Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage de Thump
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Pour moi la solution est passée par la mise en place d'une attitude et d'une gymnastique mentale visant à lacher prise.Je ne compte absolument pas sur ma volonté qui ne m'est d'aucun secours.Bon courage à toi, et en dernier recours penses bien au fait que rien absolument rien ne justifie de céder.Lacher prise et acceptation de souffrir me semble une piste éfficace.
Hello Milou, je vais relire ton fil pour mieux comprendre ta technique. Peux-tu préciser un peu ta notion du lâcher prise et comment tu mets ça en pratique ?  
Là, j'ai besoin de commencer un travail spécifique d'introspection et d'exercices sur mon addiction sexuelle. Je traîne les pieds à le faire. Mais sans ça, je ne pense pas pouvoir m'affranchir de mon addiction. Je dédierai 30mn par jour pour l'instant à ce travail, avec pour début demain matin.  Je crois aussi que j'ai besoin de reprendre la thérapie, au moins pour quelques semaines.Pas souvent : 2 fois par mois me semble une bonne fréquence actuellement.
[quote] MILOU75 a écrit: Pour moi la solution est passée par la mise en place d'une attitude et d'une gymnastique mentale visant à lacher prise.Je ne compte absolument pas sur ma volonté qui ne m'est d'aucun secours.Bon courage à toi, et en dernier recours penses bien au fait que rien absolument rien ne justifie de céder.Lacher prise et acceptation de souffrir me semble une piste éfficace.<b../../../quote]   cette dernière phrase me parait très intelligente. "lâcher prise et accepter que l'on va souffrir..."<p>Yann
en fait, l'idée du lâcher prise, c'est un peu la suivante:Je vais dans la rue et y a un mendiant qui me demande une pièce. Je me sens très gêné et je me sens obligé de lui filer une pi`ce car je me sens incapable de lui refuser. Quand je rentre chez moi, je peux me dire: "put1, j'ai été trop nul, j'aurai jamais du lui donner la pièce. Je n'ai pas été maître de mon action." Dans ce cas, tu te juges, tu te culpabilises. Tu n'as pas lâché prise.Tu peux aussi rentrer chez toi et te dire: "quand le mendiant m'a demandé la pièce, j'ai éprouvé de la gêne et ce sentiment m'a forcé à lui donner une pièce." Et puis c'est tout. Tu ne te juges pas, tu ne te jettes pa la pierre, tu te dis juste: et bien voilà comment j'ai réagi, voià ce que j'ai ressenti, voilà ce que j'ai éprouvé. Là, tu as lâché prise. Et c'est je pense un des meilleurs moyens pour s'observer.tu peux acheter le livre de Millman "les loix de l'esprit". C'est très court, cela se lit bien, et y a une section sur le lâché prise où c'est bien expliqué.
Oui accepter la souffrance c'est déja du lacher prise.Par contre il me parait important d'accepter de souffrir avec calme et douceur et non pas avec rage et force volonté.En effet la rage et la volonté d'en découdre ne fait que ramener de la tension.Et cette tension est immédiatement reconnu par notre inconscient comme un danger nous incitant immédiatement à vouloir nous rassurer, nous mettre en sécurité : comment ? Eh bien bien sur en ayant recours à notre addiction.Ainsi le schèma se réenclanche toujours et toujours.
Merci Raoult, merci Milou. Certains jours, je me sens un peu moins mal. Aujourd'hui c'est difficile.
J'avoue, journée terrible aujourd'hui. Pas de motivation. Je fais très peu. Je bulle et je rumine. Je désespère doucement et je me flagelle. Je regrette et je me maudis. Je souffre et je m'en veux de souffrir. Et en ne faisant rien, je pérennise cette situation et agrandit ainsi encore davantage la division qui existe en moi. Huuum, c'est horrible. Je glande avec l'écran et principalement internet dans le rôle de la grande hypnose pour tout de même être quelque part. Bon je crois savoir quels pas je dois absolument prendre maintenant. Celui d'une planification de l'activité. Pas forcément en me focalisant sur des tâches -je n'en serai pas encore capable- mais en me focalisant sur le temps. Tels nombres d'heures en activités, peu importe lesquelles du moment qu'elles soient cohérentes. Ok. Et pour ça la réduction des autorisations d'absorption hors du réel type internet. Je vais reconfigurer mon contrôle parental pour restreindre mon temps de connexion. 

Je suis trop déstructuré. Je vais devoir me réguler en m'imposant des règles strictes, pas forcément très précises, mais extremement strictes quant aux respects des limites claires qu'elles définiront. Je vais mettre ça en place.

Félicitation Thump pour ce premier mois de sevrage.
Au bout d'un mois on ne ressent plus vraiment bien les effets positifs du sevrage. On se demande même pourquoi on s'entête à vouloir résister au produit. D'autre part on à oublié les effets négatifs du porno. La période de grosse déprime, la honte, les yeux tristes, la fatigue...
Vous avez raison en disant qu'il faut lâcher prise sur ce mal et non le combattre. Le combattre c'est lui donner de l'importance et un jour il nous reprendra par surprise.
Lâcher prise c'est aussi accepter de ne rien faire si l'on ai fatigué. Ce qu'il faut ce dire c'est que nous n'avons plus notre drogue euphorisante, qui nous boost à faire certaine choses. 

Ré-apprendre à vivre calmement. Bon courage.

Fais gaffe thump, si tu t'impose les choses de façon stricte, tu te fous la pression, et si tu te fous la pression, tu sais comment tu vas réagir...Oui, il faut remplir sa journée de choses qui te sont utiles, qui t'aident à te construire, qui vont faire que tu va retrouver de l'estime en toi. Il faut d'imposer de faire ces choses, mais comme le dit milou, avec douceur, avec calme, tranquillou, sans se prendre la tête. On n'est pas là pour subir, on est là pour vivre, tout simplement. 
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