Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage de Thump
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Je tiens le sevrage depuis presque un mois. Je vais bientôt me mettre en "hibernation" durant deux à trois mois dans mes relations intimes avec les femmes. J'ai accumulé trop de bêtises, de frustrations et d'avidité dans mes rapports avec les femmes, et avec la vie en générale. D'abord un "freeze".J'aurai alors peut-être un vécu suffisamment modifié de moi-même et des autres pour pouvoir réfléchir à la suite.
Je flaire le danger car je ne fais pas assez pour me débarrasser de mon addiction. Je me contente surtout...de ne pas faire. C'est nécessaire, mais insuffisant. Ca ne tiens qu'un temps très court. Et en plus je suis content d'avoir tenu 1mois. Ben voyons. C'est du reste de ma vie libérée de cet auto-parasitage dont j'ai besoin. C'est d'une nouvelle manière de vivre dont j'ai besoin, pas de "tenir" un temps plus ou moins long.  J'ai besoin d'être vigilant. Je tombe trop aisément dans la complaisance.  
La complaisance contient sa propre récompense, mais aussi son propre châtiment. LIEN BRISÉ
La complaisance est une tueuse.

Autre obstacle pour moi et ici et dans les réunions type DASA : je n'aime pas du tout, mais alors pas du tout parler de ma vie privée "en publique". En même temps, ça peut être nécessaire parfois. 

Je suis en train de transférer une partie du système addictif à mes relations sexuelles avec mon amie. Je m'abstiens de la m et du p, mais le système continue  à fonctionner par transfert. C'est pénible, mais très prévisible et finalement pas bien nouveau. Reste à savoir comment stopper ce glissement. Peut-être vais-je devoir étendre le sevrage à tous types d'activités sexuelles. 
Citation : thump a écrit: Autre obstacle pour moi et ici et dans les réunions type DASA : je n'aime pas du tout, mais alors pas du tout parler de ma vie privée "en publique". En même temps, ça peut être nécessaire parfois. 
Il ne s'agit pas d'aimer cela, ou de confondre intimité et impudeur, mais de partager avec la plus grande honnêteté dont on soit capable, c'est ça qui fait avancer. En Russie, le programme Alcooliques Anonymes d'où est dérivé le programme DASA peine à s'imposer, du fait "qu'une génération de Russes, ayant appris à tenir leur langue sous la chape de plomb soviétique, peut ressentir à l'idée de se confier à des inconnus " http://www.slate.fr/monde/79743/russie-a...anonymesSi ce n'est pas ton cas,  fonce !
Chaque traitement à ses avantages mais aussi ses risques. Disons que oui, partager des choses que l'on gardait secrètes, dans la honte aide. Mais il faut faire attention au pourquoi du partage, à la qualité de l'intention qui y préside. C'est cette intention qui va colorer mon partage des teintes de la sincérité ou de la duplicité. Il m'est difficile de bien partager en DASA  tout simplement parce que je vis dans un univers mental ou les fausses croyances et le déni tiennent une trop grande place ; et oui : je suis un dépendant. J'ai souvent besoin d'être recadré avec gentillesse. Or il peut arriver soit que je ne sois pas recadré du tout, soit que le facteur gentillesse soit très absent -et la forme et le fond ici ont autant d'importance.  Tout partager devant un auditoire dont certains membres n'ont pas le niveau de bienveillance requis peut se révéler destructeur. Ayant évalué le rapport risque/bénéfice, j'ai décidé de revenir aux DASA, tout en sachant qu'on ne doit jamais totalement s'ouvrir face à un groupe de ce type, qu'il est véritablement dangereux (ça peut être destructeur) d' y exposer toutes ses vulnérabilités - quelque soient les envolées lyriques (et très théoriques) que l'on peut entendre ici et là. D'ailleurs, il y a le psy et possiblement le parrain pour d'autres aspects du traitement.
Une crainte surgit de mon sevrage actuel. Je me rends concrètement compte -pour ainsi dire- qu'il ne s'agit pas de "tenir" 2, 3, 6 mois ; ni même un an ou 5 ans, 10 ans. Il s'agit de changer de vie. Il s'agit de vivre sans se réfugier dans l'anesthésie que procure les addictions. Que ce soit en usant du sexe de manière régressive, ou à travers l'addiction alimentaire, ou encore en refusant de gérer mes finances. Pareillement, car c'est également une addiction, il s'agit de vivre sans baigner en permanence dans des pensées et des émotions de rage, de colère, d'abandon de soi, de haine, de rancune, de peur, de frustration, etc.Je sens une crainte face à cette tache, vis-à-vis de cette vie inconnue qui est aussi ma vie. 
salut thump Smile pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué hein? Wink Ironique../../../p><p>    </div>
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Les réunions de groupes en 12 étapes, c'est l'auberge espagnole, on y trouve ce qu'on y apporte.Ainsi, si tu te suspectes de duplicité, si tu te crois blindé de fausses croyances, si tu le découvres en réunion après tes partages en te disant que tu n'as pas été assez ceci et trop cela, c'est quand même bien parce que tu t'es mis en chemin vers l'honnêteté et que tu souffres qu'elle ne soit pas encore rigoureuse ! ça prend du temps, effectivement; il est difficile d'invoquer le déni : ceux qui sont dans le déni ne se font pas ch... à aller en réunion, ils restent chez eux avec leur boite de Sopalin à portée de main !et dans le virtuel, si je te suggère de commencer par troquer ton avatar "sandwich de phalanges pour tout le monde" pour quelque chose de moins contondant, à ton avis est-ce que je fais preuve de recadrage avec gentillesse, ou bien ? 
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URLs de référence
  • Dépendance sexuelle: http://www.dependance-sexuelle.com/index.php
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