Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage de Thump
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Merci Golum.

Je suis en difficulté par rapport à la suite de ma démarche de sevrage, de sobriété, de lutte contre l'addiction.
J'avais fait un plan pour m'en sortir...Et ça été efficace, jusqu'au moment où la complaisance à refait son apparition...Où j'ai abandonné certains outils et aides, où je me suis montré moins prudent, où j'ai refusé de tenir compte dans l'action des signaux d'alarmes qui sonnaient plus fort. Et tout a coup, j'ai rechuté. Mais là, il n'y a pas eu de tout à coup. L'affaiblissement fut progressif, jusqu'à la chute -qui par sa nature même paraît toujours soudain.
 
J'ai besoin d'apprendre à gérer cette rechute -car le temps d'abstinence fut suffisamment long (sur le PMO) pour que je puisse qualifier mes compulsions récentes de rechute. Pendant un temps, j'ai vécu à un autre rythme que celui de l'addiction -un peu en tous cas. J'ai la sensation d'avoir à trouver une approche différente de celle utilisée il y a quelques mois pour me relancer à présent. Me remettre sur les rails pour ainsi dire. Et trouver une bonne direction.
J'interviens pas mal sur le forum ces derniers jours. Cette fréquence indique pour moi soit une avancée, soit un malaise. 
bien qu'il y ait amélioration par rapport au mois qui vient de passer, je suis dans le malaise en ce moment.

Je vais prendre une ou deux semaines de congés loin du forum -sauf situation urgente (imminence d'une rechute).
J'ai pas mal de tâche urgente à accomplir, et ce n'est pas en restant devant mon écran qu'elles vont se faire.
Je dois tout à la fois me protéger, éviter les trop fortes émotions, les situations délétères et avancer dans ma vie. Pas évident à faire dans le même temps, mais j'ai besoin d'apprendre à concilier les deux.
Bonsoir
Tu me demandais quel était le mécanisme qui entraîne la chute.
En fait je me retrouve dans ton récit.
A un moment, on baisse la garde car tout semble facile...
Et puis vient la tentation, d'abord discrète, comme une lampe basse consommation ; puis l'éclat en devient de plus en plus fort, jusqu'à l'aveuglement.
Et là, le plus souvent, c'est trop tard...



Envoyé de mon iPad à l'aide de Tapatalk
Ouai le plus souvent quand la pulsion a commencé à peine à immiscer pour moi c'est déja trop tard. Quand cela survient il faut que j'observe froidement ce qui se joue en moi, que je m'éloigne de l'ordinateur. Que je ne laisse pas vagabonder mon esprit, que je me souvienne du prix que va me couter émotionnellement ce futur écart en comparaison de la pauvre petite jouissance procuré...

Facile à dire...
C'est plus difficile que je ne le pensais. Après plusieurs mois d'abstinence, j'ai commencé à avoir quelque confiance en ma capacité de contrôle (au moins dans ce domaine précis). Mais la reprise est cruelle. La lutte pour seulement vouloir s'en sortir (mais c'est la lutte principale) se déroule chaque jour. Se renouvelle chaque jour. Je sais que je suis en transe. On parlait d'hypnose dans un autre fil. C'est exactement ça. Et les yeux grands ouverts en plus, et en se l'induisant tout seul la transe. A coup de regards appuyés, à coup de gavage par la bouffe, à coup de de ruminations incessantes, à coup de désespérantes pensées désespérées. A coup d'alcool et de médoc s'il le faut (mais ces moyens sont pour moi à présent trop "voyants", les autres passent davantage inaperçus ou plutôt moinsaperçus).

Bon pas étonnant qu'après des années de ce régime, je me sente siphonné. Je subis une telle fatigue, que je sais avoir un problème de santé au niveau physiologique. Quelque chose dans mon corps s'est déréglé. Mais apparemment, c'est pas évident à trouver. Je veux dire la fatigue avec des examens sanguins "de base" qui apparaissent clean, c'est toujours mal considéré par les médecins. Souvent, ils en ressentent de l'impuissance et se mettent à t'en vouloir. Et au lieu de chercher pour de bon, ils "trouvent" : "simulation" ou "dépression". Insuffisants, chers diplômés. Pratique mais insuffisant. Je sais ce qu'est la (ou plutôt ma) dépression, et non, là, ce n'est pas ça.


6 jours d'abstinence PMO



"One day at a time until that shit is out of your life at the IDENTITY level. Nothing less."
Journée totalement improductive hier. J'ai également constaté l'absence d'envie violente de compulser. Contraste saisissant avec dimanche ou j'ai dû faire des efforts longs et difficiles pour ne pas rechuter. Peu surprenant toutefois puisque j'étais à nouveau sorti en boite dimanche après-midi. Mauvais idée. Bad idea. Aujourd'hui je me suis réveillé avec une angoisse forte qui est peut-être dû à ma reprise récente de médicaments psychotropes. Ce désespoir est aussi peut-être dû au fait que ma vie telle qu'elle est ne m'intéresse pas et que j'ai peur de ne pas pouvoir la changer. Plus les réminiscences de traumatismes qui remontent à la surface.
Bref des angoisses mal définies et une anxiété paralysante. Mais bon ça c'était ce matin en me réveillant. Je sens que la journée va être plutôt bonnes aujourd'hui
Il y a deux clés pour limiter - sinon éviter - les rechutes : éviter tous les excitants (comme l'alcool qui est un piège fatal ou les sorties dans des endroits "dangereux") et orienter son attention et son énergie dans des activités passionnantes (sport, musique, ....) se tourner vers les autres est également salutaire car cela évite de rester bloqué sur ses propres problèmes.
Ça ne marcha certes pas à tous les coups, mais cela ne peut qu'aider !
10 jours de sevrage dans l'effort et la douleur. Pour l'instant, tout reste difficile. Je constate chez moi une anxiété quasi continuelle et paralysante. Ça va aller mieux dans une à deux semaines je pense, à la condition que j'évite de m'agiter et que je limite les dérapages dans mes addictions secondaires.
Pour quitter durablement l’anxiété, il faut que tu parviennes à détourner une partie de l’énergie que tu mets à lutter « contre », à lutter « pour » : La perte du sens de la vie est la conséquence logique du nihilisme assisté par ordinateur qu’est la quête de la conquête de la quéquette sur internet, qui ne mène qu’en Absurdie, et après il faut rentrer à pied.

Quelles idées cultiver, quels actes poser pour me rétablir au mieux et au plus vite ?
La vérité c,est que personne ne comprend vraiment les tenants et les aboutissants de l'addiction. Dans ces conditions peut-on guérir de l'addiction sexuelle, où jamais on ne pourra s'éloigner complètement des déclencheurs ?
Aprés trois décennies passée dans l'addiction active (à divers degrés) et ayant baigné dans la structure de l'addiction pour ainsi dire ma vie entiére, je ne sais pas si je peux guérir. Je ne me sens pas les ressources suffisantes et je ne vois que peu de rétablissement -même si les améliorations et les rémissions sont nombreuses. Je ne suis pas optimiste ce matin. Je suis fatigué de lutter et dégoûté par la vie nulle que je mène. Ahhh je sais faut pas le dire, faut se donner des paroles de force et d'encouragement. Mais là c'est juste trop. Marre, marre, marre, marre.
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