Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage de Thump
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Oui, tranquille avec douceur mais sans oublier qu'un sevrage cela fait mal.Cela fait mal pscychiquement et même physiquement.Il ne faut pas simplement se dire je vais résister et puis lorsque l'envie est là céder d'un seul coup.La douceur et le calme doive avant tout nous aider à accepter la souffrance qui n'est pas une façon de parler mais une véritable épreuve.En ce qui me concerne seule la douceur m'à permis de marquer des points je ne suis cependant pas certain que ce soit la seule piste à explorer.
Merci Grand Défi. Je vais faire au mieux de mes capacités.  Raoul et Milou > Je tente pour l'instant de trouver un juste milieu de manière à me donner un cadre interne et externe qui me permette d'avancer. S'il est trop difficile je m'écroule, et du  coup le cadre s'effondre.S 'il est trop indulgent, je n'avance pas donc il ne sert pas son but et rapidement il s'étiole pour disparaitre et laisser champs libre à une dégradation plus avancée de mon état.  Je m'efforce de réadapter mon cadre en fonction des réactions que je constate en moi et des événements qui se produisent de manière à ce qu'il remplisse toujours sa fonction : me mener aux buts que je me suis fixés. Pour l'instant ces buts, c'est construire une estime de moi et mieux vivre avec les autres. Exemple, en ce moment j'ai des problèmes de cauchemars récurrents et d'insomnies (qui ne sont pas liés au sevrage). Il faut que je continue d'avancer avec ces manifestations. Il faut aussi que je parvienne à les résoudre parce que c'est minant. Ce sont certes des symptômes, mais ces signes s'ils m'informent me prennent également beaucoup d'énergie. 
Hier, alerte. Je ne fus pas sur le point de chuter mais j'ai senti une envie au niveau physique comme elle ne s'était pas manifestée depuis le début de cette période de sevrage. Et je me suis dis "Mais comment tenir, comment vivre dans cet état de manque ?" Cet état était passager. Mais je m'attends à ce qu'il réapparaisse. Et cette envie, ça n'est pas du désir, c'est une neuro-excitation qui se localise au niveau génital. Je ne désirais personne alors, c'était simplement une manifestation psycho-physique destinée à rétablir de manière temporaire une sensation d'homéostasie. C'est lourd, j'arrive pas à m'exprimer. Les fonctions de la sexualité que sont la reproduction, le lien à l'autre, le désir de l'autre, sont dénaturées dans l'addiction. En me branlant, je ne me reproduis pas. Le lien existant lorsque je me masturbe n'est que le lien existant à ma frustration (qui s'en trouve momentanément occultés mais à chaque fois revalidée et renforcée) ; pas de lien avec l'autre ou avec un autre aspect de moi-même. Pas de désir de l'autre : on pourrait le croire, mais un fantasme ne laisse pas de place à l'autre, il se saisit d'une pauvre représentation pour jouer un scénario qui tourne en boucle. Ce n'est pas seulement la réalisation imaginaire d'un scénario qu'est le fantasme : le désir lui-même devient imaginaire.  Bref, la compulsion sexuelle me maintient dans un état de stérilité. C'est dégoûtant. 
Ah, la restriction du net m'a fait mal hier. En me mettant face à moi-même. C'est une bonne mesure. Il y a bien utilisation du net pour masquer le vide et l'inhibition de l'action. Allé, j'ai besoin de continuer à couper ces voies de retraites indignes que sont les addictions. 

Ca va m'aider à mieux agir. 

Le désespoir n'est pas une solution. Très certainement, je fais cette erreur depuis longtemps : prendre le désespoir comme moyen de solution. J'élaborerai plus tard là-dessus. Mais ça m'apparait comme une prise de conscience importante.Je vais voir.Plus là-dessus dans quelques temps.

Bonjour,       Je lis avec beaucoup d'admiration votre lutte quotidienne pour ne pas retomber dans l'addiction et cela semble parfois difficile, mais cela est le lot de toute forme de désintoxication. Ce qui est très positif dans tout cela c'est le temps que l'on récupère pour le consacrer à plein d'autres choses, beaucoup plus stimulantes intellectuellement.

Quoi qu'il en soit bravo pour ce chemin parcouru.  Et continuez à tenir bon !

Merci pour vos encouragements Elleme. A vous, je souhaite la libération des chaînes de l'addiction le plus tôt possible.  
Le désespoir n'est pas une solution. 

Je pense tenir là quelque chose de très important. 

ALLER THUMP.Tu vaux mieux que QUE PLUS CE QUE TU CROIS.

Le désespoir n'est pas une solution 

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