Dépendance sexuelle

Version complète : Le Sevrage de Stef - (entamé le 13 juin 2010)
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Je n'ai pas la grande forme aujourd'hui. Mon sevrage se passe plutôt bien pour le moment, mais pas forcement mon agresivité! Bon j'ai de quoi être stressé en ce moment, puisque j'ai un dossier important à rendre dans le cadre de mes études, et que je bien en retard dans ce travail! De plus je déménage dans une semaine et j'ai diverses démarches à penser et trucs à faire pour ça... Du coup je me sens bien stressé! Bref, ma copine en a fait un peu les frais ce matin, puisque je me suis bien énervé pour pas grand chose. Et puis il y a quelques minutes, j'étais là devant mon ordinateur, à surfer sur une site quelconque (pour mes démarches de suivi de courier!), quand tout d'un coup je me suis rendu compte que je venais de glisser ma main dans mon pantalon, et de prendre en main mon sexe, comme ça sans m'en rendre compte... Putain que je me suis senti mal sur le moment! J'ai bien sur vite retiré ma main. Mais j'ai mieux compris le mécanisme décris par Orroz sur son site internet, au sujet du cercle entre frustration et dépendance. Dès qu'une contrariété, ou frustration survient, le cerveau réclamme en contrepartie que l'on y réponde par quelque chose d'agréable, ce qui peut passer par une dépendance au sexe... sachant que ce "bien être" ne sera que passager, et qu'à la prochaine contrariété, le cerveau réclamera sa "dose"!

J'ai compris que les premiers jours de mon sevrage seront sans aucun doute les plus faciles et que les coups durs arriveront bien assez vite... ../../../p></div>
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La journée n'est pas terminée depuis mon dernier message et les difficultés se font toujours resentir... Je suis tout seul ce soir. C'est la première fois depuis le début de ma tentative de sevrage. La dernière fois, c'était juste avant que je commence mon sevrage, c'était il y a environ une semaine.Je trouvais ça si simple ces derniers jours. Et puis là aujourd'hui, du stress et des contrariétés sont au rendez-vous et tout se complique pour mon sevrage... Je n'ai pas craqué, mais je sens la tentation présente. Ma copine est partie pour le week-end ce soir et je sens vraiment que ma dépendance est présente en moi et que ce sera plus difficile que je ne le pensais d'aller au bout de ma démarche. Je me sens assez seul et désemparé ce soir! Je prends conscience un peu plus de la tristesse de cette dépendance et de la force de cette dépendance! Ca serait tellement simple de dire "bon tant pis, j'ai essayé!" et de me laisser aller à un site de cul, à faire défiler des tas d'images... pour un plaisir tellement éphémère... Je connais par coeur certaines adresses de site de cul, et ça me semblerait s'y familier d'y aller! J'aimerais tellement inverser la tendance et ne plus être tenté d'aller sur ces sites, ne plus resentir cette envie de "plaisir" si éphémère et si peu satisfaisant... Ne plus sentir cette familiarité... Comme j'aimerais que cette partie de ma vie ne soit plus qu'un lointain souvenir, quelque chose que je n'aurais pas oublié mais qui n'aurait plus prise sur ma propre vie présente... Je suis sur que c'est le cas pour certains d'entre vous! J'espère avoir la chance un jour de vivre cela... Je n'ai beau n'avoir que 25 ans, et pourtant cela fait au moins 10 ans que je suis accro au sexe, images, videos... Ca laisse des traces!

Je ne veux pas craquer! Hors de question d'interrompre ce sevrage... Mais oui c'est sur, chaque jour qui passe est une victoire et chaque jour est une bataille à part entière... Courage à vous!   

Tiens je vois ce message et personne pour venir te soutenir... Alors je poste un petit message pour être là. Sincèrement je ne sais pas trop quoi te dire car pour ma part je suis nouveau sur ce site, je suis perdu dans ma tête, partagé entre croire à une vrai dépendance, ou un simple plaisir d'une sexualité osée, bref autrement dit je ne risque pas d'être de bon conseil !Pourtant je vois ton petit message d'alerte, et j'ai envie de te dire que tu n'es pas seul ! Donc pense à autre chose, parlons, et surtout rappelle toi que c'est qu'un plaisir éphémère qui laisse une vilaine sensation de lassitude et de fatigue après, et comme on m'a dit aujourd'hui : "Ouais c'est difficile en effet, mais la sexualité ne doit pas être envahissante. La vie c'est pas que ça et justement la dépendance nous fait croire le contraire " :DBon courage !
Salut Stef : ben pour ma part je n'ai pas tant que ça oublié l'horreur que c'était, mais ça commence à le faire. Je suppose que ce n'est pas tant une question de temps, que de changement d'angle ; seulement te sevrer ne suffira pas, pour tenir il te faudra reconsidérer énormément de choses. Evidemment en ce qui concerne la sexualité, après 10 ans de conso' il se peut qu'il te faille remanier entièrement les conceptions que tu as acquises parce que dans l'état où elles sont elles ne te feront pas aller loin. Mais pas seulement la sexualité ; le rapport à l'autre, à soi, tes priorités. Tu apprendras de tes faiblesses, et aussi de tes forces.C'est un long parcours initiatique, que l'on peut t'indiquer, mais que toi seul trace ; tu veux que la dépendance ne soit plus qu'un souvenir lointain ? Alors écarte-toi d'elle, avant tout, ne lui laisse pas la moindre porte d'entrée. Il est normal que tu commences à ressentir quelques difficultés, à être tenté, et, oui, les premiers jours de sevrages apparaissent comme les plus faciles : après viennent les crises. Mais ne t'inquiète pas, elles finiront par diminuer, si, et seulement si tu t'abstiens totalement, et que tu commences à réfléchir à tout cela. Tout ne se joue pas maintenant en fin de compte : tout se joue chaque jour que tu passes sans cette merde, ou même avec. Libre à toi de décider dans quel état tu comptes aller t'endormir ce soir, et même demain ou après demain ; garde cependant en tête qu'un rien peux te faire rechuter, vraiment. Alors ouvre l'oeil, et ne te met pas dans des conditions difficiles. Ah oui, au fait ; dans les moments de désespoir, rappelle toi que le désespoir, ça sert à rien, et que c'est bien souvent de l'auto-apitoiement gratuit, pour te trouver un prétexte à rechuter. 

Bon courage.

Citation : Morbach a écrit: Ah oui, au fait ; dans les moments de désespoir, rappelle toi que le désespoir, ça sert à rien, et que c'est bien souvent de l'auto-apitoiement gratuit, pour te trouver un prétexte à rechuter. 
dans ces cas-là, on n'appelle pas ça de l'auto-apitoiement gratuit, mais payant ! lol ! Effectivement, le cerveau te joue la complainte de la fatalité (j'en suis jamais sorti, pourquoi ça marcherait aujourd'hui ?) parce qu'il a peur du changement. Par chance les neuro-biologistes ont récemment découvert que le cerveau est une "machine à apprendre" jusqu'à la mort et qu'on peut donc TOUT changer, un jour à la fois. http://www.telerama.fr/techno/des-tresor...,57151.php 

Plus d'excuses donc ! Par contre, il faut se faire aider.Forum, psys, réunions DASA... tout est bon !

Citation : John Warsen a écrit:  dans ces cas-là, on n'appelle pas ça de l'auto-apitoiement gratuit, mais payant ! lol !
Euh ... très couteux tu veux dire ? Je disais "gratuit" dans le sens où tu n'avais pas à débourser beaucoup de Raison ni de Volonté pour en arriver à te croire le plus malheureux du monde, et que, d'ailleurs, après quelques réflexions basiques, ce genre d'aide auto-apportée à son chiage personnel ne se justifiait que chez les masochistes. C'est gratuit parce que ça te tombe dessus, que t'a rien demandé ni fait pour l'obtenir, mais que c'est quand même là, et que malgré les objections raisonnables que tu lui opposes, ça persiste ... Bon d'accord, je vais réveiller de ce pas mes zygomatiques.
Citation : Par chance les neuro-biologistes ont récemment découvert que le cerveau est une "machine à apprendre" jusqu'à la mort et qu'on peut donc TOUT changer, un jour à la fois.
Oui, et non. La plasticité cérébrale est une chose avérée certes, mais ( est-ce une erreur de leur part ? ), on nous enseigne en première année de médecine que cette plasticité diminue avec l'âge. Personnellement je crois que, même si la pâte devient plus ferme, l'âge nous donne ( en principe ) cette volonté implacable qui nous permet de la modeler malgré tout. C'est juste que, ce qui se faisait assez passivement durant l'enfance nécessite des efforts, mais je suis d'accord pour dire qu'il n'y a plus ( y'en a-t-il déjà eu de valables ? ) d'excuses. Faudrait pas se servir de cette info ( la "plasticité diminuante" ) comme prétexte à la flemmengite aigüe, et comme soutien à l'idée que "rien ne changera jamais". Le fait est qu'on peut s'en sortir.
Bonsoir les amis,Je viens tout juste de remettre mon compteur à zéro... hélas... J'avais tenu en gros un mois mon sevrage, avant de rechuter il y a peu. Il a fallu que ma copine parte en vacances sans moi, et donc que je me retrouve tout seul pour que la dépendance revienne. Je me suis retrouvé à aller sur des sites de cul visionner quelques vidéos et photos...Je ne suis pas pour autant désespéré, car je prends cette rechute comme une étape dans mon combat, et non comme une preuve de faiblesse ou un échec. Ce n'est pas un échec. Juste la reconnaissance de l'ampleur du problème, et la difficulté de la tache qui m'attend. Ce qui est positif, c'est que j'ai l'impression d'avoir passé un cap psychologique. Tout d'abord aller sur ces sites n'était pas aussi agréable qu'avant. Et ensuite, avant quand je culpabilisais d'aller sur ce genre de site, je chassais vite de ma tête le problème. Mais là la prise de conscience de mon problème est plus forte, et je n'arrive pas à me résigner, ni à "oublier" ce qui m'arrive. Au contraire, j'ai envie de ne pas me cacher le problème mais d'y faire face. Et ça je trouve ça positif! Je sais que je peux y arriver, je n'en doute plus. J'ignore seulement le chemin que je vais devoir prendre pour y parvenir. J'en entrevois vaguement le contour. Si dans quelques mois je n'arrive pas à avancer véritablement sur mon problème, je crois qu'il faudra que j'envisage sérieusement l'idée d'une thérapie.

Bon courage à vous tous! Ma copine ne revient que dimanche mais j'ai bien l'intention de ne plus recraquer d'ici là... 

Alors à dans quelques mois... Ne perds pas trop mal ton temps d'ici-là... Désolé d'être sombre, mais tu ne mets pas tes chances de ton côté, tu dis toi-même savoir ce qu'il faut faire, mais tu repousses, tu procrastines sévère.

Comme des cohortes d'inscrits, parmi lesquels une trop faible proportion qui finit par franchir le pas et invariablement disent "que j'ai été con, si j'avais su plus tôt je me serais épargné toutes ces misères"...

Salut stef bravo pour cette prise de consiance pour ton soucis concernant ton addiction.Tu l'as bien dis dans ton dernier post  lors de ta dernière visite sur un site de Q ce n'était pas si agréable que ca c'est un ENORME PROGRE !Beaucoup de dépendants ont cette peur d'aller sur un site et de ne plus pouvoir s'arrêter et c'est ce qui les enfonces encore plus dans le malaise et ils reprennent de plus belle !Maintenant il te faudra résoudre ton stress autrement que par la visite de site de Q ou de masturbation compulsive pour cela voir un psy ou trouver de l aide auprès de ta copine sera un grand plus pour toi.

Courage tu es sur la bonne voie Wink

Merci Mondom pour ton réalisme et merci Merimin pour tes encourragements!Tu sais Mondom, je n'ai pas le sentiment de repousser mon problème pour le moment. C'est juste que je pense encore que je pourrais peut-être y parvenir sans mener une thérapie avec un psy. Tu vas me dire que je m'illusionne... peut-être. Mais je préfère être face à mes limites avant de commencer cette thérapie. Je peux t'assurer que si il le faut, je la ferais! J'ai trop ouvert les yeux sur moi même ces dernières mois, et ces dernières années pour ne pas avoir cette volonté constante d'avancer! J'ai trop fait souffir des personnes chères à mes yeux à travers mes problèmes, dont l'addiction au porno n'en est qu'un des aspects. Mais sur certains points j'ai vraiment progressé. Alors peut-être que tout seul, je mets plus de temps ou que je serai tôt ou tard limité, mais pour le moment il y a des choses qui marchent. Et puis je ne suis pas tout seul. Avec ma copine on parle de mes problèmes, on expérimente... Il y a juste sur l'addiction au porno qu'elle n'est pas au courant. Et là je rebondis sur ce que me disait Merimin concernant ma copine. J'ai du mal pour le moment à lui en parler. Cela ne fait que quelques mois qu'on est ensemble, et j'appréhende sa réaction. Il y a déjà tellement de choses sur moi dont elle est au courant... Je n'ai pas envie de désenchanter tout ce qui me concerne auprès d'elle. En fait, en ce moment je m'observe et si je vois d'ici peu qu'un psy est vraiment nécessaire, je ferai la démarche! Mais d'une certaine manière j'ai déjà l'impression d'avoir entamé une thérapie... Parler de mes problèmes sur ce forum en est une des facettes.
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