Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage de Thump
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Oui mais la Gestapo du Rire ne s'embarasse pas à sonner à ta porte : Elle la défonce !
Ach ach ach.
De toute façon tout cela est tout à fait spéculatif : Il est évident que sur un forum, personne n'est là, contrairement à ce que disait Burrhus. 
Disons qu'on n'est pas plus "là" que ne le sont les demoiselles dont nous téléchargions des reproductions de muqueuses.
Tu peux donc dormir tranquille.
Je ne suis pas inquiet. Juste désolé de voir une fois de plus poindre la confusion entre aide et violence.
Et effectivement, la gestapo (elle te faire rire John ? Tu es sûr ?) défonce les portes.
D'où l'utilité d'avoir un fusil pour tirer sur toute personne ne respectant pas les limites de ma porte.
Je n'ai pas dit que la Gestapo me faisait rire. J'ai parlé de la Gestapo du Rire. C'est pas tout à fait pareil.
Après, je t'ai fait remarquer que la suggestion de Burrhus était purement virtuelle, et partait d'un bon sentiment.
Tu as réagi comme à l'époque de ton avatar "poing fermé." Comme s'il menaçait de violer ton intimité. Y'a pas de danger.  Nous n'avons pas plus de consistance les uns pour les autres que nos Sirènes n'en ont pour nous une fois l'écran éteint et le sopalin dans la poubelle. Sauf quand nous nous rencontrons physiquement. En vrai.
Dans le temps, j’en ai croisé 3 ou 4 du forum dans la vraie vie, ça a été de bons moments. Mais bien sûr, il faut le choisir, on ne peut nous l’imposer.
Que cela parte d'un bon sentiment, je le pense aussi. Mais les scénarios impliquant de la violence, et les associations incongrues me mettent mal à l'aise. On n'en est pas là où on en est parce que le monde est clean. Mais bref, j'ai un boulot auquel m'atteler.

Juste une ou deux réflexions...Mais je ne dois pas venir trop ici pour le moment : 
Après ma première rechute, j'ai rechuté plusieurs fois. La réactivation des circuits neuronaux dopaminergiques de l'addiction sont bien entendus en cause. Mais des facteurs plus psychologiques me semblent être les premiers responsable de cette hémorragie d'alors.
Lors de ma précédente période de sevrage, je me suis bien évidemment confronté à de fortes envies de consommation. Je les ai réprimées, parfois avec difficulté. Etj'ai appris à faire la différence entre le craving et le passage à la consommation. J'ai augmenté ma résistance aux envies dévorantes et j'ai commencé, parfois, à me protéger avec soin. Je m'en suis ouvert aussi à d'autres êtres humains et à Dieu. Pourquoi alors ai-je cédé à répétition après la première rechute ? Je pense qu'il s'agit d'une question d'identité. Les semaines et les mois de sevrage aidant, j'ai commencé à me dégager d'une partie de mon identité de dépendant. D'une partie seulement, certes, mais d'une partie quand même. Avec cette rechute, c'est comme si j'avais dans l'instant réintégré un "statiut", une "identité". L'identité de dépendant. Et dans cette situation, boum, comment ne pas rechuter encore et encore puisqu'un dépendant rechute ? Pourquoi ne pas céder aussi, puisque c'est ce qu'un dépendant fait ? 

J'ai besoin de (re)construire mon identité.
Je ne veux pas mettre de l'huile sur le feu les amis, mais lorsque j'ai lu cette histoire de Burrhus qui part d'un bon sentiment j'ai également senti un malaise quand à certaines descriptions qui me semblait ressembler (et vous voyez je pèse mes mots) à des actes de violence, du genre le maintenir à 4 à terre. Alors pour moi la réaction de Thump même si elle peut paraître excessive je la comprends.

~ message envoyé depuis ma tablette.
Effectivement. Merci Pikmin.
Et ma réaction est d'ailleurs mesurée. Au maximum
Pour confirmation involontaire mais signifiante du malaise qui se dégage du récit de Burrhus, le terme de "gestapo" employé ensuite par John Warsen. On n'emploie pas ce terme par hasard. Peu importe le contexte et les associations qui se veulent atténuantes.
La violence c'est la violence. L'horreur c'est l'horreur.
Nos têtes sont emplis d'images et de scénarios qui viennent des abîmes. Notre premier devoir est de veiller à ne pas imposer notre propre enfer aux autres.

Peu m importe qu' "on" (C'est qui ?) juge (Et qui sont ces juges ?) ma réaction excessive ou inappropriée, etc.
Que chacun essaie donc de s'appliquer le terrible scénario de Burrhus à soi-même. On en reparle (peut-être) après.
Moi perso, je n'en veux pas de ce scénario. Pas la moindre miette. Je le renvoie à son concepteur du début à la fin.
L'important dans ce type de situation c'est que chacun exprime avec respect ses émotions et sentiments et je pense que tu as bien fait cela Thump, bravo.
Pourtant lorsque tu parles de l’intérêt d'avoir un fusil, je pense que tu es de loin le plus violent dans cette situation Thump...
Golum, si l'idée de te faire plaquer au sol de force par plusieurs individus t'agrée, grand bien te fasse. C'est ton droit. Tu peux même demander à Burrhus de t'écrire une histoire juste pour toi.
Je garde quant à moi la propriété et les prérogatives de mes choix, de mon refus et de mes actions de défense.

Ici, mon fusil aussi est virtuel.  Mais il porte lui aussi une charge symbolique.

C'est mon choix.
Pas de souci Thump mais je n'ai pas dit que me faire plaquer par des individus me ferait plaisir, c'est l'image que je trouvais marrante...
J'ai juste dit que tu parlais de violence (ce que je comprends tout à fait) mais que pour moi ta réponse était encore plus violente que l'idée de Burrhus.
Pourtant je ne porte aucun jugement là dessus, c'est juste que ça nous renvoie à notre propre perception de notre violence et de celle des autres.
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