Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage de Thump
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je te cite..Donc : je suis en proie à un manque physique important et persistant ; qui alimente un imaginaire agressif, par moment sans foi ni loi ; qui lui-même entraine des sentiments de culpabilité obsédants, une image dégradée de moi-même. Et j'avance avec ces trois poids en cascade.  ca ne serait pas plutot ca?  Donc: je suis en proie à un imaginaire agressif, par moment sans foi ni loi ; qui lui-même entraine des sentiments de culpabilité obsédants, une image dégradée de moi-même qui alimente un manque physique persistantEt j'avance avec ces trois poids en cascade.   ;-)  
Ah, l'oeuf, la poule....Difficile d'être sûr. Ce que je constate c'est que cette longue période sans sexualité, même masturbatoire, entraine une excitation physique difficile à gérer actuellement. En outre, j'en ressens ma solitude encore plus douloureusement et je dirai que je me sens "trop à cran" pour pouvoir chercher une petite amie autrement que pour le sexe en priorité. Je ne pense actuellement qu'à ça. Se mêlent manque physique, manque sensuel et solitude affective à une intensité telle que c'est littéralement à se rouler par terre. Auparavant, j'avais la masturbation pour masquer, pour atténuer tous ces manques. Plus maintenant. Mais si elle masquait des douleurs, l'addiction sexuelle créait une très grande souffrance en elle-même. Bref, depuis 2/3 semaines le sevrage me met à mal.  J'ai comme la tête qui tourne tant j'ai envie d'avoir une relation sexuelle. Durant mon sommeil j'ai eu un rêve érotique ; dans la période qui allait du sommeil au réveil je me demandais si j'avais rechuté ou pas. Bref je me sens très embrouillé. Je pense que ce n'est qu'une période à traversé, mais j'espère qu'elle ne va pas durer trop longtemps. Quoi qu'il en soit, j'ai décidé de tenir le sevrage quitte à prendre les anti-dépresseur SSRI, quitte à me faire mettre en arrêt maladie, quitte à chercher une prise en charge psychothérapeutique plus intense durant un temps.  
c'est notre tete qui commande tumps ;-)pcque te souviens tu de? Attention a tes pensées, parce qu'elles deviennent des paroles...Attention a tes paroles, parce qu'elles deviennent des actes...Attention a tes actes, parce qu'ils deviennent des habitudes...Attention a tes habitudes, parce qu'elles deviennent ton carractère...Attention a ton caractère, parce qu'il devient ton destin...Les pensées se manifeste en parole, qu'elles soient ditent a haute voix ou dans sa tête...Les paroles et pensées se traduisent par des actes...Tout actes devient des habitudes et les habitudes se solidifie en un carractère...Alors observe avec soins tes pensées et ses méandres et laisse la jaillir de l'amour né du souci de tout les êtres humains...De même que l'ombre suit le corps, tel on pense, tel on devient, notre vie est le reflet de ce que l'on nourri a l'intérieur de soi...<b../../../span>On a qu'une vie a vivre, on a pas d'autre essais...  
Je fais mon possible. Je suis à mon maximum. Un vrai obsédé sexuel avec une envie physique quasi-constante et une disponibilité mentale assez réduite. 
Ah désolé pour mes jérémiades, mais purée j'en bââââaaaaaaaaaaaaave. Dans le même temps, je ne vois pas quoi faire d'autres que de tenir le coup et poursuivre le sevrage. De toutes les manières, ce qui me manque c'est une relation avec une femme, pas une branlette. Evidemment, la mb pourrait masquer un temps mon manque. Mais ce n'est pas masquer que je veux, c'est résoudre. 

Donc quoi qu'il en soit, j'ai besoin de tenir le sevrage. Mais j'ai envie à me faire tourner la tête, à me provoquer un malaise physiquement, à désirer les femmes avec violence . Purée quelle galère. 

Ca va mieux aujourd'hui. Ca reste difficile, je me suis senti déprimé. Mais rien de comparable avec les terribles tiraillements d'hier. J'ai cru remarquer -ça reste difficile à être sûr- que mes envies physiques sont bien plus fortes et/ou difficile à gérer lorsque j'omets ou j'oublie de prendre un supplément quotidien de magnésium. Dorénavant, je vais faire attention à prendre régulièrement ce supplément. Je verrai bien si la prise régulière empêche les pics de manque comme je les ai expérimentés hier notamment.

Je vais également surveiller mon regard et l'usage que je fais de mon imagination. J'ai besoin actuellement de calme...J'ai besoin de modérer mon hyperéactivité sans pour autant m'assommer ou tomber dans le refoulement. 

Le magnésium est très bon pour un tas de trucs, je ne sais pas si ça a un effet bénéfique dans le cas de la DS mais au pire ça ne peut pas faire de mal. C'est en tous cas bien mieux que les AD.
Le magnésium et les anti-dépresseur n'agissent pas de la même manière. D'ailleurs les multiples molécules regroupées sous la dénomination générique d'anti-dépresseur ont des modes d'action divers.
Bien que la société n'appelle pas "drogués" les personnes qui se branlent sans arrêt et qui matent des films de boules à outrance, bien que le masturbateur compulsif que je suis ne soit pas stone comme l'héroïnomane, saoul comme l'alcoolique ou dans une déchéance physique avancée évidente comme le drogué aux méthamphétamines, mon addiction au sexe est une dépendance tout aussi réelle et permanente que l'héroïnomanie, l'alcoolisme ou l'usage de métamphétamines. C'est pourquoi considérer cette réelle addiction comme une vilaine petite habitude est le meilleur moyen pour ne jamais parvenir à m'en débarrasser. L'addiction au sexe est une drogue et je suis un drogué, en désintoxication, mais un drogué. Ma dépendance est sévère car profonde, ancienne et toxique. Aussi, me désintoxiquer et m'éduquer à vivre plus libre n'est pas une mince affaire. J'ai besoin de prendre cette situation très au sérieux, de m'éduquer au maximum sur ce dont je souffre. Ensuite je dois mettre en oeuvre une action intelligente en choisissant au mieux de mon intérêt parmi les moyens à ma portée -en plus de cultiver au jour le jour  la détermination de m'en sortir. C'est difficile et pas gagné d'avance. Mais ça reste possible, je crois. Oui, je pense que j'ai une chance de m'en sortir. Ce qui veut dire, que je peux également échouer. Ca fout le trac. Aller, je vais me battre.    
2 mois, 3 mois, 6 mois....Bien sûr c'est du temps et bien sûr ça représente quelque chose. Avec une chose à prendre en considération : j'ai deux décennies d'addiction derrière moi. Pour se libérer d' une addiction si profondément enracinée, six mois ne suffisent pas.Et s'abstenir ne suffit pas. Durant la période de sevrage , je dois peu à peu me rééduquer, me soigner, changer -et ce sur plusieurs plan. Car l'addiction sexuelle n'est pas une "petite" habitude à perdre, mais un moyen de gestion des émotions majeur que le drogué du sexe que je suis a mis en place. Je ne peux vivre sans l'addiction sexuelle que si je trouve, mets en place et intègre un moyen plus sain de gérer mes émotions.  Perso, je le vois clairement. Ne faire que s'abstenir -même un an, même deux ans ne pourrait qu'aboutir à une rechute. Non, j'ai un besoin absolu de travailler à me modifier en profondeur. Et dans les rapports que j'entretiens avec moi-même , et dans les rapports que j' entretiens avec les autres et le monde de manière générale. Enfin, dans tous les cas, c'est comme ça que je vois une possible "guérison" pour moi.
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