Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage de Thump
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Je suis dans un état que je qualifierais d'étrange, faute de mots plus appropriés et précis. Où je baigne dans des défauts très familiers, où la crainte de demeurer bloqué subsiste. Dans le même temps, des sensations nouvelles apparaissent...Puis disparaissent...Et se rallument. Je ne sais pas exactement ce qui se passe, ce que je vis. Ma vie demeure sens dessus dessous actuellement. Mais tout peut changer. En fait, ça change déjà mais l'excavation est si importante que ce changement met du temps à prendre certaines formes. Deux mois de sevrage. J'ai besoin d'être vigilant, de continuer mon sevrage. A cet effet, je vais poursuivre la mise en place et la maintenance des facteurs de mon changement. 
[size= 13]Meilleurs voeux pour la nouvelle année[/size]

Je suis actuellement en danger. Je cours un risque de rechute. 

Pas grand chose à dire. Je suis dans une période de confusion. Je suis fatigué, je ne pense pas clairement. J'ai pas d'explication. J'attends simplement que ça passe maintenant.
C'est dur en ce moment. Je n'ai plus de petite amie. Le fait d'être célibataire accentue les sensations délétères qui se transforment en malaise...Et ce malaise, bien sûr j'ai l'habitude de l'anesthésier via les addictions. En plus, j'ai peur en ce moment. Pour l'instant je n'ai plus la force d'avancer. Va juste falloir laisser passer l'orage pour ensuite reprendre le double travail de nettoyage et de construction. Ne pas retomber dans la mb et la p. 
Have you ever wondered how pornographers that charge for their material stay in business when there's so much porn available for free? As Wendy Seltzer—an attorney and fellow at Yale Law School—explained, the answer is actually pretty simple: once porn users get hooked, they'll want more and more. “Seeing [free porn] just whets their appetite for more,” Seltzer said. “Once they get through what's available for free, they'll move into the paid services.” [1] Fortunately for pornographers, that pattern isn't likely to change any time soon since the reason it happens is built into the brain.  Pornography researchers have found that users acclimate to the porn they watch—they get used to it, and it stops being exciting or arousing. Why? Because their brain's pleasure response has gotten numb. [2] When a person is aroused by porn, their brain releases a chemical called dopamine that makes them feel pleasure. [3] As the dopamine goes through their brain, it leaves behind a pathway created by a protein called iFosB (pronounced delta fos b) [4] that connects feeling aroused to looking at porn. [5] Basically dopamine is saying “this feels good; let's remember how to get back here,” and iFosB goes to work building a brain pathway to make it easier for the person to do that again. [6] When this happens with healthy behaviors it is a good thing, but when it happens with unhealthy ones it can lead to trouble. The problem is, when a person consistently looks at porn, their brain is constantly being flooded with a high level of dopamine. A healthy brain isn't used to that, so the brain responds by getting rid of some of its dopamine receptors, which take in the dopamine that's released so that the brain knows it's there. [7] With fewer receptors, the user can't feel the dopamine's effects as much—and suddenly the porn that used to excite starts seeming boring. [8] Many leading brain researchers now believe that once a porn user's brain starts cutting back on dopamine receptors, to get the same excitement and arousal they used to feel, many porn users need an even larger surge of dopamine; to get it, they have to look at more porn, look at porn more often, or look at more hardcore material. [9] You see, it's not just arousal that gets dopamine pumping. The brain also releases it when it sees something novel, shocking, or surprising. [10] That's why consistent porn users often find themselves looking for harder and harder images. [11] On top of that, because they've built up such a high tolerance to arousing material, to feel excited many users have to combine sexual arousal with the feeling of aggressive release. [12] That's why so much of hardcore porn is full of images of women being physically harmed. [13] It's also the reason that many porn addicts quickly find themselves looking at things that used to disgust them or that they used to see as morally wrong. [14] On top of needing harder material, many porn addicts find themselves craving porn more and more often. [15] That's because while they're overloading their brain with dopamine, they're also building up higher levels of iFosB. [16] The more iFosB, the more the user's brain drives them to look at porn, even if they don't like the material they're looking at. [17] As the addiction deepens, users not only become more impulsive, making it more likely that they'll give into their cravings, [18] but also whenever they encounter a stressful situation, they're more likely to feel like they don't have any way to deal with the stress other than by turning to porn's temporary distraction. [19] And the more they turn back to their habit, the deeper the brain pathways that lead back to using become, making it harder and harder to break the cycle. [20]
Par pudeur, ou par ignorance de ce qu'est l'addiction les témoignages sont souvent peu représentatifs du parcours du témoin qui se rétablit. L'addiction, c'est le moyen de vivre lorsque la vie est invivable. C'est l'anesthésiant, c'est le plaisir, c'est le mensonge. C'est la fenêtre...murée, décorée d'une photo ; cette fenêtre qu'on ouvre lorsqu'on n'en peut plus de se sentir complètement emmuré. Les témoignages mettent en général beaucoup trop l'accent sur le combat contre le manque. Ce n'est qu'une partie restreinte de la lutte. Une partie restreinte. Le reste concerne la construction interne et externe d'une personne perdue qui pour survivre n'a pas trouvé d'autres routes que celles de l'addiction.Eh oui, je suis me suis perdu. Je suis perdu et je n'ai pas trouvé d'autres moyens pour survivre que l'outil de l'addiction.   Or mes comportements sexuels compulsifs impliquent de bafouer les autres et moi-même de manière pour ainsi dire habituelle. Le sevrage est le début et la surface de mon rétablissement. Il est certes indispensable et je ne peux absolument pas avancer sans lui. Mais il n'est que la première étape de mon travail. Après s'installera ma sobriété qui ne pourra prendre forme qu'a travers une maturité émotionnelle et une profondeur devenant mes ancres et mes ressources.

Pour faire court, mon rétablissement et ma santé se mesurent à l'aunes de mes besoins satisfaits dans le partage. 

Et justement, si je regarde de ce côté là, la vision n'est pas fameuse. Mais je pense être sur la bonne voie. Je ne crois pas que je retournerai à l'addiction. Des rechutes sont possibles...Mais revivre avec l'addiction comme système de fonctionnement....Peu probable. 
Je tiens le sevrage à mes deux comportements compulsifs majeurs à savoir la masturbation et le visionnage de pornographie. Par contre, ma récente solitude m'a amené à consulter des sites sociaux et des sites de rencontre pour trouver une compagne. J'ai donc visionné beaucoup de photos de femmes. Et bien qu'il ne s'agisse que de photos de présentation, de femmes vêtues (plus ou moins pudiquement), j'ai bien senti une réactivation de la compulsion sexuelle. Une décharge de dopamine ? Peut-être. Quel que soit le processus, mon corps a réagi en partie comme lorsqu'il était exposé à sa drogue de prédilection ; et mon psychisme est retombé en transe. J'ai recommencé à rester des heures scotchés devant l'écran dans un état d'avidité, de bêtise et de frustration.Et j'ai recompulsé niveau bouffe. Bien moins qu'avant, mais j'ai recompulsé niveau bouffe. Tout les indicateurs sont dans le rouge. J'ai besoin d'être vigilant et de mettre en place un plan d'urgence. 
Méfie toi de ces sites de rencontres même lorsque c'est sérieux. Bien souvent j'ai rechuté à cause de ce genre de site, où commence un jeu de séduction qui peut vite t'emmener dans un gouffre. Sans compter le nombre de fois où des discussions anodines à la base, ont vite tournés autour du sexe, sans forcément rentrer dans un dialogue hot, mais assez cru pour éveiller mon imagination et me pousser à la rechute.Essaye d'éviter le plus possible ce genre d'endroit, si tu sens que tu es encore faible et pas totalement remis de ton addiction. 
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