Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage de Thump
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Courage Thump, Moi, je trouve que tenir 4 mois comme toi c'est extraordinaire. J'ai à peine réussit depuis un an à arriver à 1 mois. Oui, je crois qu'il ne faut pas être trop exigeant envers sois même et accepter la rechute si elle se présente, mais la guérison est entamée, c'est plus que certain. 4 mois !!! félicitations.
Merci pour tes encouragements Frédéric. Disons que 4 mois, c'est mieux que rien. Ce n'est qu'un tout petit début. Il faut bien un début toutefois. En fait c'est une suite puisque ça fait environ 5 ans que j'ai identifié mon addiction mordicus et que j'ai entamé des démarches de sevrage un peu plus concertées,volontaires et renseignées qu'auparavant. J'avais alors compris que j'étais un drogué. La route vers la délivrance est longue. J'ai eu besoin de beaucoup trop souffrir avant de me rassembler suffisamment pour trouver de l'aide et pour fournir les efforts nécessaires à ces 4 mois. Ce n'est qu'un début. L'addiction je suis encore en plein dedans. En plein dedans. J'ai besoin de transformer ma vie, de me refaire pour me libérer. Actuellement, je découvre des difficultés sévères. Je ne sais pas si je parviendrai à m'en sortir, puis à vivre un épanouissement. Mais je ne vais pas m'abandonner. Je me bats dur. Et je demande de l'aide. Bon courage à toi Frédéric. 
Salut.

Orroz disait : "En fait, derrière cette attitude de bébé boudeur attendant que sa maman vienne le consoler, il y a l'enfant qui ne veut pas grandir, qui ne veut pas lâcher son caractère capricieux, qui ne veut pas lâcher... son ego.
Et pourtant, c'est la seule solution pour qu'il s'en sorte, idem pour *** qui tourne sans fin autour de son nombril malgré toute sa bonne volonté et sa foi. Faut-il encore le répéter: le dépendant a besoin de se tourner vers les autres, de donner à ceux qui l'entourent, d'aider ceux qui ont besoin d'aide. Sinon, il se fait baiser la gueule par son ego, qui se laisse manipuler par les forces de l'ombre ou son mental (qui fait aussi le jeu de l'ego car il se croit intelligent).
Je ne prétends pas détenir la seule solution pour s'en sortir, je sais que pour les uns c'est le psy, pour d'autres le Tao, pour certains l'abstinence d'ordi, mais ce que je sais c'est que l'humilité en est la base. Il me semble d'ailleurs que cela figure en premier chez les AA : reconnaître son impuissance. Ensuite, il est essentiel de se relier à la Divinité, quelle que soit la conception que l'on a de Dieu, afin de demander de l'aide lorsque les forces de l'ombre se manifestent. Et même AVANT qu'elles se manifestent, puisque à force de rechuter on sait comment ça commence : les pensées obsessionnelles qui pointent leur nez, les chatouillis dans le bas ventre, la complaisance, etc.
C'est là qu'il faut demander de l'aide, humblement, avec sincérité, et tout de suite après chercher comment faire plaisir à ceux ou celles qui nous entourent : faire un gros câlin à sa femme, lui offrir un bouquet de fleurs, rendre service à son voisin,  téléphoner à cet ami qui a peut-être besoin de se confier, réparer cette prise qui est défectueuse depuis des mois ou arracher les mauvaises herbes du jardin (du coup, on les arrache aussi de sa tête!).
Voilà ce que j'avais à te dire, à vous dire à tous en finissant par le même conseil : ne pas tomber dans le piège de la culpabilité. Dans ce monde dominé par la négativité, vous avez beaucoup de courage de vouloir vous libérer de vos dépendances. Mais sachez que David a fini par triompher de Goliath !
Je fais avec ce que j'ai, avec ce que je n'ai pas eu et avec ce que je n'ai pas. A certain endroit, ça fait peu. A d'autre c'est suffisant. Grandir, bien sûr. Mais comment ?Tu vas chez le docteur parce que t'es très fatigué.-Monsieur vous mangez quoi ?-Ben du foin essentiellement. -Votre fatigue s'explique : il vous faut des protéines et des glucides et des lipides aussi-Je sais bien, docteur. Mais mon organisme ne parvient pas à les assimiler. Plusieurs fois, j'ai essayé ; je ne garde pas la nourriture ingérée-Monsieur écoutez-moi, cessez d'être capricieux : vous avez besoin de viande et de fruits et de légumes, avec protéines, glucides, lipides, vitamines et minéraux ! -Oui, oui, docteur, je sais mais mon organisme ne tolère pas cette nourriture-Regardez : sans cette nourriture vous ne pouvez pas guérir : je vais vous écrire ce que vous devez manger- Mais... Alors oui prier. 
Tu dis ça par rapport aux commentaires de Flo, repostés plus haut dans ton topic ? LIEN BRISÉ que logiquement, ton corps est quand même censé reconnaitre avant ton esprit les avantages nutritifs d'une nourriture saine par rapport aux inconvénients engendrés par l'abus de foin, pauvre en fibres alimentaires. (Je suis toujours dans l'analogie, hein...) donc il convient de distinguer entre la quantité de nourriture disponible autour de toi et ta soi-disant allergie, entre le discours sur la nourriture et l'acte de manger. Là, je reconnais les limites de l'analogie et de la métaphore.Et grandir, c'est te jeter à l'eau et t'ôter la possibilité de t'accrocher au bord de la piscine, pour voir ce que ça fait. La seule façon de t'en savoir capable, c'est de le faire. Sachant que le bord de la piscine ne risque pas de disparaitre ! Je sais que c'est ce que tu fais depuis 4 mois, et qu'il y a des longueurs de bassin plus pénibles que d'autres. Sinon, demander de l'aide quand Dark Vador sonne à la porte pour te vendre son calendrier des PTT richement illustré, ça peut pas faire de mal, non. 
Comment faire pour survivre dans ce désert. Sans addiction, sans relation, sans espoir, sans rien. Sans rien ? Juste comme ça ? 

Je ne parviens plus à faire semblant. Mon corps n'a plus de force. Bientôt je ne pourrai plus travailler, même mal, si mon état ne s'améliore pas. Peut-être suis-je trop épuisé  pour réfléchir ou écrire maintenant. 

Le problème tout de suite maintenant : je suis arrivé à un état d'épuisement tel que je peux à peine sortir de mon lit. Je suis en congé, donc niveau boulot j'ai un répit. Je pense qu'il s'agit d'un épuisement des glandes surrénales. Mon (propre) diagnostique c'est manque de cortisol. Je suis allé voir le médecin et il m'a donné des examens à faire. Le problème, c'est que le manque de cortisol est difficile à diagnostiquer ou à repérer avec des examens sanguins. Bon, alors je me retrouve dans un état de fatigue avancé, avec un tas de truc à faire, isolé, tout seul et avec la tâche supplémentaire de maintenir le sevrage.
Je pense que mes forces vont doucement revenir. Pour l'instant, essentiellement je reste coincé au lit. Et j'ai vraiment autre chose à faire.
Tu serais pas en train de nous couver une petite dépression ?
Y'a des médicaments, mais le repos c'est bien aussi.
A condition que ça te repose.
Tiens nous au courant.
Je ne sais pas de quoi je souffre. Oui ça pourrait ressembler aux symptômes par lesquelles on diagnostique la dépression. Ou alors un épuisement général. Ou d'autres choses peut-être. Bon, pour moi les psychotropes c'est à présent par choix hors de question. Je vais faire de mon mieux pour -avec l'aide des médecins- trouver ce qui est trouvable au niveau du corps. Pour le reste...Je vois un psy une fois toute les deux semaines ; je crois que la prière et mes efforts m'aideront.

C'est surtout l'isolement qui rend cette expérience effrayante.
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