Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage de Thump
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Thump, tu sembles déjà actif, je ne pense pas que cela serve de vouloir tout faire. Faire du sport est une bonne chose, mais encore faut il aimer ça et faire du sport tout seul des fois ce n'est pas motivant. L'idée derrière ma question, c'est de savoir si tu occupes ton temps.

Une chose que j'ai appris en thérapie, c'est gérer son temps libre. Gérer son temps, ca veut dire qu'il faut prévoir à l'avance ce que tu vas faire. Donc prévoir ce que tu vas faire de ton weekend, c'est y penser déjà bien avant, pour ne pas se retrouver devant l'ordi et ne pas savoir quoi faire, sinon les vieux réflexes reviennent. Étant donné ta belle journée j'ai envie de te dire, tu dois peut être creuser autre part ? Quand tu dis que toute ta journée a été difficile, qu'est-ce qui a été le plus dur ?
Le sport me vient à l'esprit dans une idée d'hygiène corporelle. Car en ce moment mon corps souffre pas mal du manque. Je me suis dit que le sport peut aider à atténuer cette sensation. Pour répondre à ta question Pikmin, le plus difficile fut à la fois cette sensation de manque et ma solitude. Voilà plusieurs semaines que je suis seul. Suite à ma rupture, je ne suis pas ressorti en vue de faire des rencontres et n'ai pas fait de démarche pour retrouver une compagne même temporaire.  Me retrouver seul ne simplifie pas le sevrage.

Et je n'ai plus de couverture. Je vis une crise d'identité, une crise existentielle, une crise dans mon vécu au monde et à moi-même. C'est dérangeant et je n'ai plus le recourt de la compulsion sexuelle pour fuir mes choix. Pour résumer et donner forme à tout ça, je suis en train de paniquer. Oui, là, je panique. Voilà pourquoi je suis en danger de rechuter. Je suis en pleine panique -bien qu'il ne s'agisse pas de la forme courte aigüe de ce désordre.
C'est tout à faire normal que tu es cette réaction et que tu penses à la luxure pour compenser ce manque. Est-ce que tu as un thérapeute que tu vois avec lequel tu pourrais travailler un peu pour voir à réflechir sur cette crise existentielle ?

Le sport et ta réflexion autour est une bonne chose, si tu as les aptitudes et la motivation qui va avec, mais si c'est l'écriture ou la musique, alors fait le bon choix !
Oui je vois un psy deux fois par mois.

Bon, je suis en arrêt maladie pour deux jours et j'ai demandé des anxiolytiques à mon médecin. 
Je verrai quels résultats dans quelques jours.
J'ai rechuté.
A travers tes messages qui l'avaient vu venir, on sentais clairement ton expérience, et le fait d'être stratège avec toi-même.

Même plus grands stratèges ont connu des défaites.
C'est juste une rechute.
C'est pas de ta faute : tu es dépendant.
C'est pas si grave. 
Tu connais le remède : ne plus t'exposer.

Au moins, la rechute nous informe sur notre addiction : si on la sollicite elle va répondre "présent".
Notre seul pouvoir est de cesser de l'alimenter pour aujourd'hui.
La culpabilisation, le découragement préparent le lit de nouvelles défaites devant le porno. Bien sûr qu'après des mois de progression, lente, difficile, la déception est grande.
Bon, plus tôt tu sortiras de l'abattement, mieux ce sera.
il faut laisser passer la tempête du dépit, mon ami. En courbant l'échine, en te rappelant que ça va cesser de s'agiter si tu commences par renoncer à t'agiter toi.
je n'oublierai jamais le "La culpabilité est la plus subtile des fuites" que m'a balancé Orroz à l'époque; "Et c'est l'ego, toujours l'ego, qui se fout de notre gueule. Pour dépasser cela, une seule solution: piéger l'ego, lui faire plier les genoux, le faire revenir à sa seule fonction positive : la dignité."
Salut Thump. Je te souhaite de garder courage et ne pas te laisser aller aux idées noires. Quand on est au fond du trou, on a l'impression qu'il n'y a aucune solution, mais le temps n'est pas figé et les choses changent. Il faut parfois faire des choix importants dans sa vie, je veux dire par là que si la vie nous mène dans une impasse, il faut changer de direction. Je ne veux pas donner de grandes leçons, je parle principalement de mon expérience. Essaie de t'accorder des plaisirs inhabituels. Quand ça ne va vraiment pas, je vais m'acheter une grosse boite de super bons chocolats, ils ne durent pas longtemps, mais qu'est ce que c'est bon !!! et ça fait du bien Rolleyes
Je n'ai pas grand chose de plus à ajouter que mes illustres prédécesseurs. La rechute fait partie du processus de désintox. Et même si l'on se sent ensuite découragé, il faut garder à l'esprit tes presque 6 mois de travail et de réussite. Ceux-là ont bien existé, et t'ont fait du bien. Tu n'es plus le même, bien plus fort, quoi que tu puisses penser maintenant.

Et cet échec te servira pour ton prochain sevrage. Comme disait le sage, "ce qui ne tue pas etc."
Bonjour thump.

Je ne voulais pas t'écrire parce que je dois dire que tu m'impressionnes un peu, mais je ne peux pas imaginer ne pas te dire ma sympathie dans ce moment douloureux pour toi.

Quand je vois le curseur vide, alors qu'il était au delà de ce que j'ai jamais réalisé depuis le début de mon addiction, ça me fait mal pour toi, mais en même temps, le curseur il est quand même monté haut, et faut que tu saches t'en souvenir.

Je suis en train de lire ton sevrage. On pense vraiment pas de la même manière, où alors peut-être qu'on pense de la même manière, mais qu'on l'exprime de manière différente. Je ne sais pas pour l'instant.

Bon voila, c'était juste pour dire que j'étais avec toi.
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