Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage de Thump
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1ere réunion DASA. Purée ça m'a remué les tripes. Je regarde la télé une demi heure et je vais me coucher. Assez pour aujourd'hui. 
Mouais mauvaise idée que de me limiter l'accès à cet espace pour le moment. Depuis hier je suis rudement secoué. Et là c'est une période pas facile qui s'annonce. Le problème n'est pas tant de résister aux compulsions que de faire face à mes responsabilités. Il ne faut pas que je donne dans le désespoir -même si là c'est étrange mais c'est comme si je me sentais aspiré par le désespoir. Pire, comme si c'était la meilleure chose que j'ai à faire : plonger dans le désespoir et m'y noyer. Oh la la, ça craint.Bref, je navigue pas en eaux claires pour le moment. Enfin, encore moins que d'habitude. Encore le manque de sommeil. Ouais, mesure number one : sept à huit heures de sommeil tous les jours. Ca fera pas de miracle, mais ça évitera les états très dépressifs, confus comme maintenantSans cette discipline de sommeil, ça le fera pas.Je vais avoir besoin de pas mal de soutien aussi. L'ennui c'est que je suis seul. On va voir.Bon pour l'instant, je ne peux que broyer du noir. Ca m'aidera pas des masses. Quelques minutes de télé et dodo.
non tu n'es pas tout seul!

qu'a tu pensé de ta première réunion DASA?

Ah Raoult, c'est un peu duraille de se retrouver face à sa souffrance, encore. Même dans ces réunions, tout dépend de l'approche intérieure. Et c'est là où je dois effectuer un virage à 90°.Alors oui, c'est dur, mais ce n'est pas le sevrage qui rend les choses difficiles -ce sont mes failles. La souffrance ne nait pas d'un manque de masturbation et de porno, mais de mon incapacité actuelle à satisfaire mes besoins. Il faut bien que je m'en souvienne pour ne pas finir par croire que de replonger dans les compulsions me ferait mieux me sentir. J'ai besoin d'apprendre à satisfaire mes besoins, j'ai besoin d'aimer, d'être aimé, de me respecter, de respecter et de me sentir utile. C'est du taff, c'est sûr. Alors non, replonger dans les addictions n'est pas la solution et constituerait un frein à un possible mieux-vivre. Mais l'état de sevrage en lui-même ne m'apportera pas ce dont j'ai besoin. Disons, que cet état est un préalable. Ce dont j'ai besoin reste à construire. Je vais essayer d'être courageux et intelligent. 
oui, c'est un préalable le sevrage. C'est pour cela qu'il faut s'y jeter tout de suite, et ne pas éternellement le remettre au lendemain.courage
Et on n'est pas toujours aidé. Je reviens du psy qui me suit (pas spécialisé dans l'addiction) et en faisant le point, je notais qu'actuellement je ne plais pas aux femmes, contrairement à une période récente ou plusieurs femmes me sollicitaient. Je lui faisait part de cette difficulté actuelle, et son analyse fut : "maintenant que vous vous intéressez moins au sexe vous êtes peut-être moins sexy, c'est pour ça que vous intéressez moins les femmes". J'en croyais pas mes oreilles. Super analyse ! J'étais confondu ! Donc faudrait que je me vautre dans le porno pour plaire un peu à certaines femmes ? Faudrait surtout pas que je commence à croire à ce qu'il a dit parce qu'autrement je vais rechuter, c'est sûr. Alors peut-être que ce nouvel état m'ôte temporairement une partie de ma capacité d'attraction d'une manière ou d'une autre, c'est possible.  C'est une hypothèse possible. Mais loin d'être sûre tout de même. Et s'il faut durant un temps ne pas plaire, je suis prêt à payer le prix. Mais le raccourcit sans nuance qu'il m'a servi est stupéfiant et pour tout dire dangereux pour moi, je pense. Bref, je poursuis mon sevrage (et au fait, je m'intéresse toujours au sexe -comme je lui ai répondu)
thump, il y a une différence entre ça:"maintenant que vous vous intéressez moins au sexe vous êtes peut-être moins sexy, c'est pour ça que vous intéressez moins les femmes"et ça:Donc faudrait que je me vautre dans le porno pour plaire un peu à certaines femmes en gros, ce que je veux dire, c'est que d'une part,  il y a ce que t'as dit ton psy et ce qu'il a voulu dire, et d'autre part ce que toi tu as compris de ce qu'il disait et comment tu l'as interprété. Ce sont deux choses différentes. Je ne crois pas pour ma part qu'il t'encourage à retourner dans le porno... Lui a tu demandé de préciser ce qu'il voulait dire par là? Au lieu de rester bouche bée la prochaine fois et t'indigner, tu pourras lui demander de clarifier les choses, pour être sûr de bien comprendre ce qu'il dit...et quand tu dis:Et on n'est pas toujours aidé.je ne suis pas d'accord. C'est juste nous qui refusons de nous prendre en main, et qui sautons sur la moindre occasion pour rester dans notre "zone de confort", éviter les responsabilités, et trouver des excuses pour nous convaincre de rester dépendants...Bon, j'arrête avec mon sermont.

bon courage à toiraoult

  

Raoult a raison, à mon avis tu interprettes mal. Avant tu devais être à la recherche de "viande" (femme) pour assouvir tes pulsions, donc tu mettais tout en oeuvre pour séduire. Maintenant, tu es en sevrage, tu ne veux pas tenter le diable, donc inconsciemment tu te mets moins en valeur, les femmes doivent le percevoir, donc tu te sens moins séduisant.Perso, j'ai testé un médoc qui m'a permis de mieux dormir la nuit à une période où j'avais qq insomnies, c'est à base de plantes, oligo éléments etc...(donc pas de dépendance, un médecin me l'avait conseillé quand j'étais enceinte, donc totalement inoffensif). C'est pas donné niveau prix mais très efficace et c'est du Granio+ Somdor. Si ça t'intéresse....
Citation : raoult a écrit: Je ne crois pas pour ma part qu'il t'encourage à retourner dans le porno...  
Non, je ne pense pas non plus. Ce n'est pas ce que je voulais dire. Mais sur le moment l'implication de sa remarque m'est apparue particulièrement décourageante et pas très habile.  
Citation : Au lieu de rester bouche bée la prochaine fois et t'indigner, tu pourras lui demander de clarifier les choses, pour être sûr   
Oui après "le choc", j'en ai parlé avec lui.Maintenant, il est vrai que mes réactions manquent de fluidité. Non pas parce que je ne veux pas répondre. Mais parce que je tombe dans une sorte de choc, comme une transe lorsque je suis attaqué ou lorsque je me sens attaqué. Ce qui fait que je réagis mal ( à côté, pas du tout ou trop fort).  Et pour le fait d'être aidé....Eh bien...Oui des fois. Peut-être pas assez, ou pas assez bien. Ou c'est moi qui suis un gros fainéant, va savoir. Perso je reste déçu de l'orientation que j'ai souvent reçue en thérapie. Mais bon c'est difficile de savoir pourquoi tout a échoué à me permettre de vivre ma vie jusqu'à maintenant. 
 . Perso je reste déçu de l'orientation que j'ai souvent reçue en thérapie. Mais bon c'est difficile de savoir pourquoi tout a échoué à me permettre de vivre ma vie jusqu'à maintenant.  si après cette citation je mets celle ci:Je reviens du psy qui me suit (pas spécialisé dans l'addiction)ça peut peut être donner un élément de réponse.Pourquoi tu as choisi un psy non spécialiste de la dépendance sexuelle? Est-ce le mieux placé pour t'aider? Qu'est ce qui t'empêche d'en trouver un orienté dépendance?Si tu es déçu, qu'est-ce qui t'empêche de changer?On est dans une société de consommation, alors au lieu d'en rester victime, profite en!Des psy, y en a plein, tu peux faire le choix.
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