Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage de Thump
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Le psy (psychiatre) dont je parle me suit pour ma maladie neurologique diagnostiquée il y a un an.Qu'une poignée de psy qui connaissent cette maladie en France.

Je continue à croire que les psy sont mal formés pour traiter certaines affection. Comment se fait-il qu'en 20 ans aucun n'ai détecté mon trouble neurologique ? Comment se fait-il que parmi tout ceux que j'ai vu, ils aient tous balayé d'un revers de la main ma demande de se focaliser sur ma masturbation compusive -avant même qu'elle ne se trouve aggravée par le visionnage massif de pornographie ? Ca aurait dû être leur taf de me pointer le danger de ce comportement. A la place de ça, ils refusaient qu'on bosse la dessus lorsque je m'en inquiétais. Bon c'est vrai, j'aurais pu partir.Ceci étant dit, pour le choix du psy, tu as raison. On peut choisir. Mais bon, peu importe ce qu'il s'est produit dans le passé. Et si j'aurai pu mieux choisir...Si j'avais une chance de mieux me soigner...Je ne sais pas tout ça. En gros, ne me reste qu'un choix : faire mon mieux maintenant.  Je suis suivi par un autre psy (psychothérapeute celui-là). Et là, bon il est pas spécialisé dans la dépendance mais il est  bon dans le traitement des traumatismes. Et il y a du boulot à faire de ce coté là chez moi. Les addictologues...Pour le sexe...C'est récent en France, très récent. J'ai pris rdv avec un. J'ai obtenu un rdv pour dans un mois. Je verrai bien.    

  

exact pour ce qui s'agit du passé, on ne peut pas le changer. ce que tu me dis me fais poser des questions: si ton psy est bon pour le traitement des traumatismes et mauvais pour traiter la dépendance sexuelle, est-ce qu'il admet cela. C'est à dire est-ce qu'il a énuméré les problèmes dont tu souffrais, et t'as dis: je suis capable de t'aider pour traiter ça, ça et ça. Par contre, ça, j'en suis pas capable, ce n'est pas de mon ressort. ça me parait logique que les psy soient pas capables de tout traiter dans l'étendue des problèmes que l'on peut rencontrer. Un médecin généraliste traite les grippes, il ne traite pas les entorses, ça sera du ressort du kiné et de je sais plus quel médecin spécialisé.Par contre, je pense que le job du psy, c'est de comprendre ce qui cloche, de traiter ce qu'il peut traiter, et d'orienter le patient dans ce qu'il ne peut pas traiter.Très clairement, depuis que je choisis mes psy, en les prenant spécialistes de la dép sexuelle, ça n'a rien avoir avec ce que j'ai pu rencontré avant.

bon courage

raoult

J'ai pris un rdv avec un psychiatre addictologue. En plus de mon suivi actuel, ça pourra peut-être m'aider. Je verrai. Dans tous les cas maintenant, je prends un soin particulier à traiter mon addiction. Je vais continuer à aller aux réunions DASA d'une fois par semaine à plus si je ressens et constate qu'une plus grande fréquence m'est bénéfique. Je suis dans un tel état de solitude et de détresse que je dois bien faire attention à ce que les soins ne deviennent pas d'autres écrans de fumée. Faire un point constamment donc.Justement, en ce moment je suis en train de dépasser mes limites dans la nourriture. Je retombe dans la compulsion boulimique. Je vais donc devoir mettre en place un sevrage aussi strict que pour l'addiction sexuelle et tabagique. A savoir tolérance zéro concernant les comportements compulsifs -préalablement définis et éventuellement redéfinis en cours de route. Aussi, mettre en place un plan de choses à faire obligatoirement sur le quotidien, l'hebdomadaire et le mensuel. J'ai besoin de choisir une direction et de la suivre. L'important va être d'être modeste et cohérent dans les actes à accomplir tout en demeurant persistant malgré les moments difficiles.  
Je me sens en danger au niveau du sevrage.Il y a quelques mois, j'ai vécu une expérience affreuse, traumatisante. Suite à cet événement, je suis allé très mal durant plusieurs mois ; je survivais à peine. C'est allé bien mieux ces deux derniers mois -après traitement chez un psy. Mais là, je sens un grand malaise se réinstaller. Certes, ce qu'il reste à faire c'est poursuivre la thérapie. Mais je suis tenté de replonger dans les comportements compulsifs -comme si ça pouvait m'aider. Hélas c'est bien cette idée erronée qui se trouve alimentée par ma partie dépendante. Je commence à me remémorer les instants de soulagement, de répit, de plaisir liés aux phases compulsives. Je dois bien sûr refuser cette tendance à me laisser glisser vers cette facilité. Facilité qui débouche vers un la dégradation psychique et physique, vers le désespoir et vers le mortifère.Il y a d'autres moyens d'éprouver du plaisir. Et même si ce n'est pas facile en ce moment, je sais que replonger dans les eaux déchaînées ne me procurera pas de repos et encore moins de force. Pas plus que cela ne m'apprendra à nager. 
Salut Thump,

Le sevrage comporte des phases de crise, et des phases d'avancée. Chaque crise est une tentative de notre système pour se rééquilibrer. Tu es en sevrage, et tu vois donc la réalité de tes souffrances, c'est ça que tu voulais. Ne plus fuir, ne plus oublier qui tu es. Continue, ça en vaut la peine. Petit à petit tu retrouves ton unité, ton intégrité. N'oublie pas que quel que soit ton état, il y a du bon en toi, tu es quelqu'un de bien car tu veux t'en sortir. Courage!

Merci JohnJee. Je vais faire de mon mieux. 
Ca ne va pas. Je me sens épuisé. Fort angoissé. Je traverse une très sale période. Je vais déterminer le minimum à accomplir dans des journées telle qu'aujourd'hui et accepter le reste de la journée d'essayer de me reposer. 
Pleure, craque, abandonne tes résistances, lâche prise. Peut-être que tu ne supportes pas le fait d'aller moins bien au bout d'autant de temps? Ecoute ce que ton corps te dit, et n'essaye pas de te cacher tes souffrances. Tu es sur le point de passer une étape je pense.
Peut-être est-ce une étape. Ou alors une aggravation de mon état mental. Difficile à dire. Bon je verrai bien. Je serre les dents, je poursuis le sevrage et je fais de mon mieux pour m'occuper du quotidien. Je verrai dans quelques temps. C'est sûr qu'un changement important va pour moi se produire dans les mois voires les semaines qui viennent. Pour le mieux ou pour le pire, je ne peux pas encore le dire. 
thump, tu ne vas pas mourir si tu résistes

bon courage

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