Dépendance sexuelle

Version complète : Le Sevrage de Stef - (entamé le 13 juin 2010)
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47
3 mois oui c'est beaucoup! Moi c'est depuis 2005 que j'ai découvert Orroz que je tente de quoi mais j'ai l'impression que c'est la première fois que ça va aussi bien, donc ne compte pas cela en année mais en réussite, tu as je n'en doute pas eu leur de succès que moi donc.. Tu es sur bonne voie
Merci Pikmin ! Tu as raison, je devrais plutôt regarder les réussites et elles sont indéniables. Je suis sans doute impatient. Aujourd'hui cela va encore un peu mieux. J'ai l'impression que je vais arriver assez vite à reprendre la route du sevrage. Lundi et mardi je devrais être à nouveau tout seul chez moi. Ce sera un bon test pour voir si je suis capable de bien gérer ces deux jours de solitude. Je ne manquerais pas de venir écrire ici.
Rechute une bonne partie de la journée hier. Merde...
Salut stef.

Tu as parlé d'acceptation de la souffrance, que ce chemin est un chemin douloureux, c'est l'approche de ton psy (je n'ai pas retrouvé le message). Comment vivre la souffrance sans révolte, sans soif de justice par rapport à l'injustice que l'on a, nous les pauvres dépendants, de vivre cette vie difficile.

Comment tu vois ça dans ta vie, avec les valeurs qui sont les tiennes ?
Remise à zéro du compteur aujourd'hui et ferme envie de réussir ce sevrage ! Malgré un total de 4 jours de rechute, je pars avec l'avantage d'avoir réussi presque 3 mois de sevrage.

J'en ai marre de passer à coté de ma vie et de faire double jeu : après avoir passé 2 jours seul à me vautrer dans le visionnage compulsif de films et dans la bouffe, voire le porno, j'ai dû tout ranger hier car ma copine revenait. Résultat : rien de constructif et une sorte de souffrance intérieure.

En parlant de souffrance, ta question est intéressante Burrhus même si je me sens un peu démuni pour y répondre. Je crois que c'est tout l'intérêt d'un travail sur soi-même et que la réponse viendra avec le temps. Au présent je crois qu'il est essentiel de ne pas culpabiliser et d'accepter sa dépendance comme le résultat d'un parcours que l'on a pas forcement choisi. A plus long terme, il est essentiel de parvenir à comprendre son histoire personnelle et d'être en paix avec elle. A méditer...
Pas facile, pas facile... de repartir sur le chemin du sevrage. Je lutte. L'idée de rechuter est bien présente dans mon esprit. Le plus dur ce sont effectivement - comme je le lisais je ne sais plus où sur le forum ce midi - les premières heures ou journées. Il faut réussir à amorcer le cercle vertueux et là je dois bien avouer que ce n'est pas gagné. Cela fait toujours bizarre après presque 3 mois de sevrage d'en revenir à ces fondamentaux...
Les 48h sont passées et mon sevrage tient bon. J'espère réussir à ne pas rechuter dans les jours à venir. Par rapport à mes 4 jours de rechute mon ressenti est partagé. D'un coté cela a provoqué chez moi un manque d'énergie et une baisse de moral indéniable. Mais de l'autre coté je me suis déjà senti bien plus mal après une période de rechutes. Et là aujourd'hui 48h après avoir repris le chemin du sevrage, je me sens déjà un peu mieux. Ces 4 jours de rechute n'ont-ils pas annulé tous les bienfaits psychiques de mes presque 3 mois de sevrage ? Je l'espère vraiment.

Depuis septembre dernier, j'ai réussi à atteindre 2 fois des périodes de sevrage d'environ 3 mois, ce qui fait un total de 6 mois relativement loin de cette saleté de dépendance sexuelle. Cela me parait énorme ! Mon objectif est de parvenir à nouveau à une période de sevrage de 3 mois et d'arriver cette fois-ci à dépasser ce seuil des 3 mois.
(17-07-2014 10:16)Stef a écrit : [ -> ]Ces 4 jours de rechute n'ont-ils pas annulé tous les bienfaits psychiques de mes presque 3 mois de sevrage ? Je l'espère vraiment.
Tu vas peut-être passer par une période où tu vas en avoir le sentiment, à ma dernière chute je suis passé par là. Je ne suis pas sur de ne pas avoir encore quelques micro-chutes avant de réenclenché une longue période de sevrage, mais je me sens plus costaud.
Le sevrage a une part d'effort sans récompenses visibles immédiates, mais avec des récompenses profondes et enfouies, qui ne font surfaces que plus tard.
Autant il y a une perte de volonté qu'il faut accepter sans crispation, (la crispation est inutile), autant, les routines, les petits trucs que l'on met en place et qui payent, il faut les garder... même si l'effort et la chute se juxtapose. Parce que l'effort n'est jamais en vain.
J'ai de l'admiration pour toi, j'aime ta droiture.
72h de sevrage ! Je tiens bon pour le moment. J'essaie de tout faire pour ne pas rechuter. Quand j'avais rechuté après 3 mois de sevrage en janvier dernier, les petites périodes de rechutes s'étaient succédées pendant plusieurs mois. Et ce n'est qu'après cette assez longue période que j'avais réussi à me relancer dans un "vrai" sevrage (celui de presque 3 mois qui a "échoué" il y a peu). Cette fois-ci j'espère éviter de retomber dans une telle période.

Pour le moment, je me sens assez bien. Mon moral revient. J'ai l'impression que ces 4 jours cumulés de rechutes n'ont pas eu trop de conséquences négatives sur mon esprit. Je peux bien évidemment me tromper. Les jours à venir permettront de le vérifier.

En tout cas c'est fou parce qu'après presque 3 mois de sevrage, j'en arrive à me réjouir de réussir 72h de sevrage...
Ce qui est acquis est acquis dans les profondeurs de ta vie intérieure... donc de ton intimité.... donc de ta vie sexuel.
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47
URLs de référence