Dépendance sexuelle

Version complète : Ce soir 19 Décembre 2009 j'ai décidé de me sevrer
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Depuis quelques nuits je ressens des effets physiques par rapport à mon sevrage. J'ai du mal à m'endormir, et la nuit je me réveille plusieurs fois. Auparavant, je n'hésitais pas à ma faire un petite gâterie en sachant que le lendemain j'allais ne pas être bien, être un peu fatigué, et avoir un regard de culpabilité. Donc maintenant la nuit, je tourne dans tous les sens dans mon lit sans trouver le sommeil mais en évitant certaines pensés. Certes je suis toujours un peu fatigué le lendemain mais je sens de l'assurance dans mon regard. A 4h00 du matin, n'arrivant pas à dormir, j'ai pensé à mon travail, et j'ai commencé à rédiger sur papier le brouillon une lettre scomplexe pour un client. -20-
Tout doucement, j'arrive à ma 3ème semaine de sevrage et une certaine satisfaction m'accompagne pour le bout de chemin que je viens de réaliser. En parcourant le forum, j'ai appris que si je veux réussir mon sevrage correctement, une personne seul comme moi doit abandonner l'idée de la masturbation aussi. Je pensais que le corps humain avait besoins de plaisir sexuel pour son bien être. Les témoignages m'ont fait prendre conscience que l'on peut vivre sans, dans l'attente de rencontrer l'amour. Il faut bien que je parle encore de ma collègue. Hier j'ai détruit toute les éditions de mail de nos échanges bourrés d'allusions sexuelles, et de remise en question de se part. J'avais imprimé plus de 100 pages que je gardais précieusement, pour réaliser que c'était bien du réel. Je me rends compte que les mails était réel mais ce qui était écris dedans était du virtuel. C'est une page qui commence à se tourner, bien que l'on continue de s'envoyer encore des sms. Ce dimanche, c'est moi qui a commencer juste à lui faire un petit coucou et demandé si elle passait un bon dimanche. Elle m'a répondu en me disait "Je pense beaucoup à toi, passe un bon dimanche mon xxxx à moi", mais aussi "ne me m'envoie pas de sms aujourd'hui". Je ne sais plus trop ou cette histoire va nous mener. Je ne suis pas vraiment intéresser par une aventure au bureau. J'ai eu une promotion dernierement, ce qui m'a bien m'arranger financièrement, mais qui demande beaucoup plus de travail et d'implication. J'ai passé un bon dimanche avec mon fils. -21-
Je te propose un exercice pratique, grandéfi.Tu n'envoies (ni ne réponds bien sûr à) aucun sms ni e-mail à cette nana pendant disons... 3 jours. Si elle semble s'inquiéter, elle n'a qu'à te téléphoner. Ce ne sont que des sms,  des e-mails, tu n'as pas à culpabiliser, ou au pire tu n'as qu'à lui dire "je neveux/peux plus écrire d'email/sms pendant quelques jours" et puis voilà. Est-ce que ça te paraît à ta hauteur?C'est franchement pasgrand chose. J'hésite à te proposer une semaine, en fait...Qu'en penses-tu? Avant de savoir si tu en es ou pas capable, que dirais-tu d'essayer pour juger sur pièces?
Ce soir ce n'est pas la joie et pourtant je rajoute deux journées supplémentaires au compteurs. Ce n'est pas la joie, car avec ma collègue, un mur commence à apparaître. Je ne sais pas si cela vient d'elle où de moi, mais je découvre ce que je ne voulais pas voir. Elle me fait du mal. Hier, elle est venue me rejoindre à mon bureau en fin de journée pour une petite discutions sans allusion. Elle m'a raconté ses petites histoires de tout les jours qui m'intéresse et qui me touche parce que c'est elle. Quant elle est partie, c'était le grand vide. Le soir, en arrivant chez moi j'étais pas très bien car j'attendais un sms de sa part qui me disait que l'on avait passé un agréable moment comme c'était arrivé certaines fois. En fait, j'en veux toujours plus. J'ai pensé à ce que m'avait posté mondom : arrêter des sms et mails pendant 3 jours.J'ai essayé de ne pas lui écrire en premier. Puis j'attends, je n'attends plus... et juste en début d'après midi elle me demande si je ne passe plus la voir. En fait je suis perdu !! J'ai l'impression que je fous en l'air notre complicité, notre amitié, notre relation, notre amour. Le mur que je ne voulais pas voir, j'ai l'impression que c'est moi qui le construit pour me protéger. Ce soir, je n'ai aucun désir de ma collègue, mais j'ai une profonde tristesse. Je ne suis pas aller me réconforter, me soulager de ma douleur sur des sites pornos, mais j'ai mal. Demain matin, cela ira mieux, mais je ne sais pas dans quel état d'esprit je vais être avec elle et vice versa.J'ai donc 3 sevrages puisque je suis seul : porno, masturbation, ma collègue. C'est dur !! -23-
Allez courage l'ami ! Tu a déjà fait un sacré parcours ! Continue, c'est sur qu'il ya des passages difficles, c'est vrai mais se battre. On doit tous se battre ensemble et nous gagnerons ensemble !

tu progresse à une sacré vitesse alors continue, ne lâche pas le morceau. Nous avons chacun nos particularité mais tous un point commun, la volonté de se battre et de s'en sortir.

Ce soir je vais mieux. Pour combien de temps ??Oui j'ai repris contact avec ma collègue. Après 2 jours de strict minimum de relation professionnel, visite éclair dans son bureau, pas de sms, maximum 2 mails dans la journée, le 3ème jour j'ai attendu avec impatience qu'elle m'envoie à nouveau un petit signe. Et j'ai sauté sur l'occasion pour reprendre nos échanges, sans allusions mais des échanges de complicité. Si je me coupe d'elle je ressens un trop grand vide et je sens que j'ai un besoin urgent de rencontrer quelqu'un. Sven m'a dit "je vois bien ce que tu dis : tu parles de l'attirance envers une femme, attirance qui s'appuie sur une amitié existante et qui parfois prend la pente de l'attirance sexuelle, parfois non. J'ai connu ça à un moment donné. C'est la pire des choses pour un dépendant" mais aussi  "Concours de circonstances : mon sevrage s'est accompagné d'une distanciation vis à vis de la personne qui me troublait" Je compte sur cette prise de distance en douceur, puisqu'en ne l'associant plus au désir sexuel, elle sera moins attirante pour moi.Au fait, a raconter mes petites tracasseries liées à ma collègue j'en oublierai presque que j'ai encore avancé de 2 jours. C'est vrai que pour l'instant j'ai un but très fort. C'est de continuer au delà de ce que j'avais réalisé il y a quelques années tout seul : 40 jours. Aujourd'hui je sens que vous êtes derrière moi et cela me donne de la force. -25-
"Prise de distance en douceur" qui cache un "restage à proximité". Ca s'appelle se raconter des craques. Bien sûr. Tu ne l'associes plus à un désir sexuel. mais tu n'attends qu'une chose, c'est qu'elle t'écrive encore des messages chauds, pour pouvoir t'y vautrer, tout en te dédouanant en disant "c'est pas moi, c'est elle".Tu te rends compte que depuis trois semaines tu es ici au sujet de la dépendance sexuelle et tout, et tu parles un maximum de cette bonne femme qui travaille dans la même boîte que toi, qui est mariée ou je ne sais pas quoi, avec qui tu n'as aucune histoire sauf des correspondances déplacées, et tu alimentes ça à toute vapeur...?Et toi et ta dépendance, on s'en occupe un peu ok? Laisse de côté cette formidable idylle de rêve, redescends un peu sur terre? C'est "caméra café" ton histoire... 
Force est de constaté que tu as raison mondom. J'attends peut être qu'une chose, c'est qu'elle recommence à me refaire des propositions. Et c'est peut être pour cela que j'ai besoin d'en parler.En tout cas, je vais bientôt arriver à ma 4ème semaine de sevrage, et crois moi si tu veux, sans ce forum j'aurai déjà chuté plusieurs fois, tant ma vie de célibataire forcé est difficile. Dans ma dépendance sexuelle il y a aussi de la dépendance affective. Le soir quand je m'endors je suis seul, quand je vais faire les courses je suis seul, pour mes projets de week-ends je suis seul.Oui, dans ma vie j'ai loupé beaucoup de rencontre car je me suis beaucoup construit d'idylle de rêves. Je commence enfin à réaliser que le porno fait partie intégrante de ce monde idyllique. Sans le porno, sans la masturbation cet idylle perd de son intensité.Cela m'embêterai de ne plus exprimé ce que je ressens, même si c'est du niveau des amourettes de collège. L'important pour moi, c'est que ce soir je ne suis pas allez faire un clic où il ne faut pas. L'important pour moi aussi est de me dire que demain je vais aller faire du ski, même tout seul pour dire que je vais faire quelque chose. -26-
 
Le Samedi midi est peut être un des moments les plus difficiles de chaque quinzaine. J'ai amené mon fils chez sa maman, car elle prend le relais de la garde alterné jusqu'à Jeudi. La maison qui était pleine de vie jusqu'à 11h00 par la présence de mon fils se retrouve d'une seul coup vide. Silence absolu avec le désordre qu'avais mis mon fils il y a encore très peut de temps.Ne pouvant supporter ce vide, la première chose que je faisais en retournant à ma maison était de mon plonger dans l'univers virtuel du sexe, de la pornographie : oublier tout.Aujourd'hui je n'ai pas eu envie d'aller voir un site porno, ni de me masturber. C'est un signe que mon sevrage commence à faire effet. Au lieu de chercher du plaisir immédiat à n'importe qu'elle prix , je recherche des petites satisfactions telle que faire un peu de rangement et du petit bricolage. Comme il ne fait pas bien beau j'ai renoncé au grand bol d'air frais avec le ski.Je me suis fait une petite liste de choses à faire, et tranquillement je vais m'y appliquer en attendant des jours meilleurs. -27-
Tiens, une idée comme ça, grandef....Avec ta collègue (de mes deux), là... Vous parlez de ta séparation, de ta garde alternée, de ton môme?Et elle, elle se situe comment , par rapport à la maternité? Elle a quel âge, elle a un enfant?Et toi, y a-t-il une différence dans ton ressenti et/ou ton comportement, que tu puisses déceler, entre les périodes où ton enfant est avec toi et celles où il est avec sa maman?Je suis divorcé, j'ai voulu une garde alternée mais ça n'a pas eu lieu, la maman est partie loin, et je ne vois mes enfants qu'épisodiquement... Et depuis que je travaille sur ma dépendance sexuelle et affective, ma vision des choses a évolué, et mon comportement aussi je pense... 
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