de me retrouver seul. Tout s'effondrait, moi le premier. Comme si je n'avais pas les ressources intérieures pour affronter cette épreuve et vivre seul. Alors qu'en septembre dernier j'étais effondré mais pas submergé par des angoisses. Preuve des effets positifs de ma thérapie. Ce qui a d'ailleurs surpris ma copine. Cela l'a fait douter tout comme la vision de notre couple que je lui ai alors exprimé (pour moi les choses allaient dans le bon sens). Nous avons beaucoup parlé calmement et elle m'a dit qu'elle voulait finalement bien essayer. Et puis il y a quelque jours elle m'a dit qu'elle n'arrivait toujours pas à se projeter avec moi. Le contexte est important dans sa décision : début novembre elle partira dans une autre ville à 200 km. Je devais la rejoindre d'ici deux mois.

La décision ne vient donc pas de moi. Mais cette fois je l'accepte. J'ai longtemps cru que l'on pourrait réparer notre couple de l'intérieur. C'était ma vision des choses. De son coté, cela ne fonctionnait pas bien. Il y a un an quand elle a voulu me quitter, je ne l'ai pas laissé le faire. Elle avait donc gardé au fond d'elle ce sentiment de ne pas avoir pu vraiment choisir. Je lui rends donc sa liberté. Elle en a besoin. Cela me déchire mais je ne veux pas être à nouveau égoïste. En réalité notre séparation n'est pas forcement définitive. Nous sommes tous les deux d'accord là dessus. Nous ne sommes pas fâchés. Il y a toujours des sentiments entre nous. Nous avons besoin de prendre du recul sur notre histoire. Si un jour on doit à nouveau vivre quelque chose ce ne pourra être qu'à ce prix. Je l'ai bien compris. C'est sans doute même la meilleure chance que l'on puisse se donner. Si on arrive un jour à réparer notre histoire, il faudra que l'on reconstruise de nouvelles bases, et pour cela il faudra que l'on passe avant par une période de vraie séparation.

Il ne suffit cependant pas de penser que c'est la meilleure chose à faire pour le vivre bien. Depuis que c'est arrivé, j'ai tendance à me "protéger" pour ne pas avoir à affronter d'un seul coup tous les sentiments que cela suscite chez moi. J'ai donc tendance à passer pas mal de temps sur mon ordinateur et à regarder des séries TV lorsque je travaille, pour avoir une sorte de bruit de fond. Pour éviter de penser sans doute. Ce qui n'est pas idiot à la base mais il va falloir que je reste très vigilant car cela pourrait m'entraîner à nouveau dans l'addiction. C'est parce que je n'arrivais pas à affronter la réalité de ma vie et de mes angoisses que j'avais développé ces troubles addictifs (sexuels, alimentaires ou encore "informatiques"). Mes addictions fonctionnaient comme autant de "refuges".

Une nouvelle vie va s'ouvrir pour moi. Pour la première fois depuis très longtemps je vais me retrouver seul. Je crois que mes couples étaient toujours déséquilibrés car à chaque fois je vivais à travers mon couple. Je pense que j'avais des manques affectifs que je cherchais à combler en étant en couple. Une sorte de dépendance affective probablement. C'est assez parlant de savoir qu'il y a un an quand j'ai commencé ma thérapie j'ai annoncé la faire pour "sauver mon couple" et non pour moi même. J'ai ainsi toujours enchaîné les couples sans passer par des périodes de célibat. Vivre seul m'angoissait trop au fond de moi même si je n'en avais pas vraiment conscience. Du coup dès qu'une dispute, même minime, éclatait c'était le drame car cela me renvoyait à mes angoisses les plus profondes.

Dans les jours à venir, je vais essayer de me refixer des limites et des cadres pour commencer à apprendre à vivre au mieux ma nouvelle situation. Il va falloir que j'affronte au mieux cette réalité et que je vive ces sentiments. Je n'ai pas le moral mais je crois que je n'ai jamais été aussi armé pour vivre ce genre de situation. Comme me la dit ma psy il va falloir aussi que je me déculpabilise car j'ai tendance à tout rejeter sur moi même (et sur mes problèmes de dépendance) alors que l'on est toujours deux dans un couple.

Désolé pour ce long message mais je crois que j'avais besoin d'écrire...
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47
URLs de référence